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Gin Fizz
24 juin 2012

3 jours à Lisbonne

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(Encore partie en vadrouille ? Rhaaa, mais elle n'arrête pas, celle-ci !). C'est vrai, j'avoue. Grâce à Easy Jet et à une organisation ultra visionnaire (bah, tiens, réserver un week-end pour juin en plein mois de septembre, faut pas trop se stresser sur l'imprévu), à peine sommes nous rentrés de Rome que nous voilà repartis à l'assault de Lisbonne. Avec ce léger petit regret, toutefois, d'avoir plannifié les deux week-ends un poil trop rapprochés, et d'avoir à peine eu le temps de "digérer" le premier qu'il fallait déjà attaquer le second. (Mais voilà qu'elle se plaint, maintenant, je rêve...).

Lisbonne, 3 jours, Juin 2012. Encore une fois, cette satanée météo nous joue des tours et nous plombe le premier jour sur place sous un ciel bas et lourd. Dommage pour cette première découverte de la capitale portugaise, mille fois plus éclatante sous le soleil, comme nous le verrons les deux jours suivants.
Allez, je vous emmène pour quelques photos, anecdotes et bonnes adresses ?

* Cette fois, c'est sur Wimdu que nous trouvons un chouette petit logement en plein coeur du Bairro Alto, le quartier animé de la ville. Enfin, animé, tout dépend de l'heure, à vrai dire. Ce quartier est un véritable caméléon, qui change d'ambiance et d'atmosphère en fonction du moment de la journée : calme et assoupi jusqu'en milieu d'après-midi (au point qu'on s'est demandé si on ne nous avait pas embobiné à nous conseiller de loger dans le coin), il s'agite peu à peu au fil des heures. Les façades qui ne payent pas de mine révèlent soudain un petit resto convivial ou une boutique branchouille, qui n'ouvrent leurs portes que bien après l'heure de la sieste. Sans parler des nombreux bars et tavernes qui eux, ne vivent que de nuit ou presque, dans les quelques "rues de la soif" réputées du quartier. Ca vaut donc le coup de s'y balader à toute heure, pour avoir cette presque impression d'avoir visité deux ou trois villes différentes en un seul endroit.

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Sont stylées, les poubelles à verre devant les disco nights, non ?


* A partir du 10 juin, toute la ville est en fête pour honorer Saint Antoine de Padoue. Nous y étions quelques jours plus tôt seulement, et l'ensemble des rues et des habitants avaient déjà à coeur de soigner les décorations et pancartes à dégainer le jour J. Partout, des guirlandes colorées, des guinguettes éphémères et des estrades pour spectacles. Forcément, nous avons loupé les festivités, mais assister à ces préparatifs enjoués donne déjà la bonne mesure de la super ambiance qui doit régner dans la ville à ce moment-là.

* Mon quartier de prédilection ? L'Alfama, vieille ville dans la ville, quartier populaire par excellence fait de ruelles pentues et tortueuses. Le meilleur moyen de la découvrir est d'emprunter le bringuebalant mais mythique tramway n°28 qui traverse la zone de part en part, frolant les immeubles et les voitures garées. Se perdre dans les venelles, admirer les vieux balcons forgés, les linges étendus, les façades en azulejos bleus ou jaunes, écouter les voisins s'aranguer d'un porche à l'autre, et sentir toute l'atmosphère de ce coin si pittoresque.

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* Un peu au nord de l'Alfama, grimper au Castelo Sao Jorge, ancienne forteresse construite sur la plus haute coline de la ville. Inconvénient : ouais, ça grimpe sévère ! Avantage : l'une des plus jolies vues qui soit sur l'ensemble de Lisbonne jusqu'au Tage miroitant sous le soleil (oui, bon, si vous avez du soleil...). Le chateau en lui-même n'est pas franchement spectaculaire, mais la balade est jolie, et présente l'avantage d'être ventée et aérée juste ce qu'il faut, petite pause fraîcheur appréciée dans la chaleur estivale. Et les paons qui habitent le jardin ne sont pas farouches pour deux sous.

* Incontournable, la virée à Belém le dimanche, pour se la jouer couleur locale et se mixer aux habitants en guoguette et pique-niques sur les pelouses du coin. Et, of course, passer par la case "kilos bingo" en s'arrêtant à la si réputée Antiga Confeitaria de Belém pour s'y approvisionner en délicieux Pasteis de Nata, petits flans tièdes enrobés de pâte feuillettée croustillante et saupoudrés de cannelle. Une institution que même les locaux ne boudent pas !

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* Testé et approuvé : le fameux restaurant Chapitô, lieu hybride entre école du cirque, bar lounge et resto branché, qui offre une vue superbe sur le Tage (et un poulpe grillé qui m'a donné l'eau à la bouche, dommage, on avait déjà déjeuné). Rua Costa do Castello, 7.

* Testé et désapprouvé : la cantine du Bairro Alto, pourtant réputée dans les guides touristiques : Principe do Calhariz. Certes, il y a toujours du monde, oui ce n'est pas hors de prix, et oui il y a du choix. Mais le côté gras et lourd de la cuisine portugaise n'a jamais autant pris son sens que dans ce restaurant. Bien pour les gros estomacs qui recherchent la quantité, passez votre tour si vous voulez une ambiance douce et une cuisine un peu raffinée.

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Monsieur le crâneur en pleine action...

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17 juin 2012

Guess who ?

Guess Watch

Article sponsorisé

Am I the one to watch ? Hmmm, grosse question existencielle, non ? Ce serait super prétentieux de répondre oui, et vous me connaissez, ce n'est pas trop mon genre. Pourtant, j'ai accepté de me lancer dans la course du concours One to Watch proposé par les Guess Montres.

La marque a mis sur pied un grand concours international entre blogueurs avertis en matière de mode, tendances, air du temps, destinations... Sur ce blog, chaque participant partage sa propre vision du style, sans contrainte ni taboo, et au delà des clichés éculés de "ce qui est à la mode" ou de "ce qui est has been". Toujours à la recherche de nouveaux contributeurs, Guess Watch a donc lancé la chasse aux One to Watch dans différents pays, et j'ai l'honneur de faire partie des presque élus pour la France.

Pourquoi "presque" ? Parce que pour arriver au bout de la course, il va falloir se battre. Se battre, avec l'aide de toute sa communauté, à grands coups de cahiers de tendances, de vision unique ou universelle de la mode, de style de vie à partager (voyages, photos, dessins...).

Honnêtement, la compétition s'annonce rude, car les autres blogs ont, pour certains, une sacrée belle communauté de lecteurs/followers/fans qui seraient prêts à les suivre jusqu'au bout du monde. Mais, si je n'ai pas trop d'illusion quant à l'issue du classement, j'ai quand même un orgueil et un ego qui me chuchottent à l'oreille qu'on ne va sûrement pas rester là à regarder les bras croisés, et qu'on va quand même jouer le jeu, pour la beauté du geste, le fun et le partage. Et puis, comme disait mémé Simone, l'important n'est-il pas de participer ? Si. (bon, vous voyez, on est tous d'accord).

Via une application Facebook dédiée au concours, je me suis inscrite et j'ai créé, comme demandé, ma toute première planche tendances (ça m'a rappelé mes stages en agence de pub où on devait faire des "mood boards" pour toutes les réunions clients. Ah ça, j'en ai usé, des magazines et de la colle en bombe !). ici, c'est plus simple : on choisit dans la banque d'image les visuels qui nous ressemblent et représentent le plus, et roulez roulez petits bolides, voici au bout du compte une planche qui représente ma (ou plutôt l'une de mes) vision(s) du style.

Planche tendance Guess Watch


J'ai instinctivement choisi surtout des formes douces et rondes, féminines et rassurantes. Parce que le contexte actuel est ce qu'il est, j'ai eu envie (et besoin) de quelque chose de doux et de maternel, qui n'appelle aucune agressivité, stress ou aigreur. Et les touches de couleurs pop et pepsy sont bien là pour réveiller le tout et mettre la touche fantaisie indispensable. Un peu à l'instar de la montre Guess que j'ai également reçue en cadeau pour l'occasion. Je l'ai choisie rose pêchu, pour une pointe de gaieté dans mes tenues restées encore bien moroses en ce printemps hivernal triste à souhait.

SI le coeur vous en dit, vous pouvez "liker" ma planche tendances directement sur Facebook, et m'attribuer ainsi des points de style. Le blogueur qui recevra le plus de points à la fin du concours (fin juillet) sera automatiquement qualifié en seconde étape. Mais on en reparlera en temps voulu...

Pour me suivre sur les réseaux sociaux :
Facebook par ici : katia ameur,
Twitter par là : KatiaGinfizz,
Instagram ici : katiaginfizz
et Pinterest là : katiaginfizz
(ouf !).

13 juin 2012

Mon homme, le sport et mon été pourri

Roland Garros 2012

Hypothèse n°1, confirmée : Cette année, après Roland-Garros vient l'Euro 2012, puis le Tour de France, puis les J.O de Londres.
Hypothèse n°2, affirmée : Chéribibi est fan d'à peu près tout ce qui contient un ballon, une roue et/ou des commentateurs hystériques.

Bien. Si je pose 2 et je retiens 4, carré de l'hypoténuse ou pas, je suis donc en mesure d'affirmer que je vais passer un été assez pourri. CQFD.

Déjà, en temps normal, le sport et moi, globalement, ça fait deux. J'veux dire, filez-moi par exemple une raquette entre les mains, et vous êtes à peu près sûrs de passer un très bon moment de poilade devant ma dexterité et mon sens de la grâce sur un court de tennis. Du coup, j'ai résolu la question avec plus ou moins de facilité, en me tenant très loin de toute salle de sport. (ho, ça va, je marche vite dans les couloirs du métro et je prends les escaliers, ça compense, non ?).

Mais alors, pour ce qui est du sport à la télé, j'avoue, je n'ai pas encore trouvé la solution. Donc je subis. Patiemment. En silence.
Au mieux, j'essaye de m'intéresser un peu à la chose. Roland Garros, par exemple, j'ai fini par bien aimer, et même par piger toutes les règles. Et pour le foot, remerciez bien fort Zidane, Lizarazu, Pirès et Henry qui ont réussi à me faire presque aimer les matchs qualificatifs d'équipe de France.

Bon, mais après ?

Je serai brève sur le cas "Formule 1", qui fait régulièrement le bonheur de mes dimanches après-midi. Cette impression d'habiter en bord du périphérique parisien grâce à la bande son des diffusions de Grands Prix me laisse, mmm, complètement sous le charme. Et puis peut-on décemment appeler ça du "Sport" ? A part un concours de moteurs bien carossés et de combinaisons intégrales bardées de logo mochingues, la F1, c'est quoi ? Que quelqu'un se dévoue pour m'expliquer parce que sinon, sincèrement, je ne vois pas.

Mais le cas le plus grave, le plus atroce, le plus abominaffreux, le cas qui relève du pénal, qui devrait vous coller directement en prison sans passer par la case départ ni toucher les 20 000, c'est... le cyclisme. (On dirait presque un gros mot).
Honnêtement, entre nous, qui de normalement constitué peut bien trouver un intérêt (même minuscule) à une troupe de gugusses en shorty moulants qui s'acharnent à pédaler sur les routes les plus pentues de France et de Navarre ? Hein, qui ? Chéribibi ? Hé bah bonne pioche !
Le Tour de France, c'est ma malédiction depuis la plus tendre enfance, quand déjà, mon grand-père, chez qui je passais mes vacances d'été, me faisait louper tous mes dessins animés préférés pour regarder ce programme soporifique au possible. Aujourd'hui, je ne regarde plus les dessins animés, mais j'ai droit à un compagnon qui est capable (oui messieurs dames) de me sortir des phrases comme "attends, j'enregistre l'étape de demain, c'est le col du Tourmalet, ça va être grandiose".

Je menace de demander le divorce jusqu'en septembre.

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