L'été en pente douce
A quoi reconnaît-on une parisienne qui se croit déjà en été ?
- à ses envies d'orange pressée à la place du café noir
- à ses pieds fraîchement vernis dépassant de ses sandales encore neuves
- à sa façon d'ouvrir grand les volets le matin quand le soleil frappe à la fenêtre
- à sa décision de laisser ses cheveux vivre leur vie, même un peu folle, et au diable le brushing sage
- à son placard déjà réorganisé de façon adéquate : pile de débardeurs, pile de petites blouses, et portant entier de jupettes colorées
- à ses jardinières de balcons toutes fleuries et verdoyantes, méticuleusement arrosées et entretenues
- à la légère, très légère marque de bronzage au niveau du poignet de montre
- à ses lectures moins sérieuses, plus girly, plus exotiques (l'esprit des vacances, sans doute...)
- à la couleur de son sac à main du moment, devenu rose nude-poudré au lieu de kaki sombre
- à ses envies de salade fraîches et colorées, plutôt que des orgies de chocolat et bonbecs
- à ses "reluquages" de maillots de bain dans les vitrines et les magazines, même si elle n'en aura pas besoin cette année
- à son maquillage, plus discret, plus frais, quasi imperceptible
- à son tartinage consciencieux de crème anti-cellulite et d'auto-bronzant
- à la couleur de ses draps, bleu des mers du sud, au lieu de rose cocooning
- à ses envies de bouquets de fleurs fraîches partout dans la maison
- à son tube de crème solaire miniature présent en permanence dans son sac, au cas où...
Sans doute à un peu de tout ça, à vrai dire...