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Gin Fizz
19 septembre 2013

Ciel, mon dessert !

angel_cake_ciel

D'abord les macarons. Ensuite les cupcakes. Puis, en vrac, les petits choux, les éclairs, le bubble tea... A chaque mode gourmande, j'ai plongé dedans tête baissée et bouche grande ouverte. Vous commencez à me connaitre : jamais la dernière quand il s'agit d'aller s'encanailler les papilles au sucré. (Hein ? Les kilos à perdre ? Oh, ça...). Il était donc parfaitement logique que j'aille lorgner de plus près sur la dernière mode du moment en matière de pâtisserie...

Les Angel cakes, vous connaissiez ? C'est plutôt joli comme nom. Ca évoque bien ce que c'est supposé être : un gâteau léger, aérien, tout en douceur et en apesanteur. C'est une création d'origine japonaise, et là-bas, ils le nomment Chiffon cake. Oui, c'est moins marketeux, et j'avoue que je cherche encore le rapport, mais je ne veux contrarier personne.

C'est à la pâtisserie joliment baptisée Ciel, en plein coeur du 5ème arrondissement parisien, que l'on peut se procurer ces gâteaux du futur. Aux commandes de la boutique, Aya Tamura, qui a fait ses classes chez les prestigieux Jules Verne et Saturne entre autres, m'explique la chose plus en détail : le Angel Cake se compose d'une génoise ultra légère, à la limite du mousseux, réalisée à partir de blancs d'oeufs et sans matière grasse. Pour un rendu plus gourmand (calorique serait le mot juste), il est évidé en son centre, et garni d'une crème onctueuse et sucrée, qui contrebalance l'aspect plus sec de la génoise. Plusieurs parfums à déguster : chocolat, vanille, framboise, praliné rose, earl grey pamplemousse, thé vert matcha, citron yuzu...

Evidemment, j'ai goûté. (Quelle question...)

Mon verdict ? Je dirais "moyen plus". Un petit 11/20 sur l'échelle de mes trucs à calories +++ préférées. Peut mieux faire, donc.

Visuellement, le Angel Cake ressemble quand même à une grosse éponge. Jolie, certes, si on opte pour un gâteau rose, mais plus proche de Bob si on choisit, comme moi, la saveur citron Yuzu. Heureusement, le design voulu par la patisserie Ciel rend l'ensemble plutôt raffiné.
Au goût, je reste extrêmement partagée. La crème est excellente, acidulée comme il faut avec une petite pointe de croquant (des zestes d'agrumes ?), et donne à l'ensemble une vraie unité gourmande. Mais la génoise seule me déçoit un peu. J'imaginais quelque chose d'encore plus léger, qui fond presque dans la bouche, un peu comme la barbe-à-papa.
Malgré tout, ce dessert reste très léger, et vient conclure parfaitement un repas un peu copieux sans avoir l'impression qu'on y laissera son estomac et trois tubes de citrate de bétaïne.

Je ne traverserai pas Paris pour me ravitailler, sauf peut-être si l'envie me prend un jour d'aller goûter cette fois aux Angel Cakes salés, proposés depuis peu par la Pâtisserie.

La bonne idée un peu bobo ? Le Angel Cake existe en grand format, à partager à plusieurs. Voilà une piste de dessert qui sort de l'ordinaire si vous avez envie d'épater vos invités ou les personnes chez qui vous êtes convié. Il est en plus emballé dans une très jolie boîte en origami du plus bel effet. Certes, pas sûr que vous remportiez l'adhésion niveau papilles, mais au moins, ça vous changera des éclairs Fauchon et des MontBlanc Angelina, non ?

Pâtisserie Ciel : 3, rue Monge - 75005 Paris
Plus d'infos sur le site ici.

Angel_cakes_boi_te

Angel_Cake_origami

Angel_Cake_1

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10 septembre 2013

Presque rentrée des classes

Rentre_e_des_classes

(Crédit photo d'illustration : AFP/ Denis Charlet)

Revoilà le joli mois de septembre, les odeurs de cartables tout neufs, le soleil qui se couche plus tôt et les bonnes résolutions de rentrée. Les enfants étrennent leur ardoise et leurs cahiers spirale petits carreaux, s'inscrivent au judo ou à l'aquaponey, et comparent l'avancée de leur collection de toupies b-blade* pendant les vacances. Les grands comparent, eux, l'intensité de leur bronzage chèrement acquis durant l'été (et qui se barre en deux deux, de toute façon), renouvellent leur abonnement Club Med Gym pour éliminer le trop plein des apéros-chips-merguez des derniers mois, et sèchent les premiers cours pour s'en faire quand même un petit dernier, d'apéro-terrasse, parce que bon...

Les vacances ne seront bientôt qu'un lointain souvenir, les chocolats et les décos de Noël vont rapidement venir remplacer les fournitures scolaires dans les rayons, et tout sera rentré dans l'ordre, parti sur de nouveaux rails pour cette année scolaire qui s'amorce.

Tout, sauf moi.

Voilà une rentrée qui a un goût un peu spécial pour moi, car cette fois-ci, je ne reprendrai pas le chemin du travail après mes vacances aoûtiennes bien méritées. Sans trop entrer dans les détails puisque ce n'est pas le lieu sur ce blog, j'ai appris mon licenciement à mon retour de congé maternité. Pour x et y raisons plus ou moins valables, ma société a souhaité mettre un terme à notre contrat, et j'ai définitivement quitté mon entreprise cet été, le temps pour nous de finaliser toutes les procédures que cela implique.

Et maintenant ? J'aimerais beaucoup vous dire que je vais vivre d'amour et d'eau fraîche jusqu'à nouvel ordre, mais il se trouve que les couches bébé, les fondants chocolat Picard et les vernis à ongles n'atterrissent pas tout seuls comme par magie dans mes placards (la vie est mal faite). Et qu'il va donc bien falloir me trouver un nouveau boulot, en dépit de mon obstination à jouer à Euromillions à chaque nouvelle cagnotte.

Un nouveau job pour une nouvelle vie. Ou du moins, une nouvelle tranche de vie. Sans doute dans la continuité de mon expérience passée, mais "un peu plus mieux", un peu plus moi. Je l'espère. Et d'ici là, il faudra en passer, entre autre, par les frasques de Pôle Emploi, qui, je le sens, n'a pas fini de me faire rire.

Mais voyons les choses du bon côté ! Au delà de toutes les démarches administratives et professionnelles dans lesquelles je suis nécessairement embarquée, il reste à côté de ça pas mal de temps libre. Du temps pour moi. Du temps pour m'occuper de ma croquette (qui ne demande que ça), pour reprendre enfin le sport (mon corps ne demande que ça), tenter de nouvelles activités, partir me balader dans un Paris moins chargé de stress, flâner, découvrir, improviser... (Oui, bon, et aussi du temps pour étendre les machines et remplir le frigo hors heures de pointe, ok, ok...).

Alors certes, pas de cartable flambant neuf cette année, mais des projets et des envies plein ma besace vintage. Il y aura des hauts, il y aura des bas, il y aura des moments de doute et des petites victoires. L'essentiel sera de garder le cap, toutes voiles dehors.

Bonne rentrée à vous tous ! (et bons apéros terrasse) (si, je vous vois !)...

 

(* je dis ça au pif, je ne sais même pas si c'est encore à la mode dans les cours de récré, ces machins !) (et Dieu merci, j'ai encore un peu de temps pour m'en préoccuper...)

2 septembre 2013

Vacances, j'oublie (rien du) tout

P1130737

(Sympa, la vue sur le Golfe du Morbihan depuis notre baraque en Bretagne, non ?)

Je ne peux pas dire qu'on ne m'avait pas prévenue. Non, franchement, on avait vraiment bien pris soin de me mettre en garde : "tu verras, les vacances avec enfant ou bébé, c'est... autre chose". Autre chose ? Mais c'est à dire... ? Avant, j'étais naïve. Maintenant, je sais.

Partir en vacances avec un bébé, ça commence avec l'épreuve de force du tas de bidules à embarquer avec soi. Une fois qu'on a bien joué à Tétris devant la bagnole, en cherchant à caser avec astuce la poussette, le transat, le lit parapluie, le sac à biberons, les jouets et peluches, il reste tout juste assez de place pour y glisser un micro-sac avec deux maillots et une paire de tongues pour les parents. Ah, ça, l'étape bien connue du "j'emporte pas trop de choses là ?" est relativement facilitée (je vous aide, la réponse est toujours oui, quoi que vous ayez mis dans votre valise). Pour peu qu'on joue les mères parfaites et qu'on décide d'embarquer AUSSI le BabyCook, en arguant que "si c'est pas pendant les vacances que j'ai du temps pour faire des petits pots maison, c'est quand ?", on frôle la crise de nerf dès le parking.

Voiture chargée à bloc, bébé installé peinard dans son siège auto, il est temps de prendre la route. Nouveau dilemme : maman monte devant, quitte à se tordre les bras et le cou dès que babygirl chouine un peu et réclame son bib', ou maman monte derrière, quitte à s'emmerder comme un rat mort (et à ne pas pouvoir choisir la musique) tout le temps que babygirl pioncera ? Vaste débat. Vous avez deux heures, calculatrices interdites, note compte triple dans la moyenne.
Evidemment, c'est l'été, et ce petit malin de soleil qu'on a attendu tout le mois de juillet a décidé de frapper un grand coup pile le jour du long trajet, et de castagner à qui mieux mieux sur les vitres de la voiture. Evidemment, c'est un détail auquel on n'a pas pensé, et babygirl a l'air d'apprécier moyen. Evidemment, impossible de trouver un pare-soleil sobre, uni et discret sur les aires d'autoroute croisées. Voilà comment on se retrouve à devoir se trimballer Pocahontas ou Cars sur ses fenêtres, et ce, sans même justifier nécessairement d'un goût prononcé pour la ringardise. Pardon à tous les parents que j'ai mentalement critiqués en riant comme une hyène. Je ne pouvais pas savoir.

Bien arrivés à destination, voiture déchargée (trois litres de sueur perdus), lit parapluie installé (chambre réduite de moitié), il est temps de se mettre en quête du Super U du coin pour remplir le frigo. Nous voilà donc partis en guoguette, poussette au bras, prêts à flâner dans les rayons d'un hyper(grand)marché, comme tout bon parisien habitué à son Franprix taille minipouce, et qui découvre des produits insoupçonnés.
Sauf que... sont-ce les bonnes habitudes qui se perdent vite sous d'autres latitudes ? Sont-ce les prémisses d'un total relâchement de cerveau passé en mode "vacances-foutez-moi-la-paix" ? Toujours est-il qu'en extirpant la mini-croquette de son siège auto, le constat est sans appel : grosse fuite caguesque au niveau du futal, détectable à l'oeil au nez nu, et anticipation zéro quant à la couche de rechange, le sac à langer étant resté bien sagement là où il ne servira à personne, dans le salon.
Mes cours de Mac Gyver servant enfin à quelque chose, j'arbitre rapidement la situation : on flanque le cabas plastique des courses sous les fesses de la croquette (plus dans un souci d'éviter de tapisser toute la poussette qu'autre chose) (et tant pis si elle macère gaiement dans son jus) et on nie fermement toute odeur suspecte nous suivant à la trace. Eventuellement, on tente un "z'ont pas l'air très fraiches, ces merguez" devant le stand boucherie, pour faire diversion.

Enfin, finally, at last, les vacances peuvent vraiment commencer. Les vacances de babygirl, j'entends. Parce que, soyons clairs, c'est elle qui fait la loi désormais. Vous pouvez ranger au placard les longues grasses mat' en amoureux, les heures de bronzette-lecture sur le transat, les séances de manucure-pédicure-trois-couches-de-vernis.
Oh, ne soyons pas mesquins. Entre les moments dédiés aux repas, à la digestion, aux confections de petits pots, aux changes, aux jeux, au bain, à l'endormissement, il vous restera... quoi ?... deux, trois heures de sieste par jour pour vous laisser vaquer à vos occupations.
Là, reste à bien choisir. Un plouf dans la piscine, quitte à devoir en sortir en express pour cause de cris impromptus dans le babyphone ? Une séance lecture, quitte à relire pour la huitième fois du séjour les mêmes trois pages qu'on n'arrive jamais à bien comprendre, puis à lâcher l'affaire et opter pour Glamour et Paris Match, moins fatiguants ? Une sieste réparatrice, quitte à quitter les bras de Morphée en plein rêve, parce que t'es gentille maman mais là c'est l'heure du biberon ?

On dit que prendre le temps de profiter de ses enfants, les voir grandir, les voir s'émerveiller de tout un tas de petites choses nouvelles, ça n'a pas de prix. Objection, votre Honneur. J'ai fait mes calculs. Ca coûte très exactement 1 dos réduit en compote pour cause de lit parapluie vraiment bas du plancher + 4 crises de nerfs pour trouver ze fucking tétine dans toute la barraque + 8 ampoules aux doigts à force d'éplucher légumes et fruits bio spécial petit pot + 21 nuits d'environ six heures de sommeil si on veut profiter un peu de nos soirées entre adultes + 1 otite au cerveau (oui) à force d'entendre en boucle les jouets sonores embarqués pour amuser la croquette. Sans compter les pare-soleil Pocahontas.

Oui... Avant, j'avais des vacances. Maintenant, j'ai un enfant.

 

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