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Gin Fizz
29 janvier 2007

Et c'est le temps qui court

temps_1Est-ce que la personne qui s’amuse à accélérer le temps pendant les week-ends peut arrêter deux secondes de jouer, s’il vous plait ? Parce que j’voudrais pas avoir l’air de tout ramener à moi, mais ça devient un peu pénible, là, quand même.

Tous les dimanches soirs, je me refais invariablement le même sketch de la fille over-débordée qui n’a pas fait le quart du cinquième de ce qu’elle voulait faire, et dont la "to-do list" reste aussi longue que le ticket de caisse de courses Auchan d’une famille de six mouflets. Pour commencer la semaine avec l’esprit alerte et vif, je vous laisse imaginer, y’a pas mieux.

Je suis perplexe. Comment est-ce matériellement possible que ces deux derniers jours aient compté chacun vingt-quatre heures. Personnellement, je refuse d’y croire. C’est inenvisageable. Donnez-moi des preuves.

Ou alors, je vis dans une faille spacio-temporelle (FSP) ultra sélective, qui me bouffe la moitié de mon week-end, mais me laisse peinarde le reste de la semaine. Et là, forcément, je ne suis pas d’accord. Parce que moi, personne ne m’a demandé mon avis, mais quitte à avoir une FSP sur le dos, j’aimerais autant qu’elle me squatte les lundis et mardis. Juste histoire de faire passer les débuts de semaine plus vite et de me foutre la paix avec mes grasses mat’ du dimanche.

Ca vous fait ça aussi, cette impression délirante que le temps défile à vitesse supersonique quand on aurait envie de le prolonger doucement ? Et à l’inverse, de jouer les prolongations deux fois plus longtemps quand on préfèrerait finir la journée fissa ? Parce qu’entre nous, et complètement au hasard, le lundi à 10h30, la journée parait toujours bien plus looooooongue que le samedi à la même heure.
Alors ? C’est quoi ce souk ? C’est encore Marty McFly* qui a fait mumuse avec sa Delorean magique ? Ah ces mecs, tu leur mets une belle voiture entre les mains, et ça vire au grand n’importe quoi … !

Hé ben oui, cette note est complètement décousue. Je l’admets volontiers. J’ai pas vraiment eu le temps d’y réfléchir, à vrai dire. Mais si vous voyiez tout ce que j’ai encore à faire cette semaine… … … mazette, j’y cours !

* référence cultissime à « Retour vers le futur ».

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25 janvier 2007

Au bonheur des dames

bonheur_11Paraîtrait que je râle beaucoup. Et souvent. Mouais, pas faux. Mais en même temps, je sais aussi me réjouir de plaisirs simples, et parfois très idiots. Comme par exemple :

- Faire éclater les bulles du papier-bulle. D’abord une par une, plop plop… Puis en tordant d’un grand coup sec le papier : concert de pétard en ré mineur. J’adore ! (des plaisirs simples, je vous dis…)
-
Recevoir une carte postale. Qui envoie encore des cartes postales, aujourd’hui, hein ? Hé ben, pas grand monde…
-
Démouler un Flamby et ne m’autoriser à n’y poser la cuillère que lorsque le caramel a entièrement recouvert le flan. Généralement, y’a toujours un côté où ça ne veut pas couler comme il faut. Délicieux supplice de l’attente…
-
Ricaner devant le ‘Point Route’ de Bison Futé qui annonce des journées rouges et des embouteillages dans tous les sens, quand je suis assise bien peinarde sur mon canapé, à boulotter du chocolat Côte d’Or.
-
Observer à la dérobée le chat se choisir une position pour roupiller. Ca tournicote dans tous les sens pendant des heures, c’en est à la fois émouvant et ridicule. Ou bien admirer son sens du rangement quand il s’assied bien droit, toutes pattes camouflées sous lui et que sa queue vient enrouler tout ça. Surface totale au sol : même pas 10 cm². Trop fort, mon chat ! Il devrait bosser chez Ikéa.
-
Gagner 2 euros au Banco. Ou au Millionnaire. A ce stade, je fais pas la difficile, notez.
-
Manger les Dragibus en les triant par couleurs. Et garder les rouges et les roses pour la fin, parce que ce sont les meilleurs.
-
Arriver sur le quai en même temps que le métro. Je m’abrutirai devant les affiches publicitaires une autre fois.
-
Trouver une place assise dans le wagon le matin à l’heure de pointe, me faire la réflexion que c’est rare, mais bien agréable. Encore mieux : trouver une place assise, et faire tout le trajet sans croiser un accordéoniste qui ne vienne me casser les oreilles avec une reprise fracassante de ‘La Foule’ d’Edith Piaf (qui ne doit toujours pas s’en remettre, là où elle est, la pauvre).
-
Entendre quelqu’un me dire que ma robe me va bien. Ou que j’ai bonne mine. Ou que ma robe me donne bonne mine (mais c'est plus rare, évidemment…)
-
Ecouter l’orage tomber et le tonnerre gronder, bien au chaud sous ma couette, quand je sais que je n’aurai pas à mettre le bout d’un orteil dehors avant le lendemain matin.
-
Effeuiller une marguerite : il m’aime, un peu, beaucoup, passionnément… Tricher pour tomber sur "à la folie". Sourire niaisement.
-
Sortir de la boulangerie avec une baguette encore toute chaude. Me remplir les narines de cette bonne odeur de pain frais. Entamer le pain par petits bouts. M’apercevoir en bas de chez moi que j’ai descendu la moitié de la baguette, faire demi-tour, et retourner en acheter une nouvelle.
-
Trouver un colis surprise dans ma boîte aux lettres. Vérifier que je n’entends pas tic-tac à travers l’enveloppe avant de le remonter chez moi.
-
Constater avec plaisir que cette année, personne n’a oublié mon anniversaire. (Ou personne ne VA l’oublier : c’est le 6 février, les cocos !) (donc dans … très bientôt !!!)
-
Lire les commentaires que vous laissez sur tous ces billets passionnants que je vous bricole (mode *slurp slurp aux lecteurs*) (nan, sans déc’, ça, j’adore, c’est vrai !).

Allez, à vous ! Jouez pas les égoïstes, racontez-nous un peu vos petits plaisirs, même les plus stupides. Promis, personne ne se moquera. Ou alors, juste un tout petit peu... ;)

22 janvier 2007

Petit manuel à l'usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles - Chapitre 6

Les filles, la Saint-Valentin, et toute autre "célébration amoureuse"

Saint_1Hé oui, jeune homme. Il ne t’a bien sûr pas échappé que dans environ trois semaines, c’est la Saint-Valentin (ou bien ça t’a échappé, mais tu vas faire comme si de rien n’était).
Aaaah, la Saint-Valentin. Officiellement, fête de tous les amoureux, célébration de la tendresse et des sentiments passionnés. Officieusement, méga arnaque marketing qui pue (on y reviendra en temps voulu) et seconde opportunité d’engraissement des fleuristes, après la Fête des Mères.

Alors je sais ce que tu vas me dire. Siiiiiiiii, je le sais. « Moi, la Saint-Valentin, j’m’en cogne comme de ma première dent de lait, je me laisserai pas avoir par le système ». Pas faux, jeune homme, pas faux. C’est d’ailleurs ce que semblent penser et dire de nombreuses personnes. Peut-être même as-tu déjà entendu ton amoureuse te susurrer tendrement « Biquet, pour la Saint-Valentin, on fait rien de spécial hein. Nous, on n’a pas besoin d’un calendrier pour se prouver qu’on s’aime. »
Seulement à partir de là, tu commets souvent l’erreur grotesque de te croire à l’abri, et de te dire que tu peux te programmer une soirée peinarde téloche-popcorn-dvd pour le 14 février au soir. Wrrrrrrooonnnngggg ! Mauvaise réponse, jeune homme. Tout faux !
Sache que malgré tous les discours anti-marketing autour du prétexte bidon qu’est cette « belle fête », une fille appréciera toujours un petit geste le jour J. Juste histoire d’être rassurée, si besoin est, qu’au milieu de toute cette mièvrerie dégoulinante de "bisounourseries" en tous genres, l’élue, c’est elle. Point.

Tsss tsss, ne commence pas à râler tout de suite, comme ça. Quand je dis « un petit geste », c’est vraiment de ça qu’il s’agit. Pas besoin d’aller lui dégoter le diamant 24 carats (encore que je dirais pas non, perso, mais on ne parle pas de moi, là) ou la dernière paire d’escarpins Louboutin.
Quelques fleurs, ou même une seule (mais très belle alors) ferons parfaitement l’affaire. Ou bien ses bonbons préférés, le thé qu’elle adore et dont elle va bientôt manquer, une babiole rigolote. Et un sourire. Important, le sourire.
Evite juste la petite peluche débile en forme de nounours avec un cœur sur le ventre qui dit « je t’aime gros comme ça ». Sauf si vous avez tous les deux douze ans, évidemment (mais c’est quand même limite, je préviens d’office).
Et surtout, SURTOUT, s'il y a un soir où il vaut mieux ne pas lui dire « Qu’est-ce qu’on bouffe ? », « T’as pas fini le repassage ? » ou « Tu devais pas sortir avec tes copines pendant que je regardais le foot, toi ? », c’est celui-là. Ca passera mal, je te le dis. (Nan, je suis pas pleine de clichés, qui a dit ça ?).

De la même manière, fêter les anniversaires de rencontre, de premier bisou ou de mariage est monnaie courante pour certains couples. Mais là, faut choisir. C’est anniversaire de première rencontre OU de premier smack, au choix. Pas les deux. Sinon, on s’en sort plus.

Enfin, le plus simple, ça reste quand même de ne pas attendre les « bonnes » occasions pour se faire plaisir, parce que comme le disent si bien Roméo et Juliette dans la comédie musicale (attention les yeux, risques de traces collantes de guimauve à la lecture de cette phrase) : « Aimer c'est voler le temps, aimer c'est rester vivant, et brûler au cœur d'un volcan, aimer c'est c'qu'y a de plus grand ». Voilà, voilà…

Exercices pratiques
Difficulté * : En parfait gentleman que tu es (ou que tu tends à être), tu as donc trois dates à retenir en tout et pour tout : son anniversaire, l’anniversaire de rencontre, de premier bisou ou de premier "hum-hum"(chacun son trip), et la Saint-Valentin. Pour la dernière, tu peux compter sur les médias pour se charger de te le rappeler. Pour les autres, tu ne peux compter que sur toi. Qui c’est qui va aller s’acheter un petit agenda chez le papetier ? (ou programmer les alertes dans son téléphone portable ?). Ouais… c’est toi. Ben si.

Difficulté **** : Si l’idée de faire un cadeau en cette Saint-Valentin te plait, tu vas sans doute vouloir sortir des clichés vus mille fois (Ex : « Des roses ? Pfff, et pourquoi pas des 'Quality Street' tant qu’on y est ? »). Attention, jeune homme. Le cadeau original présente le risque non négligeable d’être… original, justement. Et ce n’est pas ce qu’on demande à un cadeau de Saint-Valentin, qui, doit-on le rappeler, est une fête cucu à souhait.
Sont donc à éviter : la crêpière Tefal auto-nettoyante multi-fonctions (laissons cette brillante idée aux (futurs) enfants pour la fête des Mères), la soirée spéciale "j’ai-invité-quelques-potes-pour-un-tournoi-de-Wii", l’ensemble guêpière et porte-jarretelles en dentelle rouge flashy (no comment), ou l’intégrale des "Bronzés" en DVD (tu veux lui faire un cadeau, ou une blague ?)
A toi de trouver une idée peu commune, certes, mais qui lui plaise. A elle. Vas-y, tu peux le faire.

21 janvier 2007

C'est vous qui l'avez fait !

merciJe vais faire rapide et simple : MERCI. Merci à vous qui m’avez soutenue, qui avez voté pour mon blog inscrit au Festival de Romans, et qui m’avez permis de figurer parmi les dix finalistes de la catégorie « Littérature ». (Zola et Hugo doivent se retourner dans leur tombe, mais bon…).

Je ne m’étends pas plus longuement sur le sujet, je sais que j’en ai déjà saoulé beaucoup avec toutes ces histoires de concours. Mais sachez que votre enthousiasme, votre participation et votre soutien m’ont beaucoup touchée, et plus que jamais boostée. Merci mille fois à vous tous !
(Fin du mode *nian-nian*) ;)

18 janvier 2007

A la queue-leu-leu

file_4(Si vous êtes suffisamment motivés pour lire un billet qui porte ce titre honteux, je vous tire mon chapeau ! Ou alors, c’est vraiment que vous vous ennuyez copieusement au bureau… J’me trompe ?)

Dans le genre "nana impatiente", je suis ce qu’on peut faire de pire sur Terre. Ni plus ni moins. Et ce que je déteste par-dessus tout dans ce domaine, c’est faire la queue. Attendre, poireauter, rester bêtement plantée là, en rang d’oignon derrière le gars qui a eu la bonne idée ou le coup de chance d’arriver trois minutes avant moi.
Pas de pot : faire la queue, c’est un peu l’un des passe-temps obligatoires de ma vie ces temps-ci. Partout, tout le temps, à n’importe quelle heure ou presque, où que j’aille, faut poireauter.

Pour éviter tout débordement du genre « c’est pas ton tour grogniasse, j’étais là avant toi, même pas vrai d’abord, tu vas voir ta gueule à la récré », on se voit la plupart du temps affublé d’un petit numéro d’ordre de passage.
Généralement, après avoir consulté le tableau lumineux qui appelle le numéro 12, et constaté qu’on a entre le mains le numéro 67, on (au choix) 1- craque, 2- chiale, 3- se casse vite fait bien fait, 4- regrette de ne pas avoir envoyé chouchou à notre place, 5-se résout au bon vieux "bon, ben, y’a plus qu’à…".

A partir de là, mieux vaut trouver n’importe quoi pour passer le temps. A la poste par exemple, on apprend par cœur les tarifs des cartes de téléphones internationales pré-payées, et on se dit que « putain, c’est pas si cher, trois cents minutes de tél pour la Namibie ! J’aurais pas dit… ».
Au Monop’, on matte l’air de rien le contenu du caddie du voisin, on repère les accros aux Danettes chocolat (à partir de trois packs de douze, on est accro, c’est scientifiquement prouvé) ou les célibataires endurcis (indice : la moitié du rayon plats traiteurs + deux boîtes de préservatifs).
A la sécu, l’ANPE, la mairie ou les Assedic, on trouve toujours des supers prospectus hyper informatifs qu’on feuillette machinalement, parce que « Préparez votre retraite dès aujourd’hui» ou « La nouvelle Carte Vitale arrive, découvrez-la vite ! », tout de suite, ça donne envie. Ils savent faire passer le temps, à la sécu, y’a pas à dire.

Perso, je vous conseille plutôt de faire comme si vous étiez installés à une terrasse de café (coca light en moins), et d’observer. Je vous garantis un spectacle absolument fascinant.
Il y a toujours celui qui est plus malin que tout le monde, et qui se pointe direct dans la file la plus courte, genre on est tous très très cons à préférer aller attendre là où ça va manifestement être le plus long. Marrant comme il la ramène légèrement moins quand "on" lui dit « c’est fermé monsieur, je ne prends plus personne après la dame devant vous ». Allez, ramasse tes dents, et va voir plus loin, mon pote.
Il y celui qui veut gruger deux ou trois places, l’air de rien. Ou qui fait semblant d’aller demander un vague renseignement au guichet pour pouvoir ensuite passer en priorité. Pfff, trop connue, ta technique, mec, on faisait déjà ça dans la queue de la cantine !
Il y a ceux qui oublient toute notion de politesse ou de courtoisie quand une nouvelle caisse ou un nouveau guichet ouvre devant leurs yeux. A partir de ce moment-là, tout le monde peut crever, et ils se fichent pas mal que trois personnes attendent depuis plus longtemps qu’eux. A la guerre comme à la guerre, en gros.
Il y a ceux qui, comme nous, poireautent depuis des plombes et ne se rendent même plus compte qu’ils sont peut-être en train d’être observés. Grand festival de grimaces, curage d’oreille, décrottage de nez et tripatouillages de cheveux en perspective.

Mais c’est souvent côté guichet que se joue le clou du spectacle. Généralement, plus la file d’attente est longue, plus vous aurez loisir d’admirer une belle collection d’employés style gastéropodes shootés au Lexomil. C’est à qui gagnera son titre de champion du DSPV (Déplacement à super petite vitesse), la performance est admirable. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.

Non, franchement, les gens devraient faire payer pour le show qu’ils offrent au quotidien, parce que vraiment, on se marre. D'ailleurs, Bézu lui-même l'a bien fait remarquer : "tout le monde s'éclate, à la queue-leu-leu...". Si ça c'est pas une preuve, je sais pas ce qu'il vous faut !

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16 janvier 2007

On r'met ça ?

course_5Parce que c’est pas tout ça, mais on est un peu à la traîne, là, hein ?!!
« Gné ? Mais de quoi elle cause, la dame ? Comprends paaaaas… ».
Bah la dame, elle dit juste qu’hier, elle a regardé un peu (… bon… ok… longuement) les premiers résultats de votes pour le Concours du Festival de Romans, et elle en a déduit que ça va être chaud-cacao, les enfants !
Sachant que huit participants sont déjà quasi-qualifiés, aux vues du nombre astronomique de votes reçus, reste que… deux places en finale. Ahem.
Comment dire ? Ca va être collé-serré pour les derniers concurrents qui veulent une place, je vous le dis d’office !

Alors je recommence mon petit manège, juste histoire que tout le monde soit bien au courant (comme ça, on pourra pas dire que) :
Pour voter pour GinFizz, me faire don de votre voix, me booster dans l’écriture de billets d’humeur toujours plus girly, connaître le fin mot de cette histoire de petite annonce dans Libé, avoir ma reconnaissance éternelle et mon dévouement sans limite (surtout, faites-moi signe si j’en fais trop, j’me rends pas bien compte), it iz véri simpeule :
Faut aller directos LA, puis cliquer sur VOTER.
Ewouala ! Vous avez jusqu’à samedi 20 janvier pour vous déchaîner comme des bêtes sur vos claviers. Après, il sera trop tard…
Pour résumer avec une formule-choc qui déchire tout : « 1 clic, 1 vote, 1 voix, 1 sourire ! » (… Merde, on dirait Sophie Davant en train d’animer le Téléthon. Je suis décidemment pas faite pour ce métier, moi).

Et puis promis, c’était la dernière fois, après ce post, je vous embête plus avec ce Festival !

Sauf si je vais en finale !!! (…oui, enfin, bon, on s’comprend…)

15 janvier 2007

Me myself and I, acte II scène 4

moi_1Je pensais être passée entre les mailles du filet. Avoir échappé à la corvée. Mais non, pensez donc ! Il a fallu qu’Il me rattrape au dernier moment pour me refiler ce foutu questionnaire qui a déjà eu le temps de faire huit fois le tour de la blogosphère. Donc vous n’y couperez pas (puisque moi non plus). Vous voilà obligés de vous farcir cinq trucs que vous ne saviez (sans doute) pas à propos de moi. Attention, séquence émotion.

1- Je refuse catégoriquement de me faire percer les oreilles. Meuuuu nannn, j’ai pas peur, même pas vrai. La preuve, j’ai un piercing au nombril, donc ce n’est pas l’idée de me faire transpercer le corps qui me fait flipper (même si j’ai voulu partir en hurlant quand le mec de la boutique de piercing a sorti son machin pour faire les trous-trous, là…). Nan, c’est juste que je me suis auto-persuadée que les boucles d’oreilles, ça me va pas. Du tout. Je me trouve toujours une ressemblance avec la Vache qui Rit quand j’en essaye, et ça, c’est fatal…

2- J’ai déjà passé une petite annonce dans Libé pour tenter de retrouver quelqu’un. Ahlalaaaaaa, qu’est-ce que j’ai pas dit là, merde ! Je vous vois déjà vous bidonner devant l’ordi. Bon, si vous êtes sages (et si vous me suppliez à genoux), je vous raconterai tout ça dans un futur billet, juste histoire de faire une croix définitive sur ma réputation.

3- Je recycle tous mes shopping-bag en sac poubelle. Et vu le nombre astronomique de fringues que j’achète, je suis pas prête d’aller faire un tour du côté du rayon des « vrais » sacs-poubelles bleus ou verts tout mochingues. Pas besoin. Descendre ses ordures dans un sac Gap ou Comptoir des Cotonniers, c’est un peu la classe internationale, moi je dis.
Allez, on s’épargne ensemble le couplet « mais c’est pas bien pour la nature, c’est pas écologique ton truc ». Tous ces sacs, ils sont rentré chez moi, faut bien qu’ils en ressortent, d’une façon ou d’une autre. Et puis ça me donne régulièrement l’occasion de clouer le bec aux copines qui passent, et qui demandent inévitablement « oh, t’as fait des achats ? ». « Nan, j’ai fait des déchets… » (Hin hin hin, tu t’y attendais pas, à celle-là, hein ?)

4- Je coordonne très rarement mes sous-vêtements. Désolée, mesdames et mesdemoiselles, mais je trouve ça tarte, le soutif accordé à la culotte. Ca fait trop « catalogue de lingerie ». Bon après évidemment, il arrive, par un mystérieux coup du sort, que le haut et le bas soient de la même couleur. Mais franchement, neuf fois sur dix, c’est niet pour le total look.
(… Mais pourquoi je vous raconte ça, moi ? Je HAIS ces questionnaires, ça me fait dire n’importe quoi !)

5- Quand j’avais environ neuf ans, j’ai fait une scène de figuration dans un film de Geneviève Lefebvre (ça vous évoque que dalle ? moi non plus !), qui s’appelait « Le Jupon Rouge ». Je n’ai jamais vu ce chef-d’œuvre, donc je ne sais même pas si ma grande scène a été gardée au montage. Mais si vous voyez dans le film une petiote avec deux nattes qui tient la main de Marie-Christine Barrault, c’est moi !
Le plus drôle dans l’histoire, c’est que cette scène avait été tournée dans une cour d’immeuble juste à côté de la cour de récré de mon école primaire, pile au moment de l’heure de la récréation, justement. Quand le type de l’équipe s’est mis à hurler « Vas-y Katia, t’es prête, on y va ? Attention… moteur ! », y’a eu un grand silence parmi mes petits camarades de marelle et de chat perché. Une fois le boulot terminé, quand je suis retournée en classe, tout le monde m’est tombé dessus. Et là, gros coup de stress, je visualise la vie qui m’attend, les projecteurs, les paparazzis, les autographes, les fans en délire, les limousines, la presse à scandale… Dans un élan de lucidité, je me suis effondrée en larmes en hurlant « j’veux pas être une vedette ! » (fin de citation). Force est de constater que le monde du cinéma a entendu ma prière…

Il est évident que je ne refile ce truc à absolument personne, vu que 1- tout le monde l’a déjà fait, et 2- je suis une fille sympa, môa, je ne refile pas les corvées aux autres. :)
Ahhhh. C’était bien, non, ce petit « 36 15 My Life » ?

8 janvier 2007

Derrière le rideau

cabines_2Je ne vous apprends rien en vous révélant que mercredi, c’est le coup d’envoi des soldes d’hiver. A nous les achats compulsifs, la jungle impitoyable des fashionistas, et le compte en banque dans le rouge.
Au milieu de ce parcours d’embûches qu’est la quête du vêtement adoré, il y a une terrible étape à franchir, capable de décourager les plus motivées : l’épreuve de la cabine d’essayage.

Après avoir rassemblé les « cinq articles maximum en cabine », après avoir fait généralement la queue pendant des plombes, après avoir failli laisser tomber huit fois en se demandant si on a réellement besoin de ce douzième jean (et conclu que oui), on pénètre dans un univers parallèle un peu hors du temps, où tout un petit monde se côtoie de près sans se connaître, se juge du coin de l’œil, partage des bribes de conversations passionnantes (« tu trouves pas que ça me fait un gros cul ? ») et des odeurs révolutionnaires de chaussettes humides et de transpiration rance (attention, minute glamour).

Chacune s’approprie alors « sa » cabine, espace ô combien réduit qui va devenir son petit chez-soi le temps de l’essayage. Vite, vite, se déshabiller pronto pour pouvoir enfiler les petites merveilles dénichées. Hop, le manteau ! Zou, l’écharpe ! Ouste, les trois pulls barrière anti-froid ! Ben oui, mais je les colle où, mes fringues à moi ? Parce que là, je m’interroge : pourquoi s’obstine-t-on à ne mettre dans ces foutues cabines que deux pauvres portemanteaux ? Ou mieux, quatre portemanteaux, mais tout pourris, qui permettent à peine d’accrocher un cintre, ou qui font que tout ce qu’on y entasse se casse immanquablement la gueule par terre en moins de deux. Et tant pis pour mon top blanc que je voulais garder nickel. Y’a un souci, quand même, ou je rêve ?

Dans ce cas de figure, deux écoles de pensées :
1- le tout-roulé-en-boule-jeté-dans-un-coin : simple, rapide, certes efficace, mais pas forcément compatible avec tout type de fringues (le top blanc en question, par exemple) ou de boutique (sol d’aspect plus que douteux, jonché de vieux cheveux et de poussière)
2- le plié-rangé-tout-remis-sur-cintre : plus classe, évidemment, mais prend un temps fou. Le genre de truc qui vous fait ressortir de la cabine quatre heures après tout le monde, avec limite l’air de dire « je vous emmerde » aux autres clientes hystériques dans la file d’attente.
Chacune son truc, bien entendu…

Je passe rapidos sur les éclairages blafards qui nous donnent toute la bonne mine d’un navet mal cuit, les cabines tellement exiguës qu’on en ressort pleine de bleus à force de s’être cognée partout, ou les put… de système de cintre pour soutien gorge, qui personnellement me rendent maboule (vous avez déjà pigé comment ça marchait, ce truc là, vous ?).

Parfois, le rideau est à peine suffisant pour pouvoir se déshabiller sans être vue. Question d’économies de tissu, sans doute. Résultat, on passe plus de temps à vérifier qu’on ne se fait pas mater de l’extérieur qu’à s’admirer dans ses fringues. Ce qui est complètement crétin, car les autres nénettes en présence sont inévitablement plus occupées à checker leur popotin à elle dans le miroir qu’à tenter d’apercevoir le notre par les deux centimètres de rideau qu’il manque.
Seule exception : le pauvre type qui se fait traîner par sa copine depuis trois heures dans toutes les boutiques, en train de poireauter patiemment devant la cabine de sa belle au cas où elle lui demanderait « le même en 40 », et qui pourrait bien laisser fureter ses petits yeux, histoire de passer le temps agréablement.

Le must, à mon sens, c’est quand le miroir est à l’extérieur de la cabine. Non mais franchement, c’est quoi ce délire ? Le mec qui a osé mettre en place ce concept est tout simplement un gros sadique, doublé d’un pervers. Je ne vois que ça. Parce que bon, admettons que j’ai réussi à boutonner mon jean slim taille 36 dans lequel je voulais absolument rentrer. Faut maintenant voir si je ressemble à Kate Moss ou à Kate en moche. Et pour ça, pas de doute, faut que je me traîne jusque devant le grand miroir, tout là-bas, au fond. Ce qui veut dire que si j'ai le look d'un boudin saucissonné dans ce jean, tout le monde va s’en apercevoir.
Je passe une tête derrière le rideau de ma cabine. Personne à droite ? Personne à gauche ? La voie est libre, je fonce. C’est généralement quand je commence à me jeter un coup d’œil dans la glace qu’une nuée de sauterelles acheteuses débarque en frétillant. Or moi, m’admirer sous toutes les coutures devant d’autres personnes, c’est un truc que je n’ai jamais su faire. Ne reste donc plus qu’à me rapatrier les miches plus vite que ça dans ma petite cabine sans miroir, et à me décider sur un coup de poker si oui ou non, ce jean me va.

Bon là, je veux qu’on m’explique, merde. Pourquoi c’est si compliqué ? Y’aurait pas un gars qui se serait dit « on va leur rendre la tâche la plus difficile possible, juste histoire de voir à quel point elles sont accros aux fringues, et au bout de combien de temps elles craquent » ? Bien possible…
Le pire, c’est que même avec les cabines d’essayages les plus nazes du monde, on aura toujours des files d’attente de huit kilomètres le samedi après-midi devant les cabines de chez Zara et Kookaï. Un peu masos ? Non, juste shopping-addicts…

3 janvier 2007

Des élections avant Les Elections

Bon, les gars, là, on déconne plus du tout. L’heure est grave. Loin de moi l’idée de vous gaver dès le 3 janvier avec les élections qui auront lieu dans quelques mois (surtout qu’on l’est déjà tous un peu, gavés, au lendemain des réveillons).
Mais juste histoire d’être sûr de ne pas avoir perdu la main devant les urnes, je vous propose un petit exercice d’échauffement. Allez hop, on enfile le jogging, on chausse les Nike, et on y go :

festivalDepuis quelques jours, les votes pour le Festival de Romans sont ouverts. Ce concours lancé il y a quelques mois récompense tous les « artistes » qui créent grâce à Internet. A l’heure où les blogs, sites perso et forums se multiplient, moi je dis : c’est pas con, comme idée…

Allez savoir pourquoi, dans un élan d’audace inconsidérée, j’ai décidé d’y inscrire mon petit bloguounet, dans la catégorie « littérature ». Non pas que je me prenne soudainement pour Balzac ou Proust, mais c’était la rubrique qui me correspondait le mieux. Ben oui, y’avait pas de catégorie « billet d’humeur de râleuse professionnelle », dommage.

Bon. Comme vous êtes futés, vous avez déjà tous pigé où je voulais en venir… Si vous vouliez bien être choupinets, allez voter pour moi pour me donner une voix supplémentaire, ça me fera vraiment plaisir. C’est pas compliqué, il suffit de cliquer là, et d’appuyer ensuite sur le bouton « voter ». Ultra fastoche, non ?

Et puis la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez voter pour le nombre de participants que vous voulez. Ce qui veut dire que si vous avez déjà voté pour un autre blog (un concurrent, quoi ! Disons les choses clairement !), ou que vous hésitez entre deux participants, pas besoin de tirer à pile ou face : votez pour les deux ! C’est pas beau, ça ? Aaaah, je vous tire une fière chandelle du pied, je parie ! (petite dédicace à mon voisin, au passage).

Inutile de vous rappeler que la plupart de mes amis et proches ignorent tout de mes obscures activités bloguesques, et que je ne peux donc compter que sur vous, chers lecteurs, pour faire grimper mon petit compteur de votes. Allez, montrez-moi que vous m’aimez !!!! :))

* * * * * * * * * * * *

EDIT DE 20h45 : Apparemment (et je pèse mes mots), ayé, les votes sont relancés. A vos claviers, mes p'tits poulets, je compte sur vous !!! Et faites passer le mot, on ne sait jamais... ;))

EDIT DE 17h30 : OH LA LAAAAA, VOUS ETES MIMIS !!!! J'espère juste qu'il ne faudra pas TOUT refaire de zéro, car comme je l'ai dit juste en dessous, il y a eu des magouilles, et les votes ont été suspendus...
J'espère que tout ce que vous avez fait jusqu'à maintenant compte (en tout cas, pour moi, ça compte beaucoup, vous me faîtes TRES PLAISIR !!!)
Davidous, ta bannière, c'est trop chou, comme idée, merci merci !
Je guette les nouvelles du front (du festival, quoi...) pour savoir si oui ou non, tout notre / votre beau travail est bel et bien comptabilisé !
ENCORE MERCI !!!!! (j'en rosis de plaisir, dîtes...) :)))))

EDIT de 12h00 : Bon, les enfants... Les votes sont temporairement suspendus, le temps de trouver un système sécurisé pour éviter les petits tricheurs qui magouillent. Je me permettrai donc de refaire appel à votre grande gentillesse (n'c'pas ?) dès que les choses seront à nouveau possible.
Bonne journée, et merci à tous ceux qui avaient déjà cliqué pour moi !!! (Moi aussi, je vous aime !)

2 janvier 2007

Not to do list

not_to_do_1Nouvelle année : bonnes résolutions et motivation à toute épreuve. Hé ben, pas pour moi, merci bien et au revoir. Parce que je me connais un peu, et y’a environ 0 % de chance pour que j’arrive à m’y tenir. Alors pourquoi s’enquiquiner, hein ? Voilà donc ma liste de non-résolutions, pour changer un peu…

- Ne pas m’inscrire au club de gym, même avec tous les scrupules liés aux kilos de foie gras et chocolat avalés pendant les fêtes. Une fois le sentiment de culpabilité (et le fun de la découverte des machines de tortures bizarroïdes) dissipés, je sais pertinemment que je n’y mettrai plus les pieds passé le 31 janvier. Ça fait chère la résolution.

- Ne même pas, MÊME PAS, oser murmurer le début de la phrase « si, si, si, cette année, je saurai être raisonnable pendant les soldes ». Parce que bon… quand même… c’te blague, quoi !

- Arrêter de me donner bonne conscience en achetant des légumes verts, puisque de toute façon, ils finissent systématiquement moisis au fond du frigo, par manque d’envie de cuisiner ce genre de truc le soir en rentrant du boulot. En même temps, ça m’arrange : j’ai toujours trouvé ça chiant, les haricots verts et les courgettes…

- Continuer à faire la gueule à mes plantes vertes. Elles aiment pas l’hiver ? Bah moi non plus. Mais c’est pas une raison suffisante pour se foutre à poil en perdant toutes leurs feuilles, je trouve. C’est d’un mesquin, cette attitude, franchement ! Puisque c’est comme ça, on se recausera au printemps, quand elles auront fini leurs caprices.

- Comme tous les ans, me dire que je dois impérativement changer de mutuelle, d’opérateur téléphonique et d’adresse sur ma carte d’identité ; me faire mensualiser pour les impôts et l’électricité ; trouver l’adresse d’un nouveau coiffeur qui connaisse le sens de « blond retour de vacances au soleil » ; faire vacciner le chat, et trier mes papiers plus souvent que tous les six mois. Et puis comme tous les ans, me dire que ça fonctionne finalement pas si mal comme ça, alors bon… On verra en 2008, non ?

Et vous, cette année 2007, vous la sentez comment ? Des projets, des envies, des (non) résolutions ?

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