Mode "pause" OFF
"Voilà, c’est finiiiiii", comme dirait Jean-Louis. Me voici donc de retour, après quelques jours de vacances passés à vitesse supersonique, durant lesquels j’ai :
- bronzé (un peu)
- glandé sur la plage (pas mal)
- dormi / siesté (beaucoup) … (ah oui… beaucoup…)
- bouquiné (que du Nietzsche et du Kant, naturellement)
- marché (dans le sable brûlant, sur les traces des tout premiers esclaves africains… ou sur la pointe des pieds en rentrant tard le soir)
- fait la touriste de base (« clic clac »)
- saccagé l’idée (surfaite) qu’on se fait de l’allure des Françaises (tongues anti-ampoules, bob anti-cagnard : comment briser un mythe en un claquement de doigt)
- fait gaffe (à l’eau du robinet, aux oursins, aux moustiques, aux coups de soleil)
- évité (tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un ordinateur ou même à un minitel. Break, on a dit !)
- vidé (ma tête, mon sac, mes sandales pleines de sable, mon tube de Biafine)
- rempli (ma tête –de belles images–, mon verre –de ginfizz–, mon sac –de coquillages–)
- observé (les baobabs taille XXL, le ballet des oiseaux assoiffés autour de la piscine, l’intensification de mes marques de bronzage)
- ignoré (les coupures d’eau intempestives, les oursins dans les rochers, les vagues sournoises et glacées de l’océan)
- dépensé (des calories, de l’énergie, des tonnes de courtoisie pour ne pas acheter un douzième paréo aux vendeurs ambulants)
- calculé (le décalage horaire avec la France, la conversion euros/francs CFA, le nombre de calories des cochonneries ingurgitées)
- perdu (du temps dans les aéroports, l’envie de rentrer à Paris, toutes mes parties de Uno)
- gagné (des souvenirs, des couleurs, un collier porte-bonheur)
Merci pour vos nombreux messages durant mon absence. Je vois que vous avez parfaitement tenu la maison.
Et chez vous, tout s’est bien passé ?