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Gin Fizz
15 février 2010

La science des rêves

reveI have a dream. En fait, I have plusieurs dreams. C'est dingue parce que, depuis quelques nuits, je rêve de tas de trucs complètement délirants. Et le plus fou, c'est que pour une fois, je m'en souviens le matin, chose assez rare chez moi pour être mentionnée. Inutile que je vous raconte ces rêves, vous me prendriez certainement pour une psychopathe de première classe. Déjà que moi, quand j'y pense, je me fais vraiment du souci pour ma santé mentale...

Enfin, quand je dis "je m'en souviens", c'est une façon de parler, bien sûr. J'ai juste l'impression de m'en souvenir. Nuance. Et plus je cherche à me remémorer les détails, plus le rêve s'efface et ne laisse qu'un souvenir flou et diffus. Pour peu que je cherche à le raconter à quelqu'un, je m'aperçois que finalement, je ne sais même pas expliquer comment les choses débutent, ni dans quel endroit mystérieux l'action se passait, ni même qui était vraiment cette fille blonde que je pensais être ma copine Fanny mais qui en fait n'a rien à voir avec elle. Quel bordel, cet inconscient, je vous jure !

J'ai malgré tout quelques souvenirs ultra précis de rêves qui m'ont marquée. Des rêves où je me retrouve embarquée dans des péripéties digne de Harry Potter, où je suis poursuivie et en danger, et où je dois dégommer à coups de pieds l'oreille du Diable pour m'en sortir vivante. (non, n'insistez pas, je ne sais pas d'où je sors des trucs pareils).
Je me souviens aussi d'un réveil en pleine nuit, en sueur et la gorge nouée, après avoir rêvé que quelqu'un était debout sur le rebord de ma fenêtre, abrité sous un parapluie, à m'observer dormir. Je voulais crier, mais ma voix restait bloquée, et je me suis finalement réveillée en panique, au doux bruit de la pluie sur les gouttières.

Une autre récurrence est liée au fait d'aller faire pipi. Immanquablement, dans mes rêves, les toilettes sont en public et ne permettent aucune intimité pour faire ce qu'on a à y faire. La porte est totalement vitrée. Ou trop courte. Ou sans verrou. Et je me vois tourner en rond, sans savoir comment assouvir mon envie pressante devant tous ces gens que je ne connais pas. Je finis par me réveiller avec une horrible envie, of course, et je m'explique ainsi une partie de mon rêve. Mais Freud aurait sans doute beaucoup à dire sur cette phobie de devoir faire pipi en public, j'en suis sûre...

Certaines fois, heureusement, le rêve est si doux que j'aimerais le prolonger encore un peu. Oh oui, Georges, propose-moi un espresso et dis-moi que tu m'aimes. Ah, mais trop tard, le réveil sonne le glas des niaiseries, je suis réveillée, et même si mon esprit patauge encore dans le coton post-sonnerie, le conscient a repris ses droits. J'ai beau tenter par tous les moyens de me ré assoupir juste un instant, rien n'y fait. Georgy est déjà loin, et le seul café qui m'attend, c'est le vague truc en poudre posé sur l'étagère de ma cuisine au carrelage froid sous les pieds.


Je n'ai jamais eu, à ma connaissance, de rêve dit "prémonitoire", alors que certaines copines ont rêvé d'avions menaçants juste avant le 11 septembre, ou de mer très agitée la veille du Tsunami géant en Asie. Mais on m'a déjà dit avoir rêvé de moi, dans un rêve où je portais les cheveux très courts et où j'étais en danger. A cette période, j'étais en pleine réflexion sur mon avenir capillaire (frange ou pas frange ? Dégradé ou non ? Courts ou longueurs ?) et, c'est con à dire, mais ça m'a fait hésiter sur mon souhait de les raccourcir franchement.

Enfin (oui, "enfin", parce qu'on n'est pas là non plus pour faire une thèse sur le sujet), je rêve souvent de lieux de mon enfance et de mon adolescence : l'appartement où j'ai vécu petite, la maison de mes grands-parents... Mais pourtant, j'évolue bien dans ces décors d'avant avec mon "moi" adulte et mes préoccupations d'aujourd'hui. Jamais jusqu'à présent je n'ai rêvé de l'appartement que j'ai occupé depuis mes vingt-deux ans, ni de celui que j'habite actuellement. Là encore, il y a sans doute une grande explication freudienne, mais en attendant de passer sur le divan... rassurez-moi... ça vous fait ça aussi ?

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