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Gin Fizz
25 juin 2007

Ainsi parlait Zara

zara_1Alors là, moi je dis, c’est un scandale. J’me suis fait avoir comme une débutante. Me faire dépenser tout cet argent d’un coup, alors que je disais encore la semaine dernière à mes copines que Zara, en ce moment, c’est nullach’ et que j’y trouve rien de beau, ça me fait passer pour quoi, maintenant ? Hein ?
Heureusement, j’ai ma botte secrète, mon arme infaillible, mon dernier-mot-Jean-Pierre : « ouais, mais tu sais, cette semaine j’avais pas trop le moral, j’avais besoin d’acheter un truc, n’importe quoi ». Ca marche à tous les coups. Entre greluches, on se comprend trop bien, y’a pas à dire.

Rhaaa, ça y’est, j’entends déjà les voix viriles soupirer. « Faich’, aujourd’hui, c’est un billet de meuf… ». Ben ouais. Plat du jour : chiffons et fanfreluches. Tout juste pêchés ce vendredi, on peut pas faire plus frais.
Homme, si t’as peur de te faire chier ici, tu peux aller voir ailleurs si on y est. J’ai bien envie de te dire que non, a priori, mais si ça t’amuse de chercher, après tout… (Et puis j’aime autant te prévenir, au passage, que des billets fringues et « craquage compulsif », tu risques de t’en farcir un paquet sur les blogs de nanas dans les jours qui viennent, rapport aux soldes qui démarrent mercredi.)

Bon, Zara, donc.

En règle générale, je ne suis pas une grande groupie de l’ami espagnol des fashionistas. Hé ho, ça va oui. Ne me regardez pas comme si je venais d’insulter votre famille sur trois générations. Moi, les pulls qui gratouillent, les pantalons aussi longs que les traînes des robes de mariées et les tuniques 100 % nylon ou polyester, j’adhère pas plus que ça, désolée. Y’a que les chaussures qui méritent mon attention, en admettant que j’arrive à me pointer dans les douze heures qui suivent la mise en rayon, rapport à ma pointure de pied archi-courante.

Pourtant, vendredi dernier, puisque j’avais une grosse heure à tuer en attendant un rendez-vous médical, j’ai décidé d’être indulgente et de donner à nouveau sa chance au produit. (C’est vrai, ce serait con de passer le temps en allant plutôt visiter une expo, manquerait plus que je me cultive en plus, et puis quoi encore !)

Rapide coup d’œil dans la boutique. « Tiens, c’est pas mal ça… oh, et ça aussi… et puis ça, ça, ça… et ça, là-bas, hop ! ».

zaraEt voilà qu’au final et à ma grande surprise (et je ne vous parle pas de la surprise pour ma carte bleue), je m’en tire avec une bonne pioche :
- u
ne tunique à motifs papier peint seventies qui souligne avantageusement la poitrine (tremble, Scarlett J., la relève arrive, ha ha !)
- une tunique légère à gros pois roses, non cintrée et qui donne des faux airs de femme enceinte (bon plan pour négocier une place assise dans le bus)
- u
n pantalon blanc qui, oh my god, ne met pas en valeur tous les défauts (so "soirée byblos à Saint-Trop’", isn’t ?)
- u
ne touche de jaune parce qu’il paraît que c’est de saison. (J’émets quelques réserves sur la compatibilité de cette couleur avec mon teint de demi-blonde, donc le simple t-shirt semble un moindre risque)
- u
ne robe couleur corail pour aller faire ma pétasse au bal des pompiers du 14 juillet (« Ouh la la, je crois que je me sens mal, au secours monsieur le pompier dans ton bel uniforme, vite, pimpon pimpon pimponnnnn »).
(Ouais, je sais, la photo est super moche. En même temps, si j'étais 'responsable vitrines' chez Zara, ça se saurait...)

En posant tous ces machins colorés devant la caisse, j’ai eu l’impression d’offrir un grand verre de vitamines C à mon armoire. Et un double shoot d’endorphines à mon petit moral en berne. Aaaaaaaaah, ça fait du bien.

Y’a-t-il des questions dans le public ? Oui, la jeune femme en bleu, au fond. Qué ? « Le montant du ticket de caisse final » ? … Heu, non, désolée, je ne comprends pas ce que vous dites, au revoir et merci d’être passée.

Morale de l’histoire : ne surtout pas prendre de rendez-vous médical aux alentours de la Place Vendôme ou de l’Avenue Montaigne. Ca risquerait de saigner à la banque en cas de « remplissage improvisé d’emploi du temps ».)

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25 avril 2007

Moi je m'appelle Lolita

lolita_2- « Lancement très attendu aujourd’hui de la collection dessinée par la styliste Lolita Lempicka pour la chaîne de magasins Etam. Nous retrouvons tout de suite sur place Katia, notre envoyée spéciale de C.P.I. Canal Pouffe International, en direct d’une boutique de la marque, pour recueillir ses premières impressions. Katia ? »

- « Oui, Pierre, je me trouve effectivement au Magasin de la rue du Faubourg Saint-Antoine. Ici, c’est déjà l’hécatombe, un peu plus de trois heures après l’ouverture de la boutique. Les portants ont été littéralement pris d’assaut par une clientèle curieuse de découvrir les jolis modèles crées en exclusivité par la styliste réputée. Une collection qui se revendique « romantique baby-doll, mais pas sainte-nitouche », dans des imprimés fleuris Liberty et des tons crèmes et pastels.
Au total, une petite trentaine de références prêt-à-porter et lingerie que les fashion-addicts, au courant de l’événement depuis déjà quelques semaines, se sont arrachées dès minuit sur le site de la marque et peu après dix heures ce matin, à l’ouverture de chaque magasin.

C’est un véritable champ de bataille qui s’offre à nos yeux : des vêtements roulés en boule jonchent le sol, les ballerines sont disséminées un peu partout dans la boutique, et proposent un parcours du combattant pour essayer vainement de reconstituer une paire de la même pointure. Autour des portants, une fourmilière s’agite frénétiquement, à grands coups de cintres sur les doigts des voisines, ou de coups de sac dans les côtes des rivales potentielles. Ici ou là, on tente l’approche courtoise (« si vous ne la prenez pas, je la veux bien, merci ») ou plus sournoise (« lâche ça, c’était moi la prems, lâche, j’te dis ! »).

Au péril de ma vie, je me suis faufilée un peu plus tôt parmi la foule pour tenter d’attraper un ou deux vêtements à ma taille. Peine perdue. Les cintres se sont volatilisés sous mes yeux sans que j’aie le temps de regarder l’étiquette. Je me suis retrouvée piteusement avec un top et un short, alors que je voulais la robe et le chemisier.

Aux cabines d’essayages, c’est la panique. Marion, 24 ans, ne remet plus la main sur la robe taille 36 qu’elle avait pourtant réussi à agripper de justesse dans les rayons, et lance des regards noirs de soupçons à sa voisine de cabine. Après dix minutes de recherches intensives, il faut pourtant se rendre à l’évidence, la robe reste introuvable. « C’était la dernière, en plus, je suis dég’… », murmure la jeune fille, visiblement déçue.
Pour ma part, le bilan est proche du zéro absolu. Le top est très décevant une fois porté, et le short, si joli soit-il, reste un short. C'est-à-dire immettable quand on n’a pas les mensurations de Claudia, Kate ou Carla.

Au loin, on entend soudain des cris. Deux jeunes filles en viennent aux mains en se disputant le dernier cabas doré mis en rayon. C’est à qui jurera l’avoir attrapé la première. Au milieu de ce chaos, les vendeuses restent impassibles et remettent patiemment les rayons en ordre, dignes et imperturbables.
Seule Sabine, apprentie vendeuse en période d’essai, s’effondre en pleurs dans un coin : « je ne pensais pas que c’était si dur. Les clientes sont des teignes, des pestes (…), même pendant les soldes, c’est moins la guerre ! ».

A quatorze heures, il ne restait plus en rayon que quelques malheureux articles. Un réassort est attendu dans les jours à venir, mais « on ne sait pas encore quand ». Le reste de la collection Etam aura été copieusement ignorée par les clientes durant toute la matinée…

Je vous rends l’antenne, Pierre. C’était Katia, en direct de chez Etam Faubourg Saint-Antoine pour C.P.I. Canal Pouffe International. A vous les studios. »

31 octobre 2006

L'essentiel, c'est l'accessoire

colliers« Poursuivons la visite, si vous le voulez bien. Vous êtes maintenant dans la chambre à coucher, aux teintes légèrement rosées. Sur le mur de gauche, vous pouvez observer une fascinante collection de colliers et sautoirs fantaisie, dont les pièces les plus vétustes remontent pour certaines aux années collège, preuve de l’attachement de l’auteur à ces bijoux que l’on peut désormais qualifier d’"anciens" ».

Oui, j’admets, je suis un brin compulsive. Quand j’aime un truc (au hasard, disons les colliers et sautoirs fantaisie), j’aime pas ça à moitié. Le jour où la mode ne sera plus au sautoir, j’aurai l’air bien tarte, avec toute ma collec’ sur les bras. Mais en attendant, dès que je croise un spécimen qui ne trouve pas son équivalent plus ou moins grossier dans ce que je possède déjà, zou, j’achète.

Je trouve souvent mon bonheur chez Accessorize, Kookaï, H&M… et aussi (oui, j’avoue) Promod, Etam, et même Pimkie, une fois.
Rhhaaaaa, allez-y, jetez-moi des cailloux, j’ai déshonoré le dieu de la mode et du bon goût, je le mérite.

En même temps, si j’achetais toutes les babioles dont j’ai envie chez Agatha, Scooter, Gas et autres, c’est mon porte-monnaie qui ferait la gueule, et ma banquière qui m’appellerait par des noms d’oiseau. Faut savoir ce qu’on veut.

Et puis je vous livre une mini-info en or (peut-être que vous êtes déjà au courant, mais dans ce cas, soyez gentilles, faites comme si c’était pas le cas, me ruinez pas mon effet d’annonce, merci !). La grande majorité de ces petites merveilles vient d’une chaîne de boutiques absolument fabuleuses, au nom complètement imprononçable : Maijrev. Non, pas Majirev, comme « magie-rêve », ce serait beaucoup trop simple. Maijrev : un truc à consonance moldave ou que sais-je.
Ce sont généralement de toutes petites boutiques tout en longueur, si minus qu’une fois qu’on y est à quatre (vendeuse comprise), on se croirait au Queen un samedi soir tellement on ne peut pas remuer un bras sans se marcher sur les orteils. Pas ultra pratique pour essayer les accessoires vendus, j’en conviens.
Mais le sacrifice en vaut le coup, parce que les collections sont jolies, variées, produites en quantités limitées (donc peu de chance de voir le même collier sur toutes vos copines à la prochaine soirée), fréquemment réassorties, et d’un prix plutôt très correct.

Que demande le peuple… Les adresses ? Ah oui, le peuple pense à tout ! Impossible de trouver la liste des boutiques sur internet (à croire que les pages jaunes ne parlent pas moldave). Pour les parisiennes, il existe une boutique rue de Rivoli, juste en face du Séphora, vers la rue du Pont-Neuf. Et une autre rue Vavin, dans le VIème. Je vous laisse les commentaires ouverts pour en indiquer de nouvelles, car perso, je ne connais que ces deux-là.

Régulièrement, je tente de faire le tri dans tous ces colliers, parce qu’évidemment, dans le tas, y’en a une bonne dizaine que je ne mets jamais. Et puis soyons honnête, je ne peux pas me permettre de planter des clous sur toute la longueur du mur pour continuer à suspendre mes nouvelles acquisitions. A force, ça va devenir ridicule, on va finir pas se croire sur un stand Balaboosté.
Mais rien n’y fait. Au bout du compte, j’en élimine vaillamment deux, que je mets de côté en me disant « je les porte une dernière fois, et puis je les donne à quelqu’un ». Evidemment, je ne les donne jamais à personne car « ça peut toujours servir » ou « c’est encore joli, après tout », et ils finissent immanquablement par rejoindre les copains sur leur mur. Alors je plante d’autres clous. Pas le choix…

Vous aussi, vous êtes compulsives, question accessoires ? Vous aussi, vous pourriez monter un commerce de chaussures / sacs / chapeaux / foulards / bijoux rien qu’avec ce que vous avez dans votre dressing ?

22 octobre 2006

Oops I did it again

Kookai

C’est à croire qu’il y a quelque chose autour du 20 du mois qui me pousse à dégainer ma carte bleue plus vite que mon ombre, parce que j’ai recommencé mes bêtises mon shopping compulsif. Hé ouais. « Baby, baby one more time », comme dirait ma copine Britney. (Je sais, j’enchaîne les références honteuses, j’irai rôtir en enfer).

Bon, soyons sérieux deux minutes. L’ampleur de la crise de « consommationnite aigüe » n’a franchement rien à voir avec celle dont j’ai été terrassée le mois dernier à la même époque. Cette fois-ci, il s’agit juste d’une petite rechute, sans grande gravité à mon avis. Faut dire qu’entre temps, les impôts sont passés par là. Forcément, ça joue.

Le problème, en fait, c’est Kookaï. Ils sont pénibles, parce que cette saison, ils ont plein de jolis trucs. Franchement, c’est pas sympa. Si on rajoute à ça qu’on trouve actuellement (pour les parisiennes) un bon de réduc’ de 20 % dans les pages du 'Elle à Paris', je trouve que c’est carrément de l’abus de pouvoir. Comment voulez-vous qu’on résiste à tout ça ? Hein ?

En tout cas, moi, je me suis fait avoir en beauté. Bilan des courses : une belle jupe en soie noire, un top-tunique gris et mauve en trompe-l’œil tout doux, un joli débardeur gris perle… avec des perles (quelle drôle de coïncidence) et un sautoir noir pour agrémenter tout ça.

La collection actuelle est, à deux trois exceptions près, vraiment ravissante. On y retrouve d’ailleurs une dizaine de pièces bigrement inspirées des classiques du Comptoir des Cotonniers, mais bigrement moins chères aussi. Quant aux minettes qui cherchent déjà leur petite robe noire pour le réveillon du 31, courrez-y, elles sont déjà en rayon. Je ne saurais trop vous recommander de vous magner un peu, c’est bien connu qu’après le 15 novembre, question tenue de soirée, on ne trouve plus que les déguisements de sapin de Noël. A bon entendeur, donc.

Sur ce, je vous laisse, je vais faire mes comptes essayages ;-)

PS : Oui, il m’arrive parfois de poster le dimanche. Comme quoi, tout arrive.

20 septembre 2006

Pretty woman, walking down the street

sacs_en_vrac_1

C’est officiel, je suis ruinée. Et nous ne sommes que le 20 du mois. C’est mal barré. Tout ça parce que, comme toute vraie fille qui se respecte, j’ai choisi ce week-end pour faire mon shopping de rentrée. Bon, en même temps, quoi de plus normal ? J’vais pas me mettre sur le poil des jupettes et des mini ballerines jusqu’à la mi-novembre non plus, vous en conviendrez ?
Ouais… Sauf que là, j’ai un peu abusé, je crois. J’ai en quelque sorte appliqué la règle du "moitié du mois – moitié du salaire". Au départ, ça me semblait très censé, comme théorie. Le souci majeur, c’est que je n’avais pas fait le lien avec le premier tiers des impôts à payer (que j’ai d’ailleurs zappé, comme je l’ai déjà dit pour ceux qui suivent).
Enfin, c’est pas tous les jours la rentrée non plus. Ho et puis merde, à quoi ça sert de passer sa vie au boulot si on peut pas se faire plaisir de temps en temps et se la jouer Pretty Woman, avec cinq sacs de shopping à chaque bras ?

Hein, quoi, comment ? Qui a dit « je compense donc je suis », au fond de la salle ? Ah si, j’ai parfaitement entendu !

Mais qu’y a-t-il donc dans tous ces sacs ? J’en imagine déjà certaines en train de piaffer d’impatience à l’idée de savoir ce qui peut bien se cacher là-dedans…
Alllllllez, je suis sympa, j’vous raconte tout en détail. Les garçons, passez votre chemin, j’ai le sentiment que les lignes qui suivent ne vont pas vous passionner. Une intuition, comme ça…
Alors, dans mes sacs magiques, on trouve :

fringues_2- une robe-pull Comptoir des Cotonniers, super mimi, avec des petites poches qu’on voit pas sur la photo, dans une jolie couleur gris-beige qui ne fait pas un teint d’endive mal épluchée (ça, c’est de la métaphore),
-
un pull trompe-l’œil, toujours Comptoir des Cotonniers, gris avec illusion d’un petit top rayé bleu en dessous. Celui-là, c’est certain, je vais le voir sur le dos de la moitié des minettes de Paris, vu que pas moins de deux autres greluches l’essayaient en même temps que moi. M’en fous, y’avait plus leur taille, j’ai pris le dernier Small, niark niark !
-
un pull à petits boutons gris Caroll, tout doux tout fin, qui a l’avantage de me faire un décolleté qui tue sa race (heu oui, enfin, bon, moi j'trouve…),
-
un pull (oui, encore un pull ! hé bah quoi ?) bleu canard de chez Mango, tout simple tout con, mais en même temps, comprenez-moi bien, on peut pas être topissime tous les jours, c’est fatiguant pour soi et culpabilisant pour les autres !
-
des débardeurs blancs Petit Bateau, tellement évidents qu’ils devraient être livrés tous les trimestres gratuitement par la Poste,
-
une jupette rose poudré de chez Kookaï (oui, ok, j’avais dit « pas de jupette ») avec des petits boutons sur le côté et des plumetis sur le tissu (vous savez pas ce que c’est ? moi non plus, c’est la vendeuse qui a parlé de ça, et j’aime bien le mot. Alors voilà : des plumetis. Quelqu’un m’aide, là ?). Y’a de grandes chances que je ne porte pas cette petite chose avant quelques mois, mais j’ai pas su résister, elle était toute mignonne, sur son cintre, à m’attendre. J’ai le cœur tendre, moi, vous savez ?
-
enfin, last but not least, mon quatrième cinquième beaucoutième cabas à paillettes Vanessa Bruno, choisi dans un coloris bien pétard pour trancher dans le vif avec tous les gris, noir, marine et marron de la saison. Oui, je sais, les paillettes vont se barrer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire abracadabra, mais je les préfère comme ça, un peu usé, ça leur donne plus de charme.

Voilà, vous savez tout. Nooooooon, ne me demandez pas combien j’ai dépensé, je refuse catégoriquement d’additionner tous mes tickets de caisse, de peur de faire une syncope.
Y’a juste un truc de sûr : ça va être pâtes au beurre jusqu’à la fin du mois, histoire de pouvoir payer les factures. Heu non… attendez… Pâtes au beurre > kilos en trop > 2 tailles en plus > je ne rentre plus dans toutes mes fringues > crise de nerfs assurée. Bon, ben… salade verte (soupirs).

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20 juin 2006

Compote de pieds

pieds_22NDLR : Deedee a posté un billet sur le même sujet aujourd’hui. J’ai cherché d’autres trucs à vous raconter, pour ne pas faire doublon, mais en fait, je suis un peu à court d’inspiration, et ce billet-là était déjà plus ou moins écrit, donc vous aurez quand même droit à mon histoire à moi de chaussures sadiques ! Deedee, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop… ;-)

Je suis fâchée. Pour compenser le coup du lundi-début-de-semaine-c’est-chiant-de-retourner-bosser, je me suis dit hier matin que j’allais me pomponner un peu, et que c’était une journée parfaite pour étrenner mes nouvelles ballerines Prairies de Paris, achetées sur Ebay il y a quelques semaines.
Et ben c’était très mal ouèj !
ballerines3L’objet du délit, c’est elles, là, sur la photo. Ah oui, vous vous dites qu’elles ont l’air mignonnes et sages comme ça, avec leur air de ne pas y toucher, genre "Qui ? Nous ? Non, on n’a rien fait !".
Détrompez-vous, messieurs dames, dé-trom-pez-vous !!! Ces petites garces au minois si charmeur sont en fait de vraies sadiques, capables de vous cisailler insidieusement les petons en moins de temps qu’il n’en faut pour parvenir à la station de métro.

Je suis assez dég’, je les trouve vraiment jolies, mais là, franchement, c’est juste pas possible. J’ai vécu un vrai calvaire toute la journée. Heureusement, au bureau, je peux me permettre de marcher pieds nus sur la moquette. Ca fait pas top classe, mais tant qu’il n’y a pas de client qui se pointe, c’est pas très grave.

Mais on est bien d’accord sur un point : "porter des nouvelles chaussures" et "marcher pieds nus", ça devrait pas être dans la même phrase.
Alors ? Je fais quoi moi, maintenant, avec mes ballerines que j’aime mais qui ne m’aiment pas ? Comment ça, "tu les apportes vendredi à la prochaine soirée troc !" ? Qui a dit ça ? C’est mal me connaître, mes bonnes dames ! Non pas que je ne voudrais pas en faire profiter l’une de vous, mais néanmoins, je ne suis pas du genre à baisser les bras – ou plutôt les pieds – aussi facilement.
Une fois que mes petits petons seront rétablis de tous les sévices qu’ils sont eu à subir hier, je leur ferai passer l’examen ultime de la chaussure qui cherche des noises : le coup des chaussettes humides. Vous ne connaissez pas ? Très simple : pour agrandir légèrement des chaussures, il faut porter pendant quelques heures des chaussettes humidifiées (à l’eau, hein, pas à la sueur. J’en vois qui se pincent le nez, au fond là-bas), et il parait que le cuir se met en place tout seul. J’ai déjà testé, ca marche pas mal. Seul souci : obligation de faire ça un jour où on est solo chez soi, parce que les ballerines avec chaussettes, c’est vraiment pas la classe internationale, en matière de fashion.
Et si ça marche pas ? Eh ben… je me rabote les orteils à coup de pièce ponce ? Je défonce mes godasses avec une batte de baseball ? Je les customise en en faisant une paire de mule ? Je les offre à ma pire ennemie qui chausse une pointure de plus que moi ? Mmmm, j’hésite, j’hésite…   

26 mai 2006

Am stram gram, pique et pique et col…

ballerines

…quoi ? Vous vous demandez ce que je fabrique ? C’est très simple. Je suis en train de vainement tenter de choisir lesquelles de mes nouvelles ballerines je vais porter en premier : les argentées ou les dorées ? La question mérite réflexion, c’est certain. Enfin, faudrait déjà pour ça que ce blaireau de soleil daigne pointer sa fraise dans nos contrées, parce que là, je trouve qu’on se moque un peu du monde. Un 26 mai, avoir un temps aussi moisi, ça déconne franchement.
Enfin en attendant, je reluque mes nouvelles acquisitions chaussuresques avec joie. Sur la photo, les couleurs ne rendent pas très bien, mais figurez-vous que ces petites merveilles ont pile poil la teinte que je cherche depuis le début de la saison. A savoir, un doré franc mais pas trop bling-bling, pour reprendre les termes d’Hélène, et un argenté pas trop terne. Bingo ! J’ai trouvé mon bonheur dans une petite boutique de la rue de Rivoli, qui vend surtout les bijoux de la marque Balabooste (les trucs fantaisie de Monop’, oui). J’ai vaguement zieuté la vitrine en passant en speed, et mon regard a été captivé par ces bidules savamment disposés en plein milieu (tu penses, sont pas cons les vendeurs !).
Et je vous rassure tout de suite, pour celles qui s’inquièteraient à juste titre de l’état de mon porte-monnaie, je ne me suis même pas ruinée : dix-neuf euros la paire. A ce prix là, j’ai pas hésité longtemps entre les deux couleurs qui me plaisaient. Enfin, j’ai fait mine d’hésiter devant le vendeur, pour voir un peu l’attirail d’arguments qu’il allait me trouver (c’est rigolo, un homme qui essaye de vous vanter les mérites du doré aux pieds), mais j’étais déjà sûre de craquer. Elles ont exactement la forme que j’aime, avec un nœud-nœud pas trop clinquant, et une matière brillante juste ce qu’il faut. Bref, vous l’aurez compris, je suis ra-vie.
Bon, je ne me voile pas la face. Pour ce petit prix, ce n’est certainement pas de la top qualité, mais m’en fiche, ça me fera l’été sans souci, et quand j’en aurai assez, je les jetterai sans remords.
Pour info, elles existent aussi en noir, bronze, vert, bleu ciel et rose barbie métallisé (que je déconseille franchement à toute personne ayant plus de huit ans, mais c’est un avis qui n’engage que moi). L’adresse ? Ah c'est-à-dire que je ne sais pas exactement le numéro de la rue, mais c’est juste en face du grand Séphora, pas loin de la rue du Pont-Neuf.


Voilà, ça c’était le côté Happy Face de la journée. En revanche, je soulève un point qui m’agace prodigieusement. Ca fait maintenant trois semaines que je cherche à me trouver un nouveau jean (celui-là même qui soulève des interrogations existentielles auprès de mon ami M.). A chaque fois que je fais l’effort suprême de me rendre chez Gap pour subir une séance d’essayage (oui, subir est le mot est juste. Je déteste essayer un nouveau jean, c’est tellement… hasardeux !), je demande à des vendeuses fort aimables ma taille dans tel ou tel modèle, et systématiquement, on me répond "ah bah c’est la taille la plus demandée, on n’en a plus en stock, faudra repasser".
D’où ma question, sans doute très bête, mais néanmoins j’insiste : comment se fait-il que cette taille précise soit toujours en rupture alors que 1- c’est "la plus demandée" (et je n’invente rien, puisqu’on me la dit en face avec un grand sourire), 2- ce serait donc la plus vendue, s’il y en avait. Là, y’a un truc qui m’échappe. Toujours est-il que ça fait trois fois que je repars de chez Gap en maugréant. Je leur laisse une dernière chance, mais sinon, j’irai acheter mes pantalons chez APC ou Seven, et ils auront la mort de ma carte bleue sur la conscience.

22 mai 2006

Bonne pioche !

redoute1

J’ose à peine y croire, et pourtant c’est vrai : réussite inégalée de ma commande La Redoute cette fois-ci. Y’a des jours comme ça, où la magie opère... (On peut bien parler de magie, à ce stade, non ?). Résultat : dans mon horrible sac vert et blanc qui fait autant horreur à Deedee qu’à moi, plein de choses qui 1- me vont, 2- me plaisent, 3- sont à ma taille, 4- dont la couleur n’est pas horriblement en décalage par rapport à celle du catalogue, 5- sont en super promo, 6- correspondent à l’air du temps. Alléluia, on débouche le champagne, on jette les cotillons, c’est jour de fête !
Dans les détails, je me suis donc trouvé :
- une ravissante petite robe à bretelles, en soie marron chocolat tendre, avec la taille très marquée, comme il est de bon ton cette saison. J’ai longuement hésité entre la noire et la marron, parce que je n’ai pas dans ma penderie de "fameuse petite robe noire classique et indémodable". Mais j’ai craqué pour la chocolat, légèrement plus originale, et qui reste quand même passe-partout (hein que j’ai bien fait ?)
- des sandales à talons dorées, très simples et très hautes aussi, par rapport à ce que j’ai l’habitude d’avoir aux pieds. Je risque de morfler avec les entorses, le temps de chopper le coup de main (ou plutôt, le coup de pied, ha ha ha !). Enfin elles étaient jolies, et surtout, elles coûtaient à peine 16 euros, j’allais quand même pas me priver de ça ! Seul bémol, elles sont couleur or mat, et quitte à avoir du doré aux pieds, j’aurais préféré un vrai doré franc et métallisé.
- un joli top de la marque Iro, couleur vert d’eau, avec une forme complètement déstructurée, mais intéressante. J’ai d’ailleurs mis environ trente minutes à tenter de comprendre comment se portait cette chose, pour finalement me dire que je préférais le petit nœud dans le dos, contrairement à la façon dont c’est livré. Il ira donc rejoindre les quarante autres tops de ma collection spéciale "pas mettable tous les jours ni pour aller bosser mais sympa le temps d’une soirée".
- une paire de tongs argentées assez classiques, mais d’une couleur assez franche, cette fois-ci, pour rester à la mode les jours où j’aurais trop mal aux pieds pour porter mes sandales dorées à talons.
Voilà. Toutes ces belles choses sont désormais à moi, pour la modique somme de même pas cent euros. Je suis ravie, pensez donc ! Maintenant, faut que je fasse un peu de place dans ma penderie, ça déborde de partout, c’est l’enfer ! C’est quand, déjà, la prochaine soirée troc ?

28 avril 2006

Ô Maje ô désespoir

ceintre_2Je reviens à l’instant de la vente privée organisée par NGR, qui regroupe jusqu’à dimanche soir les marques Maje, Stella Forest, Hartford et d’autres bidules dont j’ai oublié le nom. Franchement, c’est la première vente privée à laquelle je me rends, et j’ai été surprise dans le bon sens : pas de harpies en furie qui se ruent sur les vêtements, pas de cerbère mal-aimable à l’entrée, et quelques vendeuses presque serviables (oui, presque !).
Maje, j’aime bien. C’est joli, féminin, et aérien. Mais c’est quand même drôlement cher pour ce que c’est, non ? Trois bouts de tissus en voile et 2 boutons en nacre, hop, 120 euros ! Ouille ! D’où mon intérêt pour cette vente privée, bien entendu. Je m’y croyais déjà, j’imaginais faire le plein de jupons multicolores, de top en mousseline brodée, voire carrément – poussons le vice jusque là - me dégoter une jolie petite robette pour faire ma starlette à Paris-Plage cet été.
Ah, quelle naïveté ! Et quelle déception ! Bilan des courses : rien… enfin, rien de potable à mes yeux, disons. Y’avait bien une belle jupe en tricot bleu canard, assez raffinée, mais il ne restait que des tailles L ou XL, qui baillent de partout sur moi. J’veux bien être à la mode et porter du Maje, mais à 130 euros la jupe soldée, j’aime autant ne pas me retrouver cul nu dans la rue, quand même ! Ah oui, je suis peut-être exigeante, mais c’est comme ça.
Alors voilà. Tous mes efforts de fashionista radine n’auront pas payé aujourd’hui. Je suis déçue, déçue, déçue…

PS : Note spéciale à la vendeuse de pulls en pseudo cachemire au fond de l’entrepôt. Oui, tes pulls sont doux, mais quand même pas donnés. Oui, tu as lourdement insisté (avec toute ta panoplie de "ah mais c’est mêêêrveiiiillleux, regardez comme il vous tombe bien sur les épaules, bla bla bla…") pour que j’embarque un pull col V qui ne m’allait pas. Donc oui, je l’ai roulé en boule sur un autre stand avant de me faufiler discrètement vers la sortie. Fallait pas me gonfler comme ça…

25 avril 2006

La petite histoire de mes belles ballerines beiges

ballerines_11Ce week-end, à Paris, il a fait beau ! (si si, je vous jure !). L’occasion pour moi de partir en mission spéléologie dans les tréfonds de mes placards, et d’en extirper tous les vêtements et chaussures d’été, qui étaient jusqu’alors soigneusement (hum…) rangées dans l’attente des beaux jours.
A chaque printemps, je retrouve avec joie mes petites jupes en mousseline de soie, mes tops légers et émanchés (très joli néologisme qui signifie donc "sans manche" comme vous l’aurez compris), mes sandalettes à lanières et mes ballerines… Il faut savoir que je suis assez fan des ballerines, et que j’en possède dans plusieurs formes et couleurs (comme toute fan qui se respecte).
Donc ce week-end, plantée au milieu de mon foutoir vestimentaire estival, j’ai fini par remettre la main sur mes ballerines chouchoutes, et je me suis dit que j’allais vous raconter comment elles avaient fini par atterrir dans ma malle aux trésors.
En fait, ce ne sont pas nécessairement mes plus belles chaussures, ni mes plus chères. Mais elles ont acquis le titre de chouchoute parce que j’ai eu un mal de chien à les dénicher (oooh… chien, dénicher… comme je suis drôle !).
J’ai eu le coup de foudre un beau jour de juillet 2004, quand je les ai vues aux pieds de J., ma copine-toujours-si-joliment-habillée-que-c’en-est-râlant. Je les matte en douce, pour ne pas paraître à l’affût du tuyau, et surtout ne pas faire genre "oh moi aussi j’veux les mêmes, tu les as achetées où ?" (j’ai ma fierté, merde !). Soudain, la belle se déchausse pour enfiler une autre tenue (je vous passe tous les détails de cette journée d’enterrement de vie de jeune fille, ou bien on est encore là ce soir !). Ni une ni deux, je m’approche discrétos et vois le logo de la marque sur la semelle interne. Bien, ces adorables bidules viennent donc de chez Bensimon. Ok, l’enquête prend forme, Colombo est sur une piste…
A ce stade de l’histoire, on pourrait penser que le reste de mon investigation était quasi bouclé : un saut à la boutique, "vous les avez en pointure 39 ?", carte bleue qui flambe et hop, l’affaire est dans le sac, et bientôt à mes pieds. Que nenni, mes amis, que nenni ! C’était sans compter que, en plein mois de juillet, les boutiques ont déjà écoulés leurs stocks d’été depuis belle lurette, et qu’elles en sont déjà à nous refourguer les moon-boots et caracos en fourrure d’écureuil. Le verdict est donc sans appel : "non, nous avons tout vendu. Non, nous n’allons pas en recevoir. Non, on ne passe plus de commande sur ces articles". Pour moi, c’est la fin du monde (au moins pour 5 jours)…
La vendeuse a dû noter mon air dépité, et me tend la carte des autres boutiques de la marque en France, en suggérant que peut-être, ailleurs, sait-on jamais…
Regonflée à bloc, je rentre chez moi fissa, empoigne mon téléphone, et me met fiévreusement à composer un par un tous les numéros de la carte. D’abord les autres boutiques de Paris et de sa proche banlieue, puis les grandes villes de Province : Marseille, Nice, Bordeaux. Rien. Je coche sur la carte de visite les boutiques déjà appelées une à une… et finalement, à force de patience et de ténacité, le miracle opère. A Strasbourg, il reste une paire en pointure 39, dans le coloris que je veux. Et cerise sur le pudding, elle est vendue au prix soldé de 50 %, fin de collection oblige. J’aurais eu la vendeuse devant moi, je lui aurais presque roulé une pelle, tellement j’étais contente ! (En même temps, faut quand même que je me calme, ce ne sont que des chaussures).
J’envoie le chèque, et huit jours plus tard, elles sont là, chez moi, flambant neuves. Bon, je vous l’accorde, sur la photo elles ont pris un sacré coup de vieux et certains d’entre vous ne doivent pas comprendre comment on peut déployer tant d’énergie pour une vulgaire paire de godasses. Bah moi, m’en fous, je les aime. En plus, on peut changer le ruban à volonté. Vous pensez bien que j’en ai toute une collec’, même si au final, je mets toujours les deux mêmes couleurs. Aaaah… devant tant de félicité, je ne peux que citer le grand philosophe grec Nikos Alliagas : "c’est que du bonheur !"…

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