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Gin Fizz
26 juillet 2010

Bouboule de flipper

sb10066226s_001_Heu... Ahem... Mmm, j'aurais pas un peu grossi, là ? Certains indices ne mentent pas : les faits sont là (et les kilos aussi, manifestement) :

- Ma balance a rendu l'âme ce matin.
- Je suis essoufflée au bout de 3 étages à pieds.
- On n'arrête pas de me dire que je suis en "pleiiiiiine forme". En insistant bien sur le "pleiiiiiiiiine".
- Ma robe de l'an dernier me sert de bustier aujourd'hui.
- Et mon bustier de corset.
- Personne ne monte avec moi dans l'ascenseur.
- Ca fait quatre fois qu'on me laisse une place dans le métro ou le bus bondé. Alors que j'avais rien demandé.
- On ne me siffle plus dans la rue.
- On m'a demandé "c'est pour quand", en désignant mon bidou.
- J'ai déjà découpé 34 points Nutella ce mois-ci pour gagner un service à thé gratuit. (Et pour refaire mon stock de verres)
- Mes doigts sont trop gros pour composer les numéros de tél sur mon portable.
- Je n'ai pas vu mes pieds depuis au moins deux bons mois.
- Mon Carrot pant pourrait être rebaptisé Citrouille pant, vu le cul énoooorme qu'il me fait.
- J'utilise trois fois plus de gel douche qu'avant, trop de surface à nettoyer.
- Un maillot de bain ? Quel maillot de bain ? Je ne sais même pas ce que ce mot veut dire.
- Et "plage", encore moins.
- Au moins, j'ai pris un peu au niveau de la poitrine. Et tous mes soutifs sont trop petits. Ouéééé.

...
Plus sérieusement, il semblerait que les bons petits plats de Chéribibi et le manque de sport dû à ma patte fofolle soient à l'origine de... disons... quelques kilos superflus dont je me passerais bien.

Du coup, programme d'attaque, depuis quelques semaines :
- Cent abdos tous les deux soirs (ou presque) (promis monsieur le Juge)
- Bichonnage beauté : Huile de gommage Biotherm / Crèmes Masvelt et Lift Minceur de Clarins (j'a-dore)
- Stricte limitation des cochonneries sucrées aux Nounours en guimauve. (Les glaces ne comptent pas, puisqu'on est en été, et c'est bien connu, c'est la saison des glaces).
- Et bientôt, je vous raconte ma nouvelle lubie sportive supposée m'aider dans ma quête du graal "poids top forme" !
Haaaan, mais quel suspemmmmmms !!!


(PS : Don't forget : Une Smartbox "Instant détente" à gagner. C'est ici que ça se passe...)

 

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22 juillet 2010

Embrassez qui vous voudrez ! (concours Taillefine Stévia inside)

grenouille3Article sponsorisé

Maintenant que les équipes de foot et le ballon rond n'ont plus le vent en pou(l)pe (ha ha, que je suis drôle), il est temps pour nous, ladies and ladies, de reprendre nos bonnes petites habitudes de filles et de nous bichonner un peu.
Chose qui tombe bien, car je suis chargée aujourd'hui de vous faire part d'un petit jeu muy sympatico (hommage aux Espagnols ! Olé) et plein de jolies surprises girly.

Taillefine, la marque qui veut du bien à notre tour de hanches, lance ces jours-ci sa nouvelle gamme
Taillefine à l'extrait de Stevia : des yaourts allégés en sucres grâce à l'extrait de Stévia (donc), une petite plante qui a tout pigé à la nature féminine, permettant de sucrer les aliments sans leur apporter la moindre calorie. (Franchement, si elle pouvait faire copain-copain avec mes chamallows préférés, ca ne serait pas de refus!).

Consciente qu'en chaque femme sommeille une petite princesse dans l'attente de son preux chevalier, la marque a mis en scène, pour défendre les couleurs de ces nouveaux produits, quatre conquérants vaillants prêts à tous les sacrifices, quatre valeureux guerriers sexy et séducteurs, quatre âmes sensibles et tendres sous une carapace de fer...
Let me introduce you to Prince Citron, Prince Cherry Chéri, Jet set Mango et Strawberry King, quatre grenouilles au grand coeur qui n'attendent plus qu'un de nos baisers pour se transformer en charmants princes et nous couvrir de cadeaux.

Comment jouer ? Hyper fastoche ! Rendez vous sur la page Facebook du jeu concours Taillefine et votez pour votre grenouille préférée. A la clé, des parures de bijoux à gagner, et surtout un super moment de princesse pour aller se la jouer reine de la sape au Printemps (2 000 euros à claquer avec l'aide d'un conseiller mode). Alors, on dit côaaa ?

01_badge_strawberry_kingPerso, je mise tout sur Strawberry King ! Je l'imagine déjà me faire la cour de sa voix rauque et puissante, puis me sussurer les paroles des Beatles remaniées rien que pour moi ("Strawberry queen foreveeeeeer"), et glisser au fond de ma coupe de Champ' une jolie fraise écarlate (à défaut de baguouse à carat... on n'en est pas encore là !).

Et vous, quelle grenouille allez-vous embrasser ? Allez voter sur le site pour participer au concours, et racontez-moi ici une petite anecdote mignonnette pour doublez vos chances. J'offre à la meilleure histoire une chouette SmartBox "Instant détente", pour aller se faire papouiller, dorlotter et bichonner, en vue, qui sait, d'un premier rendez-vous princier ? Alors ? Qui a dit que les crapauds qu'on embrasse ne réservent jamais de bonne surprises ?

EDIT du 9/08 : Allez hop... Roulement de tambours... La gagnante de la SmartBox "Instant Détente" est... trrrrrrrtrrrrrrtrrrrrrr... Le tout dernier commentaire posté ! A savoir, Roxinette ! Bravo madame, voilà un joli petit cadeau pour te faire dorloter. Il n'y a plus qu'à m'envoyer tes coordonnées pour recevoir ton colis ! Et merci à tous/toutes pour votre participation. Un nouveau concours (bôôôôté...) à venir à la fin de l'été ! Stay tuned... ;-)


19 juillet 2010

Jeu de jambes (lourdes)

jambes_4Tiens, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas raconté une anecdote sur ma vie de dinde en puissance, non ? Hé bien allons y gaiement, j'ai une jolie histoire toute trouvée ! (ouéééé, que ça crie dans les rangs du public...)

Le week-end dernier, alors que je vaquais à mes occupations de fille qui se respecte (bon, ok, je faisais les soldes), je commence à ressentir un vague picotement sur le mollet gauche. Je n'y prête pas trop attention, pensant simplement à une piqûre d'insecte. Mais le temps passe, et la douleur s'installe et s'affirme. De picotement, je ressens maintenant une chaleur diffuse, et la zone est rouge et gonflée. Le lendemain matin, le mollet droit s'y met à son tour, et présente d'énormes plaques rouges et douloureuses. "Allo Houston ?", me demande-je alors, éliminant donc la piste de l'insecte, qui ne se serait sans doute pas amusé à me piquer de façon symétrique sur les jambes mais à vingt-quatre heures d'intervalle, genre pour brouiller les pistes. (Les insectes sont filous, je veux bien, mais quand même...).

Au bout de quarante-huit heures, la douleur est infernale : la peau semble brûlée, c'est comme si on m'avait appliqué consciencieusement un fer à repasser durant dix secondes sur chaque mollet. Je marche en boitillant, car la peau ne semble pas vouloir s'étirer suffisamment pour permettre à la jambe de se déplier entièrement. Et je ne supporte plus aucun contact sur la zone, tellement elle est à vif. Le bonheur.

Je me rue ventre à terre chez le premier pharmacien, qui conclue sans trop se creuser la tête que "ça doit être un aoûtat" (en plein métro parisien, je doute, mais comme ce n'est pas moi qui ais fait des études en pharmacie, je me la boucle). Il me colle une crème cortisonée, supposée soulager rapidement la douleur.

Sauf que pas du tout. La douleur s'intensifie encore, et je commence sérieusement à baliser. Devant l'avis perplexe d'un second pharmacien (on ne sait jamais), je me décide à consulter un médecin. Examen minutieux, batterie de questions sur ma-vie-mon-oeuvre-mon-bilan-santé, questions classiques sur un éventuel changement de mode de vie ou de produits cosméto... Trente minutes plus tard, je ressors du cabinet avec une ordonnance 'maousse-costaud' mais sans raison valable de cette étrange apparition localisée.

photoCe n'est que trois jours plus tard que mon petit cerveau de blonde a fait la connexion. Et a pigé d'où ces plaques de brûlures pouvaient provenir...
Dans la série "Fausse bonne idée", j'avais mis dernièrement en application le "judicieux" (ahem) conseil du dernier ELLE pour alléger les jambes (qui m'ont plus l'air de poteaux électriques haute tension que de jambes, avec ces chaleurs). Le magazine disait "placer des poches de glace sous vos genoux, région riche en ganglions lymphatiques et en réseaux veineux". L'idée ne me semblait pas con, j'ai voulu essayer. La blague. Il semble effectivement que les poches de glace aient, au contact de la peau, créé une sorte de gelure interne, qui s'est exprimée en brulure intense à la surface. Merci, les conseils du magazine, hein. Bravo la France. Vingt sur vingt, même.

La petite blaguouse aura duré plus de dix jours, et j'ai encore, à l'heure actuelle, l'impression d'avoir eu les mollets passés au grille-pain. Oui, vraiment, il y a des jours où je peux me sentir princesse, et d'autres, nettement plus Bridget Jones.
 

5 juillet 2010

Princess for a day

princessJeudi 24 juin dernier, jour de grèves massives dans les transports en commun. Patiente autant que je peux l'être, je me suis fait ma petite place dans le wagon bondé, le dos calé contre la porte du fond, l'ipod sur les oreilles pour m'évader un peu de ce magma humain moite et suant entassé tel un banc de sardines (pas fraiches).

A côté de moi, une famille de touristes espagnole (ou italienne ?) discute bruyamment dans sa langue natale, dont je ne pige pas un mot. (J'ai eu la bonne idée de faire allemand en LV2, et tout ce dont je me souviens, c'est "das telefon klingelt". Ca ne fait pas lourd).

Soudain, je sens qu'on me tapote le bas de la jupe sur ma gauche. Je baisse le regard, et j'aperçois là un petit garçon, cinq ans au compteur à tout casser, qui lève vers moi de grands yeux bordés de longs cils noirs. Il me baragouine une petite phrase incompréhensible pour mes oreilles ; je le regarde en souriant, et lui répond "Je ne comprends pas ce que tu dis, mon chat"...

Il me répète sa phrase avec l'air d'insister (ca doit être important). Intriguée, je cherche des yeux sa mère, qui entre temps s'est intéressée à la scène. L'enfant lui répète à nouveau sa phrase mystérieuse, et sa mère lui répond, avant de se tourner vers moi tout sourire, et de me traduire dans un français approximatif mais que je comprends cette fois parfaitement : "il demande si vous êtes une princesse".

Je souris, rougis un peu sans doute, et adresse au petit bonhomme un léger oui de la tête et un clin d'oeil. Son visage s'éclaire alors d'un large sourire, qui ne le quittera plus jusqu'à ce qu'il descende du wagon, m'adressant un dernier signe de la main.


Il y a parfois, au milieu de journées maussades et ternes, des petits moments de grâce capables de vous mettre de bonne humeur en cinq secondes...

 

EDIT : Caro vient de m'envoyer un joli dessin inspiré de cette petite histoire, je ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous ! ;) Merci beaucoup, Caro !

Katia

dessin : Unjourunsourire.

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