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Gin Fizz
27 mars 2012

Sri Lanka, départ imminent. Sri Lanka, 12 jours d'arrêt.

Sri Lanka train

Salut, gens de l'Internet et des environs. Je vous abandonne quelques jours, le temps pour moi d'aller recharcher les batteries et de vadrouiller à nouveau à l'autre bout du monde, ou presque. Cette fois-ci, direction le Sri Lanka. "La larme tombée de l'Inde", comme on l'appelle aussi, en raison de sa forme de goutte d'eau située au sud du territoire indien. (Moi, j'aurais plutôt dit une patate, mais je ne dois pas avoir l'âme poétique, sans doute).

Pourquoi cette destination ? Elle nous semblait un bon mélange de jolies plages, de culture à découvrir (les temples et les dagobas des cités anciennes) et de belle nature (plantations de thé à foison, réserves animalières, plaaaaaaaages). Le tsunami de 2004 et la guerre civile achevée en 2009 ont sans doute laissé des traces, mais le pays se reconstruit peu à peu, et semble prêt à recevoir dignement les touristes, dont il a grandement besoin pour se développer. Alors pourquoi pas ?

A l'inverse de notre super road-trip de cet été où chaque étape était calibrée et chaque nuit réservée, ici, c'est freestyle complet. Seul le billet d'avion en poche, aucun hotel booké, aucune visite arrêtée. On fera au feeling, au gré du vent, de nos envies, et de la météo.

Seule certitude : un itinéraire choisi dans les (très) grandes lignes, qui s'achèvera sur les plages du sud, pour terminer ce nouveau périple par quelques jours de glandouille bien méritées au soleil de Ceylan. Le reste ? Très flou, encore, à ce stade... Mais si tout se passe bien, il devrait comporter, entre autre : des tortues, des bouddhas, des hamacs sur la plage, des léopards, des plantations de thé, des vagues salées, des currys, des éléphants, des bonzes, des épices, des saris chatoyants... et peut-être même quelques baleines bleues. Verdict dans quinze jours...

Photo : empruntée au blog Two Travelling Birds, une petite pépite de jolis clichés et une mine de renseignements sur pleins de destinations.

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15 mars 2012

Neon lights

Ceinture fluo détail

Dernière fashion-lubie en date : a touch of fluo dans mes tenues encore un brin hivernales. Oui, il faut croire que l'esprit "Véronique & Davina*" n'est pas complètement mort, si j'en crois la tendance qui se faufile peu à peu dans les boutiques de prêt-à-porter. (Au secours ?)

Evidemment, en bon petit mouton que je suis souvent parfois, j'ai sauté à pieds joints dedans, tu penses bien ! Mais connaissant ma laaaaarge propension à changer de fashion-lubie comme de slip, j'ai misé uniquement sur les enseignes un peu cheap, histoire de rester à peu près copine avec le banquier (tu vois pas que je pars en vacances la semaine prochaine, s'agirait pas qu'il me bloque ma Visa, celui-là).

Bilan des courses :
* Des débardeurs bien pétards, qui feront la blague le temps d'une saison (ouh, tu la vois, la p'tite bretelle fluo qui dépasse d'un pull gris un peu large), et qui finiront en tenue de sport d'ici le mois de septembre. Je ne suis pas idiote, je me doute bien que vu le tissu et la coupe du machin, ça sera déjà bien le Pérou si ça résiste à 3 lavages (c'est un peu ce qui m'a retenue de prendre AUSSI le vert et le corail !), mais à moins de 8 euros la chose, bon... si on peut se faire plaisir le temps d'une lubie...

* Des ceintures pour souligner sur mon slim noir ma taille svelte et athlétique (heu ?) d'une touche wawawoum. La première est totalement rose, bien flashy comme je voulais. La seconde, ma foi, elle me fait un peu l'effet d'un Malabar bi-goût, à être moitié jaune, moitié rose. Pour être parfaitement honnête, j'avais pas bien pigé qu'elle aurait cette allure heu... destructurée post-moderne, mais le site de commande étant suffisamment mal fichu pour me filer des explications , j'ai collé la bête dans mon panier, et roulez roulez petits bolides, on verra bien à la réception du colis. (J'ai vu. Merci). (Mais elle me plait quand même, en fait).

Sandales fluo Topshop* Des petites sandalettes que je n'ai pas encore reçues, mais que je colle quand même en photo dans cet article, parce que bon, on va pas causer fluo tous les jours non plus. Là, voyez, j'imagine très bien mes petits petons futurement bronzés glisser leurs orteils manucurés de vernis flashy dedans. Aaaah, j'peux vous dire que ça va réveiller le Levi's brut de pomme, ça !

Telle que je me connais, je suis bien capable d'aller craquer sur encore quelques bricoles phosphorescentes, surtout si on m'en agite sous les nez à chaque vitrine de boutique. Mais comme on a dit qu'on ne parlerait plus fluo ici, vous n'en saurez jamais rien. Et toc !

 

Fluo OK

Fluo détail


Débardeurs Jennyfer // Ceintures Asos // Sandales Topshop



* Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

5 mars 2012

Comme avant dans mes rêves d'enfant

les maisons de dame souris

S'il fallait une preuve que les blogs peuvent encore apporter de belles surprises, au delà de leur aspect parfois un peu trop commercial et publicitaire, en voici une :

Il y a presque six ans de ça, alors que je commençais tout juste à écrire ici (pfouuu, on n'est pas tout jeunes, mes amis, c'est moi qui vous le dit), je lançais une bouteille à la mer pour tenter de retrouver un livre de mon enfance qui m'était cher, mais qui avait fini par disparaître, de déménagement en tri intensif, faute de place dans la bibliothèque. Apparemment, je n'étais pas la seule à avoir la nostalgie de ce livre et à avoir été marquée par les histoires de cette souris architecte (je crois que ma vocation râtée vient de là, en fait), si j'en crois les nombreux commentaires et mails que j'ai reçus, régulièrement, depuis la publication de cet article.

Beaucoup m'ont écrit avoir de beaux souvenirs de cet ouvrage introuvable, certaines personnes qui avaient un exemplaire en ont même scanné les pages pour les partager avec tous ces lecteurs frustrés du passé. Un ami virtuel de l'époque avait d'ailleurs fini par remettre la main sur la version anglaise de la chose, sans pour autant parvenir, malgré les recherches, à retrouver un exemplaire de MA version d'enfance, en français dans le texte. Dame Souris s'était bel et bien fait la malle, et la maison d'édition n'avait pas du tout l'intention de rééditer l'ouvrage.

Et puis un jour de janvier dernier, je reçois ce mail, qui me dit en substance :
"Bonjour, je suis bouquiniste à (petit village de l'Aude) et j'ai actuellement en stock le livre que vous semblez chercher. Je peux vous l'envoyer si vous êtes intéressée".
Bah tu m'étonnes Elton, que je suis intéressée ! Depuis le temps ! Ni une, ni deux, je réponds au message, et l'affaire est entendue.

Quelques jours plus tard arrivait par la Poste mon cher et précieux livre. Bien sûr, la nostalgie engrangée durant toutes ces années avait embelli ce livre, peut-être plus qu'il ne le méritait. Sans doute, la frustration de ne pas pouvoir le feuilleter pendant si longtemps m'avait fait oublier que mes goûts d'enfant n'étaient plus mes goûts d'aujourd'hui. Et pourtant, malgré ces infimes déceptions, tourner les pages de Dame Souris et revoir toutes ces illustrations qui ont marqué ma jeunesse m'a presque tiré quelques larmes (presque, j'ai dit) (rhhhoooo).

Ce livre-là restera, vous pouvez en être certains, en lieu sûr dans ma bibliothèque d'adulte, attendant patiemment que mes propres enfants soient en âge de le lire et - qui sait - de l'apprécier à leur tour. Et il rejoint la petite liste des objets précieusement conservés, qui me fera un jour radoter sur le ton du "tu sais, quand maman avait ton âge...".

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