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Gin Fizz
28 juin 2007

Chut...

chut_enfant_1# 4 : Heu, non… Ca, vaut mieux pas le dire à sa mère

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Ca commence à bien faire, le gigot d’agneau-flageolets tous les dimanches, non ? (sacrilège !)
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Je sais pas comment je ferais sans toi… pour mes ourlets de pantalon (de l’art de la faire se sentir indispensable)
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C’est où, le bouton off, pour que t’arrêtes de jacasser comme une pie ? (parfois, ça démange, mais non, faut pas…)
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Tu veux pas te mêler de tes oignons et de ton pot-au-feu, juste pour voir ? (nan, elle peut pas… faut le savoir)
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Je comprends mieux pourquoi papa s’est barré avec la secrétaire (ouh, le vilain coup bas)
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T’es au courant, quand même, que passés 35 ans, les cheveux longs, c’est plouc à mort ?
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Mon nouveau mec, c’est un vrai dieu du tango horizontal ! (heu, pas sûr qu’elle ait envie de le savoir, ça)
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Mais merde, maman, lâche-moi ! (ça fait trop de « m » d’un coup)
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Non, je ne ferai pas de bébé tout de suite, alors trouve-toi un autre pigeon pour jouer à la mamie-gâteau (et c’est qui le pigeon qui fera la babysitter, le moment venu, hein ?)
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Ok, j’ai oublié la fête des mères, mais on s’en fout, c’est commercial à mort, ce truc, non ? (ben on verra ça à Noël, "commercial à mort" aussi, hein !)

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25 juin 2007

Ainsi parlait Zara

zara_1Alors là, moi je dis, c’est un scandale. J’me suis fait avoir comme une débutante. Me faire dépenser tout cet argent d’un coup, alors que je disais encore la semaine dernière à mes copines que Zara, en ce moment, c’est nullach’ et que j’y trouve rien de beau, ça me fait passer pour quoi, maintenant ? Hein ?
Heureusement, j’ai ma botte secrète, mon arme infaillible, mon dernier-mot-Jean-Pierre : « ouais, mais tu sais, cette semaine j’avais pas trop le moral, j’avais besoin d’acheter un truc, n’importe quoi ». Ca marche à tous les coups. Entre greluches, on se comprend trop bien, y’a pas à dire.

Rhaaa, ça y’est, j’entends déjà les voix viriles soupirer. « Faich’, aujourd’hui, c’est un billet de meuf… ». Ben ouais. Plat du jour : chiffons et fanfreluches. Tout juste pêchés ce vendredi, on peut pas faire plus frais.
Homme, si t’as peur de te faire chier ici, tu peux aller voir ailleurs si on y est. J’ai bien envie de te dire que non, a priori, mais si ça t’amuse de chercher, après tout… (Et puis j’aime autant te prévenir, au passage, que des billets fringues et « craquage compulsif », tu risques de t’en farcir un paquet sur les blogs de nanas dans les jours qui viennent, rapport aux soldes qui démarrent mercredi.)

Bon, Zara, donc.

En règle générale, je ne suis pas une grande groupie de l’ami espagnol des fashionistas. Hé ho, ça va oui. Ne me regardez pas comme si je venais d’insulter votre famille sur trois générations. Moi, les pulls qui gratouillent, les pantalons aussi longs que les traînes des robes de mariées et les tuniques 100 % nylon ou polyester, j’adhère pas plus que ça, désolée. Y’a que les chaussures qui méritent mon attention, en admettant que j’arrive à me pointer dans les douze heures qui suivent la mise en rayon, rapport à ma pointure de pied archi-courante.

Pourtant, vendredi dernier, puisque j’avais une grosse heure à tuer en attendant un rendez-vous médical, j’ai décidé d’être indulgente et de donner à nouveau sa chance au produit. (C’est vrai, ce serait con de passer le temps en allant plutôt visiter une expo, manquerait plus que je me cultive en plus, et puis quoi encore !)

Rapide coup d’œil dans la boutique. « Tiens, c’est pas mal ça… oh, et ça aussi… et puis ça, ça, ça… et ça, là-bas, hop ! ».

zaraEt voilà qu’au final et à ma grande surprise (et je ne vous parle pas de la surprise pour ma carte bleue), je m’en tire avec une bonne pioche :
- u
ne tunique à motifs papier peint seventies qui souligne avantageusement la poitrine (tremble, Scarlett J., la relève arrive, ha ha !)
- une tunique légère à gros pois roses, non cintrée et qui donne des faux airs de femme enceinte (bon plan pour négocier une place assise dans le bus)
- u
n pantalon blanc qui, oh my god, ne met pas en valeur tous les défauts (so "soirée byblos à Saint-Trop’", isn’t ?)
- u
ne touche de jaune parce qu’il paraît que c’est de saison. (J’émets quelques réserves sur la compatibilité de cette couleur avec mon teint de demi-blonde, donc le simple t-shirt semble un moindre risque)
- u
ne robe couleur corail pour aller faire ma pétasse au bal des pompiers du 14 juillet (« Ouh la la, je crois que je me sens mal, au secours monsieur le pompier dans ton bel uniforme, vite, pimpon pimpon pimponnnnn »).
(Ouais, je sais, la photo est super moche. En même temps, si j'étais 'responsable vitrines' chez Zara, ça se saurait...)

En posant tous ces machins colorés devant la caisse, j’ai eu l’impression d’offrir un grand verre de vitamines C à mon armoire. Et un double shoot d’endorphines à mon petit moral en berne. Aaaaaaaaah, ça fait du bien.

Y’a-t-il des questions dans le public ? Oui, la jeune femme en bleu, au fond. Qué ? « Le montant du ticket de caisse final » ? … Heu, non, désolée, je ne comprends pas ce que vous dites, au revoir et merci d’être passée.

Morale de l’histoire : ne surtout pas prendre de rendez-vous médical aux alentours de la Place Vendôme ou de l’Avenue Montaigne. Ca risquerait de saigner à la banque en cas de « remplissage improvisé d’emploi du temps ».)

21 juin 2007

Femme au bord de la crise de nerfs

Attention : Note à caractère strictement défouloir, et hautement inintéressante.

crise_2Bon, là, les gens, on arrête de déconner deux secondes. Je sais pas ce que j’ai fabriqué dans mes vies antérieures, mais j’ai du me comporter en parfaite connasse, parce que je trouve que mon karma me fait payer pas mal de choses ces temps-ci. Vous savez ce que ça veut dire « semaine de la loose intégrale » ? Bon. Hé ben là, semaine de la loose intégrale. Et on n’est que jeudi, je crains le pire pour le week-end.

Déjà, j’ai choppé la crève à cause de cette saloperie de clim du bureau, branchée en permanence. L’impression de bosser dans un congélo, c’est top pour la concentration. Et facile à gérer niveau look : jupe et sandales dehors, moonboots et doudoune polaire dedans. Simple, quoi. De toute façon, avec mes yeux défoncés de lapin myxomatosé, je crois que c’est peine perdue pour l’Oscar du style.

Ensuite, je trouve que la RATP se paye ma tronche puissance 15. Après m’avoir cassé les noix pendant trois mois l’été dernier pour ravaler la station de métro la plus proche de chez moi (tout ça pour changer trois carreaux au mur, franchement, merci bien mais fallait pas vous déranger), elle remet le couvert cette fois-ci pile sur la station phare de mon trajet pour aller bosser. Nan, je vous dis pas laquelle, des fois que des barjos fétichistes trop fans de ma prose délicieuse iraient planquer là-bas pour tenter d’apercevoir un de mes mollets tout dorés sous ma jupe virevoltante (ben quoi ?). Mais bref, je vais devoir m’extirper du lit un quart d’heure plus tôt, et ça…

Et puis, beaucoup de boulot, beaucoup de corvées, beaucoup de stress…
Peu de temps libre, peu de motivation pour raconter des conneries ici, peu d’inspiration pour écrire des notes marrantes ou pêchues (ouais, on l’aura vu tout seul, je sais)…

Et enfin tout le reste, que je ne vous raconte pas en détails, parce que 1- j’ai pas envie (ben ouais, y’a des jours, hein, faut pas insister) et 2- on n’est pas là non plus pour faire des tartines d’auto apitoiement (même si, parfois…)

Alors oui, bon, je sais : « Y’a des enfants qui meurent de faim partout dans le monde, des maladies incurables, et y’a mêmes des pays en guerre » (naaaaaaannnn, arrête, déconne pas ?!)

Mais bordel, j’ai quand même le droit de chouiner une fois de temps en temps, je suis ici chez moi, non ?

Bref. Envie imminente de tout envoyer bouler très loin. Et de dire merde à tout le monde. A lui, elles, elle, eux et eux aussi.

C’est rien, ça va passer. Il parait...


(Ah ouais, on rigole moins, tout de suite, hein ? Ben c'était ça, ou rien du tout pendant encore une semaine. J'ai tranché).

14 juin 2007

On s’était dit rendez-vous dans dix ans… de moins

rides_1Finalement, c’est pas si con que ça de se plaindre sur son blog qu’on devient vieille, moche et ridée. Parce qu’après, on se fait refiler des produits anti-rides à essayer gratos. La classe internationale, non ?
Bon, honnêtement, dans un autre monde où j’aurais joué à la connasse, j’aurais feint d’être vexée, quand même (« Quoi ? Vous m’offrez un produit anti-rides ? Mais allons-y gaiement, madame. Pourquoi pas une gaine de maintien et un déambulateur aussi, tant qu’on y est ! »). Mais en fait, pffff, tu parles… trop happy, la fille !

Du coup, après bien des déboires avec ces branquignoles de chez Chronopost (qui ne savent manifestement pas livrer un colis dès lors qu’il y a un interphone dans l’immeuble, trop compliqué…), j’ai reçu ma jolie trousse de future jeune fille en fleur, contenant – je te le donne en mille, lectrice – non pas un mais deux produits (c’est la fête du slip, là !) des laboratoires Eucerin, répondant au doux nom de « Hyaluron-Filler » jour et nuit.

eucerinNan nan, cherche pas, c’est pas du français. Mais ça veut dire un truc du genre « j’vais t’remplir tes rides avec pleins de trucs bien et t’y verras plus que du feu » (en gros, hein, je te l’fais pas mot pour mot, là).
L’idée de base, fastoche, c’est tout con. Tu te tartines la frimousse matin et soir avec la crème magique, et tu perds tes rides petit à petit parce que tes nouveaux potes nommés "acide hyaluronique" et "saponide" font tout le sale boulot à ta place. Ca, c’est la théorie.
Bon, en pratique, je me dois de te dire qu’il faut pas trop pousser non plus, tu te réveilleras pas tout de suite avec la tronche de Jordy à quatre ans, quand il couinait qu'Alyson c'était sa copine à lui, (des fois qu'on chercherait à l'embrouiller)(alors que moi, j'aurais une copine qui s'appelle Alyson, j'la ramènerais pas trop haut, tu vois?).

Mais quand même, je suis ma foi assez emballée par ces deux petits trucs. Ca sent plutôt bon, mais de façon discrète, ça poisse pas des heures, et une toute petite quantité suffit pour tartiner tout le visage. Question réduction des rides, difficile de juger au bout de seulement quinze jours d’utilisation, mais la peau est déjà plus souple et douce, le teint lissé et clair. Perso, j’adhère à donf.

Alors oui, bon, effectivement, je te l’accorde, c’est pas top glam’ comme packaging. Ca tapera sûrement moins sur ton étagère de salle de bain que du Chanel ou du Dior. Mais tu préfères quoi ? Epater tes copines bobos en crânant avec tes produits à trois mille boules le centilitre ou avoir un teint de reine épanouie et heureuse pour épater tes copines bobos ? (fais bien gaffe à ce que tu réponds, là…)

Et the top of the pop, c’est que ça coûte même pas une blinde, ce bidule magique. Un truc genre environ 24 euros le pot. Tu multiplies par deux et t’as le total package « day & night pour être la plus belle du monde et avoir l’air d’avoir douze ans alors que t’en as le triple c’est trop d’la balle ».

Si mes explications hautement scientifiques ne t’ont pas convaincue, t’as le droit d’aller fouiner par ici pour plus d’infos (mais je te trouve un peu difficile, quand même, permets-moi de te le dire…)

Et là où tu vas même te mettre à chialer de bonheur, c’est quand tu vas apprendre qu’en tant que V.I.P. trop internationale de la blogosphère française (hin hin, c’est là qu’il faut rire, les gens), j’ai dix bons de réduction de 50 % à offrir généreusement (alors que franchement, j’aurais très bien pu les garder pour moi, j’te signale).
Si toi aussi, tu veux paraître dix ans de moins, clique donc sur « contactez l’auteur » (ça, c’est moi), raboule ton adresse mail, et ensuite, roulez roulez petits bolides.

Mais ensuite, attention, lectrice. Prépare-toi à ne plus pouvoir entrer en disconiiiiight sans qu’on te demande tes papiers d’identité. Ou pire, à chanter Lorie à tue-tête en secouant tes couettes sans te trouver ridicule devant ton miroir, surtout avec ta ChupaChups coca dans la bouche. Hé ouais, c’est ça, d’avoir rajeuni d’un coup. Les boules, quand même, nan ? Oseras-tu relever le défi ?

En attendant, je suis en train de me dire que si ma technique de chouinage a fonctionné avec les produits anti-rides, y’a aucune raison que ça marche pas avec les diamants, les Smart cabriolets ou les apparts 5 pièces et vue sur Tour Eiffel. Allo ? Y’a quelqu’un au bout du fil, là ? Houhouuuuu…

11 juin 2007

Vingt mille lieues sous la mousse

bain_2Il doit me manquer un gène, je ne vois que ça. Pourtant, j’ai tenté l’expérience, hein. Plusieurs fois, même. Mais y’a rien à faire : j’aime pas les bains. Enfin, en y regardant de plus près, ce sont surtout les bains qui ne m’aiment pas. Et c’est pas faute d’avoir joué le jeu…

Je vous raconte ma vie deux secondes : chez moi, j’ai ce qu’on appelle une baignoire-sabot. Vous savez, cette espèce de truc infâme mi-douche, mi-bac à glaçon géant. Je sais même pas comment on ose encore appeler ça une « baignoire », mais bref, passons. Bon… Etant une fille qui aime les expériences inédites (jusqu’à un certain point, hein, je précise), j’ai essayé, quand même, d’y prendre un bain. Ouais. Un jour de bonne volonté, je me suis dis comme ça « allez hop, on y va, en route pour l’aventure, attrape ton Monsavon douceur pomme-vanille, on va s’faire un p’tit bain j’te raconte que ça ! ».
Bon ben non en fait. Le côté « jambes à l’air qui dépassent des deux côtés dans l’air froid », j’ai pas trouvé ça génial, bizarrement. En même temps, vu que le principe d’un bain, c’est de se détendre, si je dois faire de l’origami avec mes gambettes pour pouvoir tenir dans une baignoire taille minipouce, c’est pas trop la peine non plus.

Faut dire que j’arrive jamais à régler convenablement la température de l’eau, aussi… Un coup c’est froid comme la Manche en novembre (tu parles d’une détente !), un coup c’est brûlant comme l’eau bouillonnante qui n’attend plus que les coquillettes (même pas envisageable d’y tremper un quart d’orteil). Je passe donc mon temps à rajouter eau chaude ou froide selon le cas, et trois plombes plus tard, je peux enfin espérer poser mes fesses au fond de ma baignoire. En gros, faut prévoir un créneau horaire d’environ deux heures rien que pour faire couler le machin.

Bon. Et après, quoi ?

Ben après, j’me fais chier.

Sérieux. C’est là mon second grand problème : je ne sais pas m’occuper dans un bain.

Lire ? J’arrive jamais à bouquiner tranquilos. Le magazine est trop grand, il trempouille dans la flotte, gondole, double de volume, les pages collent entre elles. Le bouquin, pour peu que j’y tienne, me demande des efforts surhumains pour survivre à une hauteur respectable au dessus du niveau de l’eau. Et puis j’ai les bras qui fatiguent à force.

Jouer avec la mousse ? Ok, super. Je veux bien avoir six ans l’espace de deux minutes, mais y’a que dans les pubs Obao que les nanas s’éclatent à souffler sur la mousse avec une bouche en cœur. En vrai, c’est vite relou.

Ecouter de la musique ? booooof. Le bain, pour moi, ça rime avec silence et zen, me demandez pas pourquoi.

Ne rien faire ? Heu… c’est con mais j’y arrive pas. En tout cas, pas dans une baignoire. Autant sur la plage ou dans mon plumard, je suis championne de « glandage du rien du tout », autant dans la flotte, c’est niet.
A part regarder mes doigts se friper doucement, je vois pas. Et puis tiens, entre nous, franchement, le look papier crépon à la sortie du bain, c’est moyen glamour, hein. Nous vanter les mérites de la peau douce et satinée d’un bain aux huiles essentielles, et ressortir avec la gueule d’une vieille guirlande de kermesse fabriquée maison, je voudrais pas dire, mais ça pue l’arnaque à mille bornes quand même.

De toute façon, même si je le voulais, y’aurait même pas moyen d’être peinard. Mon débile de chat claustrophobe ne supporte pas d’être enfermé dans une pièce. Si je l’enferme avec moi dans la salle de bain, il va gratter à la porte et miauler à m’en faire péter les tympans. Si je l’enferme à l’extérieur, vous pouvez parier trois kilos de whiskas que c’est précisément à ce moment-là que mademoiselle voudra faire sa crotte dans sa litière, située – dois-je vraiment le préciser ? – à deux pas de ma baignoire.

Alors franchement, si toute cette mascarade autour du bain, c’est pour en ressortir aussi tendue qu’un string à Rio, même pas la peine…

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5 juin 2007

Chut...

chut_patron_1# 3 : Heu, non… Ca, vaut mieux pas le dire à son patron

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Non, pas aujourd’hui… j’ai pas envie de bosser, là. Demain ?
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Y’a Monsieur Tang qui demande à parler à « mon connard de responsable ». Je vous le passe ?
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Je vous préviens, je suis de très mauvaise humeur !
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Et ta sœur ?
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Pouah, cette haleine… vous avez bouffé du Sheba à midi, ou quoi ?
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Hé ho… sourdine, hein !
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Monsieur… Florence, elle a chouré des post-it pour chez elle !
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Deux secondes, je finis ma partie de Tétris, et je suis à vous.
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Si vous me cherchez, je suis au bistrot d’en bas avec Pauline et Nathalie, ok ?
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Le rapport "CaDékonnePas" fini pour 17h ? Et tu veux pas dix balles et un Nuts aussi, tant qu’on y est ?
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Votre femme a appelé, faut que vous rameniez du pain. « Et pas dans 3 plombes », elle a dit, la dame.
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Non mais c’est quoi ces conneries, là ? C’est une blague, cette réunion le premier jour des soldes ?
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Je-ne-sais-pas. Faut vous le dire en quelle langue ?
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Oui, je suis en retard d’une demi-heure, mais comme vous hier, non ?
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Si ma mère appelle, vous pouvez dire que je ne suis pas là ?
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Votre cravate, là… c’est pour faire marrer l’équipe, non ? ah bon, je croyais…
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C’est d’un chiant, le boulot que vous me filez, chef !
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Et rangez-moi ce bureau un peu, non mais vous avez vu ce bordel ?
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Juste pour savoir… la nouvelle stagiaire payée trois smics au service RH, c’est votre nièce, votre filleule ou votre petite cousine ?
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Attends un peu que je gagne au loto, toi, pour voir…
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On peut se tutoyer ? T’es lourd.

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