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Gin Fizz
28 septembre 2006

En raison d'un grand manque de motivation, demain est annulé

calendrier

Jeudi matin. H-48 avant le week-end. Encore trop long.
Suis sortie tard hier soir. Donc fatiguée. Une seule envie : aller retrouver ma couette.
Boulot chiant en ce moment. Clients très casse-pieds. Se sont donné le mot pour tous me prendre le chou aujourd’hui. Suis pas trop d’humeur.
Temps grisouille. Va pas s’arranger. Tongs rangées bien au fond du placard. Commencent à prendre la poussière. Flippant.
Faim. Envie de chocolat. Faut pas, faut pas, faut pas ! … Oui, mais faim quand même.
Risque de ne pas pouvoir aller à Blog Party de demain soir comme prévu. Fait chier. Voulais voir / revoir / rencontrer certaines personnes.
Motivation proche du zéro absolu. Et encore. C’est beaucoup dire.

Pour toutes ces raisons, je décide exceptionnellement que demain n’aura pas lieu. Vous pouvez donc dormir peinards. Merci de votre attention.

P.S. : Pour toute réclamation, merci de vous adresser à quelqu’un d’autre.

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25 septembre 2006

Petit manuel à l’usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles – chapitre 3

Le sac à main d’une fille

sac_2En cette période de rentrée universitaire, il est grand temps de reprendre nos petites études des mœurs et coutumes de la gente féminine afin de t’aider, jeune homme, à mieux comprendre ces merveilleuses personnes que sont… les vraies filles.
Aujourd’hui, abordons un sujet particulièrement délicat : le sac à main. Sujet d’autant plus d’actualité que si tu as bien lu ton exemplaire de ELLE, tu as déjà compris qu’en cette saison, le sac se doit d’être taille XXL, ce qui complique encore plus l’exercice.

Je te vois sourire, preuve que tu sais d’avance que le sujet est vaste. Car oui, jeune homme, mille fois oui. Le sac à main d’une fille est le prolongement direct de sa vie. Contrairement à toi, deux poches de jean ne suffisent pas à une dame pour pouvoir sortir peinarde, le nez au vent, et l’air décontracté. Une fille digne de cette appellation possède tout un bazar qu’elle se doit de ranger quelque part. D’où le sac. CQFD.

Alors bien sûr, le terme « ranger » n’a pas le même sens pour chacune, tu as du t’en rendre compte. Certaines organisent méticuleusement le contenu de leur sac en triant grâce à une multitude de petites trousses girly. D’autres (oserais-tu dire « la plupart » ?) enfournent un bordel sans nom au fond de leur besace. Parvenir à y retrouver des choses vitales comme son trousseau de clés ou son portable relève soudain du parcours du combattant.
Ca t’agace prodigieusement, jeune homme, je le sais bien. Pas besoin de lever les yeux au ciel comme ça. Et encore moins d’empoigner le sac de ta compagne et d’en vider violemment le contenu par terre pour qu’elle retrouve ce qu’elle cherche plus rapidement. Parce qu’en ce faisant, tu t’exposes à un risque certain de crise de nerf, cri strident et/ou gifle bien claquante sur les deux joues. Et tu l’aurais mérité. Ne viens pas dire que tu n’étais pas prévenu…

Je me dois d’ailleurs de faire ici un petit rappel : il est strictement interdit, jeune homme, d’aller fouiner en douce dans le fourbi du sac à main de sa copine. Parce qu’au-delà du risque de se retrouver nez à nez avec des choses que tu ne maîtrises pas complètement (« tiens, c’est quoi ce bidule coloré qui fait un bruit de paquet de bonbons, au fond du sac ? Ca se mange ? … Ah ben non, merde, c’est une Vania »), tu t’engages sur un territoire ultra intime et personnel. Le respect de la vie privée, c’est un concept qu t’évoque quelque chose ? Vaguement ?

Pour finir, un conseil. En règle générale, il ne sert à rien de proposer à une fille de lui porter son sac à main. Tu penses sans doute être gentleman en le faisant, mais si tu as bien lu les lignes précédentes, tu sais désormais qu’une fille ne se sépare jamais de ses trésors, et ne confiera donc pas sa « prothèse de bout de bras ». En revanche, et c’est là jeune homme que tu interviens, n’hésite surtout pas à te proposer pour porter tout autre paquet que le fameux sac à main : courses du Monop’, sacs de shopping, poussette du petit dernier, commode Ikea livrée en huit cartons. Non, ça ne s’appelle pas être macho, ça s’appelle être galant. Tu ne vois pas la différence ? … Putain, y’a du boulot…

Exercices pratiques
Difficulté ** : Merci de bannir définitivement de ton vocabulaire les phrases telles que « t’as vraiment besoin de tout ça ? », « tu te trimballes l’encyclopédie en cinq volumes ? », ou le plus agressif « mais c’est quoi tout ce bordel ? ». Parce que, si, c’est vexant. Surtout le ton que tu emploies en le disant, à vrai dire… D'autant que le jour où tu demandras d'un ton piteux "t'as pas un Doliprane, steuplé", devine d'où elle le sortira ? Ouais... de son sac magique...

Difficulté **** : La plupart du temps, une fille normale possède une □ dizaine, □ vingtaine, □ centaine (cocher la bonne case) de sacs différents, et perd régulièrement un temps fou à transvaser ses affaires de l’un à l’autre, en oubliant généralement au passage sa carte orange ou son badge de cantine dans la petite poche à l’intérieur. Dans ces cas-là, jeune homme, une seule règle d’or : reste patient et sois compréhensif devant une injustice flagrante de l’humanité. Souviens-toi que tu n’as pas, toi, à te trimballer en permanence du gloss nacré, des Tampax ou la photo de ton petit neveu pour que ta journée se passe bien. Mesure ta chance, et ferme-la. Point.

Note de la directrice de l’établissement
Il reste encore quelques places pour les cours de rattrapage. Clique sur le module qui t'intéresse :
La garde-robe d’une fille
Les filles et le foot

EDIT du 28/09/06 :
EXCLUSIF : Deux éminents professeurs nous éclairent à leur tour sur le fonctionnement des hommes. Rendez-vous dans les commentaires de ce post !

21 septembre 2006

DIM-moi tout !

bas_5

Hier soir, le Publicis Drugstore célébrait les vingt ans de Dim Up, les célèbres bas auto-fixants de la non moins célèbre marque de lingerie Dim. J’ai eu la chance d’y être invitée par Thomas, en compagnie de la jolie blogueuse Deedee, et d’y passer un charmant moment en petit comité, à papoter et zieuter les potentielles V.I.P. avec mes deux acolytes, puisque les autres miss invitées par Thomas nous ont fait faux bond au dernier moment. Petit cocktail bobo-branchouille avec bulles, macarons, et cadeau promotionnel à la clé…

Bon, les garçons, on rentre la langue tout de suite et on arrête de baver. D’abord parce que ça dégueulasse tout par terre (yeeaaarkkk), et ensuite parce que oui, il y avait bien un défilé, mais que les hôtesses d’accueil n’étaient ni en string ni en porte-jarretelles. Désolée…

J’avoue qu’avec Deedee, on n’a pas franchement bien saisi le concept de la soirée au départ. Apparemment, une vingtaine de grands magazines féminins ont reproduit ce qu’ils conçoivent comme ZE silhouette Dim-up par excellence, réalisant ainsi un défilé de mode assez éclectique, tant au niveau des marques portées (Vanessa Bruno, Claudie Pierlot… ou André) que de l’époque représentée. Le tout présenté par Magloire, s’il vous plait (oui, bon, pas de commentaires désobligeants). Niveau V.I.P., pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est une Chantal Thomas qui passait par là, et sans doute quelques grands noms de la mode que je n’ai pas su reconnaître.

Ce fut quand même l’occasion pour Deedee et moi-même de vérifier une information de taille (et accrochez-vous, ça vaut son pesant de Curly) : même sur une greluche ligne haricot vert, le Dim-up peut vous saucissonner allègrement la cuisse, et vous rendre aussi appétissante qu’un Justin Bridou à l’apéro. Si ça, c’est pas réconfortant, je sais pas ce qu’il vous faut, les filles ! Perso, moi qui ai toujours trouvé que les bas auto-fixants m’allaient aussi bien que des bigoudis à une mouche, je suis contente de voir que je ne suis pas un cas isolé.

DIMAprès quelques coupettes de bulles (faut ce qui faut !), Deedee et moi avons abandonné Thomas à une horde de top models en collants Dim (j’exagère un brin, ok) pour retrouver nos home sweet home respectifs. Avant de partir, remise du fameux gift-bag promotionnel contenant, je vous le donne en mille : des Dim-up ! Fallait bien que ça nous tombe dessus, vu le thème de la soirée. Ce sera donc l’occasion pour moi de réviser mes préjugés à ce sujet. En plus de mes nouveaux cisaille-cuissots, un t-shirt « 20 ans de Dim-up », et une jolie boîte toute rose remplie de carrés de chocolat décorés du logo de la marque (histoire d’être encore plus serrée dans mes bas, quoi !).
Non, n’insistez pas, c’est niet de chez « no way josé » : je ne me prendrai pas en photo dans ces délicates petites choses. Faut pas pousser mémé, etc, etc… ;-)

20 septembre 2006

Pretty woman, walking down the street

sacs_en_vrac_1

C’est officiel, je suis ruinée. Et nous ne sommes que le 20 du mois. C’est mal barré. Tout ça parce que, comme toute vraie fille qui se respecte, j’ai choisi ce week-end pour faire mon shopping de rentrée. Bon, en même temps, quoi de plus normal ? J’vais pas me mettre sur le poil des jupettes et des mini ballerines jusqu’à la mi-novembre non plus, vous en conviendrez ?
Ouais… Sauf que là, j’ai un peu abusé, je crois. J’ai en quelque sorte appliqué la règle du "moitié du mois – moitié du salaire". Au départ, ça me semblait très censé, comme théorie. Le souci majeur, c’est que je n’avais pas fait le lien avec le premier tiers des impôts à payer (que j’ai d’ailleurs zappé, comme je l’ai déjà dit pour ceux qui suivent).
Enfin, c’est pas tous les jours la rentrée non plus. Ho et puis merde, à quoi ça sert de passer sa vie au boulot si on peut pas se faire plaisir de temps en temps et se la jouer Pretty Woman, avec cinq sacs de shopping à chaque bras ?

Hein, quoi, comment ? Qui a dit « je compense donc je suis », au fond de la salle ? Ah si, j’ai parfaitement entendu !

Mais qu’y a-t-il donc dans tous ces sacs ? J’en imagine déjà certaines en train de piaffer d’impatience à l’idée de savoir ce qui peut bien se cacher là-dedans…
Alllllllez, je suis sympa, j’vous raconte tout en détail. Les garçons, passez votre chemin, j’ai le sentiment que les lignes qui suivent ne vont pas vous passionner. Une intuition, comme ça…
Alors, dans mes sacs magiques, on trouve :

fringues_2- une robe-pull Comptoir des Cotonniers, super mimi, avec des petites poches qu’on voit pas sur la photo, dans une jolie couleur gris-beige qui ne fait pas un teint d’endive mal épluchée (ça, c’est de la métaphore),
-
un pull trompe-l’œil, toujours Comptoir des Cotonniers, gris avec illusion d’un petit top rayé bleu en dessous. Celui-là, c’est certain, je vais le voir sur le dos de la moitié des minettes de Paris, vu que pas moins de deux autres greluches l’essayaient en même temps que moi. M’en fous, y’avait plus leur taille, j’ai pris le dernier Small, niark niark !
-
un pull à petits boutons gris Caroll, tout doux tout fin, qui a l’avantage de me faire un décolleté qui tue sa race (heu oui, enfin, bon, moi j'trouve…),
-
un pull (oui, encore un pull ! hé bah quoi ?) bleu canard de chez Mango, tout simple tout con, mais en même temps, comprenez-moi bien, on peut pas être topissime tous les jours, c’est fatiguant pour soi et culpabilisant pour les autres !
-
des débardeurs blancs Petit Bateau, tellement évidents qu’ils devraient être livrés tous les trimestres gratuitement par la Poste,
-
une jupette rose poudré de chez Kookaï (oui, ok, j’avais dit « pas de jupette ») avec des petits boutons sur le côté et des plumetis sur le tissu (vous savez pas ce que c’est ? moi non plus, c’est la vendeuse qui a parlé de ça, et j’aime bien le mot. Alors voilà : des plumetis. Quelqu’un m’aide, là ?). Y’a de grandes chances que je ne porte pas cette petite chose avant quelques mois, mais j’ai pas su résister, elle était toute mignonne, sur son cintre, à m’attendre. J’ai le cœur tendre, moi, vous savez ?
-
enfin, last but not least, mon quatrième cinquième beaucoutième cabas à paillettes Vanessa Bruno, choisi dans un coloris bien pétard pour trancher dans le vif avec tous les gris, noir, marine et marron de la saison. Oui, je sais, les paillettes vont se barrer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire abracadabra, mais je les préfère comme ça, un peu usé, ça leur donne plus de charme.

Voilà, vous savez tout. Nooooooon, ne me demandez pas combien j’ai dépensé, je refuse catégoriquement d’additionner tous mes tickets de caisse, de peur de faire une syncope.
Y’a juste un truc de sûr : ça va être pâtes au beurre jusqu’à la fin du mois, histoire de pouvoir payer les factures. Heu non… attendez… Pâtes au beurre > kilos en trop > 2 tailles en plus > je ne rentre plus dans toutes mes fringues > crise de nerfs assurée. Bon, ben… salade verte (soupirs).

19 septembre 2006

Ravalement de façade

56007108

J’ai honte. Cinq mois de blog, et pas le moindre petit changement de mise en page. Il était temps de faire quelque chose. Alors dans un premier temps, ce sera un petit quelque chose : une bannière un peu plus colorée et dynamique que mes deux pauvres lignes de texte sur fond bleu. Ca casse pas trois pattes à un canard, vu que les logiciels de mise en page et moi, ça fait à peu près douze. Mais c’est un début. Qui ne demande qu’à s’améliorer.
Dans la foulée, remise à jour de ma liste de liens, avec les nombreux blogs que je lis régulièrement depuis des semaines, mais que je n’ai jamais pris le temps de « linker » ici. Voilà qui est fait !

Pfffff… Quand je vous dis que ça prend un temps FOU de s’occuper d’un blog… (et avec tout ça, j’ai laissé passer la date limite pour les impôts, et je suis pas très fière de moi…)

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17 septembre 2006

Avec ou sans chantilly ?

La_fraise_party

Hier soir, parmi moult soirées parisiennes branchouilles et conviviales, avait lieu ze famous fraise party number five. Officiellement, les aux revoirs de l'équipe actuelle La Fraise. Officieusement, une occasion en or d’étrenner mon nouveau t-shirt lafraise, et de retrouver plein de gens fortiches pour mettre de l’ambiance. Vous pensez bien que j’allais pas louper ça.

Recette pour une fraise party réussie :
Réunir les ingrédients de base indispensables : Célinette (ma jumelle de t-shirt), La méchante (rebaptisée pour l’occasion la vilaine, la dégueulasse, ou mieux, la chanmé), Joëlle et Larcenette, Astigo (dont le niveau sonore n’est toujours pas ajusté ;-) ), le tandem de choc MaTT et Guillaume (on attend toujours le péstacle, les gars), TiBlond, Peter, Patrick, sa caméra et ses questions à la con (à venir prochainement, une vidéo bien débile dont il a le secret…).
Relever de quelques saveurs inédites, jusqu’alors inconnues : Sophie (ravie d’avoir fait ta connaissance ma belle), Edwood et Seb (j’attends les photos, comme promis !), Funkyflo (trop fier que je porte le t-shirt dont il est l’auteur), Romain, toute l’équipe lafraise… Impossible de citer tout le monde, autant vous recopier l’annuaire, ce serait plus vite fait.
Saupoudrer d’une pointe de têtes connues, mais juste entr’aperçues hier soir : Mathilde, Raphaël, Greg
Napper d’une bonne musique ringarde des années 80’s.
Remuer délicatement le tout.
Laisser mijoter quelques heures.
Admirer le travail.
Savourer jusqu’au bout de la nuit.

Suggestion d’accompagnement :
Haribo_fraises

 

 

 







La fraise party number five, c’était aussi, en vrac : un zouli piti badge en kdo (arrivée trop tard pour le polo), trois superbes tableaux offerts aux patrons, des croques monsieur à 2 heures du mat’, un serveur en terrasse qui devrait se payer des cours d’amabilité, de la bière à la cerise (c’est miam pour les filles, ça !), des tentatives de discussions interrompues, des glaçons qui volent, et des appareils photos qui mitraillent... (photos à venir)

 

 

 

« C’était bien, c’était chouette, on y retournera… »

 

 

 

14 septembre 2006

Rendez vous les yeux, vous êtes cernés !

fatigue_1J’ai une de ces tronches, en ce moment, je vous explique même pas ! Ce traître de marchand de sable me fait à nouveau des infidélités. Trois nuits de suite que je ne ferme pas l’œil. Ca commence à se voir, forcément. Et j’ai beau faire mumuse avec tous mes pinceaux de maquillage, tenter de tricher à grands coups d’anti-cernes et de blush bonne mine, y’a pas moyen. Au mieux, je ressemble à un camion volé. Au pire, à un camion volé défraîchi. Super, Gérard…

Je vous informe donc, en toute transparence : si vous avez récemment croisé dans le métro un zombi au regard de lémurien en descente d’acide, c’était probablement moi.

A côté de l’aspect « yeux de grenouille bouffie », je n’ose même pas vous parler de l’humeur de dogue allemand qui me caractérise depuis trois jours ! Passez votre chemin, je mors. Nan, je mors pas, je ronchonne. C’est pas tellement mieux, notez. Mais c’est plus calme. Disons que les assiettes ne volent pas.

Une seule vraie question demeure suspendue à toutes vos lèvres (et je vous vois d'ici, inutile de nier) : pourquoi je n’arrive pas à dormir comme un bébé ? Et bien figurez vous que j'en sais strictement RIEN !

Normalement, avec les journées que je me farcis ces derniers temps, je ne devrais même pas pouvoir dépasser 21h30 sans allumette pour me maintenir les paupiettes ouvertes (à part les soirs de Star Ac', où je fais un effort surhumain) (je déconne, c'était pour voir si vous suiviez).

Alors quoi ? C'est quoi mon problème, bordel ? Quelles petites choses inconscientes viennent insidieusement me chercher des noises pendant que je tente vainement de faire copain-copain avec Morphée ?


Franchement, j'ai une vie plutôt chouette, des projets en pagaille, des amis sympas, un appart mimi, un boulot épanouissant enrichissant amusant bon un boulot..., une bonne santé, un chat qui ronronne fort. Bref, aucun gros dossier qui coince. Donc tout en main pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles.

(J’ouvre ici une parenthèse afin d’attirer votre attention sur le fait que cette expression est d’ailleurs particulièrement con. Je mets au défi quiconque de pouvoir effectivement « dormir sur ses deux oreilles », parce qu’à moins d’être gaulé comme un Picasso, je vois pas trop bien… m’enfin bref, je m'égare).


Voilà, donc. Un problème. Pas de solution. Mais une certitude : va falloir que ça s'arrête très rapidement, ce petit manège, c'est moi qui vous le dit !

Allo Houston ? Base de lancement à Major Tom, on a un GROS souci...

11 septembre 2006

Florian, Thomas et moi

Il y a une quinzaine de jours, j’ai tenté ma chance au concours « Un Tomcast avec Florian Zeller », organisé par Thomas Clément via son blog.
Le concept était archi simple. Thomas proposait à la personne qui posait la question la plus originale de l’accompagner à l’enregistrement de l’interview de Florian Zeller, à l’occasion de la sortie de son quatrième roman, Julien Parme.
FlorianZellerEn toute honnêteté, je ne connais pas hyper bien ce Florian Zeller. Mais comme la photo qui accompagnait l’article de Thomas le présentait coiffé comme l’as de pique, tout le monde y est évidemment allé de son petit commentaire, et les questions ont essentiellement tourné autour de sa marque de gel capillaire, de ses actions chez Fructis ou du nombre de dents qui manquait à son peigne.
Dans la foulée, je me suis lancée, et j’ai posé ma question essentielle : « Etes-vous en procès avec votre coiffeur ou préférez-vous vous coiffer avec le dos d’une cuillère ? ». Bon, j’en conviens, l’information n’est pas vitale, au sujet d’un écrivain.
C’est pour ça que j’ai été d’autant plus surprise quand Thomas m’a annoncé par mail que j’avais remporté le concours. Surprise, mais ravie, pensez donc ! Moi, la seule fois où j’ai été première, c’était à un concours de circonstances, alors pour une fois que je gagne réellement quelque chose…
Restait à avoir le cran d’aller poser ma question toute naze à Florian Zeller, en face à face, et à ne pas me dégonfler au dernier moment. Hum…
Heureusement, Thomas me rassure : « on aime ou pas ses bouquins, mais Florian est le mec le plus adorable qui soit ». Bon admettons. Rendez-vous est donc pris jeudi midi devant les éditions Flammarion, où a lieu l’entretien.

Le jour J arrive. En installant tout son matériel, Thomas me demande si je suis nerveuse. Bah un peu mon neveu !
Surtout inquiète que Florian soit bien coiffé pour une fois, et que ma question tombe complètement à plat, oui ! Sur ce point, on me rassure, et on me dit que c’est impossible. Ouf.
L’auteur arrive enfin. Je confirme : il est décoiffé. Ou plutôt, savamment coiffé, de cette façon artistique qui fait penser qu’il ne l’est pas. Très subtil. Du grand art, à sa manière.
L’entretien commence, Thomas mène la danse avec brio (Avec qui ? … Ok, je sors !), et Florian répond en toute simplicité. Je vous passe les détails, tout est dans la vidéo que vous trouverez sur le blog de Thomas.

Les questions s’enchaînent : Florian, sa vie, son œuvre… Vient la question inéluctable de la gestion de l’image dans les médias... Et v’la-ti pas, mesdames messieurs, que Thomas empiète furieusement sur mes plates-bandes, et commence à aborder la question cruciale de ZE coupe de cheveux ! Non mais ho, Thomas, tu fais quoi, là ? C’était MON sujet, ça ! J’ai l’air de quoi, moi, maintenant, avec ma question à deux escudos trois-quarts ?

Je commence à me recroqueviller sur mon fauteuil, genre « si on pouvait oublier l’histoire de la question cadeau-bonux, ça me ferait bien plaisir », mais c’est trop tard. Thomas me tend le mini-micro et se fend d’un « j’crois que le moment est venu, Katia ».
Je bredouille un pitoyable « heu, oui, heu… » très convaincant, et finis par me lancer. Au final, j’ai eu l’air un peu con, mais pas plus que ça (et de toute façon, vous n’en verrez rien, puisque je n’étais pas filmée, hé hé). Florian est resté très digne, très sobre, ne m’a pas balancé de bouquin dans la tronche (en même temps, il a reconnu que c’est parce qu’il n’en avait pas sous la main).
d_dicaceIl n’est même pas rancunier, car j’ai eu droit à mon exemplaire de Julien Parme accompagné d’une gentille dédicace. La classe, ce Florian Zeller, non ? Et quels yeux, mazette… !

Au passage, merci aussi à Guillaume Robert, l’éditeur de Florian, pour son accueil plus que chaleureux, et pour le petit cadeau supplémentaire qu’il m’a offert : le dernier livre de Tania de Montaigne, Tokyo c’est loin. (Pour voir l’interview de Guillaume réalisée par Thomas, c’est ici que ça se passe !)

10 septembre 2006

Instinct masculin ?

antennes_2Il me fait le coup à chaque fois. Je sais pas comment il se démerde, mais dès que je prends un peu le large, que j’arrive à m’éloigner suffisamment de lui, voire à le zapper momentanément de ma vie… paf, il rapplique. Enfin, « rapplique », façon de parler, puisqu’il n’habite pas à Paris. Disons qu’il se manifeste. Un mail, un coup de fil, un message nocturne sur mon répondeur… tous les moyens lui sont bons pour me rappeler qu’il existe. Comme s’il ne voulait pas me laisser définitivement passer à autre chose.

Ce mec a des antennes ou quoi ? Comment fait-il pour toujours sentir ce moment critique où il me suffirait d’un tout petit rien pour le sortir complètement et définitivement de ma vie amoureuse ?

Pourquoi faut-il qu’à chaque fois que j’ai l’impression d’avoir tourné la page, clos le chapitre, fermé la parenthèse (ou tout autre expression signifiant la même chose, vous aurez saisi l’idée principale), monsieur trouve un moyen de rabouler sa fraise, et me fasse par la même occasion me poser mille et une questions à propos de toute cette histoire foireuse ?

Parce que oui, sachez-le, c’était une histoire foireuse. J’en ai traîné les casseroles pendant des mois, j’ai pas mal morflé au passage (sinon, c’est pas drôle, bien entendu), mais j’ai fini par tirer un trait sur tout ça, parce que trop compliqué, trop chaotique, trop bordélique. Trop tout. Ou pas assez. Ca dépend du point de vue.

Pourquoi ne me fout-il pas la paix ? Pourquoi, alors qu’on a repris notre vie chacun de notre côté, et qu’il sort avec la même minette depuis plus d’un an, qui est plutôt sympathique au demeurant, ne peut-il pas s’empêcher de ponctuer ses messages de petits sous-entendus débiles en rapport avec notre histoire d’avant ? Comme une façon de retenir quelque chose du passé, malgré tout, alors que...

Et pourquoi, pourquoi, POURQUOI, alors que j’ai pourtant l’impression d’avoir fait mon chemin moi aussi, arrive-t-il à me contrarier autant en se comportant ainsi ?

Est-ce que tous les hommes font ça ? Est-ce que c’est une façon bien à vous de marquer votre territoire, ou de continuer à « posséder » même à distance ce qui vous a « appartenu » un temps ? Hé ben c’est naze…

(Voilà un billet 100 % personnel, une fois n’est pas coutume…)

3 septembre 2006

Pile ou Face

ombrelle_1C’est un jour AVEC quand…
- On arrive tout de suite à déballer ce nouveau CD, sans se bousiller trois ongles au passage, ni s’énerver comme une forcenée dessus et finir rougeaude et en sueur.
- La vendeuse nous dit "vous avez de la chance, c’est la dernière jupe dans cette taille, et on n’aura pas de réassort".
- C’est un jour férié.

- Une nouvelle caissière s’installe et ouvre juste devant nous au Monop’.

- On reçoit le pull qu’on vient de s’acheter avec un peu d’appréhension sur Ebay, et il nous va impec’.

- On apprend que Jen et Brad, c’est fi-ni-to, et que l’un des plus beaux spécimen est à nouveau free as a bird (je sais, c’est pas sympa pour Jen qui n’avait rien fait pour mériter ça. En même temps, elle était pas non plus obligée de se venger en tournant des films aussi nazes que La Rupture).

- Le chat a tellement fait la bringue hier qu’il a dormi peinard toute la nuit, et nous aussi, du coup !

- On se fait complimenter du regard dans la rue par un beau jeune homme (et pas siffler avec un « woua, trop bonne la meuf z’y va ! »)

- Il rappelle… enfin…



C’est un jour SANS quand…

parapluie_1- Il ne pleut pas assez pour sortir le parapluie, mais suffisamment pour flinguer notre brushing et nous faire les cheveux qui "moussent".

- On pense pouvoir se satisfaire d’une seule barre du Kinder Bueno et en fait, non, on craque et on engloutit la seconde aussi.

- Le chat a choppé un virus, il pose des galettes de vomi partout dans la maison, et on est à court de Sopalin.

- C’est jour de grève.

- La vendeuse de chez Dior ne nous refile que des échantillons anti-rides.

- Brad se maque avec Angelina. Bonjour la concurrence déloyale !

- C’est le 1er du mois, faut se farcir la queue au guichet RATP pour renouveler sa carte orange (et on est déjà en retard).

- La messagerie mail annonce 23 nouveaux messages, mais 19 sont des spams ou des pubs (saloperie d’anti-spams qui ne marche pas !).

- "Non, désolé, l’appartement est déjà loué / vendu".

- Les moules-frites de la cantine n’étaient pas très fraîches, en fait…


(to be continued...)

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