Sept ans de réflexion
C’est à peu près le temps qu’il m’a fallu pour répondre au petit questionnaire qui tourne en ce moment sur la blogobulle : vous dévoiler sept choses que vous ne savez pas encore à propos de moi ou de mon blog.
J’vois pas trop bien qui ça va intéresser, mais puisqu’il faut –parait-il– jouer le jeu, et puisqu’on (elle, lui et elle) m’a refilé le bébé (merci les gens, mais vraiment, fallait pas hein…), je m’y colle à mon tour. Accrochez-vous, ça va être tout simplement fa-sci-nant (et le mot n’est pas trop fort).
Je ne suis partie qu’une seule fois en colo de vacances, et j’en ai gardé un souvenir amer, rapport à la méga honte que je me suis collée l’avant-dernier jour, lorsque tous les gamins subissent le contrôle anti-poux, avant d’être rendus à leurs parents. La fille qui m’a examiné les cheveux a poussé un cri en découvrant l’ampleur des dégâts, et m’a envoyée presto sous la douche avec leur shampooing anti-poux à l’odeur infecte. J’ai joué la niaise, évidemment, disant que j’avais sans doute attrapé ces saletés au poney-club. Mais je suis à peu près certaine d’avoir eu des poux avant même de mettre un pied dans le car, et d’avoir refilé mes saloperies à toute la bande. Hin hin, bien fait pour leurs gueules, z’avaient qu’à pas m’obliger à bouffer leur camembert tout dégueu alors que je déteste ça.
Je suis myope comme une taupe. Et encore. Une taupe, à côté de moi, elle se débrouille « fingers in the nose », hein. Evidemment, je carbure aux lentilles de contact depuis mes 14 ans, parce que bon, les lunettes triple foyer, question féminité, c’est pas en haut de la liste. Et je ne me supporte pas avec ces lunettes sur le nez. Affreux, affreux, affreux, je vous dis. Depuis peu, j’hésite. Opération ? Pas opération ? Ca me changerait la vie, quand même…
Pendant mes études, j’ai fait un stage dans une grande agence de pub où bossait F. Beigbeider à l’époque. Je pense que c’est depuis ce temps-là que je ne porte pas ce type en haute estime, parce qu’on ne peut pas dire que lui et ses petits copains les créatifs, c’était la classe incarnée. Blagues vaseuses, regards déshabilleurs à la moindre jupe qui passe, humour caca-prout-bite… tout ça sur fond de hurlements de « buuuuuuuuutttt » et autres « alors, connard, qui c’est qu’a la plus grosse, hein ? » autour du baby foot. Un régal. Il a vachement bien fait de critiquer le milieu après, le mec…
Toujours dans cette agence de pub, il m’est arrivé deux ou trois fois de m’absenter de mon bureau pour aller… ahem… faire une sieste dans les toilettes. Comment ? Facile. On retapisse tout le sol avec du PQ pour pouvoir s’asseoir par terre (écolo zéro), on se calle bien contre la porte (fermée à clé, bien entendu), et on laisse venir le sommeil. Bon, j’en suis pas très fière, mais c’était ça, ou je m’écroulais de sommeil sur le bureau, ce qui n’aurait pas été du meilleur effet dans mon évaluation de stage, vous en conviendrez.
J’adore mon blog, et même si j’ai moins de temps pour m’en occuper dernièrement, je n’ai pas envie de le lâcher. Mais je prends souvent les choses trop à cœur en ce qui le concerne. Une baisse du nombre de visiteurs et c’est le drame. Moins de commentaires qu’avant, et je me demande si je n’écris pas de la merde. Un commentaire un peu sec ou qui ne comprend pas le second degré (quand même bien présent sur mon blog), et j’ai envie de tout envoyer bouler. Un commentaire sympa et je suis aux anges. Une vraie gosse !
L’été, j’achète les numéros de "20 ans" et de "Jeune et Jolie" juste pour les cadeaux ringards offerts en supplément. Ouais, j’aime bien les paréos et les débardeurs plouquos à mort marqués de phrases profondes dans le genre « I’m your lucky star ». Bon, bien sûr, ça me fait juste la saison, étant donné qu’après être passé trois fois en machine, le truc n’irait à personne d’autre qu’un troll informe, tellement il a raccourci et ne ressemble plus à rien. Mais après, ça fait les vitres, c’est pratique comme tout. C’est trop con, je crois que c’est râpé pour cette année, le cadeau étant du maquillage de cagole cosmique. Merci mais non merci, j’ai quand même mes propres limites à la pouffe-attitude.
J’aurais voulu être une artiste. Savoir chanter, jouer de la guitare, dessiner, peindre… même cuisiner, à la rigueur. Pas de pot, ma voix déraille au-delà d’une octave, je pianote vaguement « Lettre à Elise » et basta, je ne dessine que les cubes en perspective, et je sais à peine mettre du vernis sur mes ongles sans déborder. Quant à la cuisine, heu, avec moi, faut aimer les pâtes, quoi… Mais c’est bon, les pâtes, non ? :)
Aaaah, ben c’était vraiment très intéressant…