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Gin Fizz
31 janvier 2011

Email Diamant (ou j'ai testé pour vous le blanchiment des dents)

dentsRetrouver un sourire ultra bright... Voilà bien une vieille lubie qui me trottait dans la tête depuis des lustres, régulièrement stoppée dans le passage à l'acte par le prix exorbitant pratiqué par mon dentiste ("mmm, non, j'vais plutôt m'offrir quinze jours de vacances, à choisir...") et les techniques un peu olé-olé des cabinets esthétiques qui ont poussé comme des champignons dans les rues de France dernièrement. Et puis une nouvelle offre apparue récemment, sans l'aide de substances (trop ?) chimiques et à un prix d'appel intéressant, m'a fait sauter le pas. C'est donc toute guillerette et détendue que je me suis rendue au centre de blanchiment, la semaine dernière, prête à retrouver mon sourire de star hollywoodienne.

La porte à peine poussée, je suis accueillie par le sourire éclatant et la politesse enjouée de notre hôte, que j'appellerai James pour les besoins narratifs. James est beau gosse, certes, mais surtout digne représentant de son business, avec ses jolies dents blanches bien alignées. A priori, je suis donc au bon endroit pour causer quenottes éclatantes.

James m'installe dans l'un des trois box du cabinet, et me précise le déroulé de la séance. C'est là que je commence à me dire qu'on n'est pas vraiment parti pour une grosse marrade. Moi qui pensais venir me détendre à ma pause déj', je vois bien que je n'ai pas misé sur le bon cheval. (Note personnelle : la prochaine fois, me contenter d'une séance shopping).

On commence par se frotter les dents avec un gel posé sur une mini éponge, afin de déposer toute trace de nourriture et/ou de résidu qui risquerait d'altérer le bon résultat. Je me sens un peu couillonne de me quasi-brosser les dents devant James comme si on se connaissait depuis un bail, d'autant que lui ne se lasse pas de sourire (il a du en voir d'autres, je sais bien), et continue à m'expliquer le processus. Il me dégaine alors une affreuse gouttière en plastoque qu'il remplie d'un gel visqueux, que je vais devoir mordre à belles dents pour bien répartir le produit.

Bon. Quand faut y aller, faut y aller. Et je ne suis pas venue pour enfiler des perles, à ce que je sache. Dont acte. Je mords. Et je me retiens de vomir, aussi, devant la sensation assez étrange de gélatine qui se répand partout dans la bouche. (Je refuse catégoriquement de mirer mon joli look dans le miroir posé en face de moi, sous peine d'avoir envie de me mettre à pleurer, en plus).
James, toujours toutes dents dehors, s'assure que la gouttière est bien placée, et continue à m'expliquer : en me plaçant devant la lumière qui fait agir le produit, je vais devoir sourire le plus possible, "comme si je voulais faire bronzer mes dents". Ah ? Ah oui donc là, je ne vais pas pouvoir dormir peinarde, en fait, c'est ça ? C'est ça.

Impossible pour moi d'articuler le moindre mot. Je marmonne donc un vague "mmmfffpppp" qui pourrait vouloir dire aussi bien "ok j'ai tout compris, ça roule" que "putain mais sortez-moi de là, au secours", et James s'en va, me laissant en tête à tête avec ma gouttière, mon gel visqueux, mon sourire forcé et un superbe film de Yann Arthus-Bertrand pour me distraire (ha ha, c'te blague aussi !)

Pendant près de vingt minutes, je me force donc à sourire de toutes mes dents devant la loupiote bleutée, afin d'optimiser le traitement. Inutile de préciser qu'au bout d'à peine huit, j'ai déjà mal aux maxilaires, et que la jeune femme souriante doit plus ressembler à un poney crispé exhibant ses ratiches.

Diiiiing, le premier round est terminé. James accourt, un grand gobelet à la main, et me demande de retirer la gouttière. Je comprends assez rapidement le pourquoi du comment de la présence du gobelet, à l'énorme filet de bave qui coule en même temps que la gouttière que je retire. Glamour, vous avez dit glamour ? Ah non c'est la porte à côté !
Oui, plus la peine de faire des cachotteries sur le sujet : se faire blanchir les dents est TOUT sauf un acte sensuel et délicat, sachez-le. (James, arrête de me regarder crachouiller ma bave, pitié, j'ai déjà bien assez honte comme ça...).

Une fois l'épisode bave/rinçage de bouche/essuyage terminé, nous voilà repartis pour une nouvelle séance de vingt minutes. Lumière bleue, sourire forcé, film hilarant, tutti quanti...
James passe régulièrement la tête pour demander si tout va bien, et je lui réponds régulièrement un "hunnaaahunnn" courtois.

Au bout de la 3ème et dernière session, je n'en peux littéralement plus de toute cette opération. J'ai l'intérieur de la bouche tout fripé, l'impression d'avoir roulé une mega pelle à un Kiss Kool (rapport au goût mentholé du produit), l'envie d'envoyer bouler James quand il me redemande de sourire à pleines dents, et je connais tout des inondations au Bangladesh, pays cher à Arthus-Bertrand.

Quand sonne enfin l'heure de la délivrance, je suis à deux doigts de
l'infarctus de la mâchoire, et supplie James du regard pour qu'il me débarrasse enfin de tout l'attirail anti-glam'. Re-bavouille, re-crachouille, re-rincage de dents.
Et enfin, tadaaaaammmm, résultats en direct live dans le miroir du cabinet. Wouhaaa, ça flashe ! Mes dents sont effectivement plus blanches, et surtout, leur teinte est bien uniformisée, ce qui donne un bel effet fraicheur et netteté à mon sourire. James me prévient que la teinte va redescendre d'une tonalité d'ici douze heures, mais que je vais garder le bel effet uniformité pendant quatre à cinq mois, en fonction de mon mode de vie (cigarettes, café, thé...).

Hé bien, merci pour tout, au revoir, à la prochaine, bonjour chez vous (vite, partir d'ici, avant qu'on ne me fasse le moindre chantage avec les images volées de ces situations embarrassantes et baveuses que je viens de vivre).

Verdict à dix jours de l'opération : La teinte wouhhaaaaouuu obtenue à la sortie du cabinet est effectivement retombée, peut-être un poil plus que ce que j'espérais, d'ailleurs. Je conserve néanmoins une bonne régularité de teinte sur l'ensemble des dents. Gros bémol cependant en ce qui me concerne : deux endroits des gencives complètement irrités depuis le traitement, que je soigne à grands renforts de gel-pansement et bain de bouche. Je précise que j'ai les gencives ultra sensibles, et que l'amie qui a réalisé le blanchiment en même temps que moi n'a pas rencontré ce problème.
Bilan de l'opération et note personnelle : 6/10.   


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17 janvier 2011

Blog-Notes #2

post_it4ENTENDU :
Facebook, bientôt mort ? Peut-être bien... Partant du principe - sans doute assez vrai - que l'on ne peut se lier d'amitié (de VRAIE amitié, j'entends) qu'avec une soixantaine de personnes maximum, l'application Iphone PATH reprend tous les codes du réseau social, à la différence qu'elle ne vous permet de sélectionner que cinquante ami(e)s. Pas un de plus.  Il va donc falloir la jouer serrer. Ouste la vieille cousine amie sur Facebook avec qui on ne cause que tous les 36 du mois pour parler cadeau collectif de mariage de famille. Dehors les vagues copinous des années lycée à qui on n'a plus jamais adressé la parole, sortis des traditionnels "et tu deviens quoi, sinon ?". Du balai, les relous croisés en soirées et autres cocktails pseudo-mondains, dont on s'est juste échangés le nom pour faire grossir le chiffre de notre compteur friendien (oui, ce mot n'existe pas, et alors ?). Le bon vieil adage "la qualité, pas la quantité", ça vous dit quelque chose ?


TESTE :
Envoyer un mail à mon moi futur. En ce début d'année, je ne prendrai pas de bonnes résolutions (vu que je ne les tiens pas plus loin que le 12 Janvier, soyons honnête), mais je me suis dit qu'un petit bilan sur moi-même était peut-être plus approprié. Sauf qu'au lieu de le consigner dans un journal intime que je n'ai pas, ou de le griffonner sur un carnet que je vais clairement paumer dans le bordel ambiant des tiroirs de mon bureau, j'ai préféré recourir à la technique so mignonne du site www.futureme.org, qui propose de s'envoyer un mail à une date future. Dans un mois, un an, cinq ans (suspemmmmmssss), je recevrai donc ce message mystérieux que je me suis écrit à moi-même, et qui retrace au moment M mon petit bilan de vie, mes envies, mes attentes et mes rêves futurs. Aurai-je évolué ? (je me le souhaite). Aurai-je accompli une partie de ce que j'ai en tête ces temps-ci ? (je me le souhaite aussi !)...
Bon, pour faire simple et plus léger, on peut aussi juste se souhaiter un joyeux anniversaire, s'envoyer une photo de soi avant régime, faire un cahier de grossesse ou de naissance en s'envoyant régulièrement des mails à une date clé très lointaine... que sais-je encore !
(Adresse de site trouvée dans le fabuleux livre My Little Paris dont je vous ai déjà parlé)


COUP DE COEUR :

Les addicts aux vernis à ongles passaient déjà pas mal de temps à argumenter en faveur du rouge pétant so glam et femme fatale ou du marron taupe so chic et raffiné, à grands coups de référence de vernis Chanel, OPI et consorts. Dior relance tous les débats, avec sa nouvelle collection de 3 vernis City Gris, inspiré des 3 métropoles les plus fashion et tendance : Paris, of course, incarne le gris Montaigne sobre et chic, comme l'avenue du même nom. Londres évoque l'emblématique brouillard dans un gris teinté de reflet bleus, nommé Bond Street. New-York, quant à elle, inspire l'asphalte luisant et le reflet des buildings dans un gris métallisé très stylé, NY 57th (du nom de l'adresse mythique de la boutique Dior à NY).

GrisCity_DIOR


Mes pauvres petites mimines ont trop souffert de stress dernièrement pour que je vous inflige la photo des knakis peinturlurées avec ces petites merveilles chromatiques, mais je vous poste une photo du gris Montaigne porté (mon coup de coeur) dès que possible.


TO COME :
Et comme cette rubrique s'appelle "Blog-Notes", j'ai bien le droit d'y parler de mon blog, et de vous dire que, si tout se passe bien, j'aurai très prochainement une nouvelle jolie bannière ici, qui remplacera l'actuelle, déjà en place depuis.. pfouuuu... plus de 4 ans ! (c'est une honte !). Quelque chose de plus simple, de plus classique (terminées, les multiples petites photos fourre-tout) mais peut-être de plus sobre aussi, qui correspond sans doute plus à mon "moi blogueuse" actuel. Pour le reste, on ne change rien. Vous, moi, les billets d'humeur, les petites notes sur les coups de coeur ou les coups de gueule, les concours de temps en temps, et tutti va bene !

Excellente semaine à toutes / tous !

 

4 janvier 2011

Happy 2011 !

chaussetteOuf. Ca y est. Une fois de plus, les fêtes sont derrière nous. On est tranquille pour un bon moment avant de recommencer la sempiternelle course aux cadeaux, et la quête du menu parfait à la fois traditionnel MAIS original. Pffioouuu...

Manque plus qu'on débarrasse tous les sapins agonisants dans les caniveaux et que les centaines de cadavres de bouteilles de champagne entassés au pied des bennes de recyclage du verre soient embarquées, et zou, on pourra définitivement considérer que l'année 2011 est bel et bien lancée !

Oui, vous l'aurez compris, cette période est loin d'être ma préférée de l'année, je suis définitivement plus une fille de l'été. Mais ça ne m'empêchera pas de vous souhaiter une nouvelle année pétillante, chavirante et enivrante, pleine de douceur et de petites folies, de soleil et de confettis, de chamallows et de chantilly !

Et j'en profite au passage pour vous remercier de continuer à lire mes petites bulles de vie depuis bientôt 5 ans déjà, bon gré mal gré, en fonction de l'inspiration, des envies, du temps disponible, ou des aléas de la vie.

Très belle année 2011 à toutes et tous !

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