Reprise des négociations
Bon. Ben voilà, hein. Là, je crois qu’on y est. L’heure de la rentrée a sonné. Après un bon petit mois à buller (mais pas que), à ne pas penser au boulot (du tout) et à ne consulter les blogs qu’avec parcimonie (ou presque), me revoilà parmi vous.
Cette année, je vais être cool (et originale) et vous épargner la tirade « ouais, super, soleil, vacances, plage, mer, chaud, fête, bronzage, cocktails, nuits blanches et lunettes noires ». Si, si. Par égard pour tous ceux qui ne sont pas partis cet été, ou pour les 80 % qui se sont retrouvés vacanciers dans un coin où la météo avait décidé de nous la jouer remake des « Parapluies de Cherbourg », on va dire que chut. Sympa, quoi. Pas relou pour deux sous, la fille. Mais bon. C’est surtout que mon bronzage et mes mèches blondes parlent pour moi, je vous ferais remarquer.
Et puis, entre nous, vacances top, certes, mais retour beaucoup moins glamour, si vous voulez tout savoir. Déjà, la journée de dimanche sous la pluie, heu, j’veux dire… si c’était parce que vous pensiez que ça m’avait manqué, fallait pas vous donner ce mal, hein.
Sinon, dans la série « mon appart est magique », il m’en a réservé encore deux bien bonnes, comme comité d’accueil. Déjà, impossible de faire redémarrer cette punaise de chaudière. Forcément, quatre semaines qu’elle roupille, celle-là. Faudrait pas trop lui en demander d’un coup non plus, c’est sûr. Mais la douche froide après cinq heures de train, mmm, un délice. Je conseille à tout le monde.
Seconde bonne surprise, le pétage des plombs durant mon absence. Qui fait donc sauter tous les appareils électriques de la maison. Dont le frigo, quasi vide. Et le congélo, quasi plein. Qui ne l’est pas resté longtemps, hein, plein. Puisque j’ai tout viré dans la seconde (enfin, non… ça m’a bien pris trente minutes pour nettoyer les flaques de glaces fondues qui collaient un peu partout).
Enfin, ne soyons pas trop mauvaise langue, le retour des vacances, c’est aussi :
- Une boîte aux lettres qui déborde de factures, publicités, cartes postales, magazines et nouveaux catalogues de VPC où dépenser son argent
- Un Netvibes plein à craquer de posts à lire sur les blogs préférés
- Une messagerie internet dégoulinante de propositions en tout genre : Nouveaux amis Facebook, demandes d’échanges de liens de blogs, Viagra en promo, offres d’écrire le prochain Goncourt, suggestions de partenariats mirobolants (un intrus s’est glissé dans cette liste, saurez-vous le retrouver ?)
- Des appels en pagaille aux copains pour les debriefs de chacun : apéros et restos programmés pour au moins les trois prochaines semaines
- Un chat (à peu près) content de retrouver sa maîtresse. Preuve : moins de quinze minutes avant de ronronner.
Me voilà donc repartie pour un tour de manège. Reste plus qu’à remettre la main sur mon foutu réveil. Le problème, c’est que je ne sais pas trop ce que j’ai pu en faire, depuis fin juillet…