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Gin Fizz
25 avril 2007

Moi je m'appelle Lolita

lolita_2- « Lancement très attendu aujourd’hui de la collection dessinée par la styliste Lolita Lempicka pour la chaîne de magasins Etam. Nous retrouvons tout de suite sur place Katia, notre envoyée spéciale de C.P.I. Canal Pouffe International, en direct d’une boutique de la marque, pour recueillir ses premières impressions. Katia ? »

- « Oui, Pierre, je me trouve effectivement au Magasin de la rue du Faubourg Saint-Antoine. Ici, c’est déjà l’hécatombe, un peu plus de trois heures après l’ouverture de la boutique. Les portants ont été littéralement pris d’assaut par une clientèle curieuse de découvrir les jolis modèles crées en exclusivité par la styliste réputée. Une collection qui se revendique « romantique baby-doll, mais pas sainte-nitouche », dans des imprimés fleuris Liberty et des tons crèmes et pastels.
Au total, une petite trentaine de références prêt-à-porter et lingerie que les fashion-addicts, au courant de l’événement depuis déjà quelques semaines, se sont arrachées dès minuit sur le site de la marque et peu après dix heures ce matin, à l’ouverture de chaque magasin.

C’est un véritable champ de bataille qui s’offre à nos yeux : des vêtements roulés en boule jonchent le sol, les ballerines sont disséminées un peu partout dans la boutique, et proposent un parcours du combattant pour essayer vainement de reconstituer une paire de la même pointure. Autour des portants, une fourmilière s’agite frénétiquement, à grands coups de cintres sur les doigts des voisines, ou de coups de sac dans les côtes des rivales potentielles. Ici ou là, on tente l’approche courtoise (« si vous ne la prenez pas, je la veux bien, merci ») ou plus sournoise (« lâche ça, c’était moi la prems, lâche, j’te dis ! »).

Au péril de ma vie, je me suis faufilée un peu plus tôt parmi la foule pour tenter d’attraper un ou deux vêtements à ma taille. Peine perdue. Les cintres se sont volatilisés sous mes yeux sans que j’aie le temps de regarder l’étiquette. Je me suis retrouvée piteusement avec un top et un short, alors que je voulais la robe et le chemisier.

Aux cabines d’essayages, c’est la panique. Marion, 24 ans, ne remet plus la main sur la robe taille 36 qu’elle avait pourtant réussi à agripper de justesse dans les rayons, et lance des regards noirs de soupçons à sa voisine de cabine. Après dix minutes de recherches intensives, il faut pourtant se rendre à l’évidence, la robe reste introuvable. « C’était la dernière, en plus, je suis dég’… », murmure la jeune fille, visiblement déçue.
Pour ma part, le bilan est proche du zéro absolu. Le top est très décevant une fois porté, et le short, si joli soit-il, reste un short. C'est-à-dire immettable quand on n’a pas les mensurations de Claudia, Kate ou Carla.

Au loin, on entend soudain des cris. Deux jeunes filles en viennent aux mains en se disputant le dernier cabas doré mis en rayon. C’est à qui jurera l’avoir attrapé la première. Au milieu de ce chaos, les vendeuses restent impassibles et remettent patiemment les rayons en ordre, dignes et imperturbables.
Seule Sabine, apprentie vendeuse en période d’essai, s’effondre en pleurs dans un coin : « je ne pensais pas que c’était si dur. Les clientes sont des teignes, des pestes (…), même pendant les soldes, c’est moins la guerre ! ».

A quatorze heures, il ne restait plus en rayon que quelques malheureux articles. Un réassort est attendu dans les jours à venir, mais « on ne sait pas encore quand ». Le reste de la collection Etam aura été copieusement ignorée par les clientes durant toute la matinée…

Je vous rends l’antenne, Pierre. C’était Katia, en direct de chez Etam Faubourg Saint-Antoine pour C.P.I. Canal Pouffe International. A vous les studios. »

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20 avril 2007

Déjà...

gateau_1Hé ben mes petits loulous, on dirait pas comme ça, mais mine de rien, ça fait déjà un an aujourd’hui que je vous raconte mes aventures passionnantes de pétasse parisienne râleuse et névrosée (ça, c’est de l’autoportrait !).
Un an, 138 billets, et quelques 3726 commentaires plus tard (ce qui nous fait quand même une jolie moyenne de 27 com’ par billet), me voilà devant mon écran, à me demander ce que je vais pouvoir vous écrire.

Je pourrais vous dire « ce blog, c’est une aventure formidable, c’est parti de rien, un coup de tête, comme ça, je ne savais même pas ce que j’allais y raconter, et aujourd’hui c’est comme une drogue, presque une thérapie, le rapport avec les lecteurs est tellement riche, tellement intense »… mais en fait, non. Parce que vous pourriez prendre la grosse tête.

Je pourrais vous dire « ce blog, bien au-delà du simple échange textuel, m’a permis de faire de très belles rencontres, virtuelles et réelles, de lier des liens avec des personnes que je n’aurais sans doute jamais croisées par ailleurs »… mais en fait, non. Parce que les personnes en question le savent déjà, et les autres s’en contrefoutent.

Je pourrais vous dire « ce blog, c’est mon premier pas vers la gloire, le succès et le star system. Déjà quatre manuscrits en route chez l’éditeur, un contact avec un producteur pour l’adaptation télé d’une série dérivée, et une grosse hésitation entre Marion Cotillard et Emmanuelle Béart pour jouer mon propre rôle »… mais en fait, non. Parce que Emmanuelle Béart, franchement, c’est limite. Je suis beaucoup mieux gaulée qu’elle.

Faisons simple. Quelque part, je me dis juste que… bon… vous et moi, ça fonctionne plutôt bien, non ? Alors… je vous en remets une petite part ? :)

16 avril 2007

Mission commando # 1 : Bronzer dans un jardin public

bronzer_2Agent GinFizz, votre mission, si vous l’acceptez, sera de profiter de ce soleil radieux et d'aller prendre de jolies couleurs dorées dans un jardin public en évitant les importuns et les incidents fâcheux. Discrétion absolue nécessaire sur le terrain. Si vous veniez à vous faire prendre, l’Agence nierait avoir eu connaissance de vos actes. Ce message s’autodétruira dans cinq secondes.

Compte-rendu de mission :

La cible : jardin public très fréquenté, rive gauche. Terrain miné.

Les forces en présence : dimanche après-midi, plein soleil, vingt-huit degrés. Je vous fais un dessin ? Jardin blindé. Passage en revue des troupes : familles en vadrouille faisant prendre l’air à la poussette, bande d’ados rebelles en blouson en cuir malgré la température, pépés-mémés en promenade digestive, couples bobos en séance post-shopping dans le Marais, étudiants en révision, lecteurs de Sartre ou de Harlequin, joggeurs acharnés, tennismen en sueur, poneys croulant sous le poids de gamins agités, manèges qui tournent à plein régime, vendeurs de glace débordés…

L’objectif : trouver chaise vide et emplacement face soleil. Autant dire que c'est pas in ze pocket...

Les armes : sourire, décolleté et mini jupe. (Je déconne. Je ne souris jamais.) :)

L’ennemi : le gars qui se réserve à lui tout seul trois chaises : une pour son cul, une pour ses pieds, et une pour son sac. Non mais ho, mon p’tit père, t’as pas compris qu’on était rationné ici, le dimanche ? Allez ouste, vire-moi tes Converse de là, s’il te plait !

Le matos : crème solaire non poisseuse et sans effet blanchissant (l’effet « Casper, c’est moi », merci bien mais non), magazines, bouquins, litre de flotte, lunettes de soleil pour 1- mater discrétos et 2- avoir la star-attitude, barrette pour relever les cheveux (fait trop chaud pour jouer à la pin-up qui frime en brushing), ipod sur les oreilles pour 1- s’isoler du bruit extérieur si besoin ou 2- faire semblant d’être isolée du bruit extérieur et décourager certains pots de glue aventureux tentés par un copinage de bancs publics.

Stratégie offensive :
- Déplacer la bretelle du débardeur de deux centimètres toutes les dix minutes pour éviter les marques ridicules
- Tourner sa chaise en même temps que tourne le soleil. Comme une fleur, quoi…
- Attention aux marques de lunettes noires : le syndrome « je rentre du ski », passé le 15 avril, c’est naze.

Stratégie défensive :
- Se tenir aussi loin que possible du bac à sable (les petites voix aigues hurlant à la mort « mamaaaaaan, Paul y veut pas m’rendre ma pelle » et parents modèles distribuant les Granolas et le Banga nuiraient gravement à la tranquillité)
- Eviter également les coins trop ombragés. Ok, les zones d’ombres qu’offrent les branches d’arbres font parfois du bien en plein cagnard, mais les chiures de pigeons ne sont pas du meilleur effet sur un décolleté, même bronzé. (Note pour moi-même : penser à demander à la Mairie de Paris de faire greffer un slibard à tous ces cons d’oiseaux).

A éviter :
- le parfum monoï (attire les guêpes)
- le sourire niais (attire les cons)
- la jupe trop courte (attire les regards lubriques)

Situation critique : Abordage discret mais bien relou d’un vieux dégarni du crâne tout rougeaud et suant, par cette phrase déroutante d’originalité et de créativité (attention les yeux) : « Vous venez souvent ici ? » (Heu, ben, comment te dire, Jean-René ?)

Pour s’en sortir, la réplique qui tue : « Merde, l’aspirateur, j’ai oublié de l’éteindre… » et filer sans demander son reste.

Bilan : Joues dorées, nez cramoisi, légères marques au niveau du décolleté (dû à attention détournée par brun à fossettes six chaises plus loin). Deux magazines et un litre d’eau descendus. Rapatriement forcé à la base cause envie pipi terrible.

Fin de transmission.

11 avril 2007

Foule sentimentale ?

moutons_3Faut que je vous avoue un truc pas net. Y’a des jours où la foule me tape sur le système, mais alors bien comme il faut. Des jours où je voudrais effacer d’un trait de gomme virtuelle toutes les personnes qui se trouvent sur ma route, comme ça, pour rien, juste parce qu’elles ont le malheur de me pomper un peu de mon oxygène et de mon espace vital à un moment où je voudrais être seulement peinarde. La "mouton attitude", parfois, très peu pour moi.

Là, vous me répondez (normalement) (et si vous êtes gentils) un truc du style « mais naaaaan attends, c’est totalement compréhensible, parfois on a besoin de se retrouver dans sa bulle, d’être seul, pour se retrouver, se ressourcer ».
Ouais. Sauf que moi, c’est précisément dans des endroits où je ne peux pas être seule que j’aurais envie de l’être, seule, justement. Pas reloue, la fille, déjà…

En même temps, faut dire que parfois, y’en a qui n’y mettent pas du leur, franchement. Et moi, je voudrais bien qu’on m’explique certaines choses. Genre, au hasard :

- Pourquoi c’est systématiquement le strapontin juste à côté de moi qu’on décide de prendre alors que quasi tout le wagon de métro est vide. Sièges inoccupés partout, choix quasi illimité, limite même au Zénith y’a moins de places. Ben nan… c’est , juste où j’allais poser mon coude pour pouvoir lire le journal tranquille qu’"on" est venu s’installer. A croire que le parfum de mon gel douche mélangé au déo a du lui chatouiller les narines et lui tournebouler les hormones.

- Pourquoi, alors que je m’évertue à trouver le créneau de 2’16 minutes où les caisses du Monop’ sont vides (au prix d’une longue étude très poussée sur les us et coutumes des habitants de mon quartier en matière de ravitaillement du frigo), que je parviens à déposer tout mon barda sur le tapis roulant en me disant que je n’aurai pas à sprinter pour ranger mes Danone et mes Corn Flakes pour libérer la place au suivant, pourquoi, donc, y’a toujours une grogniasse qui vient se coller derrière moi, tout sourire, avec son caddie plein à craquer pendant que la caisse juste à côté est vide. V-I-D-E. Non mais je rêve ? No but I dream… Oui, je sais : « m’en fous, m’en fous, m’en fous, m’en fous ». Mais rien que pour le principe, quand même, je l’ai trouvée super pot de glue, la Ginette.

- Pourquoi, dans un magasin Zara grand comme l’hippodrome de Longchamp (à deux trois mètres près) faut-il que certaines nénettes pistent les autres en regardant et triturant systématiquement les mêmes vêtements, sur les mêmes portants, au même moment. Ho, et pourquoi pas partager la même cabine d’essayage, tant qu’on y est, "copine", nan ? Tssss, cette boutique est trop petite pour nous deux, Calamity Jane…

Bon, ok, je caricature très légèrement, mais l’idée de base est là. Rassurez-moi, je suis vraiment une sale conne prétentieuse et égocentrique à tendance parano-névrotique ? Ou bien ça vous arrive de ressentir (un peu) la même chose ?

PS : j’oubliais… Je suis peut-être une sale conne prétentieuse bla bla bla (voir tiercé dans l’ordre ci-dessus), mais je suis aussi rancunière et très violente. Donc attention à ce que vous allez dire. :)

PPS : Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, ça fait du bien de râler… !

6 avril 2007

Troc troc ? Y'a quelqu'un ?

troc_3Comme c’est vendredi, veille de week-end prolongé et qu’en plus c’est Pâques (donc cocotte en chocolat au menu des courses), je suis de plutôt bonne humeur, et j’ai décidé de faire ma fille cool qui partage ses bons plans avec vous. Sympa, la meuf, non ? Ah si, sympa…

Si vous êtes, comme moi, légèrement compulsifs de l’achat de cédé-dévédé-bouquins, vous en arriverez forcément un jour à cette conclusion peu glorieuse : « bon, là, c’est clair, y’a plus une place de libre sur cette étagère, faut faire quelque chose ».

Oui, mais quoi ?

Ben fastoche, vous répondrais-je. Filer sur troczone.com, un site entièrement dédié au troc de produits culturels. Attention, faut pas s’arrêter au design du site, qui a l’air d’avoir été conçu en 1982. Je vous assure, le concept caché derrière vaut vraiment qu’on s’y arrête deux secondes.
Je pourrais prendre quinze lignes pour vous expliquer comment ça marche en détail, mais des journalistes professionnels l’ont déjà fait mille fois mieux que moi ici, alors passons direct aux travaux pratiques, si vous le voulez bien.

C’est simple, lecteur. Un jour où tu disposes d’un peu de temps libre, tu te plantes devant tes étagères trop garnies, et tu fais des piles :
« je garde absolument » (et tu gardes, du coup… parce que parfois, c’est bien fait, la vie)
« je n’écoute/je regarde/je lis plus ce machin, mais c’est encore en bon état » (bon potentiel troczone)
« mais qu’est-ce que ce cd/dvd/bouquin fout chez moi ? » (énooooorme potentiel troczone).

Ce qu'il y a de fun dans l'histoire, c'est que ce grand remue-ménage donne souvent lieu à des instants de recueillement (« oh ma compil’ Méga Hits 1991, j’étais en Terminale, ça remonte tout ça…. »), des questionnements métaphysiques (« mais pourquoi j’ai acheté l’intégrale des Gun’s & Roses alors que je déteste le rock ? »), ou des dilemmes cruciaux (« tiens, le bouquin de mon connard d’ex. Je le lui rends ou je le troc ? »).

Une fois constituée la liste « ce que j’ai à troquer », on fait encore plus simple, on remplit « ce que je veux ». Là, c’est le moment de se lâcher : l’intégrale de la série Bidule, je veux. Le spectacle de Machinette au théatre Truc, je veux. Le dernier roman aux critiques mitigées de Pierre-paul-jacques, je veux. L’idée, c’est de profiter de ce système parallèle pour acquérir des trucs qu’on n’aurait pas spécialement voulu acheter par ailleurs. Et si ça s’avère être nul ? Pas grave, on le remettra en troc la semaine suivante.

Ensuite, y'a plus qu'à se tourner les pouces et attendre que le site mette en relation les internautes entre eux. Tranquillou Bilou, quoi. Au final, aucun centime déboursé (mis à part les frais postaux, à la charge de chaque envoyeur), et une nouvelle jeunesse pour tous vos livres, disques, dvd et jeux vidéos. Pas beau, ça ?

Je profite de l’occasion pour vous parler aussi du désormais célèbre Bookmates, le site d’échanges de livres créé par la non moins célèbre Joëlle, qui fonctionne, lui, non pas sur le troc, mais sur le don, tout simplement.
Perso, si j’arrive sans problème à me débarrasser de mes disques et dvd, j’ai un attachement particulier à presque tous les livres que je lis, c’est mon grand drame.

Allez zou, à vos bibliothèques. Grand nettoyage de printemps au programme de ce week-end de Pâques. Ca vaudra toujours mieux que de s’empiffrer de chocolat !

NLDR : Ceci était un post de feignasse, rédigé en quatrième vitesse. La rédaction le sait très bien, mais comme elle avait envie de profiter de son week-end, elle aussi (y’a pas de raisons, quoi…), ben ce sera tout jusqu’à nouvel ordre. Ah mais…

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3 avril 2007

Maboule du macaron

macarons_2Il y a eu les dragibus, les car-en-sac et les malabars bi-goût dans la cour de récré. Il y a eu le Nutella à la petite cuillère pendant les soirées entre filles. Il y a eu le chocolat "cœur de nougat" vautrée sur mon canapé devant les séries télé.

Et puis dernièrement, il m’est arrivé un truc de malade mental. Une aventure tellement ouf que j’ose à peine imaginer vous la raconter.

J’ai découvert les macarons Pierre Hermé.
Ouais, je sais, ça fait mal aux yeux rien que de lire cette phrase. Vous devez vous dire « putain, cette nana a une vie trop fabuleuse, c’est incroyable ».
Et pourtant, si… C’est vrai.

Pierre Hermé est désormais mon nouveau dieu vivant. Rien que ça. Il faut dire que jusqu’alors, je n’avais pratiquement jamais goûté de macarons provenant de grandes maisons de pâtisseries réputées. Oui, je réalise bien que ne jamais avoir avalé de macarons autres que ceux de Picard, pour une gourmande de parisienne pure souche, ça craint un max. On peut vivre sans (et ne pas s’en porter plus mal, d’ailleurs, je pense), mais perso, même pas la peine d’espérer faire ma pétasse branchée après un tel aveu. J’ai honte.

J'ai bien du tester une ou deux cochonneries rondes et sucrées de chez Dalloyau, Ladurée ou Fauchon, durant de vagues cocktails ou mariages, mais toujours dans des saveurs classiques à mourir d’ennui. Genre chocolat, café et framboise. Le truc qui fait trop rêver, hein, je ne vous le fais pas dire…

Alors que Pierre… Ah, Pierre… Si vous saviez… Ouh la la… Pfiouuuu…
Pierre ne se contente de vous fourguer des parfums classiques et déjà vus mille et une fois, Pierre innove, Pierre invente, Pierre fait de la création. Je ne vous refais pas le catalogue parce que 1-je ne le connais pas (encore) par cœur, et 2- je ne suis pas (encore ?) son attachée de presse, mais franchement… "chocolat au lait/fruits de la passion", "vanille/huile d’olive", "litchi/rose/framboise", "pistache et griottine"… c’est pas légèrement plus rock’n roll, ça ?

On sent toute la prise de risque, tout le parti pris du créateur, toute l’audace et l’inventivité, tout le poids du chamboulement des codes d’une gourmandise traditionnelle qui s’enferrait dans le classicisme le moins hardi… (A partir de quel stade j’en fais trop ? là ? ah…)

Bon, bref, tout ça pour vous dire, en gros et pour résumer sommairement, que j’ai trouvé ma nouvelle drogue. Chéri, range tes diamants, ton bouquet de roses et ton week-end romantique à Vienne, je ne veux plus que des macarons Pierre Hermé en cadeau. Oui oui, douze kilos, pourquoi ? Comment ça, ça te semble exagéré ? Pffff, mais quel amateur, ce mec…

NDLR : Je tiens à dire pour ma défense que Pierre ne me connaît pas, ne m’a absolument pas demandé d’écrire cet article… mais que s’il veut me remercier en m’offrant mon poids en macarons, je suis joignable tous les samedis midi, devant sa boutique de la rue Bonaparte, juste là, dans la file d’attente.


Quoi, « c’est tout ? ». Ben oui, c’est tout. Ne vous plaignez pas, pour une fois que je fais un billet à peu près court. En même temps, pondre des tartines à propos de macarons, faudrait quand même que je sois bien barrée…

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