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Gin Fizz
27 janvier 2009

Zen, restons zen

yoga_1Elle insistait lourdement en disant que ça allait m’aider à mieux dormir, à me déstresser, à m’apaiser. En gros, à l’écouter, c’était vraiment « pour mon bien », cette affaire-là. Pfff, mon œil, oui. En fait, c’était juste parce qu’elle n’avait pas envie d’y aller toute seule, à son cours de yoga. Il lui fallait un cobaye numéro deux pour venir tester avec elle les positions grotesques du « scarabée volant » et de la « montagne sacrée ». Et moi, bonne poire, j’ai dit banco. Je me suis dit connement que j’allais voir à quoi ça ressemblait, le « yoga détente ». Bon, bah ok. J’ai vu.

Au départ, ça partait bien. Forcément, faut dire que rester allongée les bras en croix sur le tapis bleu, yeux fermés, à vaguement pioncer en écoutant l’animatrice ânonner des trucs bizarres ressemblant à des incantations, c’était fastoche, aussi. Je tique légèrement quand elle nous demande de nous « décontracter des oreilles », parce que honnêtement, j’ai beau y mettre du mien, je ne vois pas trop comment faire. Mais à part ça…

Vient le moment de faire la bascule avec les genoux, histoire de masser la colonne vertébrale et le bassin. Bon. Moi, je veux bien, mais vu qu’on est supposé caller nos mouvements sur notre souffle, si je m’écoutais vraiment respirer, je ferais des cabrioles dans tous les sens et on se croirait plus à l’école du cirque qu’à un cours de yoga. A mon avis, je ne suis pas encore assez détendue, ça doit être ça. Mais ça va venir, j’y crois dur comme fer. (ahem)

On décale les genoux sur la droite, puis sur la gauche. On garde la pose cinq minutes. Silence de mort. Grouillllllllllllccckkkkk. Ah tiens, non. Mon estomac tient à s’exprimer pile à ce moment-là, dis donc. Surtout ne pas regarder ma copine, ou je pars dans un fou rire incontrôlable. Ouf, elle a les yeux fermés. … Je rêve ou cette espèce de traître arrive – elle – vraiment à se détendre, là ? C’est inadmissible. Remboursez.

Allez, fini l’échauffement, on commence les choses sérieuses ! … Ah bah non, en fait, on reste à quatre pattes. Super. Je commence à trouver le temps super long. Je me doutais bien que c’était pas animé comme un prime de la Star Ac’, un cours de yoga, mais de là à regarder mes ongles pousser en faisant les postures…

Après avoir successivement mimé le chien, le crapaud, le cobra et je ne sais quel autre occupant de l’Arche de Noé, nous voilà debout, prêts à tenter les postures d’équilibre. C’est là que les choses se sont barrées en sucette complet. Parce que moi et l’équilibre, voyez, ça fait un truc genre cinq. Ou six. Je bâcle à peu près toutes les positions, histoire de faire passer la pilule (ni vu ni connu j’t’embrouille), mais la prof m’a à l’œil (c’te garce) et vient me corriger avec moult détails. Tout ça sous l’œil torve de ma voisine de tapis qui joue au héron, perchée sur une seule patte, et qui reluque autour d’elle avec cet air de dire « j’t’emmerde » à tout le monde.

De toute façon, celle-là, je l’ai dans le collimateur depuis tout à l’heure, vu qu’elle inspiiiiiiiiiiiiire, puis expiiiiiiiiiiiiire aussi fort qu’un réacteur d’Airbus 320. Impossible de se concentrer sur sa propre respiration avec un machin pareil à côté de soi. A mon avis, elle ne va pas tarder à décoller. Ou à hyper-ventiler et faire un malaise, au choix. Bam, voilà. T’avais qu’à pas faire le héron hautain, ma fille. Non mais.

Coup d’œil en loucedé à ma montre, plus que douze minutes. On entame la phase relaxation, maintenant. L’autre recommence à nous ordonner de nous détendre du front, des oreilles, du menton et du reste, comme s’il suffisait d’appuyer sur un interrupteur. Pfffiouuu, ce que c’est long, ce cours. En plus, j’ai faim. Et j’ai rien dans mon frigo. Ah tiens, et si je passais chez le traiteur chinois que j’aime bien ? Un petit rouleau de printemps et des raviolis crevettes, et puis aussi… Aaaaaaaah, je suis tirée de mes réflexions existentielles par la voie du sage qui souhaite conclure la séance par le traditionnel « Om ».

Alors là mes enfants, c’en est clairement trop pour moi. Nous entendre joyeusement déclamer ce fameux « Aoooooooommmmmmm » en chœur me rend hystérique, et le fou rire que je retenais depuis le début du cours finit enfin par exploser. Je lutte tant que je peux pour le dissimuler par une fausse quinte de toux (ben voyons), mais copine-traître n’est pas dupe et se marre autant que moi. Autant dire que le cours a été rudement efficace, pour qu’on ait les nerfs tendus comme ça !

Penaude (mais bien détendue du bidou après ma crise de rire), je ramasse mon tapis, le range fissa au fond de la salle, et détalle plus vite que mon ombre de cet antre du mal, persuadée de ne jamais remettre un orteil ici. En sortant, ça débriefe à tout va avec Copinette. Et le verdict n’est pas fameux : ça va bien deux secondes, les gamineries sur tapis, les cabrioles et les imitations du toutou, mais niveau détente, on repassera plus tard, merci bien.

Sauf que… Cette nuit-là, j’ai dormi comme un bébé, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des lustres. Hasard ou coïncidence ?



Bon. Ben, dans le doute, on retourne au yoga mercredi. Mieux vaut être sûr, quand même.

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22 janvier 2009

Cookie's fortune

cookie_1Je me demandais l’autre jour pourquoi donc que ça ne causait jamais haute gastronomie, marmite et casseroles sur ce blog. En fait, je viens de me souvenir.

Faire la cuisine, c’est un truc qui me prend parfois, comme ça, une fois l’an. Et hier soir, j’ai eu la drôle d’idée de me lancer dans la confection de cookies faits maison. J’ai adapté une vieille recette piquée dans le Elle, sur un article où des célébrités filaient leur bon plan cuisine, mais dans laquelle j’ai remplacé en loucedé quelques ingrédients, ni vu ni connu. (Oui, parce que ça m’a toujours semblé inconcevable – à moi, piètre cuisinière – d’investir dans des tas de machins bizarres dont je ne me resservirai sans doute pas avant la Saint Glinglin (et encore), pour en utiliser juste « quelques gouttes » ou « une pincée ». J’imagine que ça doit faire la différence au final. Et j’imagine que c’est POUR CA que je suis nulle en cuisine).

J’ai donc allègrement remplacé l’essence de vanille par du sucre vanillé (bah quoi, c’est kif kif, non ?) et j’ai zappé le sucre roux pour le remplacer par du normal. De toute façon, au Monoprix de mon quartier, ils ne connaissent pas ce bidule (il semblerait qu’il y ait de la discrimination), et si vous croyez vraiment que je vais faire douze points de vente pour trouver un ingrédient, c’est que vous me connaissez bien mal.

Me voilà donc le fouet à la main en train de remuer beurre, sucre et jaune d’œuf pour tenter d’obtenir un mélange « crémeux ». Heu… oui… bon. Tant que ça ne colle pas aux parois du saladier, déjà, c’est pas mal, je trouve. Faudrait voir à pas me demander la lune, hein, les mecs, là.

Vient le tour de la farine.

C’est fourbe, la farine.

(Note pour moi-même : la prochaine fois que je fais la cuisine (l’an prochain, donc), choisir une recette qui n’utilise pas de farine). (Ou bien prévoir au planning deux bonnes heures de nettoyage de la cuisine). (Et un lavage des cheveux).

Ma mixture ressemble à du dégueulis de poney, je suis un peu inquiète pour la suite des opérations. D’autant que c’est là que ça se corse sévère. « Rajouter 75 g de Smarties écrasés ». Oulà. Alors déjà, première nouvelle : je ne savais même pas que ça existait encore, ces petites choses. Mon cœur de midinette fait un bond de vingt ans en arrière avec nostalgie et satisfaction (c’est vrai, ça m’aurait emmerdée d’avoir à les remplacer par des M’n M’s, quand même).
Le problème, c’est juste qu’il faut les « écraser ». Et ça, mes petits gars, c’est du lourd. Parce que c’est drôlement solide, ces saletés-là. A se demander comment les mômes ne se pètent pas tous leurs plombages dessus.

Mais t’inquiète Ginette, j’ai la technique qui tue. Pas forcément très « Gault et Millau », certes, mais néanmoins efficace : j’attaque au marteau. Hop. Cinq minutes plus tard, des petits confettis de restes de Smarties rejoignent ma mixture et lui donnent un aspect un peu plus glop. (ou pas ?)

P_te

Reste à mettre au four, en n’oubliant pas ze touche finale : enfoncer des Smarties entier sur le dessus des petits tas de pâte, pour décorer. Bon… en fait, ça décore bizarrement, parce que les bonbons bleus perdent toute leur couleur à la cuisson et virent au blanc fadasse.
Grmmmpppffff, je sais pourquoi je déteste faire la cuisine : une fois encore, le résultat final ne ressemble EN RIEN à la jolie photo du magazine, où les cookies ont l’air moelleux et fondants (et où le mec s’est bien gardé d’utiliser les Smarties bleus, d’ailleurs). M’enfin, soyons honnête, ça reste du chocolat, ça ne peut décemment PAS être mauvais, non ?

cookies

(L’année prochaine, nous cuisinerons des muffins au beurre de cacahuète SANS utiliser de tournevis. Challenge !).

12 janvier 2009

Heaven can wait

salle_d_attenteExiste-il au monde quelque chose de plus glauque qu’une salle d’attente de cabinet médical ? (Bon, oui, sans doute, il existe. Mais soyez mignons, et ne me ruinez pas mon début de billet, tout de suite, comme ça. Sinon, on ne va pas être copains longtemps, ok ?)
(Je reprends, donc).
Existe-il au monde quelque chose de plus glauque qu’une salle d’attente de cabinet médical ? Existe-il au monde un seul endroit où on pourrait avoir moins envie de poireauter que là, justement ? Non parce que rappelons quand même une chose essentielle : à moins d’être venu ici juste pour arroser les pauvres plantes faisant office de déco (qui en ont bien besoin la plupart du temps, à voir la tronche navrée qu’elles tirent), si on se pointe dans cette salle d’attente, c’est parce qu’on a un souci. Médical. (Généralement). Et que du coup, on aimerait bien un peu de compassion et un minimum de confort pendant qu’on reste là à envisager la meilleure façon de décrire au docteur nos symptômes de (au choix) gorge qui scratche, oreilles qui bourdonnent ou bidou qui glougloute.
Certains, même, appréhendent avec suspense et stress le futur verdict du Grand Manitou, parce que c’est bien connu, « ça commence en rhume des foins, et ça finit en pneumonie, vous ne me cachez rien, docteur, vous êtes sûr ? ».

Partant de ce principe, un petit brin d’effort dans la décoration et le niveau de confort de ces salles d’attente ne serait pas grand luxe, non ? Au lieu de quoi, on se retrouve la plupart du temps avec des tableaux mochingues au mur (je soupçonne les médecins de refourguer dans leur salle d’attente toutes les merdes reçues à Noël et qu’ils refusent de coller chez eux, même aux toilettes), ou l’encadré mis bien en évidence des diplômes de Monsieur Grand Manitou himself (des fois qu’on aurait des doutes sur ses compétences, d’un coup).
Sur la table basse (Ikea), des piles de magazines dont le plus récent doit remonter au mois de mars 2004 (on sera content de savoir que c’était la mode du corsaire, à l’époque), où tous les mots croisés et sudoku sont faits (mais mal) et où l’unique page de recettes annoncée en couverture a déjà été arrachée. Bon. En même temps, qui a vraiment envie de lire L’Usine Nouvelle en attendant d’aller dire « 33 » avec un bâton de bois au fond de la gorge, hein ?

Non, le mieux, niveau lecture, c’est de se reporter sur les immanquables petits fascicules gracieusement mis à disposition par toutes les marques et labos partenaires du cabinet médical. Du genre, chez le dentiste, « Mordez la vie à pleines dents », par Sanogyl. Chez l’ophtalmo, « Voyez grand avec les lentilles de contact Johnson ». Chez le pédiatre, « C’est petit à petit qu’on devient moins petit (tarifs exceptionnels d’abonnement au magasin Parents inclus dans ce dépliant) ». Chez le gynéco, … bon, bref. Non, vraiment, on se plaint, on se plaint, mais ils font quand même beaucoup pour nous distraire de nos problèmes, les médecins, hein.

Par contre, au niveau des sièges, c’est pas encore ça, je dirais. Là encore, les cadeaux foireux trouvent une seconde vie, et la salle d’attente intégralement meublée de chaises et bancs de jardins en bois bien dur (mais résistant à la pluie, hé) donnent à la visite chez le docteur une petite touche bucolique. Parfois, c’est dans une brocante qu’on a l’impression d’entrer, tant les chaises, fauteuils, table basse et déco font hétéroclite et bric-à-brac. Et puis de temps en temps, attention les yeux, on atteint le summum du raffinement en recyclant en salle d’attente le matériel médical obsolète. Ainsi, chez mon dentiste, par exemple, on trouve parmi les sièges un ancien fauteuil de cabinet, incliné à 150° (à vue d’œil, hein. J’ai pas raboulé mon rapporteur pour vérifier, non plus), prêt à accueillir les fesses des futurs patients. Ah ça, je ne vous le fait pas dire, mon dentiste a un sacré sens de l’humour.

Tiens, ça me fait penser : il était loin d’être con, celui qui a inventé le terme de « patient » pour les clients des médecins. Parce que, effectivement, y’a intérêt à l’être, patient, quand on a un rendez-vous médical. Vous avez rendez-vous à 19h ? Ben j’aime autant vous dire qu’à de rares exceptions près, vous ne serez pas dans le cabinet même avant… mmm… disons 19h45. Ah vous vouliez passer au Franprix avant que ça ferme ? Pas son problème, au mec. Et puis attendez, ho, hé, hein : c’est vous qui êtes malade et qui demandez des soins, vous n'allez pas non plus chouiner pour ça ?
A l’inverse, j’aime autant vous prévenir : si c’est vous qui êtes en retard, et même de 5 minutes, ça va dérouiller sévère devant les ordonnances. C’est qu’il n’a pas que ça à faire, le monsieur, vous comprenez ? (Il dit ça, mais c’est juste qu’il les connaît déjà par cœur, ses petits fascicules sponsorisés, et qu’il a plus rien à lire en attendant que vous arriviez, c’est tout).

Ah ! Ca y'est, c'est votre tour ! Bon courage... après, faudra encore aller faire la queue à la pharmacie pour acheter les médocs prescrits. Mais en piétinant debout, cette fois...

6 janvier 2009

Soldes en pantoufles (et pantoufles en soldes)

soldes_1Article sponsorisé

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, ce sera le début de la foire d'empoigne dans les boutiques pour s'arracher le dernier it-manteau en taille 38, la seule jupe en coloris gris souris, ou les bottines camel ab-fab de la saison. La plupart des filles ressortiront de là échevelées et en sueur. Certaines auront même quelques dents en moins, peut-être... mais qu'importe, le précieux Graal fashion sera leur, quoi qu'il leur en ait coûté.

Tsss...

Même pas en rêve, tu m'entends ?

On a beau aimer les fringues et les bonnes affaires, y'a quand même des limites à la grelucherie hystérique, peut-être ? Peut-être.

Place des tendances a déjà bien pigé le truc, et propose aux fashionistas de faire flamber la blue card en gardant un minimum de décence physique. Terminés les arrachages de chemises à la volée, finies les expéditions à quatre pattes en loucedé pour chourer les Richelieus de la voisine dans sa cabine d'essayage, envolées les files d'attente de trois heures aux caisses, dans les odeurs de sueur et de pieds qui puent.

Cette année, faites les soldes depuis votre salon, tranquilou bilou, en créant à l'avance votre propre dressing en fonction de vos envies et de vos besoins. Comment ? Fastoche : la petite robe, là, vous la trouvez jolie ? Hop, dans mon dressing virtuel. L'écharpe, en gris, elle est sympa ? Zou, dressing. Le pull col V, taille 1 ? Zou ! Dressing itou.

Tout est mémorisé et gardé en attente jusqu'au mercredi 7 Janvier, jour sacré où, miraaaaacle, toutes les réductions des soldes sont appliquées sur les articles sélectionnés, et où vous pourrez valider d'un clic unique votre panier magique. Pas de stress, pas de panique... Juste des réductions allant jusqu'à 60 %, sur des marques aussi fashion que Sandro, Acquaverde, Circus, Jacadi, April May ou Cacharel.

Sans déconner... Qui a dit que 2009 commençait mal ? (à part pour notre banquier, ok...)
place des tendances

5 janvier 2009

Tournez, manèges !

man_ge_3Tiens, déjà Janvier… Il semblerait bien qu’on soit reparti pour un tour de piste, là. Les rennes du Père Noël ont à peine tourné les sabots que déjà, on nous gave de galette des rois à tous les repas, déjeuner de la cantoche inclus. Dans quelques jours, ça causera soldes d’hiver et affaires exceptionnelles à tous les coins de blogs rues. Et d’ici cinq-six semaines, on frôlera à nouveau l’indigestion marketing avec la Saint-Valentin et les conneries de Cupi(bi)don, de son arc, et de ses fesses à l’air. Bienvenue à bord du manège ! On prend les mêmes et on recommence.

Personnellement, après une année 2008 chaotique et rêche comme de la toile émeri, je n’ai pas trop envie de « recommencer avec les mêmes », justement. J’aimerais bien un peu de changement, de nouveauté, de pchiiiiiiittttttttt et de wouhhaaaa.

Non, non, non. Je ne vous parle évidemment pas de bonnes résolutions que je ne tiendrai pas plus tard que le 10 janvier. J’en vois déjà qui lèvent les yeux au ciel, à base de « ca y’est, encore une qui va nous la jouer monologue-style, sur le mode ‘je n’achète rien dont je n’ai besoin’, ‘je stoppe le chocolat’, et ‘je ne regarde plus les bouses à la télé’ ». Hé, ho, soyons sérieux deux minutes, quand même. C’est de moi qu’il s’agit, là, s’il vous plait. Les dépenses futiles, le choco et les primes de la Nouvelle Star garderont une place prépondérante dans mon cœur, même en 2009. Qu’on se le dise. Non mais.

Question changements, j’imaginais quelque chose de plus profond, de plus personnel… du genre, au hasard… modifier discretos ma voie professionnelle, par exemple. Aller vers un truc qui me correspond plus, qui me ressemble davantage. Comment ? Quand ? Combien ? Ahhhh, alors ça, mes p’tits loups, ça reste encore bien flou pour le moment, mais les premières vraies impulsions sont là, après des mois de sommeil latent. Et je vous rappelle que, comme toute bonne décision prise en janvier, j’ai devant moi douze mois pleins pour mettre à bien mes envies de renouveau.
En même temps, je ne vous le fais pas dire, je choisis vraiment bien mon moment : crise économique, licenciements en pagaille, privilégier la stabilité de l’emploi, bla bla bla… Mais bon, on n’a qu’à dire que ça rajoute du piment au truc, et que c’est un challenge supplémentaire. Non ? (ahem…)

Je me surprends aussi à avoir des envies de prendre des cours de théâtre. Brusquement. Soudainement. Après avoir fui comme la peste toutes les propositions faussement sympas de ces personnes qui, durant mon adolescence de fille trop sage, m’incitaient à grimper sur les planches pour me sortir de ma coquille, me voilà aujourd’hui désireuse et décidée à aller de moi-même déclamer du Corneille, du Ionesco ou du Palmade (ne soyons pas sectaire) (pour le moment) sous les feux de la rampe. Bizarre, comme les gens changent… Si vous connaissez de bonnes adresses de cours amateurs à Paris, je suis plus que preneuse, du coup.

Des envies, des besoins, des rêves… pour cette nouvelle année, j’en ai plein la tête. Mais je ne les raconterai pas tous ici. Parce qu’il faut garder un peu de mystère, parce que tout n’est pas forcément avouable (oula, non), parce que certains ne sont même pas encore faciles à formuler en mots.

En tout cas, this year’s gonna rock, et de tours de manège en tours de manège, peut-être que cette fois-ci, c’est l’occasion d’attraper la queue du Mickey et de toucher le jackpot. (Ceux qui n’ont pas fréquenté un manège depuis longtemps risquent de trouver cette phrase bizarre, je l’admets).

Je vous souhaite à vous aussi une nouvelle année pleine de projets, d’envies, de nouveautés et de suspense !

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