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Gin Fizz
13 décembre 2010

Oh mon Bento-oooo, tu es le plus beau des Bentos !

Colis_(Attention, note à forte teneur en kawaïeries).

Ma dernière lubie arrive tout droit du Japon. De Kyoto, pour être précise. Tout ça parce qu'un beau jour, partant du constat qu'on avait au bureau une bien belle cuisine équipée d'un micro-ondes, mais pas des tonnes de petits endroits où déjeuner dans le quartier (sans y perdre un bras et un oeil, j'entends), j'ai décrété que j'avais absolument besoin d'un bento.
"Gnééé ?", "qu'est-ce qu'elle dit, la dame ?". Mais siiiii, un BEN-TO. Une jolie boîte japonaise dans laquelle on colle son repas ou son pique-nique, mais mille fois plus belle qu'un moche tuperware. Le genre de truc qui file direct la classe devant les collègues, quoi.

J'ai donc ardemment arpenté les pages virtuelles de mon ordinateur (ceux qui me rétorqueront qu'on trouve des Bentos à la pelle dans le quartier des restos japonais - soit à deux pas du bureau - seront à tout jamais bannis de ce blog, au motif de n'avoir définitivement PAS compris le fonctionnement tortueux d'une fille comme moi), pour finir par atterrir chez Bento&Co, bien joli site tout choupi, chez qui j'ai immédiatement trouvé mon bonheur.

Bien entendu, j'ai rajouté pleins de merdouilles à ma commande, en plus du bento initialement prévu. Ils sont fourbes, ces japonais, je ne vous dis pas. Et vas-y que je te colle des tas de trucs rigolos et colorés tout girly partout. Ca n'a pas loupé, je suis tombée dans le panneau direct ! "Ajouter au panier" ? Oui !

Et du coup, tadaaaaammmmmmm, voilà mon nouveau tout joli tuperware top chic qui se la raconte trop :

bento1

bento_2
Des petites fioles / bouteilles pour transporter de la sauce (genre, je vais faire ma vinaigrette. Genre.)

Bento_3
Des séparateurs d'aliments, pour que le riz n'aille pas fricoter de trop près avec les petits pois !

bento_4
Avouez qu'elle a de la gueule, ma lunch-box, non ?

Bon.
OK.
J'admets.
Tout ceci ne fait pas très "working girl trentenaire" ni "executive woman à responsabilités". Soit.
Mais quand même... des séparateurs en forme de lapin, quoi ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

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24 septembre 2010

Blog-Notes #1

post_it4LU :
Plus besoin de se ruiner pour faire la chasse aux rides ! Le dernier numéro de "60 millions de Consommateurs" (daté de septembre 2010) a classé dix crèmes anti-rides toutes marques confondues (luxe, grande conso, pharma...). Et, ô surprise, les grandes gagnantes de ce test ne sont pas forcément les plus chères, puisque ce sont les crèmes Cosmétiques de chez Carrefour, et Revitalift de L'Oreal Paris, qui arrivent en tête du classement. L'article détaille que ces deux marques proposent un excellent rapport qualité-prix, et obtiennent, tous critères confondus, une note de 14/20. J'ai personnellement en mémoire le petit pot rouge de Revitalift qui trônait dans la salle de bain de ma mère, et je me dis qu'elle avait déjà vu juste, il y a une dizaine d'années. Bien ouej, mummy !

ENTENDU :
Capture_d__cran_2010_09_23___20Le nouvel album de Cocoon, "Where the Oceans end", qui sortira dans les bacs le 25 Octobre. Je n'avais pas vraiment pris la peine de découvrir le premier, "My friends all died in a plane crash" (super fendard, le programme !), mais je savais que j'aimais ce groupe pour avoir entendu leurs voix et leur style sur des albums dérivés genre Paris Dernière ou des spots publicitaires. Ce second album m'a terriblement séduite. Je suis nulle pour retranscrire en mots des émotions, ou parler d'un film, livre ou disque que j'ai aimé, mais je sais que "Where the Oceans end" va m'accompagner souvent ces prochaines semaines, et remplacer mon sacro-saint disque-de-fond-sonore-de-quand-j'ai-des-invités-et-que-je-sais-pas-quoi-mettre, qui tournait jusque là entre Jack Johnson et Paris Dernière (toute la collec').
Cocoon, "Where the Oceans end", Sortie le 25/10. Plus d'infos (et des extraits) ici.

LU :
Le site qui m'occupe cinq minutes quand je veux déconnecter : J'aime / J'aime pas. "Les petites phrases de tous les jours". Un recueil de citations, phrases-choc, maximes détournées qui alimentent notre quotidien. Tout n'est pas drôle, of course, mais j'ai particulièrement aimé :
- "Ma mère m'a toujours dit qu'il y aurait des jours comme aujourd'hui, mais elle ne m'a jamais dit qu'il y en aurait autant".
- "Tousse pour un, rhume pour tous !"
- "Les clients ont leurs raisons que souvent, la raison ignore. Parole d'agence" (Celui-là, c'est une dédicace pour mes collègues).
Allez-y faire un petit tour à l'occasion : www.jaimejaimepas.com

ClarinsVU :
La fameuse Eau Dynamisante de Clarins s'habille d'un coeur XXL tagué à grands coups de couleurs vives pour son modèle collector 2010. Le produit n'est pas nouveau, mais reste un incontournable de ma salle de bain ET de mon sac de sport (parce que ouiiii, je fais du sport). Cerise sur le cupcake, chaque flacon Eau Dynamisante Collector vendu permet de reverser 5 euros à des associations en faveur d'enfants. Une bonne odeur ET une bonne action !

Bon week-end, everyone !

 

23 août 2010

A Paris, en vél'eau

v_lo2Je vous racontais dernièrement que, face à quelques kilos en trop, je m'étais mise aux bonnes résolutions, et surtout, au sport (au quoi ?) (je sais). Ma dernière lubie en date se nomme donc Aquabiking. Vélo dans l'eau, si tu traduis à peu près les mots. "Ach, mais, qu'est-ce donc que cette affaire-là", vous demandez-vous fort à propos. En gros, tu crois que tu vas à la piscine faire des longueurs de brasse, mais en fait, non, tu pédales sur une bicyclette clouée au fond du bassin. Gnééé ? Ou bien, si vous prenez le problème de l'autre côté : tu crois que tu vas louer un Vélib', mais en fait, tu te retrouves sur ton vélo quasi à oualpé, trempée, et le maillot collé à la selle. Oui, chelou, je ne vous le fais pas dire.

L'idée de génie (n'ayons pas peur des grands mots) vient des stayyyyytsss (comme par hasard) et fait kind of fureur là-bas. Tu m'étonnes, Elton. C'est pas comme si c'était pas rigolo de voir dix gonzesses en maillot fluo s'agiter comme des dindes sur des pseudo-pédalos. Et ca change un peu des working-girls en tenue ultra-fit-perform-tech (ou un truc dans le genre) suer avec classe sur leur tapis de course en aluminium brossé. Même pas drôles, ces meufs.

Donc, bref, j'avais décidé de me lancer dans l'aventure moi-même, fortement conseillée par un kiné un peu loufoque qui jugeait que ce type de sport achèverait en beauté ma rééducation de genou fragile.
Me voilà donc devant la salle de sport un certain jour de juin dernier, mon maillot Décathlon en bandoulière, et mon sourire de cintre accroché en pleine face. (Autant se faire des copines de galère, non ?).

Déjà, faut savoir un truc : l'aqua-bike, c'est un concept qui ne cause qu'aux nénettes, apparemment, vu le pourcentage de mâles au sein de l'établissement. Et, ô bonheur, le seul mâle s'avère être... le prof. (Ah ça, pour pédaler en statique au fond d'un bassin, y'a personne, mais quand il s'agit de brailler des ordres sur un troupeau de maillots colorés, ça fait la queue devant la porte, hein ?!!).

Nous nous changeons toutes les huit en silence, avant de rejoindre nos vélos immergés dans le bassin chloré. La musique commence, c'est parti pour 45 minutes d'exercices variés. Pédalage classique sur un rythme de plus en plus soutenu, pour échauffer les muscles. Puis combinaison de postures assise, debout, en équilibre... pour varier les plaisirs. (Tu parles. Ca chauffe, point). Les visages souriants et détendus du début de cours sont désormais rougeauds et dégoulinants de sueur.
A mi-cours, petite pause sur les jambes pour s'attaquer aux bras. Des haltères et des planches font office d'instruments de torture pour nous extorquer quelques menus centimètres de gras placé - on ne sait trop comment - juste à la place des biceps. Dans les rangs, j'aime autant vous dire que ca grimace sec. Seul le prof, ce traître, garde le sourire du haut de sa selle. Et perso, je ne peux plus saquer Rihanna qui nous saoule avec son umbrella-ella-ella, parce que tant qu'elle chante, on ne doit pas lâcher.
Pour finir en apothéose, on reprend le pédalage sur un rythme ultra soutenu, au son des "plus vite, plus vite, pluvite, pluvitpluvitpluvit" du tyran. Quelques abdos pour parfaire le tout (et dieu seul sait qu'on peut donc faire des abdos sur un vélo, faut juste voir la pause, quoi !), et la séance se conclue par quelques étirements anti-courbatures. Ensuite, zou, à la douche !

Bilan : Je suis fourbue. Même plus la force de faire mes sourires de copinage à mes soeurs de galère. M'en fous, vite, une douche, un doliprane et au dodo. Sauf que, étrangement, passé l'effet des quinze minutes de reprise de souffle et de tronche humaine, les premiers bienfaits se font déjà sentir. Je me sens plus légère et reboostée. Et je confirme que les courbatures n'ont pas eu raison de moi le lendemain, alors que je sais (oh, oui, je sais) que tous mes muscles ont bien travaillé.

Avantages : Un sport complet // L'apesanteur fait travailler les muscles en douceur // L'eau draine et masse les jambes, idéal pour les jambes lourdes et les problèmes de circulation // Le cours affiche complet à 9 participantes, on est loin des troupeaux de masse de certains clubs de gym.

Inconvénients : Besoin d'un minimum d'intendance au niveau de la présentation (épilation au poil (ah ah) pour les séances, et besoin impératif de rebrushing après, vu l'humidité ambiante) // Sport victime de son succès : les places se font rares, et j'ai déjà personnellement du réserver jusqu'à un mois à l'avance pour pouvoir faire mon cours // Le prix ! Environ 30 euros la séance de 45 minutes, moins si on s'abonne au forfait de 10 cours.

En toute sincérité, j'imagine que cette nouvelle lubie ne durera pour moi que le temps de terminer mon abonnement, et que le prix élevé et le manque de créneaux compatibles avec mon emploi du temps me feront rapidement aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. J'ai d'ailleurs déjà ma p'tite idée, hé hé...

(PS : Et non, j'ai pas fait de faute à mon titre, c'est fait n'exeuprès !).

9 août 2010

Attention, look méchant

Il est de notoriété publique que Paris est la capitale mondiale de l'élégance et de la mode. Et j'aime autant vous dire que vous n'avez pas intérêt à déconner avec le concept. Pour preuve, cette petite affichette posée à l'entrée d'une boutique de mode, rue des Rosiers, dans le Marais, à Paris. Mes p'tites dames, vous serez mignonnes de faire attention à vos tenues !

photo

Ha ha, quand même ! Non ?

Si.

Les résultats du concours Taillefine Smartbox sont annoncés en fin du billet concerné. Hop hop hop, on checke. Et si ce n'est pas vous l'heureux/se élu(e), on ne tire pas la tronche pour autant ! Un nouveau petit concours bôôôôôté est à prévoir très vite ici. ;-)

28 juin 2010

Coup de coeur pour... Dealissime !

Capture_d__cran_2010_06_22___23Une fois que je vous aurai parlé du site topissime que j'ai récemment découvert, il y a deux chances sur trois pour que vous me haïssiez. Vous, ou à plus forte raison, votre banquier... :-)

Partant du principe qu'il est toujours plus facile d'obtenir un bon prix si on est plusieurs à acheter le même produit, Tatiana et Lara, deux anciennes avocates, ont fait le pari de réunir en un seul lieu (virtuel) toute une communauté d'acheteuses à l'affut du bon plan et de prix négociés obtenus grâce au principe de l'achat groupé. Leur site Dealissime.com est ainsi né.

Le procédé est tout simple. Chaque jour, Dealissime propose un "deal" différent à un prix négocié à l'avance. L'achat de ce deal ne sera validé qu'à partir du moment où un nombre minimum d'acheteurs s'engage à passer commande.
Ex : Un soin éclat du visage au Spa des Cinq Mondes, proposé à 40 euros au lieu de 74, si au moins 20 personnes achètent ce soin. Les premiers acheteurs indiquent qu'ils sont partants en posant un option sur le deal. Une fois le quota de personnes atteint, le deal est validé pour tous ses acheteurs en option, et reste bien entendu accessible à toute personne intéressée, durant une période limitée. Facile, non ?

Quelques exemples de deals récents qui m'ont sévèrement fait de l'oeil :
- un brunch aux Jardins du Marais, pour 15 euros au lieu de 30
- une initiation à la Zumba avec un cours payé 5 euros au lieu de 10
- une demi-journée en spa + un massage du dos à l'institut Payot, à 70 euros au lieu de 145
- un cours de cuisine avec un vrai chef à 35 euros au lieu de 50
- un atelier "création de parfum" à 75 euros au lieu de 125
...

Chaque matin, dans ma boîte aux lettres, m'attend le petit message de Dealissime annonçant le deal du jour. Deux fois sur trois, j'ai envie de craquer, et ne me retiens que parce que, peut-être, le deal du lendemain sera encore plus attirant. Une vraie drogue !

Évidemment, le concept est pour le moment essentiellement centré sur les parisiennes, car la majorité des deals proposés concerne des adresses de la capitale. Mais mais mais... il est possible que les offres évoluent très rapidement. Restez à l'affût !

Plus d'infos : www.dealissime.com

Article absolument non sponsorisé, si ce n'est par le coup coeur perso ! :-)



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21 avril 2010

Marie dans le métro (coup de coeur pour le blog 'l'inconnu du métro")

m_trom_trom_tro_L'idée de départ était simple. Et pourtant, il fallait la trouver...
Marie Dinkle, 25 ans, a choisi de créer un blog présentant chaque jour un inconnu du métro, pris en photo par elle-même, à propos duquel elle raconte une mini biographie improvisée entre deux stations.
C'est frais, c'est simple, ça humanise considérablement ces transports quotidiens que de nombreux parisiens effectuent chaque jour en tirant la tronche, l'ipod sur les oreilles et le regard dans le vague.
Jolies tranches de vie prises sur le vif. J'apprécie beaucoup !

Morceaux choisis :
Luna, 7 ans : "Je lui demande si sa maman est la plus géniale des mamans. Elle me regarde comme si j’étais franchement niaise et me répond: « Oui enfin pas vraiment hein! » A côté sa maman rit beaucoup... "

Adeline, 18 ans : "
La seule chose qu’Adeline n’aime pas dans le métro ce sont les gens qui l’empêche de sortir (nous avons tous vécu cette situation des plus angoissante ou l’on se transforme en farfadet hystérique luttant pour sa survie)."

Maria, 64 ans : "Quand je demande à Maria si elle veut bien poser pour moi et répondre à mes questions pour mon blog, la seule chose qu’elle veut savoir c’est si elle va finir au journal de 20h00. J’ai presque envie de le lui faire croire."

La suite chez Marie : linconnudumetro


29 mars 2010

Chats teignes

chat_1Le chien est l'ami de l'homme, à ce qu'il parait. Mais pour le chat, je suis moins sûre. J'avais déjà, personnellement, pas mal de soucis à gérer avec mon chat à moi. Mais depuis l'emménagement avec Chéribibi, à mon matou est venu s'ajouter le sien. Et croyez-moi, deux chats dans un 35m carrés, c'est un peu la fête du yukulélé tous les jours.

Après une longue période d'approche et d'observation de l'autre ponctuée régulièrement de feulements agressifs et de coups de griffes 'rockyesques', nos deux miauleurs ont fini, à défaut de s'apprécier, par s'apprivoiser et se tolérer.

Évidemment, il faut partager sa gamelle de Shéba, ce qui ne manque pas de créer l'équivalent d'un conflit mondial tous les jours dans la cuisine. Bien sûr, il faut supporter les odeurs de pipi de l'autre dans sa litière, ce que mon chat a parfaitement résolu en dédaignant celle-ci et en préférant aller pisser - et plus si affinité - dans la douche. Je ne me plaindrai pas de ce choix judicieux (c'est toujours mieux que derrière le lit), mais je n'apprécie que moyennement de trouver un cadeau surprise odorant à mes pieds quand je commence à faire couler l'eau de la douche le matin.

Il n'en reste pas moins qu'à deux, c'est mieux. Ayant vite compris l'intérêt pour eux de ne pas être seuls en journée, nos félins ont rapidement développé une extraordinaire capacité à "jouer à chat" (enfin, je présume qu'on appelle ça autrement chez eux, du coup) en se coursant dans tout l'appartement, à grands renforts de dérapages contrôlés sur le parquet (merci les traces de griffures) et de renversement de tout obstacle tel que fil de lampe, vase de bambous ou linge qui sèche. Je vous laisse imaginer l'état des lieux quand je rentre à la fin de la journée.

Le moment du coucher est également très propice aux déferlements félidesques, comme si ces bestioles avaient un large besoin de dégourdir bruyamment leurs pattes avant de sombrer dans un profond sommeil, étalés de tout leur long en plein milieu du lit, et donc de nos pattes à nous.

Encore que. Cette théorie est largement applicable pour mon chat à moi. Mais celui de Chéribibi a ressenti le besoin de se constituer pour la nuit un petit abri bien à lui, où il ferait bon, chaud et sombre. Pour cela, il a consciencieusement appris en quelques mois (et je salue haut et fort la capacité d'apprentissage des matous pour la peine) à entr'ouvrir les portes coulissantes de notre penderie, pourtant épaisses et bien lourdes.

En pratique, nous avons donc droit au concerto de grattages intempestifs au bas de la porte (si possible vers trois heures du matin, histoire de bien faire remarquer à tout le voisinage l'étendue de son talent), et aux traces de pattes sales et graisseuses sur toute la partie basse du miroir recouvrant la porte de la fameuse penderie.
Bien évidemment, nous bénéficions aussi, au bout du compte, des manteaux et vestes (pourtant sagement mises à l'abri en lieu sûr) redécorés de boules de poils blancs, des blouses et robes en tissu fragile ornés de fils tirés, d'accrocs et de trous de griffes (il faut bien se hisser à quelque chose pour grimper au sommet des cintres, n'est-ce pas ?), et de lacets de chaussures élégamment mâchouillés, voire sectionnés en deux quatre. Le bonheur, c'est simple comme un coup de griffe.
J'ai temporairement résolu la question en bardant les deux portes coulissantes de gros morceaux de scotch marron, ce qui, d'une part, est vraiment très esthétique, et d'autre part, ne manque pas de provoquer des regards éberlués de la part de la femme de ménage et de toute autre personne qui nous rendrait visite. Sans compter que c'est rudement pratique chaque fois qu'on veut attraper un pull ou un jean.

La dernière trouvaille en date de monsieur chat a été de baptiser joyeusement de son urine tout le tas de boîtes en cartons que je gardais précieusement dans un coin de l'entrée, en vue de mes futurs envois ebay and co. Tel que je le connais, il a dû se dire "hé mais... pourquoi je m'enquiquinerais à aller pisser là-bas dans un bac fermé et sombre, alors que ici j'ai tout l'espace du monde au dessus de la tête ?". Un peu comme un mec qui pisserait en pleine nature avec ce côté jouissif de retourner à l'état sauvage, j'imagine.

Vous allez me dire que je suis un peu maso, à me coltiner le double d'emmerdements, alors que j'étais déjà bien servie avec une seule bestiole. Vous avez sans doute raison. Et pourtant, les voir évoluer à deux me fait sourire tous les jours, quand je décrypte les attitudes de l'un vis à vis de l'autre, leurs stratégie d'évitement ou de confrontation. Mieux que mes poupées de petite fille, ces deux-là jouent eux-même la comédie au quotidien, occupant davantage l'espace qu'une simple télévision. De chats teignes à chats pitres, il n'y a finalement qu'un pas.


22 mars 2010

Jeanne et les garçons formidables

Capture_d__cran_2010_03_13___13(Ou : le lundi, c'est culture. Mais uniquement cette semaine).

Jeanne Cherhal et moi, c'est une histoire qui remonte à longtemps. Je la découvre un soir, par hasard, en première partie d'un concert de Thomas Fersen à la Cigale. Elle est là, devant son piano, sur une scène presque trop grande pour elle. Ses deux petites tresses lui donnent un air mutin et juvénile, tout droit sorti de l'adolescence. Qu'est-ce que c'est que cette affaire-là, me demande-je intérieurement.

Et puis le miracle opère. Jeanne Cherhal est une petite bonne femme pleine de pêche, pas timide pour deux sous, qui réussit vite fait bien fait à mettre tout le public dans sa poche.
A la sortie du concert, je suis totalement conquise par son humour et ses textes légers sur des thèmes parfois sombres, et je me précipite découvrir ses deux premiers albums, tout particulièrement Douze fois par an, qui me fait littéralement devenir fan de la première heure. C'était en 2004, et l'album est alors couronné d'une Victoire de la musique.

Le temps passe. En 2006, Jeanne sort un troisième album, L'eau, qui me déçoit et dans lequel je ne retrouve plus la fraîcheur et l'impertinence des premières chansons. Je mets à regrets "ma" Jeanne de côté.

Et puis il y a quelques temps, je reçois une invitation pour découvrir en avant-première lors d'un petit concert privé, le nouvel album de la miss, Charades. Youplaboum, voilà peut-être l'occasion de renouer avec Jeannette. Je fonce ainsi ventre à terre au concert en espérant redécouvrir l'artiste que j'ai tant appréciée, ses mélodies faciles à fredonner et pleines de pep's, ses thèmes de la vie quotidienne revisités avec humour.

Le concert a lieu dans un petit bar du 20ème arrondissement. Quand Jeanne monte sur "scène", première stupéfaction. Au placard les nattes et la tenue de fille sage. Mademoiselle arbore un body ultra échancré et des mini boots, qui révèlent un corps de sirène absolument parfait. Bon. Ok. Ca me fait un peu bizarre quand même, ça ne cadre plus avec l'image que j'ai de la miss. (Au passage, je demande à Chéribibi, qui m'accompagne, de rentrer sa langue et de fermer la bouche, ça fait mauvais genre et ça salit le plancher).

Jeanne est fidèle à elle-même, dynamique, souriante, entrainante, pleine de vie. Elle dévoile alors les titres de son nouvel album, accompagnée par un trio de musiciens aux looks détonants.

jeanne_4

groupe

(Mille mercis à Larcenette pour ses photos, mon Iphone m'ayant joué des tours ce soir-là...)

Pourtant, je reste mitigée. Non, je ne peux pas dire que je n'aime pas, mais ce n'est pas non plus le franc délire dans ma tête. Jeanne Cherhal a clairement fait son chemin depuis notre première "rencontre", et choisi une attitude plus pop, plus "braillarde", moins douce. Qui plus est, je n'aime pas trop découvrir complètement un album pendant un concert, j'ai besoin en premier lieu d'écouter la chanson au calme, d'en comprendre les paroles, de me les approprier. Ce concert me laisse perplexe, en fin de compte...

La magazine Glamour écrit dans son dernier numéro : "les chansons rigolotes chantées à la va-comme-je-te-pousse en cognant sur le piano, c'est bien. Mais faire attention à la musique, c'est mieux". Je ne suis pas forcément d'accord, sur ce coup.

Quelques jours plus tard, je reçois l'album et écoute enfin ces titres en prenant le temps de les découvrir. Je ne mentirai pas en disant que j'adoooooore, mais je retrouve malgré tout des mélodies qui restent en tête, que l'on prend plaisir à fredonner.
Petit coup de coeur sur la chanson "Cinq ou six années", relatant cette période délicate des années lycées où on ne sait pas toujours quoi faire de soi, de son corps, de ses états d'âme. Certainement pas le titre le plus médiatique de l'album, mais un petit je ne sais quoi qui me touche...

Et je ne résiste pas au plaisir de vous faire écouter, si vous le souhaitez, trois des titres de son second album, qui m'ont fait sourire à l'époque et me plaisent tout autant aujourd'hui : Un couple normal (sur les liaisons extra-conjugales), Super 8 et Ca sent l'sapin.
Et je rajoute cette reprise d'Anne Sylvestre (toute mon enfance...) chantée en trio avec Vincent Delerm et Albin de la Simone, que je viens de découvrir en cherchant les liens de mes chansons sur Deezer : Les gens qui doutent (très joli, très doux). Enjoy !

28 janvier 2010

Dans la jungle, terrible jungle (J'ai testé pour vous Le Roi Lion, the Musical) (si si)

le_roi_lionQuand on m'a demandé l'autre jour si j'étais partante pour aller voir le spectacle du Roi Lion, franchement, j'ai rigolé tout bas. A base de "t'es mignonne, ma fille, mais j'ai pas que ça à faire d'aller mater quinze gugusses en costumes tâchetés et zébrés, j'ai une vie sociale, moua". Et puis finalement, considérant que Chéribibi était au foot ce soir-là, que le frigo était vide, et qu'ils annonçaient sur l'invitation "galette des rois à l'entracte", j'ai sauté le pas. Et j'ai dit oui. Ok. Banco. Let's do it. En avant pour Le Roi Lion.

Bien. Je peux donc affirmer une fois de plus que je ne suis qu'une sacré pétasse aux idées préconçues. Parce que j'ai vraiment été EM-BA-LEE ! Oui, m'sieurs dames. Et croyez bien que ce n'est pas souvent qu'un spectacle me tire les compliments de la bouche.

La scène de départ est tout simplement magnifique, avec un défilé d'hommes-animaux plus vrais que nature. Et les chants hurlés dès le lancement (si si, la chanteuse, elle gueule, quand même) prennent vraiment aux tripes. Les hommes-girafes sont fabuleux d'élégance et de ressemblance, les costumes articulés des lions hyper expressifs, et cerise sur le gâteau, y'a quasi que des beaux mecs musclés et torses nus (Chéri, ne lis pas cette phrase, s'il te plait). Bref, un spectacle visuel absolument parfait. J'hésiterais presque à avouer que certains tableaux du début m'ont un peu humidifié les n'oeilles, à force de me remémorer les bons souvenirs de mon voyage au Kenya. Mais les pétasses ne pleurent pas, donc je n'en dirai rien.

Après, l'histoire, bon... ça reste celle d'un lionceau qui grandit et suit le digne chemin de son roi de père, malgré quelques conneries de môme faites à droite à gauche. Pas de quoi fouetter un tigre.
Apparemment une belle adaptation du dessin animé, même si je suis relativement mal placée pour juger, puisque je n'ai jamais vu celui-ci (allez, c'est bon, jetez-moi vos tomates et vos cailloux, j'assume parfaitement). Un peu longuet par moment (les hyènes toutes moches, ça va bien trois minutes). Et j'ai également tendance à penser que trop de tamtam tue le tamtam, si vous voyez ce que je veux dire (j'ai entendu des percussions jusqu'au moment de m'endormir, trois heures après la fin du spectacle). Mais il n'empêche que je recommande chaudement ce show à qui est à peu près ouvert d'esprit au point de penser pouvoir apprécier une comédie musicale. (Cette phrase ne veut strictement rien dire, j'ai l'impression).

J'ai eu la chance d'assister à une représentation un peu spéciale, puisqu'elle accueillait le millionième spectateur français du show. Rien que pour ça, tout le gratin de Paris s'était déplacé. Enfin, gratin... disons la pomme de terre de luxe : Bénabar, Patrice Lafont, Smaïn, Alexandra Lamy, Gérard Holtz, Sophie de 'Marc et Sophie' (oui, elle existe toujours), Alain Prost, etc. La classe, hein ? Je ne vous le fais pas dire. J'en ai tout simplement rugi de plaisir. Roaaaaawwwrrrrrr.

ROI_LION


Le Roi Lion, au théâtre Mogador
25, rue de Mogador. 75009 PARIS

Plus d'infos ici.

25 janvier 2010

La journée de la jupe

jupeCette année, je suis très fière de moi : j'ai été super sage pendant les soldes. Quelques babioles American Vintage, deux trois soutifs Princesse Tamtam, et roulez roulez petits bolides. Pour les amateurs de sensations fortes (et de comptes en banque qui font le grand plongeon), revenez la saison prochaine, merci et bien le bonjour chez vous.
Il faut dire que je m'étais, au petit matin du 1er Janvier dernier, armée d'une bonne résolution mi-modeuse mi-fauchée : faire enfin retoucher la tonne de fringues empilée au fin fond de ma penderie, qui n'attend que ça en baillant aux corneilles depuis des lustres.

Parmi les frusques laissées en rade (et non, nous n'évoquerons pas le pantalon 3 ans d'âge dans lequel je ne rentre plus le cuissot, je vous remercie), voilà - oooooh - une petite merveille de jupe reçue en cadeau à Noël 2003 (ou pas loin), jamais portée à l'époque pour cause de gallons pailletés et brodés forts jolis, mais encore un poil trop bling-bling jadis pour la sage fille 0 % trendsetteuse* que je suis.
Force est de constater qu'en ce début 2010, les paillettes, les strass et les sequins, j'assume désormais à mort. T'as qu'à voir le nombre de cabas Vanessa Bruno, de boléros miroitants et de pulls à épaulettes brodées que je me trimballe en loucedé dans mes placards depuis quelques temps. La jupe des mille et une nuits a donc toutes ses chances pour faire son grand come-back en VIP de luxe au sein de mes it-pièces de saison.

Sauf que.

Entre temps, la longueur syndicale de toute jupe à peu près "in" s'est dangereusement rapprochée du mini mini. Et que moi, avec ma jupe version 2003, j'ai juste l'air d'une gentille expert-comptable employée dans le secteur des pompes funèbres. Une expert comptable un peu wiiiizzzz grâce aux paillettes, certes, m'enfin quand même. Pas olé olé, quoi.
Décision est rapidement prise de la faire raccourcir assez franchement, pour tenter de lui accorder une deuxième vie. Coup de bol, il y a juste en bas du bureau un petit artisan retoucheur qui sera, j'en suis certaine, ravi de me rendre ce service.
C'est là que je me trompais lourdement.

Je vais voir le gars, et lui explique le pourquoi du comment, sans trop entrer dans les détails non plus (si ça se trouve, la soeur de l'artisan est elle-même expert-comptable, allez savoir), et que donc, si vous pouviez me la raccourcir de 12 bons centimètres, on tope là, et l'affaire est dans le sac.

- "Non", qu'il me répond, celui-là.
Moi, éberluée : - "comment ça, non ?"
- "Non, je ne retouche pas la ligne du vêtement, il a été créé ainsi, vous allez casser le modèle si vous le raccourcissez".
(Ah je vois, encore un Galliano raté ou refoulé)
- "Oui, d'accord, mais là, en même temps, je ne la porte pas, la jupe. Elle est has been, voyez ?
- Non. Vous allez déséquilibrer l'harmonie. ... A la rigueur, on peut enlever deux centimètres, là, comme ça... mais sinon... non.
- Monsieur, c'est juste une jupe à raccourcir, pas de la grande création. Dites-moi juste si c'est faisable ou non. Et combien ça me coûterait, aussi.
- Rhhhaaa, mais c'est dommage, vous avez vu ce travail, c'est dommage, vraiment. Vous êtes certaine ?"

Bon. Je rêve ou quoi, là ? Depuis quand faut-il supplier un artisan pour qu'il accepte qu'on le paye pour faire son boulot ? C'est fou, ça. Je peux comprendre qu'on me mette en garde, mais là, c'est juste un méga ourlet, hein. Calmos, Hedi Slimane en herbe, calmos. Sinon, je reprends ma jupe et je vais m'adresser ailleurs.
Le type voit mon hésitation, et soupire en disant : "Bon. Douze centimètres ? Ca fait comme ça ? (il montre en mesurant). Faut juste couper hein. (Bah je te le fais pas dire). Bon. Ok. Ca fera dix euros. Et dix euros en plus, pour le jupon. Parce qu'il faut aussi raccourcir le jupon (j'aimerais mieux, oui). Repassez dans trois heures."

Hé ben. On m'y reprendra à faire bosser les petits commerces, moi, si c'est pour y déployer toute mon énergie et mes talents pour convaincre. D'autant que le type a flairé la pigeonne, et n'a sûrement pas revu ses prix à la baisse.

Trois heures plus tard, me revoilà dans la boutique. Le gars m'accueille en braillant "Aaaah, bah, toi, je me souviendrais de toi, hein (oui, on est passé au tutoiement, direct). T'as saccagé ta jupe, vraiment, j'espère que t'es contente de toi !"

Gniii ?!!!!???? "Saccagé" ? "Contente de moi" ? Mais qu'est-ce que...
Il va me chercher la jupe, que je m'attends à revoir déchiquetée et assymétrique à mort.
- "Tiens, la voilà, ta jupe. Non mais vraiment, hein. J'espère que t'es contente. T'as saccagé tout le travail de départ !"

Je regarde ma jupe, impeccable, et pile à la longueur que je voulais. Je me demande si le type blague, ou si les caméras de Marcel Béliveau tournent en douce, cachées quelque part. Mais non. Rien. Rien, à part la demi-colère du retoucheur, qui continue de gueuler : "vraiment, tu vas la mettre, maintenant ? Je te regarderai passer dans la rue, hein ! Vraiment, c'est du saccage !"

Je paye, je souris niaisement (si ca peut le calmer un peu), et je me casse de là vite fait. Ce type n'est clairement pas net, mais au moins, j'ai ma jupe, à la bonne longueur. Bon, je l'ai payée vingt euros, pas vraiment une affaire, si on considère que son prix de base était déjà assez élevé. Qu'on ne me reprenne plus à essayer de trouver des ruses pour sauver les fringues à l'abandon de ma penderie. Je vous jure, ça demande vraiment trop d'efforts et de diplomatie, et je suis bien meilleure à aller jouer des coudes dans les magasins bondés en période de soldes.

(Pfffff. Je voulais juste raconter une petite anecdote, et voilà que j'en ai encore fait cinq tartines. Incorrigible je suis !)

* "Lanceuse de tendances", en gros, dans le jargon marketing. (Bah oui, je traduis. Figurez-vous que tout le monde ne bosse pas dans le monde merveilleux et soooo branché de la com' !).

11 janvier 2010

Quand je serai grand, je serai BeeGees

avion_piloteIl est loin, le temps des rêves de gosse, où l'on déclarait dans la cour de l'école, sur un ton solennel et les yeux pleins de paillettes, "moi, quand j's'rai grand, j's'rai pompier". ("Pompier" pouvant être remplacé, au choix, par "pilote d'avion", "footballeur", "maîtresse d'école" ou "président", pour les plus audacieux).

La plupart du temps, à moins d'une vocation sévèrement ancrée dans les gènes, les bouts de choux suivent finalement des voies très éloignées de leurs idéaux d'enfant. Et l'on se retrouve en un rien de temps comptable chez EDF, graphiste dans la pub, fonctionnaire au Ministère des finances ou chef de produit pour la grande consommation.

Loin de moi l'idée de critiquer, je serai bien mal placée pour ça. Voyez plutôt : petite, je tenais absolument à devenir "princesse aux cheveux roses". Résultat, paf, je bosse dans la com'. Force est donc de constater, hélas, que j'ai encore pas mal de boulot pour concrétiser mes ambitions précoces.

Dans la com', donc. Et pas malheureuse pour un sou, parce que ça me correspond plutôt bien.

Pourtant, je me surprends parfois à imaginer ce que j'aurais aimé faire aujourd'hui, si je n'avais pas suivi la voie que j'ai choisie.

Illustratrice, ça m'aurait plu, je crois. Réussir à faire passer en quelques traits de dessin une idée, une atmosphère, un sourire... Malheureusement, mes talents en la matière sont plus que limités : quand je tente de dessiner un chat, mes amis y voient un cochon (alors que bon... un cochon à moustaches, vous m'excuserez ?!!), et les rares parties de Pictionnary que j'ai jamais jouées se sont toutes terminées en crise de larmes, ou presque (il faut dire que, ok, ma pomme ressemblait bien à une paire de fesses). Donc non, illustratrice, ce n'est pas dans mes cordes, apparemment.

Dans un tout autre genre, travailler avec des animaux serait une piste à creuser. Alors non, surtout pas vétérinaire, j'aurais trop les miquettes de devoir accoucher une vache ou soigner un python domestique (QUI sont les tarés qui domestiquent des pythons, aussi, je vous le demande ?!). Mais soigner les animaux d'un refuge, ou les étudier vivre dans leur milieu naturel, ça me plairait vraiment.
C'est juste qu'à mon avis, ce ne serait pas de tout repos pour mes glandes lacrymales. Y'a qu'à voir comment je chiale d'émotion devant une gazelle qui se fait attraper par un prédateur, ou comment je trouve injuste que les pingouins ne puissent pas tous survivre à la traversée de l'Arctique dans "La Marche de l'Empereur". Avec une
telle naïveté sensibilité, pas sûr que je fasse long feu dans les refuges d'animaux mal traités recueillis.
En attendant, je me contente d'avoir deux chats, de mater les reportages sur Planète, et d'aller de temps en temps au zoo. C'est déjà pas si mal.

"J'aurais voulu être un artiste", qu'il chantait, l'autre. Je présume qu'on a tous, quelque part dans un coin de la tête, des envies et des rêves inassouvis, plus ou moins avouables. Quels sont les vôtres ? ;)


4 janvier 2010

Temps à nouveau

boules_No_lHé bien dites voir, il semblerait qu'on ait changé d'année, là, non ? Nous voilà donc arrivés en toussaouzeuntèn, bon an mal an. Et dire que 2000, c'était hier, et qu'on se voyait déjà avec des voitures volantes et des cabines à télétransportation !

Officiellement, rien ne change, si ce n'est qu'on va passer notre mois de janvier à raturer nos chèques (aaaah, mince, j'ai encore mis un zéro de trop pour l'année !). Mais pour le reste, c'est tout pareil qu'en 2009.

Il y a un an, j'écrivais sur ce blog que 2008 avait été tout bonnement merdique, et que j'attendais du nouveau en 2009. Loto bingo ! J'ai été plus que servie ! Une nouvelle voie professionnelle qui se dessine, un Chéribibi qui s'incruste dans ma vie (pour mon plus grand plaisir), un emménagement à deux, un accident de scooter pas funky du tout... et puis aussi des amitiés vieilles de quinze ans qui se délitent, et d'autres qui voient le jour ; des relations familiales apaisées par un éloignement forcé ; une santé en dent de scie ponctuée de petits problèmes empoisonnants mais sans gravité ; un blog que j'ai souhaité abandonner un moment, sans parvenir à m'y résoudre complètement...

Et en 2010 ? Disons que la route commence à se dessiner, pour un futur proche qui me ressemble et qui me plait. Rajoutez à cela une pincée d'apaisement personnel, une touche de confiance en moi, et un zeste de sérénité, et tout ira pour le mieux.

Je vous souhaite bien évidemment à tous une belle année 2010, pleine de pep's et de richesses, de petits bonheurs et de grandes réussites, de paillettes et de bulles ! Happy New Year !


"Il est temps à nouveau, o temps à nouveau, de prendre le souffle nouveau, il est temps à nouveau, de nous jeter à l'eau".
Jean-Louis Aubert


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