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Gin Fizz
5 juin 2006

GGGRRRRMMMPPPPFPFFFFFF !!!

Je suis venue ce matin au bureau en traînant les pieds, en me disant que c'était franchement pas sympa de me faire bosser un lundi de Pentecôte (surtout que j'ai aussi bossé ce samedi !)... Et puis dans le métro, vide comme un bar PMU à Nogent-le-Rotrou un dimanche soir pluvieux de novembre, j'ai pensé que j'allais mettre à profit une journée qui s'annonçait calme pour pouvoir un peu bichonner mon blog, poster un billet, et répondre aux messages en attente.
Quelle naïve je fais, parfois !!! J'ai l'impression que les clients se sont tous donné le mot : c'est pile poil aujourd'hui qu'ils ont choisi pour me mettre les nerfs en tire-bouchon ! Quasi pas une minute à moi, si ce n'est pour lire en coup de vent rapide les blogs que j'aime, et vous poster ces quelques lignes vaillamment écrites entre deux dossiers, trois coups de fil et quatre rendez-vous ! (Faites-moi signe si vous trouvez que j'en fais trop, hein ?).
Mais surtout, pas d'impatience, pas de trépignements, pas de crise de nerfs d'enfants capricieux : je reviens très rapidement vous donner d'autres billets d'humeur à vous mettre sous la dent. (Oui, je sais, on dirait que je me flatte toute seule, là, mais je vous assure qu'il n'en est rien. Je suis d'une nature très modeste comme nana...)

EDIT : Même pas de photo aujourd'hui. J'ai pas l'temps, j'vous dis !!!

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1 juin 2006

Humeur de chien

chien

Ouh-la-la. Attention les gens. Tous aux abris, planquez-vous, sortez les boucliers, éloignez les enfants, la vaisselle fragile et les objets qui volent trop bien. Je suis en pleine crise de SPM. Quoi qu’est-ce, allez-vous me dire ? Le SPM : syndrome pré-menstruel. Oui je sais, ce terme est on ne peut plus glamour. Pour ceux qui auraient besoin qu’on leur fasse un dessin, on désigne par ces mots la période précédant les règles, durant laquelle une femme sur quatre (quelle chance, j’en fais partie !) fait preuve de susceptibilité exacerbée, d’irritabilité puissance quatre et de sautes d’humeur assez phénoménales. Sympa hein ?
Et bien là, je suis en plein dedans. Tout m’énerve. Tout. Les ramollos dans le métro, les gens qui ne savent pas marcher droit dans les couloirs, les greluches en bande qui paillent, les clients au téléphone qui ne savent pas formuler clairement leur question, les sites internet et les blogs qui moulinent, les gens qui me contredisent, le chat qui miaule pour avoir un câlin, l’eau des pâtes qui met trois plombes à bouillir, le générique de la Nouvelle Star, la journée qui n’en finit plus, bref…
C’est marrant comme je me vois me transformer en Hulk au féminin durant cette courte période récurrente. Parfois, je m’étonne moi-même de me mettre dans de tels états pour des broutilles. Et puis après, j’aperçois ma plaquette de pilule vide, et je sais.
C’est normal, me dis-je alors pour me rassurer. T’inquiète pas ma biquette, la vie n’est pas si noire, c’est juste ta plaquette rose qui est en stand-by. Ca ira mieux dans quelques jours…
Oui, mais en attendant, j’en vois des vertes et des pas mûres. Je dors mal. Je me sens vulnérable. Je suis tendue comme un string à Rio. Je me vexe pour la moindre remarque. Parfois même, je fais mon Caliméro, et je verse une ou deux larmes de frustration, tellement la vie est "trop inzuste" avec moi.

N’allez pas croire que je suis anormalement constituée. Il parait que ce phénomène est simplement du à la chute brutale d’oestrogènes reçus par le corps à la fin de la plaquette (ou un truc dans le genre, j’avoue que j’ai pas retenu les détails, une fois que j’ai compris que je n’avais pas la tare du siècle). La gynéco a eu l’air de dire qu’il suffisait de prendre des petits comprimés d’hormones le temps de l’arrêt de la plaquette, pour compenser cette chute d’oestrogènes. Et bien non. Je regrette, mais je suis formelle : elle s’est plantée. Ca marche que dalle.
Demandez à mon entourage, il n’a constaté aucune amélioration de l’humeur grâce à cette méthode. Il aurait même plutôt tendance à prendre le large durant les quelques jours dangereux, je dirais. Enfin ce n’est pas plus mal, étant donné que dans ces périodes-là je ne supporte plus personne, et que je vire à la mégère non apprivoisée surtout avec les gens qui me sont le plus proches, bizarrement. Les autres, ils m’énervent tout autant, mais j’arrive à rester zen et à tout intérioriser. Pour mieux craquer ensuite avec les personnes que je connais bien, évidemment. C’est d’ailleurs dommage de constater que finalement, dans ces moments-là, c’est envers les gens auxquels on tient vraiment qu’on manque le plus de courtoisie, de gentillesse et de patience. Ca devrait être l’inverse, non ?

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