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Gin Fizz
29 novembre 2010

Méthode Couette

couetteJe me fais un peu moins présente ici ces temps-ci, vous l'aurez remarqué. Je pourrais vous inventer que c'est parce que j'ai une vie sociale complètement débridée, à base de cocktails mondains, avant-premières et vernissages en tout genre, mais qui me croirait, casanière comme je suis ? Je pourrais vous laisser entendre que c'est parce que j'ai tellement de boulot ces derniers jours, pfiouuuu-la-la-c'est-difficile... mais qui avalerait ça, l'approche des fêtes de fin d'année ayant plutôt tendance à calmer le jeu dans mon type de profession. Je pourrais aussi vous faire croire que j'étais partie cette dernière semaine sous de lointaines contrées exotiques, mais la nuance 'bidet blafard option cachet d'aspirine' de mon teint démasquerait vite fait le subterfuge (ou alors, c'est que je serais partie en Norvège).

Non, la raison est toute autre, et tellement plus évidente. Je suis simplement entrée en hibernation. Point barre. Ne cherchez pas plus loin.

Avec l'hiver qui s'affirme et les températures qui plongent, l'appel de la couette est définitivement le plus fort, et j'ai mille fois tendance à préférer m'y vautrer copieusement, munie d'un bon bouquin ou de mes dernières séries fétiches, plutôt qu'autre chose. Le pyjama en pilou-pilou n'est pas encore de mise, mais il ne faudrait pas me pousser beaucoup, je le sens.

Quant aux grasses matinées, elles n'ont jamais aussi bien porté leur nom. A ce stade, on pourrait presque parler de matinées obèses, même, puisqu'il m'est récemment arrivé de dormir jusqu'à... quinze heures non stop. (Oui, mais j'étais vraiment très fatiguée, monsieur le Juge).
Certes, je vous l'accorde, autant dire qu'après un tel marathon du sommeil, la journée entamée semble plutôt bien plombée. Mais qu'importe. En ce moment, rien ne me parait plus salvateur que quelques heures de sommeil en plus. Au diable le shopping, le remplissage du frigo et la sortie culturelle ! Dans mon lit, j'y suis, j'y reste ! Au moins, vous saurez où me trouver.

Autant vous dire que les matins de semaine, le réveil strident qui sonne au petit jour me donne grise mine. Et j'en viens, comme tous les ans à la même époque, à me poser la fatidique question : pourquoi ne passe-t-on jamais à l'heure d'hiver
pour le boulot aussi ? Hein ?
Partant du principe qu'on a moins d'énergie, qu'on doit la conserver pour lutter contre le froid de l'hiver, et qu'il est biologiquement prouvé (ah, ça, la nature est stricte sur ce point) que tout organisme a besoin d'un temps de latence pour retrouver toute sa vigueur, pourquoi (bordel) conserve-t-on le même foutu rythme de vie hiver comme été ?
A quand les journées de six heures de boulot de novembre à mars ? A quand les congés imposés dès que le mercure frôle le zéro ? A quand la médaille du mérite pour les dormeurs de plus de douze heures par nuit, qui R.E.S.P.E.C.T.E.N.T leur bio-rythme ? ;-)

Oh, ça va, je vous vois ricaner dans votre coin, à base de "elle est bien mignonne celle-ci, mais elle a pas trop les pieds sur terre et la réalité en face des trous" (ou un truc dans ce goût-là). Bon, hé ben très bien, puisqu'on ne peut pas discuter avec vous, je m'en vais bouder. Sous ma couette. Ah ah.


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15 novembre 2010

Parigots, têtes de veaux ?

veauJusqu'à hier soir dimanche 18h, je ne savais pas trop ce que j'allais bien pouvoir raconter sur ce blog, et me voyais bien commencer la semaine en laissant honteusement ces pages virtuelles un peu en friche. Oh, ne le prenez pas personnellement, hein, mais comprenez-moi : je viens de passer cinq jours en pleine campagne, à respirer l'air pur pyrénéen, compter les feuilles des arbres qui tombent, sentir le doux soleil de fin d'automne réchauffer mes bras lors d'un ultime petit déjeuner en extérieur, et n'avoir aucune contrainte d'autre ordre que 'je lis d'abord le Elle ou je finis mon bouquin ?', 'apéro vautrée sur le canapé ou dehors face aux montagnes ?', 'jean/baskets ou... jean/baskets ?'. Ah ça, je peux vous dire que les neurones ont été sévèrement au repos pendant ce long week-end.

Et puis il a fallut rentrer.
Refaire son sac, reprendre le train, revenir vers Paris, sa grisaille et sa pluie de novembre.

C'est une fois le pied posé en gare Montparnasse que j'ai compris. Compris comment, en à peine cinq minutes chrono, tous les bienfaits d'un petit break au vert pouvaient s'envoler vite fait bien fait si l'on y prenait pas garde. Comment, en un claquement de doigt, toutes les bonnes ondes accumulées, toutes les heures de repos engrangées, tout le stress chassé, pouvaient, HOP, ZOU, BIM, refaire surface d'un coup d'un seul, pour peu que ma "douce" nature de parisienne reprenne ses droits (ou que je la laisse faire, surtout).

* Gare mal aménagée où les escaliers sont plus nombreux que les escalators (vas-y, paye ton lumbago à porter ta valise à roulettes qui sert à queud').
* Supra-bonne idée du chef de gare de faire coïncider à la même heure sur le même quai une arrivée de méga TGV bondé et un départ très prisé aussi (beaucoup plus drôle de voir tout le monde se télescoper dans tous les sens en courant, quand le quai juste à côté reste totalement désert).
* Montée de ton entre voyageurs sur le tapis roulant qui relie la gare à la station de métro (quelle idée, aussi, de s'étaler et de prendre autant de place sur un tapis de un mètre de large, comme si on était là pour prendre le thé !).
* Engueulades devant les machines à ticket, nan-j'étais-là-avant-vous-et-puis-la-queue-c'est-derrière-et-tu-crois-qu'on-poireaute-tous-pour-que-tu-nous-passes-devant-ducon ?
* Sans compter sur tous les gens qui courent dans tous les sens, qui crient que "c'est par làààààà", "noooon, à gauche", ou qui te collent leurs valises dans les mollets sans s'excuser sous prétexte qu'ils sont super pressés, là, tu vois ?

Dix minutes. Il ne m'aurait pas fallu plus de dix minutes pour perdre tout le bénéfice de cinq jours au grand air, si je m'étais laissée faire.
Sauf que. J'ai été plus forte, ha ha. Enfermée dans ma bulle de positive attitude (Lorie, sors de mon corps !), je suis vaillamment rentrée jusque chez moi malgré un parcours semé d'embûches, résolument convaincue que les bienfaits de mon petit séjour au vert résisteront un poil plus longtemps que quelques heures à peine en terre hostile parisienne.

Alors, à votre avis ? Combien de temps ? Trois jours à peine ? Fin de semaine ? Jusqu'à Noël ? On prend les paris ?


12 novembre 2010

Anti-rides, petit prix, maousse costaud (Concours L'Oréal inside)

revitaliftArticle sponsorisé

Hep pssstt, les filles... Vous vous en souvenez peut-être, je vous racontais il y a quelques temps que ma mère avait été rudement bien inspirée de s'abonner très tôt à l'emploi du L'Oréal Revitalift visage et cou en tant qu'anti ride quotidien, vu que celui-ci a été récemment reconnu comme l'un des meilleurs produits de sa catégorie, à la fois en terme d'efficacité et de rapport qualité-prix.

Si ça vous tente, vous aller pouvoir l'imiter et commencer, comme elle, votre cure de jeunesse, puisque j'ai
3 pots de Revitalift Visage et Cou à vous faire gagner ici. (Je vous dis ça comme ça, en passant, mais vous devriez tenter le coup, ma mère ne fait vraiiiiiiiiment pas son âge !) (Quoi ? Comment ça, je ne suis pas objective ? Ohhh, ca va hein, aussi...).

Puisqu'apparemment il vous faut des données scientifiques, en voici quelques unes qui devraient vous motiver un poil :

- Un soin n°1 en France, plébiscité par des millions de consommatrices (dont ma mère, donc. J'vous ai déjà parlé de ma mère ?)
- Le 1er soin "remaillant" contour et cou, qui ne laisse pas le temps alourdir les traits. Un résultat visible dès 4 semaines.
- Une formule alliant 2 fois plus d'Elastine que le soin de jour initial de la gamme, de la Vitafibrine, et du Pro-Rétinol A, tous puissants actifs contre les rides et la distension de la peau.
- Un prix tout petit-mini-riquiqui : moins de 12 euros le pot.

Pour 3 d'entres vous, le nirvana anti-rides n'est pas loin. Postez-moi dans les commentaires une petite anecdote en rapport avec vos premières rides, ou votre rituel beauté pour lutter contre elles. Je choisirai les trois personnes qui m'auront le plus interpellée, fait rire ou sourire. Et hop... elles recevront direct dans leur boîte aux lettres un exemplaire du nouveau
L'Oréal Revitalift. Magique, non ? Allez, à vos claviers ! Bonne chance à toutes !

10 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #2

moulinPreviously on Gin Fizz...

Ces quelques jours à Amsterdam m'auront donc vue me débattre avec un vélo, et m'instruire un peu... mais pas seulement ! "Et les petits restos ? Et la bonne bouffe, alors ?", que vous me criez tous en choeur dans les rangs ! Du calme, du calme, j'y arrive.

"Bonne bouffe", ce n'est pas spécialement ce que j'emploierais comme qualificatif pour décrire la cuisine néerlandaise. Vous allez encore penser que je passe mon temps à critiquer, mais enfin... c'est à dire... le chou farci et le hareng fumé n'ont jamais constitué mon coeur de gastronomie, désolée.
Rhoooo, ce n'est pas la peine de me regarder sur ce ton, hein. Certains peuvent courir ventre à terre à la première baraque à hareng frais du coin (l'équivalent des baraques à frites, si vous voulez), même s'il n'est que 10h du matin, même si l'on sort tout juste du petit déj'. Je ne fais pas partie de ces gens là. Il parait qu'il en faut pour tous les goûts, je respecte. (Juste... si " ces gens-là" pouvaient penser à se munir de Tic-Tac menthe, ce serait super sympa. Merci pour moi).

Autre point noir relevé (vous allez vraiment finir par penser que je suis chiante, non ?), le sens de la propreté n'est pas la priorité numéro 1 du pays, apparemment. En attestent les traces de bavures de café séché sur les tasses, ou mieux, la feuille de salade rabougrie rapportée sur la cuillère accompagnant celles-ci. Mmm, yummy.

Malgré tout, nous avons déniché 2 petites adresses sympathiques que je partage avec vous :
* Pour des brunchs sympa-top : Greenwoods, un salon de thé vaguement bio mais surtout très bon. Attention, on ferme les yeux sur les ongles crades et les ratiches de traviole de la patronne, et tout se passera bien. Mention TB pour les oeufs bénédictes, et les scones succulents.
Singel 103. 1012 VG Amsterdam. www.greenwoods.eu

brunch

C'est-ti pas tout choupi, ce petit décor typiquement nordique ? Manquerait plus qu'un élan pour décorer, et le compte est bon.


* Pour un repas typique du pays : Moeders, une brasserie servant des plats locaux, décorée de centaines de photographies de mamans, déposées par les clients, et dont toute la vaisselle est volontairement dépareillée, et donc joliment désordonnée.
Attention à ne pas être pressé, ni à ne pas être à cheval sur le sens du service à la française ! Pour vous donner une vague idée : devant l'incommensurable lenteur des plats à arriver à table, nous finissons par "checker" avec la serveuse que la commande est bien en route. Malheur ! Nous avons employé le mot "check", le même mot que pour "addition". Au lieu de nous servir enfin nos repas, la voici qui rapplique tout sourire avec... la note, alors que nous n'avons pas encore mangé. Je la voyais bien se poser quelques questions devant sa caisse enregistreuse, mais il ne lui a pas semblé plus bizarre que ça qu'on demande à payer pour des repas que nous n'avons pas consommé. Ils sont plutôt rigolos dans ce pays, je trouve !
Rozengracht 251. 1016 SX Amsterdam. www.moeders.com

resto1



Enfin, si l'envie vous prend de prendre un peu le large et de quitter le centre ville, enfourchez vos vélos (tsss, c'est moi qui dit ça !) et pédalez jusqu'aux îles de Java et Bornéo, un espace urbain résidentiel où les architectes ont laissé libre cours à leur imaginaire, où il fait bon prendre un bol d'air marin.


borneo1

pont

(Faut pas avoir trop picolé avant de voir ce pont, on risquerait de se poser des questions sur son taux d'alcoolémie...)

Ps : je serai en vadrouille sans trop d'accès à Internet ces prochains jours, je ne pourrai donc pas répondre à vos commentaires, mais je les lirai tous avec attention et plaisir dès mon retour ! ;-)

8 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #1

DSCN9196Il faut croire que j'aime particulièrement les villes à canaux : après Copenhague et Venise, c'est vers Amsterdam que mes pieds bottés ont embarqués le week-end dernier. Très vagues souvenirs d'une première virée au pays des tulipes il y a plus de dix ans déjà, qui méritaient d'être rafraîchis. Voilà qui est chose faite.

Une chose est certaine. Dans une ville comme Amsterdam, croyez-moi, mieux vaut aimer le vélo. Je n'ai absolument rien contre, mais si on pouvait avoir l'amabilité de nous fournir le code de la route qui va avec, ça irait d'autant mieux. Parce qu'il est évident, après trois jours d'observation et de pratique, que les amstellodamois ont un code de la route bien à eux, aussi obscur et indéchiffrable que le nom de leurs rues d'ailleurs. Les bicyclettes et les scooters s'y croisent à toute allure, sans jamais pourtant se percuter ni même donner l'impression que l'accident est inévitable, joli ballet virevoltant et slalomant. A ce stade, ça tiendrait presque du miracle pour nous, parisiens mal embouchés et excités du klaxon.

Seul défaut, se balader dans les rues de la ville relève plus du parcours Koh-Lantesque que de la promenade de santé. Les trottoirs sont envahis par les vélos garés (mal, souvent), et incitent à marcher sur la rue, où chaque cycliste nous frôle en tintinnabulant de la sonnette. Les carrefours nous colleraient vite un torticolis, à vérifier de tous côtés qu'aucun vélo fou ne déboule. Et ne parlons pas des tramways, qui surgissent de nulle part sans qu'on n'ait jamais bien compris s'il fallait regarder à gauche ou à droite avant de traverser. Bref, nous sommes tous revenus entier de ce week-end, et je m'en félicite (étonne ?) encore.

v_los

v_lofleuri


Totalement réfractaire au départ à l'idée de FAIRE du vélo moi-même (m'enfin, vous n'y pensez pas, déjà qu'à pieds, je manque de mourir d'un arrêt cardiaque toutes les trois minutes !), j'ai fini par me laisser convaincre ("on ne m'a pas laissé le choix" seraient les termes plus exacts, en fait) d'enfourcher moi aussi ma petite reine. Mmm... Comment vous dire ? Faudrait quand même prévenir que les freins, c'est le rétropédalage, les gars, merde ! C'était pas possible d'avoir deux manettes sur le guidon, comme tout le monde, non ?
Une fois passée l'apprivoisement de la bestiole à roues, restait à piger comment s'orienter dans la ville. C'est une chose de le faire à pied, avec arrêt-dépliage de plan à chaque coin de rue. C'en est une autre de le faire en vélo, avec lecture ultra rapide du nom des artères croisées au passage. Et je vous prie de croire que lire des trucs compliqués comme Bilderdijkstraat ou Weteringschans, ça met un peu de temps à monter au ciboulot. (Au passage, ça fait des supers noms à placer au scrabble, ces trucs, non ?).

DSCN9234


la_laiti_reNe croyez pas non plus que j'ai passé mes trois jours de week-end à batailler avec mon vélo. Non, j'ai aussi trouvé le temps de me culturifier un peu. Allez, une virée au RijskMuseum ET au Van Gogh Museum dans la foulée, hop hop hop, par ici la culture ! Verdict ? Après 35 minutes de queue dans le froid, je peux vous dire que j'attendais de pied ferme les merveilles de Rembrandt et Vermeer. Autant le somptueux Ronde de Nuit remplit bien son rôle de "j't'en colle pleins les mirettes", autant le minuscule La Laitière m'a laissé sur ma faim. Tout ce raffut pour une toile de la taille d'un timbre poste ? C'était bien la peine de chopper une bronchite, tiens ! Je caricature, évidemment, mais j'ai toujours en mémoire cette immense déception le jour où, du haut de mes onze ans, j'apprenais que le majestueux tableau de La Joconde si réputé et admiré dans le monde mesurait en fait la taille d'un vulgaire A4. Le talent ne se mesure pas en centimètres, certes. Mais quand même.

A suivre... Quelques bons plans resto / brunchs, et une petite échappée exotique !

coffee_ben

(Premier petit clin d'oeil private joke. Comprendra qui voudra !)

cabinet_chat

(Second clin d'oeil moins private joke : Mouii, je suis comme vous, je me demande pourquoi "ils" ont lourdement insisté sur le trou du cul du chat... !)


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