The Real Madrid
(Aparté : Ce titre minable n'est rien qu'une vaine tentative pour attirer les fans de foot sur mon blog de fille, je le dis et je l'assume) (oui, ça ne marchera sans doute pas, mais ça m'aura fait rire deux minutes) (et c'est déjà bien). (On peut passer au billet en question ?)
Madrid donc. Où nous nous en allâmes en balade le week-end dernier. (Si je commence à conjuguer mes verbes bizarrement, je risque doublement de perdre mes footeux de passage) (humour, quand tu nous tiens).
Au programme : churros, tapas et cervezas. L'essentiel, entre nous. Mais comme il nous restait quelques heures à tuer entre les repas, on en a quand même profité pour visiter la ville.
Chouette ville, cela dit. Je pensais que Barcelone aurait plus de charme (l'attrait de la mer, sans doute), mais Madrid a largement de quoi se défendre. Disons aussi que le beau temps attendu de pied ferme a sérieusement contribué à la note positive de ce week-end découverte.
Arrivés au petit matin dans une ville encore endormie (merci les horaires EasyJet), nous débutons la journée par le sacro-saint Chocolate con churros dans l'une des meilleures chocolateries du coin, située à cinq minutes de l'hotel (Chéribibi me soupçonne d'avoir fait exprès, mais même pas). Pleins de calories forces, nous voilà ensuite partis à arpenter les rues : Palacio Real, Plaza de Oriente, Plaza Mayor, Plaza de la Puerta del Sol envahie d'étudiants contestataires, Plaza de Santa Ana, Gran Via, Gare Centrale d'Atocha... Aux petites ruelles pavées succèdent de grandes places ensoleillées et "parasolées".
Première journée passée à quadriller la ville en long et en large, histoire de prendre la mesure et le rythme madrilènes. Si nous occultons volontairement les principaux musées (ouuuuh, c'est momoche), nous passons une tête à la Caixa Forum, fondation de la banque du même nom, située dans un immeuble ultra-moderne et épuré.
Puis détour "obligé" (bah quoi ?) vers le coin de Salamanca et tournée des enseignes espagnoles que j'aime bien : Bimba & Lola, Hoss Intropia, Malababa. Je repartirai pourtant bredouille, si ce n'est deux babioles achetées chez ... Zara, juste pour le plaisir de les payer moins cher. (Maturité ou perspective de belles vacances cet été qui risquent de coûter bonbon ?). Dîner et fin de soirée au Mercado de San Miguel, une superbe halle modernisée et gavée de petits stands de produits locaux plus ou moins raffinés, où l'on dîne et boit un verre dans une ambiance très bruyante festive.
Palacio Real
Façade, Plaza de Mayor
Escalier principal, Fondation Caixa
Tranquille Emile.
J'aime autant vous prévenir que ça déconne pas avec le rangement des cerises ici (Mercado de San Miguel).
Lendemain, dimanche, direction El Rastro, le plus grand marché aux puces d'Europe (carrément). Marché aux puces qui rejoint rapidement le marché tout court, avec son lot de sacs et fringues colorés bon marché et un peu attrape-pigeon-touriste. Faufillades à travers les stands, à la recherche de coins plus authentiques et vivants.
Puis pause tapas à la terrasse du Lateral, sympatique brasserie cotée de la Plaza de Santa Ana, et nouvelle balade dans les rues, jusqu'au fameux Parque del Retiro, véritable bulle d'oxygène au coeur de la ville. Retour vers l'hotel via les quartiers plus populaires et pittoresques de Lavapiès, à flâner dans les rues parmi les familles nombreuses latinos, et les étudiants moins bobos.
Petite pause fraîcheur en famille...
Les Gipsy Kings ont du souci à se faire...
... ou pas.
Enfin, dernier jour, après une grasse mat' méritée, c'est vers le sympathique quartier de Chueca que nous nous mettons en marche, où immeubles historiques et ruelles étroites cotoient boutiques avant-gardistes et petits restaurants tendances. Rassemblement de victuailles avant de repartir vers le Retiro, pour une longue pause (et sieste) à l'ombre des pommiers. Dernière traversée de la ville en flânant, au gré du vent et des envies, dernière pause churros (hé, attendez... ça creuse de marcher toute la journée !), et retour à la case hotel/valise/aéroport.
Bilan du week-end : soleil, bonnes tables, peu de shopping, ville footeuse... il n'en fallait pas moins à Chéribibi pour qu'il s'exclame en un cri du coeur : "il doit faire bon vivre ici !". Mmm, je te vois venir toi, ce n'est même pas la peine d'y songer. Si c'est pour boulotter de la charcut' et des churros tous les jours (si si, je me connais), je préfère éviter de tenter le diable !
(Ce billet est vraiment très, très long. Je pense que j'ai perdu la moitié de mes lecteurs en cours de route).