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Gin Fizz
19 février 2007

Astro-logique ? *

horoscope_reading« Les astres sont parfois tête en l’air ». C’est pas de moi, c’est Bénabar qui le pense. Mais franchement, je suis d’avis qu’il n’a pas dit la moitié d’une connerie, sur ce coup-là. Sont pas très fut-fut’, les astres, la plupart du temps, hein. J’ai comme l’impression que certains rendent fissa une copie plutôt bâclée à Madame Soleil pour pouvoir retourner jouer à saute-Pluton avec les autres nébuleuses.

Mais est-ce bien grave, au fond ? Pas sûr… Les horoscopes, finalement, c’est un peu comme les journaux people. Personne ne reconnaît ouvertement les lire (moi-même, j’avoue que j’ai toujours peur de passer pour une pauvre fille si je me faisais surprendre par quelqu’un à lire l’horoscope du Elle dans le métro. C’est con, je sais), mais si on peut jeter un petit coup d’œil dedans, vite fait bien fait, pourquoi se priver ? Si si, ne secouez pas la tête gravement comme ça avec cet air de ne pas y toucher, je sais très bien qu’on le fait tous (vous êtes nombreux à l’avoir admis ici).

Et tout ça pour quoi, franchement ? Pour se retrouver à lire quelques lignes de flou artistique suffisamment vague pour pouvoir convenir à peu près à un douzième de la population française (et ça fait du people, quand même, faut pas croire). Et pour se prendre en pleine poire des phrases* aussi obscures et ésotériques que « Mercure et Vénus n’ont pas envie de vous aider cette semaine » (Merci. Sympa les potes, j’vous revaudrai ça), « Mars vous casse un peu l’énergie » (ah ? Moi qui croyait que "un Mars, et ça repart", j’ai rien compris au film, alors ?), ou « Mars et Vénus passent par chez vous » (et merde, j’ai rien dans le frigo pour faire à dîner, ce sera pizza).

lastroblogHistoire de mettre les astres devant leurs contradictions, douze blogueurs créent Lastroblog : semaine après semaine, un petit décorticage en règle des prévisions hebdomadaires de Madame Irma et Monsieur Zodiac. Travail, amours, santé, projets… toutes les analyses des pros revues, commentées et corrigées par ceux qui les ont vécues et expérimentées. L’occasion de dire merci ou merde à la voûte céleste. Et surtout, de rire un bon coup. Sur Lastroblog encore plus qu’ailleurs, l’abus de sérieux est dangereux pour la santé. Passez nous voir, à l’occasion.


* ouais, je sais, je me suis déjà servi de ce titre. Et alors ? Y’a quelqu’un que ça dérange, là ? Bon… Je préfère…
* NDLR : J’invente rien, hein, c’est dans le Elle de la semaine dernière.

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14 février 2007

CupiBIdon

ange_1Aujourd’hui, que vous le vouliez ou non, vous n’y couperez pas. Du rose, du rouge, de la guimauve et des déclarations nian-nian au possible, vous allez en bouffer par paquet de douze. Ben oui, pas le choix, c’est la Saint Valentin, la fête de ce petit con de Cupidon, qui entre nous, ferait mieux d’aller faire son boulot un peu plus intelligemment, au lieu de gambader cul nu avec son arc et ses flèches.
Fleuristes dévalisés pour quelques roses en bouquet, restos bondés malgré le « menu des amoureux » niaiseux à souhait (comme si on avait forcément envie de manger la même chose parce qu’on est un couple), bijoutiers et chocolatiers grandement inspirés pour l’occasion… Pas de doute, la potion d’amour du 14 février fait pschiiiiiittt un peu partout.

Un bien joli panorama dégoulinant de cœurs roses qui aurait de quoi donner la gerbe à tous ceux qui seront seuls sous leur couette ce soir. Parce que oui, quand même, faudrait pas l’oublier : le marketing se fait une joie de nous jeter à la tronche tout ce merveilleux bonheur d’aimer et d’être à deux, mais quand on est solo, on fait quoi ? On fait l’autruche en attendant que le doux orage passe, et on attend le 15 avec impatience ? On fait genre on s’en tape de tout ça, nous on est bien-dans-nos-pompes-à-l’aise-Blaise-cool-Raoul ? On accroche la corde au lustre et on sort le tabouret ?

Allez, rajoutons un peu d’huile sur le feu, tant qu’on y est, hin hin hin. Cette journée si parfaite est le moment idéal pour démystifier quelques petits conseils et phrases-clés qu’on se plait à répéter en boucle à ceux dont la vie amoureuse est encore moins glorieuse que la carrière du Titanic (« plic ploc plouf »).

Dans le genre cliché vient en pole position le bon vieux « ça t’arrivera quand tu t’y attendras le moins ». Ouais, facile à dire, ça. Parce que dans les faits, même vautrée devant la huitième rediff’ de "Bridget Jones", en jogg’ et chaussettes Snoopy, avec un masque à l’argile sur la tronche, j’ai beau ne pas m’y attendre du tout, très clairement, c’est pas pour autant qu’il se passe plus de trucs qu’à l’accoutumée.
Alors oui, je sais, on va me dire « ah mais faut quand même sortir un peu, sinon, forcément… ». Bon, ben dans ce cas, je regrette, mais votre théorie, là, elle tient plus la route. Parce que quand je "sors", perso, je m’attends quand même, ne serait-ce qu’un tout petit chouïa, à rencontrer quelqu’un. Y’a toujours une part de moi qui se dit très connement qu’il est peut-être possible, dans une éventuelle hypothèse purement optionnelle, sur un malentendu, etc… Sinon, ça vaut pas le coup, non ?

Vient ensuite le superbe « un de perdu, dix de retrouvés ». Alors là, je me marre. Complètement débile, ça, aussi. A la rigueur, faudrait dire « un de perdu, dix A TROUVER ». Là, je serais d’accord. Parce que dans le fond, quand on perd un amoureux (parce qu’il nous quitte ou parce qu’on le largue, peu importe la forme), on a forcément appris plein de trucs sur ce qu’on veut et surtout ce qu’on ne veut pas, dans une relation. Du coup, effectivement, y’a intérêt à multiplier les rencontres futures pour encourager ses chances de tomber sur quelqu’un qui ne présentera pas les tares horribles et inenvisageables qu’on a décrété ne plus pouvoir supporter. Donc, « dix à trouver », CQFD. Merde, ça en fait, du boulot en perspective, en plus de la gestion post-rupture.

Comment ne pas mentionner aussi le fameux « peut-être que t’es trop difficile ? ». Aaaaaaarggggg, oui, ça doit être ça. Ne pas se contenter d’un type au QI de plat de nouilles trop cuites et à un minimum syndical niveau qualités humaines, c’est être "trop difficile". « Même Antoine, il te plait pas ? ». Ouais, même Antoine, dis-donc (sinon je serais déjà en train de lui rouler une galoche, figure-toi). C’est fou, ça, comme je suis pénible, à ne pas vouloir tomber amoureuse des hommes qu’on se force à me présenter, et à préférer laisser faire mon instinct. « Tu fais pas beaucoup d’efforts, je trouve… ». Ben voyons. Tsssss, même pas envie de développer, tiens, pour la peine.


PS : Je vous rassure (si besoin), cette note n’a rien d’autobiographique. Je n’ai pas de chaussettes Snoopy, par exemple. Merci donc de ne pas m’inscrire à Meetic en douce. ;-)

8 février 2007

Hot stuff

sexyAujourd’hui, petite note carré rose. Meuhhh non, pas la peine de prendre cet air gêné, ho ! Je veux juste vous parler d’un nouveau magazine qui sort ce matin en kiosque, intitulé S’Toys (tout un programme, non ?) et qui se revendique comme « le féminin chic et coquin ».

« Allons donc, qu’est-ce que c’est que cette affaire-là ? » me direz-vous ? Hé ben c’est simple. S’Toys, c’est la version papier glacé de « Sex & the City ». Et si j’en crois la courte présentation qui accompagne le journal, j’ai entre les mains du « girly, ultra-branché et fashion ». Rien que ça. Ca vaut bien une petite plongée dans les pages de cet ovni détonnant de la presse féminine.

couvPremière impression face à la couverture : heu… comment dire ? « Le féminin chic et coquin », qu’ils disent, en baseline. Ben je suis désolée, mais non. Cette première page n’a rien de chic, ce serait même plutôt l’inverse. Le fond noir trop classique qui marque les traces de doigts, la typo craignos, les mélanges entre l’italique et le gras… j’ai beau ne pas être graphiste, ça m’irrite légèrement le ‘noeille’, quand même. Déjà, pas bon, le truc.

Je feuillette les premières pages, à la recherche d’une trame intéressante. J’y trouve, en vrac, le top 10 des fantasmes des femmes (mais le top 10 de quelles femmes ? parce que bon, moi, perso… m’enfin je m’égare…), toutes les dernières sorties de jouets coquins du moment (et y’en a un paquet), et quelques petites infos plaisantes, comme le retour prochain de « Sex & The City » sur grand écran.

Suivent quelques articles vaguement people, où l’on peut apprendre par exemple que l’humoriste Titoff (mais qui s’intéresse à Titoff, d’ailleurs ?) possède un martinet en soie (« arrête, sans déc’ ? Mais pourquoi tu l’as pas dit plus tôt ? »), ou que Eva Longoria, la désespérément sexy housewife, pense que « le sex toy est le plus beau présent qu’on puisse faire à une femme » (Gné ? alors là, non, désolée mais je préfèrerai toujours la rivière de diamants au sex toy. Et de loin).

Quelques pages plus loin, tiens tiens, « mon premier cours de pole dance ». Souvenirs, souvenirs… Ca me fait plaisir, la fille qui a testé le déhanché glamour autour de son poteau argenté a l’air de s’en être tiré aussi bien que moi, bleus et éraflures comprises. Je ne suis donc pas la seule greluche à ressembler à une poule en bikini déambulant sous les projeteurs du podium. Bien, l’honneur est sauf. (Katia, one point).

Page 37, petit article amusant sur les nouvelles prouesses « seskouelles » dans les parkings. Paris, capitale de la passe souterraine. Mazette, il s’en passe des belles sous nos pieds, apparemment !

Enfin, interview d’un créateur de sex toys (hé oui, il en faut), qui parle en toute franchise de son métier et du regard des gens sur celui-ci. C’est vrai que ça doit pas être fastoche à expliquer facilement, c’t’histoire-là. Je l’imagine mal inscrire « concepteur de faux zguègues » sur ses cartes de visite. Quand à ses enfants (s’il en a), n’en parlons même pas. « Et il fait quoi, ton papa ? », « il fabrique des zizis en plastique ». C’est sûr, la maîtresse aura des trucs à raconter à son prochain dîner…

Bref, S’Toys, c’est marrant à feuilleter une fois, mais je ne suis pas certaine que l’abonnement soit de rigueur, si vous voyez ce que je veux dire. Pas sûre qu’il y ait matière à faire un magazine innovant tous les deux mois, à moins d’être particulièrement branchée joujoux à froufrous et compagnie. Non, vraiment, S’Toys, c’est pas mon truc (en plume).

La méchante a également testé S’Toys pour vous.

S’Toys – « le féminin chic et coquin »
Bimestriel. N°1 en vente à partir du 8 Février 2007. 2,95 euros.

 

 

6 février 2007

Hibernatus

hibernatus_3Certaines personnes vous diront que le bruit qu’ils ont le plus de mal à supporter, ce sont les klaxons enragés des automobilistes parisiens vers 18h. Ou les ping paf boum wiiiiz des jeux vidéos des gosses (ou des ‘moins gosses’, parfois). Ou les tentatives vocales du voisin en train de massacrer "Ne me quitte pas". Ou la voix de crécelle de leur femme (si, certaines personnes le diront, j’en suis sûre).
Moi, en ce moment, c’est le biiiiiiiiip biiiiippp strident de mon radio-réveil qui me fout les boules au plus haut point. Une horreur intégrale, ce truc.

Parce qu’en plus d’interrompre mes séances de body-body avec le sosie en maxi best of de David Beckham qui me masse tendrement le corps tout en me susurrant à l’oreille des mots doux à faire pâlir d’envie les paroliers de Hélène Ségara (quoi, pas crédible ? Oui bah c’est pour ça que ça s’appelle un "rêve", je vous signale), la sonnerie tant redoutée annonce surtout que cette fois, ca y est, plus d’ambiguïté possible, c’est l’heure.
L’heure de s’extirper de la chaleur de sa couette, des bras de son amoureux ou de son pot-de-glue-de-chat, et d’aller affronter le reste du monde. Le froid glacial du carrelage sous les pieds nus. L’hiver qui se traîne en longueur, juste pour signifier qu’il va s’incruster encore un peu. La nuit qui commence à 17h13 et s’arrête à 8h46. Le temps qui joue au yo-yo avec le thermomètre, histoire qu’on piétine devant l’armoire sans savoir comment s’habiller pour aller bosser. Le métro aux néons blafards et aux mines réjouies.

Halte là, moi je dis ! (Je sais, je prends un gros risque). Puisqu’on prétend que la nature est bien faite, faudrait aussi se demander humblement pourquoi elle s’est cassé la nénette à mettre sur pied des concepts qu’on s’obstine à ne pas respecter. L’hibernation, ça vous parle ? Moi, oui. Beaucoup. Je suis du genre à penser que ce machin-là, ça ne devrait pas être réservé qu’aux ours et chauve-souris.
(NDLR : Manque de temps oblige, je n’ai pas pu consulter mon guide « trente millions d’amis » afin de certifier que les chauve-souris hibernent bel et bien. Ceci est donc pure spéculation de ma part. Essayez de ne pas vous arrêter à ce genre de détails, merci).
Parce que bon, faut pas déconner quand même. Pourquoi on vivrait sur le même rythme en été comme en hiver. C’est complètement crétin. Même le soleil l’a pigé, ça, que c’était pas la peine de trop se fouler, de décembre à mars. On pourrait pas l’imiter, un coup, juste pour voir ?

Perso, moi, je voudrais surtout pouvoir dormir plus longtemps sans me dire « merde, merde, j’ai boulot aujourd’hui, j’peux pas… ». C’est usant, vraiment. J’en viens même à jalouser cette pétasse de Belle au Bois Dormant, qui a réussi à pioncer cent ans peinarde sans qu’on vienne lui casser les noix à lui demander des arrêts maladie ou un mot signé de ses parents pour justifier son absence au boulot. Oui, je sais, ça frise le n’importe quoi.

En même temps, j’essaye de relativiser son cas, pour m’éviter de sombrer dans l’envie et la rancune pathologiques. Rien qu’à imaginer le souk qu’a dû être la vie de cette gourde quand elle a daigné relever les paupières, je me marre, tiens. Déjà, j’envisage même pas le répondeur téléphonique saturé de messages agacés, du genre « merde, Aurore, tu fais chier, ça fait trois jours qu’on t’attend pour dîner, ça commence à refroidir… ». Vlan. Comment perdre tous ses potes en passant pour la nana qui ne rappelle jamais personne et qui pose des lapins.
Sans parler de la pile de factures entassées dans la boîte aux lettres, de l’abonnement Free résilié automatiquement depuis belle lurette (terminé, le petit tour sur les blogs le matin avant de se mettre à bosser), ou de la litière du chat devenue une porcherie sans nom (oui, elle avait un chat, la Belle au bois Dormant, vous ne saviez pas ?).
Et puis ok, elle a eu la chance de se faire réveiller par le baiser d’un prince, soit. Mais de là à être obligée d’aller courir devant monsieur le maire et lui pondre une tripotée de lardons dans la foulée (ben si… "ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants". "Beaucoup", c’est au moins quatre ou cinq, non ?).
Sans compter qu’on n’en parle pas dans les bouquins, mais si ça se trouve, son prince, il était moche comme un rat d’égout. Ou il avait une haleine de chacal des bois. Allez savoir ! Pfiouuuuu, pas simple, la life, hein, Aurore ?

Je me rassure comme je peux, parce que je suis sûre d’une chose, c’est que roupiller pendant cent ans, c’est pas à la portée de tout le monde. J’en demande pas tant, remarquez. Mais je me dis que si on pouvait m’oublier pendant une petite semaine, histoire de pouvoir remettre les compteurs de sommeil à zéro et effacer les valises malles XXL que j’ai sous les yeux, ça m’arrangerait.

J’crois que j’ai besoin de vacances, moi. Ca se sent un poil, non ? :)

1 février 2007

Les gentilles filles vont au paradis. Les autres vont où elles veulent.

chieuse_4On m’a souvent dit que les hommes préféraient les chieuses. Peut-être pour me rassurer, je ne sais pas. Mais en tout cas, sur ce coup-là, « on » a été rudement bien inspiré. Parce que si j’en crois ma propre expérience (ahem…) et celles de certaines copines assez pros dans le domaine, je dois dire que « on » est plutôt perspicace. Car c’est un fait aujourd’hui prouvé (par moi, du moins), les hommes préfèreront toujours une emmerdeuse de choc à une petite nouille trop gentille. J’ai des preuves, monsieur le juge.

Déjà, remettons les choses à leur place. Quand je dis « chieuse », ce n’est pas à prendre au pied de la lettre, c’est juste pour récapituler en un seul mot l’idée globale de la nana qui a… disons… un caractère bien trempé. Qui sait ce qu’elle veut. Et qui le dit. Haut et fort. Et souvent. Quitte à passer parfois pour une mégère hystérique et survoltée.
Avec elle, les assiettes volent, les portes claquent, les critiques fusent, les reproches pleuvent. Mais on ne s’ennuie pas un instant. Et les réconciliations après la crise peuvent être si douces.
Une pointe de jalousie, un soupçon de caprice, une pincée de contradiction qui désorienterait le plus carré des hommes. La chieuse, c’est le sel et le poivre à la fois. Le piment brut qui relève le quotidien de saveurs inédites et inattendues.

Vous allez dire que là, je prêche pour ma paroisse. Un peu, oui… Mais tout est question de nuance, malgré tout. A se comporter en princesse grand luxe, à croire que tout lui est dû, à imaginer que le monde tourne autour de sa précieuse petite personne, la chieuse en devient rapidement juste méga relou. Frontière floue, équilibre précaire et subtil. Comme en cuisine, il faut savoir trouver le savant dosage.

Mais ça, les hommes aiment, quoi qu’ils en disent. Si si si, pas la peine de nier, j’ai trop d’exemples autour de moi pour vous croire une seule seconde si vous osez prétendre le contraire, messieurs. J’ai d’ailleurs le souvenir d’un copain éperdument amoureux d’une nana plus volcanique que l’Etna et le Vésuve réunis, qui, à la question fatidique « mais qu’est-ce que tu fous encore avec cette chieuse ? », a répondu un peu désabusé « elle me rappelle ma mère ». Ah ? Bon. Dans ce cas…

Allez, objectivement, avouez que c’est quand même plus marrant, une fille au sang chaud qui réagit au quart de tour. Comment ? « Plus épuisant aussi », dites-vous ? Oui, certes. On n’a pas l’un sans l’autre.
A côté de la chieuse, la minette trop sage et passive qui acquiesce gentiment et fait le toutou docile, ça ressemble à un flan fade et flasque. Soyons sincères deux minutes, si on met à part sa plastique de Barbie, Loana n’a jamais fait fantasmer personne, à part peut-être Jean-Ed' et quelques pisciniers. Et encore. Désolée si je brise les illusions de certaines.

Notez, on dit que les hommes préfèrent les chieuses, mais l’inverse est tout aussi vrai. Souvenez-vous, les filles, vous avez sans doute déjà croisé dans votre vie amoureuse un très gentil garçon (je n’aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, il est gentil) toujours d’accord sur tout, jamais fâché pour rien, et à qui, foncièrement, on n’a pas grand chose à reprocher… si ce n’est qu’on s’emmerde comme un rat mort avec lui. Ben oui, désolée d’être brutale comme ça, mais franchement, le type qui dit amen à tout sans jamais broncher, c’est très vite gavant, bizarrement.
Pourquoi, à votre avis, ce sont toujours aux bad boys qu’on s’accorde à trouver du charme et du charisme, hein ? Pourquoi on bave plus sur un Johnny Depp ou un Colin Farell que sur un Daniel Auteuil ou un Stéphane Bern ? Bah j’me demande, tiens…

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