Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gin Fizz
3 mars 2008

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme célibataire - Part. 1

24hL’un des avantages à être célibataire, c’est que les soirées où l’on vous entraîne réservent encore leur lot de surprises. Donc quand ma copine Caro m’a proposé de m’emmener avec elle à une soirée spéciale « cœurs à prendre », je me suis dit que ça allait valoir son pesant de Curly et j’ai sauté sur l’occasion.

Il y a bien un petit côté pathétique là-dedans, je le reconnais. Rassembler des dizaines de célibataires entre eux à la même soirée, en interdisant tout bonnement l’accès aux gens en couple (véridique), ça revendique un peu la fameuse caution « libre immédiatement, disponible sur place ou à emporter, rendez-vous ultérieur envisageable ». En gros, "faites votre marché, les gars".

En même temps, prenons-le avec le sourire, et pour les occasions de nouvelles rencontres que cela apporte. Parce que je n’apprends rien à personne en disant qu’à trente ans et des bananes, on a quand même du mal à croiser de nouvelles têtes. Les amis restent des amis, les amis des amis ont déjà été présentés, les copines sont casées et ne sortent plus beaucoup, les ex sont possessifs et n’encouragent pas à la nouvelle rencontre, les collègues de bureau ne font pas le turn-over tous les trois ou quatre mois…

Cette soirée « desperate celib’ » tombait donc plutôt à pic.

23h. L’appartement immense est déjà plein à craquer d’âmes seules en quête d’âme soeur. A notre arrivée, on nous remet un bracelet rose ou bleu avec le nom d’une moitié de couple célèbre. But du jeu : retrouver dans la masse de gens « son » ou « sa » partenaire théorique pour la soirée. Ce jeu qui a l’air un peu crétin comme ça sur le papier permet quand même de fournir un prétexte tout trouvé pour qui voudrait aborder la jolie blonde près du buffet ou le grand brun qui fume à la fenêtre.

Le temps de la soirée, je serai donc Jane Birkin. A charge pour moi de retrouver mon Serge Gainsbourg parmi les soixante-dix mecs présents ce soir. Bon, Serge, évidemment, c’est loin d’être mon idéal physique, hein, entendons-nous bien. Mais à ce jeu-là, on joue sans trop se poser de question, on ne fait pas comme mes deux copines arrivées en même temps que moi : la première, affublée de « Bridget Jones » a limite eu les larmes aux yeux direct (« putain, ça se voit tant que ça ? »), la seconde a hérité de « Cécilia », et a du perdre quinze minutes de son temps à chercher à comprendre si elle devait retrouver son Nicolas (heu, ben, comment te dire…) ou son Richard Attias.

La fête est lancée, la musique couvre à peine les pia-pias à droite à gauche. Sur le mur qui longe la cuisine, les hôtesses ont installé le « love post-it wall » : chaque invité peut laisser sa déclaration d’amour ou d’humour à un(e) autre invité(e) sur un post-it coloré que tout le monde peut lire et s’empressera de transmettre à l’intéressé(e) si besoin. Pour le moment, seuls deux messages d’amour se battent en duel. Et à y regarder de plus près, l’un des deux est un dessin limite porno. Cupidon a encore du taff pour la soirée, on dirait.

Direction la cuisine pour me servir un verre. J’en profite pour commencer à faire un peu connaissance. ‘Tony Parker’ s’approche de moi, l’haleine déjà bien chargée, et entame la discussion sur le sujet du bracelet.
- C’est con ce truc. Tu parles pas avec un accent anglais, tu peux pas être Jane Birkin !
(Finaud, le mec, quand même, on notera)
- Ben oui, mais c’est pareil pour toi : tu fais des paniers à trois points ou tu te contentes de mater le sport du haut de ton canapé ?
(Allons-y gaiement. Celui-là, je ne l’épouserai pas, de toute façon)
- Ouais. Hé hé hé. Remarque, t’as de la chance, t’as quand même des plus gros nichons que Jane Birkin, hein, ah ah ah ah !
(Ok, donc lui, c’est réglé, il est con).

Je garde malgré tout mon calme et mon sourire de façade. On ne va pas se fâcher avec les gens à peine vingt minutes après être arrivés, quand même ? Non. Je continue donc à l’écouter poliment, du moins à faire semblant tout en cherchant une technique pour m’extirper de là plus vite que mon ombre. Mais rien ne vient. Ce n’est que quand ‘Tony’ se remet à loucher sur mes seins et à y joindre le geste pour faire semblant de « mesurer ma taille de soutif avec ses mains » que je me dégage d’un geste brusque, envoyant au passage valdinguer son rhum-coca sur sa belle chemise rayée, et que je me tire de là en lui disant qu’on va pas non plus causer nibards toute la soirée, merci et bonsoir.

Tou bi continioude

Publicité
Publicité
Commentaires
B
je suits un jeune agee de 31ans a la recherche d'une fille plaine de bonne chose a me denee
S
Salut,<br /> <br /> Tu veux une bonne adresse pour faire de nouvelles rencontres ?<br /> www.eurodate.canalblog.com<br /> <br /> Là, femmes, hommes, couples s'y retrouvent et s'y trouvent !<br /> <br /> A bientôt<br /> Bises sincères<br /> Sandra
S
Salut,<br /> <br /> Tu veux une bonne adresse pour faire de nouvelles rencontres ?<br /> www.eurodate.canalblog.com<br /> <br /> Là, femmes, hommes, couples s'y retrouvent et s'y trouvent !<br /> <br /> A bientôt<br /> Bises sincères<br /> Sandra
S
Salut,<br /> <br /> Tu veux une bonne adresse pour faire de nouvelles rencontres ?<br /> www.eurodate.canalblog.com<br /> <br /> Là, femmes, hommes, couples s'y retrouvent et s'y trouvent !<br /> <br /> A bientôt<br /> Bises sincères<br /> Sandra
K
kizoup > oui, plutôt sympa, le truc des bracelets. A condition de ne pas tomber sur 'Josiane Balasko', par exemple.<br /> <br /> venise > patience, plus que quelques minutes à attendre... !<br /> <br /> moi Tarzan > attends, je peux être sauvaaaaaage aussi, hein !<br /> <br /> Boo > offf, vas-y, c'est bon, j'ai l'habitude... ;)
Publicité