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Gin Fizz
2 novembre 2006

Deedee's questionnaire

L’un des grands trucs de la blogosphère, c’est de s’amuser à remplir des questionnaires sans queue ni tête et de les refiler ensuite à ses petits camarades blogueurs. Cette semaine, c’est deedee qui m’a refilé le cadeau, et comme je l’aime bien, deedee, je m’y prête de bonne grâce. Attention, moment passionnant en vue !

1°) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne: Génial, ça commence fort : « 4. K22 – L22. Birague Rue de. 36 R St-Antoine. 1 Pl. des Vosges. Bastille ». Ah oui, le plan de Paris par arrondissement, c’est pas ce qu’il y a de plus palpitant, je vous l’accorde. Mais en même temps, avec une question comme ça, fallait pas s’attendre à du Baudelaire, non plus…

2°) Sans vérifier, quelle heure est-il ? 11h24
3°) Vérifiez: 11h24. Je-suis-trop-forte. (et j’ai triché, aussi)

4°) Que portez-vous ? Une tenue des jours bof : pantalon noir, pull gris, sautoir argenté (faut bien que je les porte de temps en temps, vu le nombre, hein ?), et ballerines. Pas de quoi affoler les foules, c’est sûr, mais vu mon envie débordante de venir bosser aujourd’hui, j’ai sauté dans les premières fringues que j’ai attrapées.

5°) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? Le calendrier. Je suis au regret de vous dire que mes prochaines vacances sont encore bien loin.
6°) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ? Le balayeur de feuilles mortes dans la rue, Clarika en fond sonore et régulièrement, le téléphone strident qui vient rompre ma quiétude de fin de semaine. Si on ne peut plus glander tranquillement au bureau les lendemains de jours fériés, où va le monde ?

7°) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ? Un bon petit resto entre potes de toujours. Une valeur sûre pour passer une bonne soirée !
8°) Avez-vous rêvé cette nuit ?
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant,
d’une femme homme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la le même
ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »*
Et puis je me réveille à cause du chat qui miaule parce qu’il n’a plus de croquettes… super…

9°) Quand avez-vous ri la dernière fois ? Au fameux dîner entre potes, justement. Grâce à cette blague bien débile : « vous connaissez la blague du camenbert ? non ? bien fait ! »
10°) Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? C’est moche. Des fiches de fonctions, des plannings, des chiffres et des tas de gens à rappeler. J’aurais préféré vous répondre de chez moi, mais je suis au bureau. Forcément, ça ressemble pas à ‘Elle Décoration’.

11°) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Brad Pitt ET Johnny Depp. (Comment ça, on n’achète pas les gens, même en étant multimillionnaire ? C’est quoi c’t’arnaque ? Vous l’avez dit à Madonna ? Parce que je suis pas sûre qu’elle soit au courant, vu qu’elle s’achète des bébés africains comme vous et moi des paires de pompes…)
12°) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? « Ne le dis à personne », en avant-première (merci Manu !), avec une bonne partie de l’équipe du film, dont Guiiiiiiiiiiillaume Caaaaaaaaaaaanet (cri dela greluche hystérique). Un bon thriller, un casting brillant, et une bande-son au top (faut dire qu’avec -M- aux commandes…), je recommande fortement !

13°) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ? Non, pas aujourd’hui. Mais hier, oui. C’est dommage que la question ne le demande pas, ça…
(et hop, pirouette-cacahouète pour esquiver une question où je ne savais absolument pas quoi répondre !)
14°) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Qu’il y a franchement des gens qui ont des questions bizarres à poser. Je me demande aussi qui ça intéresse vraiment. Ca t’intéresse, toi ? Et toi là-bas ? Ca t’intéresse aussi ?

15°) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore : J'ai répondu aux questions de ce questionnaire dans le désordre le plus complet.
16°) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ? + 17°) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ? Ralph et Lauren. (Quoi ? comment ça, ça sonne bizarre ensemble ?)

18°) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ? Oui. Mais ça m’est vite passé. J’aime trop les vrais croissants au petit déj’, faut croire…
19°) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? « Ton Gin Fizz, tu le veux avec ou sans glaçons ? »

20°) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? Non, ce genre de question, c’est juste pas possible, on se croirait à l’élection de Miss France sur TF1 avec Fontenay et Foucault en cadeau bonux. Et c’est mon dernier mot, Jean-Pierre.
21°) Aimez-vous danser ? Théoriquement, oui, mais j’ai tellllllllllement l’impression d’être ridicule…

22°) Georges Bush ? The only bush I trust is mine. Démerdez-vous avec cette réponse-là...
23°) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Je regarde plus la télé depuis que je blogue, j’ai plus le temps. Et le pire, c’est que c’est vrai…

24°) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? Je n’oblige absolument personne, mais puisqu’il faut citer 4 noms, je dirais… mmm… réfléchissons… la méchante, TheCélinette, Amaury et Chandler & Pik (tu sais ce qu’elle te dit, la morue ;))

* Paul Eluard, pour les ignares :)
Maxi mega mea culpa : Paul Verlaine, of course !!! (là, je passe pour la sombre crétine au Q.I. de poule, mais c'est pas grave, j'assume, la tête haute ! Parfaitement ! (Tu parles... la honteeeeeee !)

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18 octobre 2006

Le roi du poulailler (petite histoire de volatiles)

poules_5

Il fût une époque où je m’étais auto-persuadée que ma carrière professionnelle se jouerait dans le marketing des produits cosmétiques. Comme je suis du genre plutôt obstiné comme nénette, j’ai obtenu gain de cause pendant un temps, avant de (vite fait) mettre les voiles ailleurs.

Le truc marrant, dans ce type de boîte, c’est que c’est plein à craquer de greluches. Des gentilles, des vilaines, des grandes, des grosses, des moches, des petites, des blondes, des brunes, des vieilles, des connes, des binoclardes, des gravures de mode, des sacs à patates… mais bel et bien des greluches.
Ca, y’a pas à dire, niveau pouffiasseries, on est servi. Et je dis ça en toute amitié, je peux parfois faire preuve moi-même d’un degré de « pouffitude* » qui m’étonne au plus haut point.
(*NDLR : Pouffitude : nom commun féminin. Contraction des mots ‘pouffiasse’ et ‘attitude’. Se dit d’une personne qui aime « faire la fille » jusqu’à un niveau parfois exagéré).

Travailler avec des filles, c’est sympa. On assiste à un défilé de mode permanent (Ex : « Oh, t’as les derniers escarpins Mellow Yellow, ils sont trôôôôô bôôôôô »), y’a toujours quelqu’un pour nous tuyauter sur la date des soldes ou le dernier Spa à la mode, et on n’a plus besoin de chuchoter pour demander « quelqu’un aurait un Tampax ? ». Ca ricane, ça papote, ça ragote. Un vrai poulailler à l’heure de ponte.

Oui, mais…et les hommes dans tout ça ? Parce qu’il y en a toujours quelques uns qui sont venus se perdre (volontairement parfois) dans le tas, à leurs risques et périls. Là, si on schématise, deux types de spécimens se dégagent. Deux portraits radicalement opposés : l'homme invisible, et le playboy à deux escudos.

Le premier a généralement le sex-appeal d’un moule à gaufres. S’il a à la base autant confiance en lui qu’un adolescent acnéique à la veille de sa première boum, le fait d’être entouré de filles qui piaillent en parlant string, gloss et cellulite ne le rendra pas nécessairement plus à l’aise dans ses Converses. Voir même, ça lui foutra légèrement les pétoches, je dirais.
Il longe donc les murs en silence, genre courant d’air, et vous finissez par confondre son costard trois pièces avec le papier peint. (Ex : « – T’as pas vu Jérôme ? – Si, il est là, près de la photocopieuse. – Ah oui, pardon… »).

A l’inverse, si l’homme en question a plutôt la testostérone en ébullition au milieu de toutes ces minettes, il ne manquera pas de vous effectuer régulièrement la parade érotique du mâle en milieu tempéré. Par exemple, il débarque au milieu du bureau dans sa belle chemise Armani bien ajustée, fait son petit numéro de coq, lance des regards coquins et des sourires Colgate en rafales tout en racontant sa dernière réunion clientèle.

Une fois qu’il est bien certain d’avoir capté l’attention de tout son auditoire féminin (et qu’on a définitivement perdu le fil de nos calculs de pourcentages de parts de marché), il considère que sa mission est remplie, et il s’en retourne donc joyeusement vers son bureau, l’ego regonflé à bloc. Non sans avoir ponctué sa sortie d’une petite phrase destinée à bien montrer à son public que quand même, il en a dans le falzard, question virilité (Ex : « Bon allez, j’vais pisser un coup, et je monte voir ‘Boudina’ à la compta pour me faire rembourser mes notes de frais ».). La classe internationale, en quelque sorte.

Ah non, vraiment, on dira ce qu'on voudra : l'ambiance poulailler au boulot, c'est toute une culture à gérer. Prenez-en de la graine, mes petits poussins...
22 août 2006

Jeux d'enfants

marelleLa diffusion du film d'hier soir, Jeux d'enfants (très mauvais, d'ailleurs, mais c'est mon avis à moi), m'a honteusement rappelé que je n'avais pas encore répondu au gentil questionnaire transmis par dame Jo...elle, juste avant que je ne parte en vacances.
Alors les récits exotiques (ou presque) devront attendre encore un peu, question de courtoisie et de politesse (et parce que ça me plaisait bien de me replonger dans mes années CP-lycée pour répondre à toutes ces petites questions !).
Soyons honnête, j'ai un peu coupé dans le tas parce que le questionnaire est un peu longuet (et que j'avais pas non plus la nuit devant moi). Et puis 20 questions pour vous raconter qui j'étais quand j'étais gamine, c'est amplement suffisant, non ? Si.

1- Quand j'étais enfant, j'étais : à la fois très bonne élève, mais pas du tout fayotte. Le genre à vous donner les bonnes réponses aux contrôles de grammaire et aux dictées, à jouer à chat-perché à la récré, et à échanger mes secrets devant les toilettes des filles. Bref, la copine i-dé-ale ! (je sais, je me flatte !)
2- J'adorais : Plein de trucs ! Difficile de tout citer, mais pour faire court, je dirais la rentrée des classes (!), les cours de dessin, les albums d’autocollants Panini qui s’achetaient par petites pochettes, les gadgets Pootchie, les gommes de toutes les couleurs, les stylos qui écrivaient en laissant des odeurs de chewing-gum, les vacances de Toussaint chez mes grands-parents, les herbiers qu’on devait immanquablement faire pour l’école à cette période de l’année…
3- Je détestais : le jour des grandes vacances (j’adorais l’école, moi !), ou que ma mère me traîne acheter de nouveaux vêtements (je garde le souvenir de virées assez pénibles chez des trucs genre C&A). Je vous rassure, j’ai BEAUCOUP changé, sur les deux points !
4- Mon dessin animé préféré, c'était : Les Chevaliers du Zodiaque, Princesse Sarah ou Olive et Tom (vous noterez quand même un certain éclectisme dans mes goûts, n’est-ce pas ?)
5- Mon meilleur souvenir, c'est : la récré !!!!
6- Mon pire souvenir, c'est : la disparition de Samantha, ma tortue. Cette pétasse s’est fait la malle en creusant un trou sous la clôture que je lui avais amoureusement fabriqué. (Pas con, en même temps, la tortue !)
7- Si j'avais pu, j'aurais : donné cher pour revivre une journée de cette époque-là, juste comme ça, rien que pour voir...
8- Après, en grandissant, je rêvais d'être : Princesse aux cheveux roses (le premier qui se marre aura de mes nouvelles ! On ne se moque pas des rêves d’enfant)
9- Mon dessin animé préféré, c'était : encore cette question ? Mais j’ai pas changé d’avis en trois lignes moi !
10- J'étais amoureuse de : Bah le problème, c’est que mes goûts changeaient assez fréquemment… alors y’a eu un Julien, un Romain, un Vincent, un Alexandre, un Benjamin, un… (je continue, ou pas ?)
11- Ma plus grosse peur, c'était :
j’avais lu un livre sur l’histoire d’une petite fille qui était diabétique, et comme je m’empifrais pas mal de bonbecs et autres cochonneries, j’avais la méga trouille de devenir diabétique à mon tour. Je sais, c’est très con, et le pire, c’est que malgré la peur, je n’ai pas vraiment été « guérie » de ma gourmandise frénétique, mais à l’époque, je me faisais régulièrement des petites crises d’angoisse.
12- Avec les copines, on adorait :
traîner au Trocadéro et admirer les mecs qui faisaient du roller. A force, on s’était constitué une jolie bande de copains beaux gosses bien dragueurs, au Q.I. de moules avariées, mais on en était hyper fières !
13- Mes plus belles vacances :
Impossible de départager : summer camp aux States en soi-disant « séjour linguistique » (hum…), vacances entre potes à Oléron, ou tout simplement glandouille d’été à Paris blindée de mille souvenirs… mon cœur balance…
14- Ma plus grande tristesse :
avoir été trop sage trop longtemps ! Un petit grain de folie ne m’aurait pas fait de mal !
15- Ma chambre était : très moche ! Murs oranges, en toile de jute, héritage d’un précédent locataire aux goûts esthétiques proches du zéro absolu, et résultats de parents feignasses pas volontaires pour faire des travaux. Ca a duré trois ou quatre ans. Et puis par magie, j’ai fini par avoir une chambre beaucoup plus classique, mais plus habitable, avec des murs blancs. C’est à peu près à cette période que mes affreux cauchemars ont cessé. Bizarre, non ?
16- Le truc dont j'étais la plus fière : Ma collection d’échantillons de bouteilles de parfum. Un truc immonde qui prenait toute une étagère, un vrai nid à poussière que je me plaisais à nettoyer toutes les semaines et à réorganiser joliment. Un jour, allez comprendre, tout a fini à la poubelle. Gros ras-le-bol de voir ces petits bidules jaunâtres s’entasser comme ça sans jamais servir à rien. Fin de l’histoire.
17- Le truc dont j'ai encore honte aujourd'hui : Un jour où je traversais la cour du collège, je me suis pris un ballon de basket en plein dans la tronche, et ce devant toute la bande de mecs cools de l’époque. J’aurais donné cher pour disparaître dans un trou de souris instantanément…
18- A l'époque, j'adorais écouter : Madonna, NKOTB (Aïe !), Michaël Jackson… mais aussi Elsa et Glenn Medeiros, Mylène Farmer (re aïe !), Pauline Esther…
19- Mon livre préféré, c'était : j’étais plutôt branchée magazines, genre Ok Podium, Bravo Girls et Jeune et Jolie.
20- J'ai vécu une adolescence plutôt : pas "plutôt"... BEAUCOUP trop sage, si j'en juge ce que je peux entendre à droite à gauche aujourd'hui ! Si c'était à refaire, je changerais quand même deux trois trucs, mais chut... vous ne dîtes rien à mes parents, hein ? ;-)

Je refile le questionnaire à qui veut (en même temps, j'arrive tellement après la bataille que tout le monde a déjà du l'avoir alors bon...) et ceux qui n'ont pas de blog peuvent bien évidemment répondre ici dans les commentaires si le coeur leur en dit !

21 juillet 2006

Question de ponctuation

ponctuationPetite histoire que l'on m'a racontée ce week-end :

Une institutrice a demandé à ses élèves d'inscrire la ponctuation dans la phrase suivante : Woman without her man is nothing

Je vous le donne en mille : les garçons ont majoritairement répondu : Woman, without her man, is nothing.
Et les filles : Woman ! Without her, man is nothing !

Hin hin hin... comme c'est touchant...

20 juillet 2006

Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé ne serait pas purement fortuite

vacances_1En théorie, on aime toujours partir en week-end prolongé avec ses amis. On imagine les fous rires complice, les apéros sous les tilleuls, les batailles d’eau dans la piscine, les barbecues conviviaux, les petits déjeuners Ricoré avec le pain frais que quelqu’un est gentiment allé cherché au village, les moments de torpeur à l’heure de la sieste, les confidences de fin de repas à la lueur des bougies…
Ouais. En théorie. Parce qu’en pratique, je-ri-gole ! En pratique, généralement, le week-end entre amis révèle surtout les caractères et les défauts de chacun, ou le sens du sacrifice des autres. Un bon moyen pour en savoir un peu plus sur les aptitudes à la vie en communauté de nos joyeux compagnons…

Question intendance
Premier jour. Le frigo est vide et les estomacs gargouillent en chœur. Qui va donc se coltiner la corvée de courses pour 12 personnes et 4 jours de victuailles ? C’est toujours la roulette russe pour savoir qui se collera cette fois-ci la virée au super, avec les trois caddies pleins à craquer, les trente-six packs de flotte/lait/coca/Ricard à transporter dans le coffre, et l’avance des sous pour tout le monde.
Histoire de faciliter les choses, on tente vainement de faire une liste des courses. Une fois que sont inscrits en vrac Nutella, biscuits apéro, Chamallows et cubi de rosé, on se regarde avec le sentiment d’avoir fait un bon boulot, et le(s) pauvre(s) préposés aux courses devront choisir tout seuls dans les rayons si à midi, on mangera poulet mayo ou brochette d’agneau.

A l’heure des repas
Déjà, mettons nous d’accord sur ce qu’on appelle « l’heure du repas », justement. Parce que celui qui s’est levé à 9h aura forcément faim plus tôt que la belle au bois dormant réveillée en douceur vers 11h30. Tout dépend souvent du temps de préparation du barbecue, en réalité. Dieu sait que ça peut mettre du temps à prendre, ces bêtes-là. Et même une fois allumé, tous les problèmes sont loin d’être résolus. Qui aime sa merguez bien cramée ? Qui est végétarien ? L’un veut sa sauce salade à part, l’autre est allergique aux œufs, et la troisième n’aime pas le fromage, donc impossible de mélanger la fêta et les concombres. Les filles avalent trois feuilles de laitue, tandis que les gaillards se partagent les côtes de bœuf. Parfois, c’est l’inverse, mais ça reste globalement assez rare. En dessert, on fait mine d’hésiter entre les cônes vanille et chocolat, mais au fond, tout le monde préfère chocolat. Et à l’heure du café, faut s’y prendre à trois reprises pour satisfaire les quotas caféine de chacun. Quant au petit déj’, c’est presque la guerre pour attraper un rabe de pain au chocolat, ou pour avoir les dernières gouttes de jus d’orange. « Et qui c’est qui a bouffé tous les Chocapic, là ? »

Autour de la piscine
Il y a celle qui se mouille tout doucement en crispant ses petits poings parce que l’eau est froide, et il y a ceux qui se jettent à l’eau en éclaboussant tout et tout le monde. Il y a celui qui fait autant de bruit dans l’eau qu’un jeune phoque tout fou sur sa banquise, et ceux qui tentent de lire ou de réfléchir à leurs mots fléchés du Télé Loisirs. Il y a celle qui s’enduit consciencieusement de crème solaire indice 48, et plonge ensuite comme une sirène, laissant derrière elle la moitié de ton tube de Nivéa qui graisse la surface de l’eau. Il y a ceux qui doivent absolument jouer avec un ballon, et si possible, près de celle qui a laissé ses lunettes de soleil et son Ipod en évidence. Il y a celle qui ne veut pas se mouiller les cheveux de peur de flinguer son brushing, et il y a celui qui ne peut pas s’empêcher de la mettre à la flotte de force, si possible toute habillée, tant qu’à faire, c’est beaucoup plus drôle. Il y a celui qui garde volontairement son portable dans la poche de son maillot de bain pour avoir une bonne excuse si jamais on cherche à le pousser à l’eau, mais qui l’oublie une fois qu’il a décidé lui-même d’aller plonger. Il y a ceux qui s’obstinent à lire L’Equipe près de l’eau et râlent que le journal est tout mouillé ensuite. Il y a celle qui bronze topless sans pudeur, et celle qui garde son paréo le plus longtemps possible pour dissimuler ses rondeurs. Il a enfin celui qui tire sur les ficelles des maillots rien que pour le plaisir d’entendre piailler les filles.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Parce qu’entre les siestes, les repas, et les séances bronzette et plongeon à la piscine, faut bien s’occuper, tiens ! Alors on hésite. Longuement. Tennis ? Oui, mais on n’a que trois raquettes et pas de balle. Foot ? Pourquoi pas, mais qui va faire le goal ? Vélo ? Accrobranches ? Pétanque ? Les groupes se forment et se déforment en fonction des préférences du moment. L’un aurait préféré aller faire du karting, mais c’est complet, fallait réserver plus tôt. Les moins téméraires se contenteront d’une séance de lecture du dernier polar dans le hamac au fond du jardin. Et les plus ingénieuses profiteront du fait que tout le monde est occupé ailleurs pour pouvoir enfin squatter la seule douche de la maison, rester des heures sous l’eau, se shampooiner avec volupté et s’enduire d’huile scintillante au monoï, pour rattraper enfin toutes ces fois où on les a extirpées de la salle de bain sous prétexte que y’en a encore cinq qui attendent, là !

Répartition des lits
D’abord, on case les couples. Deux par ci, deux par là, et encore deux là-haut. Le reste de la troupe devra se contenter des lits qui restent. Celui qui ronfle trop fort sera exilé d’office dans la pièce la plus reculée qui soit. Les garçons galants laissent les filles célibataires choisir leur lit, et s’entassent dans les autres chambres. On fait gaffe à ne pas mélanger les personnes qui sont légèrement en froid suite à un petit flirt avorté, ou au contraire, on n’hésite pas, pour le côté pratique, à en réunir deux qui ont vécu une petite histoire ensemble et sont restés en bon terme. On chouchoute celle qui est enceinte en lui offrant le meilleur lit, avec le matelas dur juste comme il faut. On choisit stratégique, pour avoir la vue sur la piscine, ou la chambre près de la salle de bain (celles qui font pipi trois fois par nuit comprendront l’allusion). Les couche-tôt auront pris soin d’emporter des boules Quiès, et les couche-tard apprendront à chuchotter et à rire moins fort à partir d’une certaine heure, et ce malgré le nombre astronomique de Ricard ingurgités depuis l’heure de l’apéro.


Pfffff, les vacances entre potes, c’est pas de tout repos, en fin de compte. Mais le plus dur, quand on part entre copains, c’est de pouvoir revenir en étant toujours copains. Une fois qu’on a résisté à ce genre de test, on sait que oui, on peut parler d’amitié. Vous faites quoi, vous, pour le pont du 15 août ?

 

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4 juillet 2006

Fahrenheit 7/04

termo_2

Bon, là les gars, c’est clairement pas possible, j’en peux plus. Fé-tro-cho !!! Fétrocho pour réfléchir correctement, pour être inspirée, pour avoir des idées… Fétrocho pour travailler, pour articuler au téléphone, pour taper des rapports de plus de huit lignes… Fétrocho pour garder un teint mat et un mascara nickel, le brushing bien lisse, et les aisselles au sec…
Non mais c’est quoi, ce souk ? En janvier, on se tape des pointes à -11 degrés, et en juillet, on frôle les 34°. Y’a pas moyen d’avoir un juste milieu, là ? Un « climat tempéré », comme on dit en cours de géographie en 6ème, chaud juste ce qu’il faut pour sortir les jupettes et les tongs Havaianas (hein Nadia ?), mais pas suffisamment pour fondre comme un Magnum Choco en plein cagnard.
Je voudrais pas faire ma parano, mais y’en aurait pas un qui se foutrait un peu de notre gueule, là-haut ? Je pose la question, elle est ouverte…

J’arrive même pas à pondre un billet digne de ce nom, avec mes neurones en surchauffe. Excusez la piètre qualité de ma prose ces jours-ci. J’vais faire un tour au fond du frigo, et je reviens plus inspirée, ok ?

28 juin 2006

Et maintenant, une page de pub

Un livre, un disque

livreDécouvert au rayon filles de la Fnac, un joli (et gros) bouquin rose girly et un titre intrigant : "Comment marcher sur des talons aiguilles". Sous-titre non moins aguicheur : "Le guide sur absolument tout pour être tendance !". Bon bah moi, vous voyez, un bouquin comme ça, forcément, je l’ouvre et j’y jette un œil.
L’affaire s’avère être effectivement un guide sur tout et n’importe quoi, écrit par une certaine Camilla Morton, journaliste et chroniqueuse de mode anglaise, totalement inconnue au bataillon pour ma part, mais qui a l’air calée dans son domaine, si l’on en croit la préface de John Galliano. (Ou alors, on se dit juste que la Camilla a profité de la notoriété de son pote Johnny, et lui a demandé de lui pondre une jolie intro bien vendeuse. Tout est possible, allez savoir !).
Enfin peu importe. Le bouquin en question aborde des thèmes ultra variés, et donne de vrais conseils, mais sur un ton très humoristique. Le tout est parsemé de citations qu’on se plaira à réciter dans nos dîners mondains, pour faire la fille qui s’y connaît. (Allez, une pour la route : "Le plus difficile pour les jeunes d’aujourd’hui, c’est d’apprendre les bonnes manières sans en avoir jamais vu". Fred Astaire).

 

 

Quelques exemples de sujets traités :
- Comment faire face au vernis qui s’écaille ?
- Comment cacher des cheveux tristes ?
- Comment survivre au réveillon du nouvel an ?
- Comment repousser des avances ?
- Comment s’en sortir au karaoké ?
- Comment se plaindre avec classe ?
- Comment manger élégamment avec les doigts ?
- Comment avoir l’air fraîche après une cuite ?
- Comment éviter les drames au bureau ?
- Comment obtenir une augmentation sans coucher avec le patron ?
- Comment se pelotonner sur son canapé en restant élégante ?

 

 

Bref… Mesdames, je vous le dis, TOUT ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander est dans ce bouquin !
Je suis bien entendue repartie de la Fnac avec ce truc sous le bras. Pas encore eu le temps de le lire entièrement, mais l’avantage, c’est que ça ne se lit pas comme un roman. On pioche au fil du hasard ou de ses besoins les pages qu’il faut lire, et ça, j’aime !

"Comment marcher sur des talons aiguilles"
de Camilla Morton (Préface de John Galliano)
Editions City.
18.95 € (oui, je sais, c’est pas donné…)

disqueEvidemment, une virée à la Fnac se rentabilise en passant par tous les rayons, y compris les nouveaux disques. Je savais que j’allais avoir du mal à résister au dernier Laurent Voulzy, et j’avais raison.
Déjà, j’aime l’homme. Simple, humble, élégant, discret, pas du tout "j’me la pète à St-Tropez". Ensuite, j’aime sa voix, depuis longtemps. Je n’ai pas toujours adhéré à tous ses tubes, mais de façon globale, je vote pour.
Son dernier album, La Septième Vague, est une compil’ d’été, qui reprend les tubes que Lolo aime, chantés à sa façon. L’idée était, d’après l’auteur, d’avoir enfin un disque à mettre en fond sonore pour toutes les soirées d’été sur la plage, en voiture, dans son hamac… (oui, je sais, je l’ai vu chez Ardisson, on dirait que j’ai bien appris mon texte, c’est ça ?). Résultat : un disque qui s’écoute en boucle, qui évoque plein de choses, soit par le choix de la chanson, soit par la façon que Lolo a de les chanter.
Je ne résiste pas par exemple à la reprise de La Madrague, très doux et mélancolique, au Oh Lori, qui me rappelle tellement tellement de choses, ou au limite ringard Derniers Baisers (un bon vieux C. Jérôme pour évoquer nos amours de vacances adolescentes, y’a que ça de vrai !). En revanche, je me serais bien passée de Santiano. Non pas que j’aie quelque chose contre Hugues Aufray, mais je crois que la reprise bassinée par la Star Ac’ l’hiver dernier m’a vaccinée pour un moment. Pas grave, Lolo, je te pardonne, on fait tous des erreurs.

"La Septième Vague", Laurent Voulzy
Chez Sony BMG.

(La prochaine fois, si vous le voulez, je vous donnerai des pistes pour claquer son fric dans les fringues, soldes obligent !)

 

19 juin 2006

Chat alors !

garfield_1

J’ai déjà entendu dire qu’un chat sur trois est un extra-terrestre. Vrai ou faux, je n’en sais rien. Mais on ne peut pas nier que ces bestioles-là sont souvent de sacrés gugusses. Et mon chat à moi se défend assez bien dans la catégorie "attachant, mais CHIANT", faut dire ce qui est.
Déjà, je précise que c’est une femelle. Une chatte, donc. Mais forcément, comme je ne manque jamais de récolter quelques sourires ou jeux de mots graveleux à la prononciation de ce terme, j’ai pris pour habitude de dire "mon chat", et basta.
Un chat, c’est bien. C’est une présence chaleureuse et réconfortante, qui ne demande pas trop d’effort quand même. Pas besoin de se galérer à 8h ou 23h30 pour le sortir faire son petit pissou. Inutile de lui faire prendre un bain après une grande balade dans la pluie boueuse du bois de Vincennes, ni de s’échiner à lui balancer cinquante fois de suite une balle qu’il nous rapportera joyeusement, pleine de bave en cadeau Bonux.
Non, un chat, c’est peinard, calme, dormeur et silencieux. Sauf parfois. Parfois, c’est tout le contraire, même, je dirais.
Mon chat a par exemple la fâcheuse habitude d’aller fouiner systématiquement les recoins ou objets un peu nouveaux pour lui. Placards, tiroirs, boîtes à chaussures, sacs en papier, sacs en plastique… tout lui apparaît comme une potentielle porte vers un ailleurs merveilleux, et lui semble donc indispensable à explorer en urgence. Si possible en faisant le maximum de bruit, et au beau milieu de la nuit, car il va sans dire que c’est toujours plus funky de faire ça aux environs de trois ou quatre heures du matin.
Autre information capitale : le chat a des griffes, et a compris depuis belle lurette qu’il serait fort dommage de ne pas s’en servir. Adieu donc, papier peint refait à neuf, voilages en organza, housses de coussin brodées et pull en cachemire qui aurait du être rangé. Un chat, c’est comme un bébé : faut planquer tout ce qui traîne, sous peine de dommages collatéraux.
Souvent, après un méfait de ce genre, il retourne traquillou pioncer dans un coin, non sans un détour par la case croquettes au thon (un délice pour son haleine, je ne vous dis que ça !). Et quand l’orage gronde au dessus de sa tête –comprendre : quand je me mets à gueuler que c’est plus possible et que si ça continue, je me sépare de lui– il prend l’air détaché et adopte la position dite du "je t’emmerde", qui signifie "tu peux toujours causer ma fille, j’ai même pas peur". D’autant qu’il y a environ zéro pour cent de chance pour qu’un chat obéisse à un être humain. Ca peut être déstabilisant, un chat, vous savez ?
Chose très étrange, le mien est un fan inconditionnel de Vache qui Rit. Au bruit d’un morceau de Vache qui Rit qu’on ouvre avec son petit fil rouge, il devient possible pour mon chat de se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière. C’est impressionnant. Et légèrement flippant, en même temps, parce que le bruit en question est quand même assez imperceptible à l’oreille, pour nous pauvres hommes. A ce stade, si je lui fais l’affront de ne pas lui donner un petit bout de fromage, j’ai alors droit à un concerto de miaou en ré mineur, ce qui devient assez vite saoulant. J’ai d’ailleurs surnommé mon chat Doliprane, en hommage aux nombreuses migraines qu’il me colle régulièrement à cause de ses miaulements. Parce que Aspirine, je trouvais ça moche, et Acide acétylsalicylique, un peu trop long…
J’ai aussi l’honneur de vous apprendre que mon chat est le premier producteur au monde de crottes. Oui, oui. J’en ai de la chance, non ? Je ne sais pas comment il s’y prend, et je n’ai jamais vraiment cherché à le savoir d’ailleurs, mais dans ce domaine, c’est une usine qui tourne à plein régime. D’ailleurs, si vous voulez me faire plaisir, dites moi donc où me procurer une litière à chat avec couvercle, système d’aération intégré, et filtrage automatique des crottes vers les égouts. Comment ça, c’est compliqué ?
Enfin de toute façon, en dépit des griffures, crottes, traînées de poils, vases casés, plantes saccagées ou rideaux lacérés, mon chat, je l’aime, et c’est comme chat ! Ceci était un message sponsorisé par la Collective des Chats.

NDLR : Afin de préserver l’anonymat de mon chat, la photo de celui-ci a été remplacée à sa demande par la photo d’un de ses collègues.

12 juin 2006

Diary Day

journal

Sur une idée bien trouvée de Lambchop et de La Méchante, je continue la chaîne du Diary Day, qui consiste à recopier mot pour mot sur nos blogs les pages les plus niaises de nos anciens journaux intimes.
Alors voici en exclusivité, sans doute pas la partie la plus niaise du cahier, mais un bon feuilleton à rebondissements à propos de ma quête du Big Love. Merci de ne pas (trop) se moquer, ou je me verrai dans l’obligation de sévir durement.

Contexte : Année de 4ème. Je ne sors pas encore avec un garçon, mais ils m’intéressent bigrement. Et surtout un certain Vincent qui, dans mes souvenirs, était effectivement assez canon ! (Note : certains prénoms trop facilement identifiables ont été modifiés, histoire de dire…)

Morceaux choisis :

Julia (ma copine de classe à l’époque) m’a dit que pendant tout le cours, Vincent et Marion s’étaient passé des petits mots. Marion je la trouve conne depuis quelques temps, elle fait tout ce qu’elle peut pour t’humilier devant les mecs, j’ai horreur de ça ! Julia m’a aussi dit que Vincent ne sort plus avec Julie, et même qu’il lui en veut parce qu’elle l’a largué comme une merde !

Sur le cahier de texte de Nuria, j’ai trouvé ça : (adresse de Vincent). Intéressant, non ? Je crois qu’il est né vers le 23 mars. En fait, il est né le 21 mars. Ca tombe un samedi. Peut-être qu’il fera une boum ?

Nuria est vraiment chiante, elle devient trop copine avec Julia et du coup, pour les exposés et les trucs à faire à deux, elle lui demande de se mettre avec elle. Demain soir, Julia dort chez elle. Elles vont se dire des trucs sur les mecs et sur moi, connasses !!!!!!

J’ai quand même l’impression que Vincent n’est pas indifférent, parce que y’a des regards qui ne trompent pas. Pourtant, Michaël nous a dit hyper sérieusement que Vincent veut sortir avec Céline. J’espère que c’est pas vrai, sinon je suis dégoûtée.

En français, Vincent s’est retourné vers moi pour me demander un truc, et juste à ce moment-là, j’ai fait tomber mon stylo, et il l’a tout de suite ramassé. Quel homme !

Liste des preuves que Vincent s’intéresse à moi :
- en maths, il n’y avait pas d’autres filles dans le coin où j’étais, et Vincent se retournait souvent vers moi.
- i
l a fait tomber son stylo sous ma chaise et m’a dit "Katou, tu peux me ramasser mon stylo steuplé ?"
- d
ans la queue de la cantine, il m’a lancé un regard hyper long, au moins 15 secondes !
- e
n histoire-géo, la prof l’a déplacé et il est venu se mettre à côté de moi. On a trop rigolé pendant tout le cours, parce que la prof était de mauvaise humeur. A un moment, il m’a regardé pendant longtemps, j’étais gênée.
- a
vant de monter en maths, il m’a lancé un long regard, et quand le prof m’a interrogée sur un truc, il ne m’a pas quittée des yeux.
- au lieu de me lancer mon tipex pour me le rendre, il me l’a donné en main propre.
- en
français, le prof a dit à un moment "et l’amour, je pensais que vous alliez m’en parler ?", et Vincent s’est retourné dans ma direction.
- en cours de grec, Michaël a dit à Julia : "on va au ciné samedi ? J’amène Vincent et toi Katia, comme ça…"

La malchance me poursuit. Julia m’a dit qu’à la sortie des cours, elle s’est un peu arrêtée devant le lycée et qu’elle a vu Vincent qui sortait avec Caroline. Il la tenait par l’épaule et tout. Sniiiiiiffffff ! Connard. Connasse. J’y comprends rien !!! J’en ai marre, merde !!!

(fin)

Sannnnnntttaaaaa Barbarrraaaaaaaaaaa

Punaise, je suis bidonnée rien qu’en repensant à toute cette période. Toutes ces soirées passées à analyser des trucs débiles pour me persuader que le beau Vincent en pinçait légèrement pour moi ("ouais, il a ramassé mon tipex, ca veut trop dire qu’il est amoureux de moi !!!"), toutes ces histoires de mecs, de nanas, de couples qui se forment et se déforment en quelques jours… et que je regardais de loin en tentant d’y comprendre quelque chose.
Je vous épargne en revanche les nombreuses listes de notes qui parsèment mon journal intime de la même époque. Dans de jolis tableaux bien tracés à la règle, tous les gens de la classe, et en face : une note "physique et apparence" sur 10, un note "amitié" sur 10, total sur 20, et classement final par ordre décroissant. J’avais du temps à perdre, hein ?
Alors ? Qui relève le défi de recopier une page de son cahier, maintenant ? Hein ? Qui ?

17 mai 2006

Recherche bouquin désespérément

wanted

Puisqu’un blog, ça sert à pleins de choses, j’en profite aujourd’hui pour passer une petite annonce très sérieuse.

Quand j’étais petite, j’avais un livre dont je raffolais. Ca s’appelait "les maisons de Dame Souris". C’était l’histoire d’une souris architecte, qui nous présentait les plans d’habitation conçus pour tous ses amis. Par exemple, le ver de terre habitait une poire hyper high-tech, avec ascenseur chromé et matos hi-fi ultra design. C’était plein de petits détails humoristiques, et en même temps, c’était très ingénieux et réfléchi.

Bon, dit comme ça, ça n’a pas l’air de passionner les foules, et vous devez vous dire "cette fille a le Q.I. d’une huître, on n’a pas idée de se rappeler d’un bouquin aussi casse-pieds !". Peu importe… moi, je vous le dis, j’étais totalement fana de ce livre-là, je le trimballais partout, et je le connaissais par cœur.

Et puis j’ai grandi. Et j’ai changé de lectures, jugeant sans doute dans un moment de narcissisme extrême que je valais bien mieux que ces bouquins pour gamins. Je valais au moins les bouquins de la bibliothèque rose ou verte : Fantômette, Alice détective privé, ou le Club des 5. Ca c’était la classe !

Comme on n’habitait pas un 320 m2 non plus et qu’il fallait faire de la place, ma mère a cru bon un jour de faire un peu de tri dans les affaires entassées sous nos lits de gosses, et de faire don de ses trouvailles à des cousins éloignés de passage en France. Et c’est ainsi que Dame Souris s’en est allée de l’autre côté de l’Atlantique, loin, très loin de moi…
Ce n’est que longtemps plus tard que j’ai repensé avec nostalgie à ce livre qui avait marqué mon enfance, et que j’ai tenté par moult moyens de remettre la main dessus. Hélas ! Les cousins ont eux aussi grandi et déménagé au moins trois fois. Les sites de recherche de bouquins comme Amazon, la Fnac ou Chat Pitre m’indiquent inlassablement que "cet ouvrage est indisponible" ou que "le tirage est épuisé". A ce jour, Dame Souris n’a jamais donné signe de vie.

Vous aurez sans doute compris où je veux en venir en vous parlant de toute cette histoire abominablement triste et cruelle, non ? Mesdames, messieurs, un petit geste s’il vous plait. Si vous entendez parler de ce livre, ou si vous connaissez quelque moyen que ce soit pour retrouver la trace de livres qui ne sont plus édités, faites-moi signe !!! Merci du fond du cœur ! (Ouf, pour un peu, on sort les mouchoirs et on se chiale dessus, non ?)

Par ailleurs, si ma mère a commis l’infâme boulette de se séparer de cette œuvre capitale qu’était Dame Souris, elle avait aussi mis de côté –ouh la futée !- quelques uns des livres qu’on avait lu et relus mille fois, avec mes frangins. C’est comme ça que dernièrement, j’ai pu retrouver avec émotion et nostalgie les aventures extraordinaires de Porculus le porcinet cradoc, Hulul le hibou grincheux, Laura le terre-neuve-qui-fait-rien-que-des-bétises, et Célestin l’ours copain d’une souris dont le nom m’échappe. Ah c’que c’était chouette, cette petite séquence revival !

Et vous, quels sont les livres qui ont marqué votre enfance ? Quels sont les héros qui vous ont accompagné dans vos plus jeunes années ? Avez-vous des stars moins populaires que Oui-Oui et Martine ?

"Les maisons de Dame Souris"

De Georges Mendoza

Editions Flammarion – Le Père Castor

16 mai 2006

On m'aurait menti ?

pere_noel

Est-ce que vous vous rappelez de la façon dont vous avez compris que le Père Noël n’existait pas ? Moi oui. Je m’en souviens très précisément, je revois la scène comme si c’était hier.

Bizarrement, c’était au moment de Pâques. Mon oncle était de passage chez nous, et en voyant sur la table tous les œufs en chocolat récupérés le matin même dans le jardin, il me dit avec un sourire complice : "t’as trouvé tous les œufs que ta maman a cachés ?". Moi, pas démontée pour deux sous, je lui réplique du tac au tac : "c’est pas maman, c’est les cloches !". Mon oncle a esquissé un rictus et est devenu légèrement pâle en regardant ma mère hilare (si y’en a une qui était contente de la tournure que prenaient les événements, c’était bien elle. Se lever aux aurores pour aller planquer des bidules en choco dans le jardin et rentrer trempée de rosée, c’était pas forcément sa tasse de thé, voyez ?).

Moi, naïve et candide, j’étais ravie de ma réplique qui avait fait mouche. Rien qu’à voir la tronche de mon oncle, j’étais sûre de lui avoir cloué le bec avec mon savoir de grande fille de 6 ans. Sur ce, hyper fière, j’ai filé dans ma chambre jouer à Barbie fait du monokini sur la plage de Palavas-les-Flots.

Et puis là, j’ai réfléchi. Soudain, l’histoire des cloches géantes qui se baladent au dessus de la maison pour effectuer leur largage de trucs chocolatés, ça m’a semblé un peu gros, comme coup. Surtout qu’elles étaient franchement balaises, ces cloches, pour jeter sans les casser tous ces petits œufs, et par-dessus tout, pour aller les planquer dans des endroits pas possibles, comme tout au fond de la niche du chat (oui, mon chat de l’époque avait une niche, ça pose un problème à quelqu’un ?). Nan, décidemment, y’avait un truc qui clochait (justement).

Ma Barbie sous le bras, je suis retournée voir ma mère pour lui poser la question qui me taraudait depuis au moins… pfffooou…. dix bonnes minutes (ce qui est très long, dans la vie d’un enfant qui découvre soudainement qu’on lui a menti depuis toujours). Ni une ni deux, trop contente d’avouer la supercherie pour être enfin débarrassée de la corvée, ma mère a tout avoué. Même pas eu besoin de torture ou de détecteur de mensonge : elle a tout déballé en bloc et n’a rien nié.

Je suis retournée dans ma chambre pour analyser au calme cette nouvelle donnée capitale. Mon cerveau était en ébullition, mes neurones tournaient à plein régime. Fatalement, le raisonnement s’est fait tout seul : si je pose trois et je retiens huit, alors quel que soit x à la racine carrée du cosinus de l’angle droit, si les cloches n’existent pas, y’a des grandes chances pour que ce con de père noël fasse aussi partie de la supercherie. Hé ben ça n’a pas loupé ! A l’ultime question " et le Père Noël, c’est papa et toi ?", j’ai eu droit à un petit sourire et un haussement d’épaule qui voulait tout dire. Dans la foulée, allons-y gaiement, le mythe de la petite souris qui m’apportait des pièces de cinq francs en échange de mes dents de lait en a aussi pris un sacré coup dans l’aile.

Aaaahhh, fin des illusions enfantines, adieu monde bisounours où tout le monde est gentil, me voilà de plein pied dans la sinistre réalité. Dur dur !

11 mai 2006

Test-test-essai micro-un deux-un deux

test_1Premier questionnaire sur ce blog, transmis par DramaQueen (merci madame, parce que je manquais justement d'inspiration aujourd'hui...)

Quel est le mot que vous préférez ? Clarinette. Me demandez pas pourquoi, j’en sais strictement rien, je n’en joue même pas, mais je trouve que les sonorités de ce mot sont jolies et coquines à la fois.
Quel est le mot que vous détestez ? Péter. C’est moche, hein ? (Oh, je vous vois ricaner doucement ! C’est parce que vous trouvez ça moche aussi !)
Quelle est votre drogue légale favorite ? Le sucre, sous toutes ses formes. Je plaide coupable, monsieur le juge ! (Pour preuve)
Quelle est votre drogue illégale favorite ? Soit je n'ai pas de drogue illégale favorite, soit je ne suis pas très illégale comme nana. Je bois très raisonnablement (en temps normal, je veux dire...), je ne fume pas, et j'ai arrêté de sniffer mon pot de colle à l'entrée en 6ème, quand ma maman m'a acheté le stick UHU jaune...
Quel son ou quel bruit aimez-vous ? Y’en a un paquet, mais je dirais : le ronron d’un chat roulé en boule sur mes genoux, le plic-ploc de la pluie quand je suis au chaud dans mon lit, le bruit d’une allumette qu’on craque, le crépitement d'un feu de cheminée, le crissement d'un bonbon qu'on déballe, le pop d'un grain de maïs qui se transforme en popcorn...
Quel son ou quel bruit détestez-vous ? Je déteste le "vous n’avez pas de nouveau message" quand je rallume mon portable après quelques heures. Quoi ? Comment ça, je n’ai pas 52 invitations à dîner ou sortir, des messages de joyeux non-anniversaire, ou juste des fans qui me disent que je leur manque ? C'est pas normal...
Quel est le juron, gros mot ou blasphème que vous préférez ? Fais chier, putain, merde ! J'ai pas mis le tiercé dans l'ordre, mais globalement, ça se joue entre ces trois-là !
Quel homme ou quelle femme choisiriez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque ? Peut-être Paris Hilton ? Pour une fois, je serais contente de voir sa tronche, à chaque fois que je touche un billet de banque. Parce que sinon, je peux plus la voir en peinture, cette fille !
Quel métier n'aimeriez-vous pas faire ? Etant donné que je ne supporte pas la proximité physique avec de parfaits inconnus, toute profession en rapport avec le corps serait un supplice pour moi : dermato, kiné, gynéco, podologue, esthéticienne.... Yearrrkk !
Quelle est la plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Franchement, je sais pas trop... En éponge de mer, peut-être ? ... c'est peinard, une éponge de mer, non ? Personne ne les fait chier les éponges de mer... Allez, banco : réincarnez-moi en Spontex de l'océan !
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous l'entendre vous dire après votre mort ? "Teuteuteu... tu redescends tout de suite sur Terre, ma petite, t'as encore plein de trucs à faire en bas !!!"

Je transmets ce questionnaire à qui veut, les commentaires vous sont ouverts, lâchez-vous, dîtes-nous tout !!!

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