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Gin Fizz
15 novembre 2010

Parigots, têtes de veaux ?

veauJusqu'à hier soir dimanche 18h, je ne savais pas trop ce que j'allais bien pouvoir raconter sur ce blog, et me voyais bien commencer la semaine en laissant honteusement ces pages virtuelles un peu en friche. Oh, ne le prenez pas personnellement, hein, mais comprenez-moi : je viens de passer cinq jours en pleine campagne, à respirer l'air pur pyrénéen, compter les feuilles des arbres qui tombent, sentir le doux soleil de fin d'automne réchauffer mes bras lors d'un ultime petit déjeuner en extérieur, et n'avoir aucune contrainte d'autre ordre que 'je lis d'abord le Elle ou je finis mon bouquin ?', 'apéro vautrée sur le canapé ou dehors face aux montagnes ?', 'jean/baskets ou... jean/baskets ?'. Ah ça, je peux vous dire que les neurones ont été sévèrement au repos pendant ce long week-end.

Et puis il a fallut rentrer.
Refaire son sac, reprendre le train, revenir vers Paris, sa grisaille et sa pluie de novembre.

C'est une fois le pied posé en gare Montparnasse que j'ai compris. Compris comment, en à peine cinq minutes chrono, tous les bienfaits d'un petit break au vert pouvaient s'envoler vite fait bien fait si l'on y prenait pas garde. Comment, en un claquement de doigt, toutes les bonnes ondes accumulées, toutes les heures de repos engrangées, tout le stress chassé, pouvaient, HOP, ZOU, BIM, refaire surface d'un coup d'un seul, pour peu que ma "douce" nature de parisienne reprenne ses droits (ou que je la laisse faire, surtout).

* Gare mal aménagée où les escaliers sont plus nombreux que les escalators (vas-y, paye ton lumbago à porter ta valise à roulettes qui sert à queud').
* Supra-bonne idée du chef de gare de faire coïncider à la même heure sur le même quai une arrivée de méga TGV bondé et un départ très prisé aussi (beaucoup plus drôle de voir tout le monde se télescoper dans tous les sens en courant, quand le quai juste à côté reste totalement désert).
* Montée de ton entre voyageurs sur le tapis roulant qui relie la gare à la station de métro (quelle idée, aussi, de s'étaler et de prendre autant de place sur un tapis de un mètre de large, comme si on était là pour prendre le thé !).
* Engueulades devant les machines à ticket, nan-j'étais-là-avant-vous-et-puis-la-queue-c'est-derrière-et-tu-crois-qu'on-poireaute-tous-pour-que-tu-nous-passes-devant-ducon ?
* Sans compter sur tous les gens qui courent dans tous les sens, qui crient que "c'est par làààààà", "noooon, à gauche", ou qui te collent leurs valises dans les mollets sans s'excuser sous prétexte qu'ils sont super pressés, là, tu vois ?

Dix minutes. Il ne m'aurait pas fallu plus de dix minutes pour perdre tout le bénéfice de cinq jours au grand air, si je m'étais laissée faire.
Sauf que. J'ai été plus forte, ha ha. Enfermée dans ma bulle de positive attitude (Lorie, sors de mon corps !), je suis vaillamment rentrée jusque chez moi malgré un parcours semé d'embûches, résolument convaincue que les bienfaits de mon petit séjour au vert résisteront un poil plus longtemps que quelques heures à peine en terre hostile parisienne.

Alors, à votre avis ? Combien de temps ? Trois jours à peine ? Fin de semaine ? Jusqu'à Noël ? On prend les paris ?


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Commentaires
L
moi je dis, le max qu'on peut tenir, c'est 1h
K
Concours New Look sur mon blog. 2 x 5 bons à gagner !
D
...ou parisiens têtes de chiens...(oups pardon c'est ce qu'on dit ici)<br /> allez lundi matin et la bulle explose<br /> bon courage
E
Je suis sûre que tu vas tenir le coup en repensant à ce petit weekend. Et puis Paris ne serait pas Paris sans toutes ces emmerdes, hein !<br /> <br /> Je viens de lire Amsterdam, je ne t'ai pas sentie super emballée... Vive la France et la campagne !
P
Les Pyrénées, c'est sûrement très bien, mais quand on a vécu quelque temps à Paris, on est un peu accro, finalement. C'est comme une drogue, difficile de se sevrer définitivement...<br /> Moi, j'adore Paris ! (et j'aime aller dans la nature de temps en temps)
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