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Gin Fizz
27 décembre 2006

That's the final countdown

sablier_2Ouf. On y est presque. Dans quelques jours, 2006 laissera enfin place à une nouvelle année toute belle, toute neuve. Juste le temps de trouver huit bonnes raisons d’attendre 2007 de pied ferme.

- Vite, vite, qu’on en finisse avec les diffusions, rediffusions et re-rediffusions des bêtisiers mille fois vus à la télé. En début d’année, on aura peut-être droit à un minimum de nouveautés dans les programmes des chaînes. (J’ai comme un doute, mais bon).

- En 2007, les 1er et 8 mai tombent un mardi : à nous les week-ends prolongés (et les embouteillages de Bison Futé)

- On va pouvoir raturer plein de chèques, à vouloir écrire dessus 06 par habitude, au lieu de 07. C’est la banque qui va faire la gueule !

- La majeure partie de l’année 2007 sera placée sous le signe du cochon, en astrologie chinoise. "Cochon", c’est tellement moins convenu et frimeur que "Dragon" ou "Tigre", non ?

- Douze bons gros mois devant nous pour penser aux cadeaux de Noël 2007, ça nous laisse un peu de marge. Promis, cette année, on fera pas tout au dernier moment (c’est là que je me marre, ou bien ?)

- 1er janvier : J-80 avant l’arrivée du printemps. C’est un compte rond, ça fait joli, ça me plait.

- 2006, ça rimait avec saucisse, tournevis et "merde, ça glisse". Pas terrible, quand même. Alors que 2007, ça rime avec pâquerette, méga fête et chouette. Mieux ! Beaucoup mieux !

- 2007, ça se finit comme le matricule de James Bond 007. Et ça, c’est trop la classe.

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6 décembre 2006

Recherche kleenex désespérément

mouchoir_1Il y a quelques temps, ici même sur ce blog, je faisais une croix sur ma dignité en avouant à la face du monde (au moins) que j’étais une grosse pleurnicheuse. Pour être crédible à fond, voilà la liste des 22 choses qui, à mon sens, valent vraiment la peine de pleurer. 

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Nikos a signé pour la Star Ac’ saison 7. On est reparti pour un tour de manège, les gars…
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La vaisselle crade de huit jours entassée dans l’évier.
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La quasi-totalité des pubs pour produits ménagers.
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C’est bientôt Noël et il neige même pas.
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Lara Fabian sort un double-album « best-of ».
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‘Il’ trouve que la mini-jupe + bottes ne me va pas si bien que ça.
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Je viens de m’acheter trois mini-jupes.
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On prévoit le retour à la mode du vert acidulé pour le printemps prochain.
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Plus aucun jour de RTT avant trois mois, et les soldes commencent le 10 janvier prochain. Donc un mercredi. Donc un jour de boulot. Donc ça craint.
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Thelma et Louise ont préféré le ravin à la police. C’est beau, mais quand même, merde...
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J’ai oublié une put….  de chaussette rouge dans une machine de blanc (comment un truc aussi petit peut déteindre autant, bon sang ?)
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Le voisin du dessus apprend à jouer du piano et bloque obstinément au même passage du même morceau. Je craaaaaaque.
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Mon chat me fait la gueule, il aime pas ses croquettes Leader Price (gosse de riche, va !)
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Le chocolat, le nougat et les Dragibus font grossir (j’trouve ça nuuuuul. Pourquoi on n’échangerait pas avec les haricots verts, juste pour voir ?).
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Les Rice Krispies ne se vendent plus. Terminés les « snac-crac-pop » du p’tit déj. (merci à fred37 pour l’info). Et au passage, le « Merveille du Monde » non plus… (j’veux mouriiiiiiir).
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Le spectacle ‘humoristique’ d’Arthur a fait salle comble. Y’a même des prolongations. J’comprends pas…
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J’habite une rue dont le nom trop long ne rentre jamais dans les petites cases des formulaires administratifs (et quand je dois l’épeler par téléphone, je vous raconte pas comment on y passe trois plombes).
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Mon petit cousin, 5 ans au compteur, m’a offert en dessin un charmant gribouillis marron et rouge un peu flippant. Il a ajouté en souriant « c’est toi ».
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TF1 n’a toujours pas paumé les bobines de « Rabbi Jacob ». Pour preuve, 238ème diffusion hier soir.
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On m’a proposé une place assise dans le métro. Quoi ? chuis grosse ? chuis vieille ? Je veux bien un peu de galanterie, mais quand même…
-
Canalblog a planté avant que je ne poste ce billet (ah non… tiens… lucky me !)

Alors ? Qui dit mieux ?

22 novembre 2006

Diplômée menteuse, mention Pinocchio

nez_2Ca ne sert pas toujours nos intérêts de dire à voix haute le vrai fond de notre pensée. Parfois, mieux vaut la boucler. La preuve par sept.

« Allo docteur, je suis désolée je vais avoir un bon quart d’heure de retard, le bus est totalement coincé dans les embouteillages »
Traduire :
« Mon œil, je voulais juste passer chez Zara pour essayer cette magnifique jupe blanche, et y’a une file d’attente de malade aux cabines d’essayage ! »

« Marie-Cécile, vous êtes absolument ravissante dans ce nouveau petit tailleur, il vous va à croquer, et puis le vert est très à la mode cette année, vous allez faire des ravages au service compta’ »
Traduire :
« A la mode, à la mode… c’est vite dit. C’est juste dommage que vous ayez choisi une teinte qui vous donne toute la fraîcheur d’un œuf couvé. »

« Bonjour monsieur-le-service-après-vente-de-la-Fnac, je ne comprends pas ce qui se passe, la molette tactile de mon ipod ne fonctionne plus, elle ne réagit plus du tout au contact de mon doigt. Non, je n’ai rien fait de spécial, c’est arrivé comme ça, un jour, pof »
Traduire :
« A moins que vous n’incluiez dans la garantie SAV les dérapages de dissolvant de vernis à ongles sur les dites molettes tactiles, qui flinguent complètement les systèmes de transmission d’information. Non ? Alors considérez que je n’ai rien dit… »

« Désolée patron, j’ai renversé ma tasse de café sur le dossier Superrelou, ce qui explique cette grosse trace sale dessus. »
Traduire :
« C’est mon débile de chat qui a gerboulé toutes ses croquettes de midi sur votre foutu contrat. Comme s’il avait senti le truc foireux, dis donc. »

« Ah non, vraiment mamie, c’était très bon, ta blanquette de veau, mais là, j’en peux plus. Et puis je dois faire un peu attention si je veux pouvoir rentrer dans ma robe et être belle au réveillon, tu sais ? »
Traduire :
« Kill me now ! Je suis au bord de l’explosion. Si je bouge ne serait-ce qu’une oreille, je ne réponds plus de mes aptitudes digestives, c’est tout dire. … Faudrait quand même que je t'avoue un jour que je suis végétarienne, merde… »

« Qui ? Alexia ? Ah non, dommage, elle est déjà avec quelqu’un, et ultraaaaa amoureuse même. Tu les vois jamais ensemble, mais c’est parce qu’il est un peu du genre sauvage et casanier. Pourtant, ça marche fort entre eux. Je crois même qu’ils parlent de mariage… »
Traduire :
« Tu ne penses plus à Alexia. Tu ne parles pas à Alexia. Tu ne touches pas à Alexia. Tu ne t’approches pas d’Alexia à moins de vingt mètres. Alexia est grande, blonde, belle et élégante et pourtant célibataire, mais ça, tu peux toujours courir pour que je te crache le morceau, mon grand. Trop dangereuse, cette fille ! »

« Non, tu n’auras rien de plus à bouffer, ça suffit comme ça, tu vas finir par devenir obèse comme le voisin à force ! »
Traduire :
« Arrête de miauler, et laisse-moi mater ‘Desperate Housewives’ tranquille, j’ai absolument zéro envie d’aller mettre mon nez dans du Shéba maintenant ».
(Et si je commence à raconter des mythos même à mon chat, on est mal barré…)

Et vous, c’est quoi votre plus gros « mensonge diplomatique » ?

3 novembre 2006

Marabout - Bout de ficelle

sort_4Sans aller jusqu’à dire que je suis maraboutée ou ensorcelée, je me demande bien pourquoi :

- Il n’y a jamais un seul stylo qui marche à portée de main quand je suis au téléphone avec un client important
- Tous les ordinateurs que je touche plantent au bout de douze minutes maximum
- C’est toujours quand je me lave les mains que mon téléphone se met à sonner
- Ou quand je suis déjà très en retard au boulot que la RATP me fait le coup de la mini grève surprise
- Ce bouton, là, sur le front ? Il n’était pas là hier, quand je moulais devant la télé ? Alors pourquoi il se pointe aujourd’hui, jour de mon dîner avec Bogosse ?
- Il pleut uniquement les jours où je me suis lavé les cheveux ; c’est comme une loi métaphysique, en somme
- Mes chaussettes finissent toujours par perdre leur collègue et se retrouver toute seule (je soupçonne l’existence d’un monde parallèle tout au fond de ma machine à laver)
- La photocopieuse affiche « fatal error system » et fait un bruit bizarre d’Airbus A380 juste avant de rentrer en réunion de clientèle ultra-méga-cruciale, et il me manque bien sûr trois copies du dossier
- « Non, je vous jure monsieur l’agent de la RATP, ma carte orange est dans mon autre sac à main, chez moi ; c’est parce que j’ai transvasé mes affaires dans ce sac-là ce matin, et… » (pourquoi des contrôleurs juste aujourd’hui ?)
- Le 11 novembre tombe un samedi, alors que j’ai tellement besoin d’un jour de congé
- C’est justement les soirs où je me couche tôt pour « récupérer et être en forme » que je ne ferme pas l’œil de la nuit
- C’est toujours pour ma pomme quand le distributeur de café est en rade de gobelet, et que le café coule désespérément dans le vide (sans parler de la touillette en plastoc, qui est toujours trop courte)
- Mon portable ne capte plus pile au moment où j’ai un coup de fil urgentissime à passer (qu’est-ce qu’ils fabriquent chez SFR, ils passent leur temps à jouer au baby-foot ou quoi ?)
- Je perds systématiquement tous mes parapluies (j’ai inventé le concept du parapluie jetable)
- Noël tombe encore en décembre cette année

13 octobre 2006

Poids lourd

poids_5

Parfois, on aime se faire aborder par un illustre inconnu. Et parfois, non. 13 phrases-clés et 13 réponses cash pour faire passer le message.

Vous êtes toute seule ? Non, j’ai toute la chorale de Vienne qui m’accompagne mais elle s’est planquée derrière le bar.

C’est à vous ces beaux yeux là ? Non, on me les a prêtés le temps qu’un lourd dans votre genre me fasse la réflexion. Voilà, maintenant, je peux les rendre…

Je m’appelle Michel. Et vous ? Pas moi, non.

On ne s’est pas déjà vu quelque part ? C’est possible, je suis secrétaire à la clinique des maladies vénériennes.

Vous avez quel âge ? J’arrive pas trop à savoir, ça change tout le temps.

Vous habitez où ? Chez moi.

Comment se fait-il qu’une jolie fille comme vous attende seule ? Parce que jusqu’à maintenant, j’avais réussi à éviter les glues dans votre genre.

On peut discuter un peu ? Désolée, j’ai un seuil de tolérance à l’ennui très faible.

Pourquoi vous ne répondez rien ? J’étais en train d’essayer de vous imaginer avec de la personnalité…

Je suis avocat en droit pénal international. Et vous, vous faites quoi ? Moi, je crois que vous me confondez avec quelqu’un que votre vie intéresse.

Comment ça se fait qu’on ne se soit jamais croisés ici ? Question de chance, sûrement.

On peut se revoir ? Oui. Avant-hier, ça vous irait ?

Je peux vous laisser mon numéro ? J’aurais bien voulu, mais j’ai pas envie.

Parfois, il faut juste savoir ne pas insister lourdement…

PS anticipé : Ceci est de l’humour. Il est bien évident que je suis une fille gentille et bien élevée, et qu’à moins de croiser un prototype « 2,5 tonnes » question lourdeur, je ne me permets pas de dire tout haut ce genre de phrases (juste de les penser très fort…). Inutile, donc, de m’envoyer le Front de Libération des Hommes Martyrisés, ou de m’adresser des commentaires agacés du style « et ça se plaint d’être célibataire ! ». Merci… ;-)

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11 octobre 2006

C'est à moi que tu parles ?

oreilles_2Y’en a qui ont l’art de mettre les pieds dans le plat, et de toujours trouver les mots qu’on n’a justement pas envie d’entendre, là, maintenant, tout de suite.
Short-list de toutes ces petites questions si gonflantes…

A quoi tu penses ?
Tu fais quoi, dans la vie ?
Alors ? Quoi de neuf ?
Qu’est ce que t’as ?
C’était qui (au téléphone) ?
T’as pas un peu grossi, toi ?
Tu l’as achetée où, ta jupe ?
Mais qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ?
Pourquoi tu rougis, là ?
Tu veux mon avis ?
Et toi, alors, toujours célibataire ?
Ca vous dérange de vous décaler d’une place ?
T’as pas bien dormi, toi, j’me trompe ?
Tu peux m’avancer vingt euros ?
Et ça vous fait quel âge, maintenant ?
Tu peux me rendre un service ?
On fait moit’-moit’ ?
J’peux goûter ?
Tu sais ce que je ferais si j’étais à ta place ?
Non mais, en vrai, t’es blonde ?
Et le bébé, c’est pour quand ?
On se connaît ?
Tu sais que t’as un truc entre les dents ?
Allo ? T’es où là ?
Je peux te déranger deux petites secondes ?
Quoi ? Tu connais pââââs?
Ah t’es là, toi aussi ?
T’as pas une clope ?
T’en as parlé à ton psy ?
Tu mets combien de ‘l’ à « parallélépipède » ?
Tu m’aimes ?
C’est toi sur la photo ?
Tu mesures combien, sans talons ?
Je peux voir votre titre de transport, s’il vous plait ?
Mais ça te sert à quoi, un blog ? Tu préfères pas rencontrer des vrais gens ?

Et vous, c'est quoi les petites phrases qui vous font bondir au plafond ?

2 octobre 2006

Si j'osais...

oser

Je leur dis ? Je leur dis pas ? Parce que ça me démange pas mal, quand même…
(PS : Note à haute teneur en râlage du lundi matin. Vous êtes prévenus.)

Si j’osais...

-
Je demanderais à ces deux pipelettes dans le métro de baisser d’un quart de ton, parce que j’arrive pas à me concentrer sur mon bouquin. Ca fait dix fois que je relis le même paragraphe sans rien y piger et ça m’énerve prodigieusement. (En plus, l’une des deux a une voix de personnage de dessin animé qui me fiche la trouille. Et si encore c’était intéressant, ce qu’elles racontent. Mais même pas !).

-
Je dirais à la vendeuse qui me colle aux fesses depuis deux heures d’aller voir ailleurs si j’y suis. Parce que ça me stresse légèrement quand même. (D’autant que quand on cherche le même modèle en taille 38, bien entendu, y’a plus personne pour nous renseigner, toutes les vendeuses sont parties déjeuner).

-
Je lui dirais que son cadeau est vraiment très très moche. (Oui, je sais, « c’est l’intention qui compte ». M’enfin quand même, un châle en mélange de soie et velours multicolore avec des franges, franchement, j’en fais quoi, à part me déguiser avec ?)

-
J’avouerais à ma copine amoureuse pour la troisième fois du même garçon (sans commentaire) que je suis ravie de la voir sur son petit nuage, mais qu’il y a parfois des moments où il faut savoir garder sa pudeur et ne pas jeter en vrac son bonheur à la gueule des gens. (Surtout quand ils pataugent copieusement dans leur vie sentimentale, sans trop savoir vers où ni quoi aller).

-
D’ailleurs, dans la foulée, j’irais dire à ce petit con qu’il s’est vraiment comporté comme un gamin de seize ans, avec toute la puérilité, la lâcheté et le manque de classe et d’honneur que cela suppose. (Mais ce serait lui accorder bien trop d’importance que de perdre mon temps à lui faire la gueule, donc je considère le dossier classé. Reste l’arrière-goût amer à dissiper…)

-
Je dirais aussi à la greluche de mon père (cinq ans de plus que moi à tout casser, mais c’est une autre affaire) que je trouve ça relativement □ perplexisant □ gonflant □ naze (cocher toutes les cases) qu’elle mette le même parfum que moi. (Sur les 600 références qui existent sur le marché, il a fallu qu’elle aille choisir l’un des deux parfums que je porte depuis plus de trois ans. Non mais je rêve ? No but I dream ?)

-
Pour finir sur une note plus positive, je dirais à tous les lecteurs et lectrices de ce blog que vous êtes de plus en plus nombreux à lire mes « débilités de fille », que j’en suis ravie, et que même si je n’avais aucune envie d’arrêter d’écrire, ça me donne doublement envie de continuer. Alors merci, tout simplement. (C’est niais, hein ? :-) )

EDIT DE 11H02 : Après relecture, je me rends compte à quel point ce post révèle toute la colère qui m’habite dernièrement sur certains sujets. Alors disons juste qu’un blog sert aussi à jouer le rôle d’exutoire, que les « bulles de vie » peuvent parfois être bulles de colère, et que « demain est un autre jour »… (Enfin, il parait).

3 septembre 2006

Pile ou Face

ombrelle_1C’est un jour AVEC quand…
- On arrive tout de suite à déballer ce nouveau CD, sans se bousiller trois ongles au passage, ni s’énerver comme une forcenée dessus et finir rougeaude et en sueur.
- La vendeuse nous dit "vous avez de la chance, c’est la dernière jupe dans cette taille, et on n’aura pas de réassort".
- C’est un jour férié.

- Une nouvelle caissière s’installe et ouvre juste devant nous au Monop’.

- On reçoit le pull qu’on vient de s’acheter avec un peu d’appréhension sur Ebay, et il nous va impec’.

- On apprend que Jen et Brad, c’est fi-ni-to, et que l’un des plus beaux spécimen est à nouveau free as a bird (je sais, c’est pas sympa pour Jen qui n’avait rien fait pour mériter ça. En même temps, elle était pas non plus obligée de se venger en tournant des films aussi nazes que La Rupture).

- Le chat a tellement fait la bringue hier qu’il a dormi peinard toute la nuit, et nous aussi, du coup !

- On se fait complimenter du regard dans la rue par un beau jeune homme (et pas siffler avec un « woua, trop bonne la meuf z’y va ! »)

- Il rappelle… enfin…



C’est un jour SANS quand…

parapluie_1- Il ne pleut pas assez pour sortir le parapluie, mais suffisamment pour flinguer notre brushing et nous faire les cheveux qui "moussent".

- On pense pouvoir se satisfaire d’une seule barre du Kinder Bueno et en fait, non, on craque et on engloutit la seconde aussi.

- Le chat a choppé un virus, il pose des galettes de vomi partout dans la maison, et on est à court de Sopalin.

- C’est jour de grève.

- La vendeuse de chez Dior ne nous refile que des échantillons anti-rides.

- Brad se maque avec Angelina. Bonjour la concurrence déloyale !

- C’est le 1er du mois, faut se farcir la queue au guichet RATP pour renouveler sa carte orange (et on est déjà en retard).

- La messagerie mail annonce 23 nouveaux messages, mais 19 sont des spams ou des pubs (saloperie d’anti-spams qui ne marche pas !).

- "Non, désolé, l’appartement est déjà loué / vendu".

- Les moules-frites de la cantine n’étaient pas très fraîches, en fait…


(to be continued...)

11 juillet 2006

Au risque d'écorner mon image sociale...

image_1

Allez, j'avoue...
- De Flaubert et de Stendhal, je n’ai jamais rien lu que les fiches de lecture proposées pour réviser le bac, mais j’ai toujours prétendu avoir tout dévoré jusqu’aux dernières pages.

- Parfois, il m’arrive encore d’avoir peur du noir, et de ce méchant bonhomme tapis dans l’ombre au bout du couloir, prêt à me sauter dessus.

- J’ai des soucis avec mes tables de multplications : 8 x 6 et 7 x 8, je ne m’en souviens pas une fois sur deux.

- J’aime bien tremper mon pain dans un verre de Coca-Cola bien frais (reste de longues périodes d’ennui passées à table avec les « grands »).

- Il m’est arrivé plus d’une fois de dire d’un ton gêné au médecin ou au kiné « désolée, je ne suis pas épilée, mais mon rendez-vous chez l’esthéticienne, c’est demain », alors qu’en vrai, que dalle, je suis juste totalement négligée et j’ai du poil aux pattes, point !

- J’étais déçue qu’on n’ait pas eu le droit à notre Bachelor et à ses roses cette année. Elle me faisait bien marrer, moi, cette émission. (« Kelly, accepte-tu cette rose ? », « Oh oui, Charles-Apollon, avec joie !»).

- Quand j’ai trop la flemme de changer mes draps, je me contente de remplacer les taies d’oreiller et le drap-housse (mais faut dire que c’est vraiment chiant, de mettre une housse de couette neuve toute seule !).
- J'aime bien dire que j'ai fait du piano dans mon enfance, mais en réalité, sortie des quatre premières mesures de Lettre à Elise, je me pose là.

- Elle, sur un ton admiratif : «Oh comme c’est joli, ces reflets blonds dorés dans tes cheveux ». Moi, sur un ton détaché : « oui, j’ai une couleur qui réagit bien au soleil ». Moi, intérieurement : « Tu parles Charles, c’est juste du spray éclaircissant Garnier, ma bichette ! »

- Y’a des jours où même les mots fléchés force 1 du Télé 7 Jeux sont difficiles pour moi.

- Je déteste qu’on me demande le nom de mon parfum sous prétexte qu’il sent trop bon, alors que j’ai moi-même piqué l’idée à une copine (en même temps, je ne la vois plus, alors ça compte pour du beurre, non ?).

- Mon CD des L5 (« toutes les feeeeemmes de taaaaaa viiiiiie »), je l’ai vraiment acheté, avec mes petits sous, donc non, ce n’est pas du tout un cadeau promotionnel.

Même pas honte, d’abord...

21 juin 2006

Compte à rebours

liste1A l’approche de la trentaine, les filles sont souvent prises de "listoïte aiguë", et s’amusent à noircir des pages sur tout ce qu’elles doivent avoir fait avant de souffler leurs trente bougies. Je n’échappe pas à la règle. Il me reste donc environ un an et demi pour (entre autres) :

- Passer un réveillon sous les tropiques avec mes potes (et revenir dorée de partout quand tout le monde a une horrible trace de lunettes de ski sur la trogne)
- Consulter une voyante (juste pour le fun)
- Jeter mes lettres d’amour d’il y a quinze ans (celles où on peut lire des trucs du genre "I love you forever" parce qu’à 12 ans, ça fait in de parler en anglais)
- Arrêter de me ruiner en produits de beauté de grande marque juste au prétexte que ça fait plus joli dans la salle de bain (même si un tube de crème Avène ne vaudra jamais un flacon Dior)
- Apprendre à dire non fermement et rapidement au télévendeur qui cherche à me vendre une yaourtière en promo ou une assurance contre vol/incendie/dégât des eaux/tremblement de terre/tsunami/attaque aérienne de terroriste/invasion de sauterelles dévoreuses de chair humaine/épidémie de pigeons atteint de grippe aviaire (non, je ne veux plus écouter les discours des télévendeurs qui suivent mot pour mot leur texte sans y mettre le ton et la conviction)
- Ne plus regarder "Y’a que la vérité qui compte" (même du coin de l’œil)
- Réussir un Sudoku force 4 (juste pour la gloire)
- Visiter l’Australie (enfin…. un bout, au moins)
- Jeter mes cours d’anglais et d’allemand de fac (de toute façon, personne ne me croit quand je dis que je vais m’y replonger un peu) (et pour cause)
- Arrêter d’avoir une penderie qui ressemble à une rétrospective des dix dernières années, à force de tout garder parce que "ça peut encore servir" (car non, ce pull à rayures vertes et mauves ne pourra décemment plus être porté, à moins d’être invitée à une soirée "mes goûts de chiotte en matière de fringues")
- Limiter les goinfrages de Car-en-sac et Dragibus (ché bon, mais cha colle aux dents !)
- Réussir les créneaux du premier coup (même sur la gauche)
- Goûter une huître (sans faire la grimace)
- Avoir un appart avec un dressing comme celui de Carrie Bradshaw dans "Sex and the City" (il est permis de rêver, non ?)
- Savoir marcher avec des talons aiguilles (pas gagné)
- Savoir courir après le bus avec des talons aiguilles (pas gagné du tout)
- Cuisiner autre chose que la quiche lorraine et le tiramisu (les spaghettis carbonara ne comptent pas)
- M’intéresser un tout petit peu plus à la politique (c’est le moment ou jamais !)
- Avoir enfin un avis tranché sur les films de Woody Allen (les "oui, mais", c’est plus possible)
- Engueuler haut et fort les mecs aux mains baladeuses dans le métro, au lieu de seulement les fusiller du regard (parce que se taire en montrant qu’on a pigé leur manège, ça doit les exciter un peu plus, ces sales pervers !)
- Arrêter de chanter à tue-tête "Tu m’oublieras" de Larusso (sauf sous la douche, où tout est permis)
- Admettre que si je suis chez moi le samedi après-midi, je regarde volontiers "Sous le soleil" (hé bah quoi ? Pas vous, peut-être ?)
- Aller dîner seule au restaurant si j'en ai envie (sans me sentir jugée et observée par les autres clients)
- Stopper une fois pour toute l’eau de toilette "Tartine & Chocolat" (et ce, même les jours de grande régression)
- Avoir (un peu plus) confiance en moi
- Dire merde à mon père (qu’il comprenne que je n’ai plus huit ans)
- Oser plus (en règle générale) (c’est vague, je sais, mais ça veut dire beaucoup de choses pour moi)
- Dire "je t’aime" la première (pour voir, comme ça…)

5 mai 2006

" Mais arrête Maman... !!! "

L’autre jour, avec deux copines, on s’est télé-transporté un instant dans le passé pour revivre en souvenir nos années parents_21collège et lycée, et on s’est piqué un fou rire en repensant à toutes ces phrases et remarques entendues mille fois à la maison. Je suis certaine que vous voyez très bien de quoi je parle. Alors, en vrac et dans le désordre :

- Range ta chambre

- Finis ton assiette

- Ne me parle pas sur ce ton

- T'as fini tes devoirs ?

- Baisse-moi le son de cette télé

- Non, tu ne regardes pas Rocky IV, tu vas au lit

- C'est comme ça et pas autrement

- Tant que tu vis sous mon toit, tu suis mes règles

- Je ne suis pas ta bonne

- La maison n'est pas une pension

- Ta main !

- Ton coude !

- C'est la vie...

- On n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie

- Passe ton bac d'abord !

- Occupe-toi de ton frère

- Arrête d'embêter ton frère

- Minuit, dernier délai !

- Maintenant tu raccroches et tu viens à table

- On verra...

- J'ai dit on verra !

- Tu sors le chien s'il te plait

- Descend les poubelles en partant

- T'as rapporté du pain ?

- Tu n'es pas la plus malheureuse du monde alors arrête de te plaindre

- Je te l'avais bien dit

- Parle moins fort

- Tu vas pas sortir à cette heure-là ?

- Tu vas pas sortir comme ça ?

- Tu t'es lavé les dents ?

- Demande à ton père

- Vois ça avec ta mère

- Si tu continues, on te met en pension

- Non, pas dans l'évier, directement au lave-vaisselle

- Tu es privée de sorties

- Plus d'argent de poche jusqu'à nouvel ordre

- Tu n'aurais pas emprunté mon rouge à lèvres ?

- Cette fille ne t'apporte que des ennuis

- Ce garçon n'est pas fait pour toi

- Dis bonjour à la dame

- Et en maths, t'as eu combien ?

- Je vais prendre rendez-vous avec ton proviseur

- Regarde ton frère comme il est obéissant

- Tu appelles ça une jupe ?

- Un de perdu...

- Combien de fois il faut te le dire ?

- On voit bien que c'est pas toi qui paye la facture d'électricité

- Merci qui ?

- Moi, à ton âge...

- Tu verras, plus tard, tu me diras merci

(liste non exhaustive, bien entendu...)

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