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Gin Fizz

6 septembre 2010

Même pas cap(e) ?

mouton_1Il faut bien me rendre à l'évidence. En matière de mode, je n'ai rien d'une précurseuse, et je ne suis qu'un petit mouton suiveur. Pire : un petit mouton suiveur ET à la bourre. Quand je claironne à qui veut l'entendre que "naaaan, le boyfriend jean, c'est pas pour moi", que "arrrrrrrête, jamais de la vie j'achète un carrot pant", ou que "si tu crois que je vais me coller du vernis marron sur les ongles, tu rêves !", généralement, c'est que je serai dans les six mois à venir PILE à contre-courant de ce que j'ai affirmé avec certitude. (Six mois, dans le meilleur des cas. Parions plutôt sur le double).

Je m'énerve toute seule quand je réalise que j'ai finalement cédé. Cédé à quoi, d'ailleurs ? A la tendance ? A la pression ? Au fait qu'on ne trouve de toute façon que "ce qui est à la mode" en boutique ? En tout cas, les faits sont là : ma penderie actuelle dégouline de carrots pants Zara, et j'ai fièrement choisi le camp OPI dans la guerre des fahion-modeuses aux ongles bruns. (Pour les non initiées, je vous la fait courte : y'a gros débat entre le brun "Particulière" Chanel et le brun "You don't know Jacques" OPI. C'est qu'on n'a pas des vies faciles, nous autres, hein).

Capture_d__cran_2010_09_01___10Pour cette rentrée, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes. En épluchant les magazines, j'ai bien entendu repéré quelques tendances phares de la saison, et je crois que je vais y plonger direct, sans attendre mes six mois réglementaires.
Déjà, mon instinct me souffle de poser un joker en ce qui concerne la couleur camel, chère aux nouvelles collections. Il n'est effectivement pas sûr que ça produise l'effet wouaou souhaité, rapport à mon teint nuance bidet. Sauf peut-être cette petite jupe Sandro ? Si c'est pas collé au visage, ça peut être jouable ?

Mis à part le camel, j'ai quand même noté deux autres courants qui méritent mon coup d'oeil.

(Message personnel : Chéribibi, à partir de ces lignes, il est préférable que tu ailles lire le site de l'équipe ou celui de Nike. Je SAIS que nous n'allons pas être sur la même longueur d'ondes).

C'est le grand retour de la cape, cette année. Autant je pouvais trouver ce vêtement ridicule autrefois (un air de Batman sur le retour), autant je lui trouve un délicieux charme désuet en cette saison. Et mon choix se porte sur :

1Image4sandro
Sandro


Cape_Cdc
Comptoir des Cotonniers (oui, je sais... elle est camel. Mais elle existe peut-être en noir ?)


ASOS_cape

Asos (existe en noir).



pirate_boots_Vivienne_Westowood_taupeL'autre tendance lourde de l'automne qui me fait les yeux doux, ce sont les famous pirate boots, inspirées de Vivienne Westwood et (re)copiées à toutes les sauces. Oui, je sais. Ce n'est ni très gracile, ni très féminin, mais ça donne aux tenues un petit côté roots qui me plait beaucoup. Dans mon panier virtuel :

asos_boots1
Asos, Bôôôôôcoup mieux portées (vues chez TokyoBanhbao)

asos_boots_2

Asos (existe en noir)


Verdict dans quelques jours. Ma petite commande Asos est en route (je vous laisse deviner ce que j'ai finalement choisi).

(Message personnel bis : Je t'avais pourtant prévenu).

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23 août 2010

A Paris, en vél'eau

v_lo2Je vous racontais dernièrement que, face à quelques kilos en trop, je m'étais mise aux bonnes résolutions, et surtout, au sport (au quoi ?) (je sais). Ma dernière lubie en date se nomme donc Aquabiking. Vélo dans l'eau, si tu traduis à peu près les mots. "Ach, mais, qu'est-ce donc que cette affaire-là", vous demandez-vous fort à propos. En gros, tu crois que tu vas à la piscine faire des longueurs de brasse, mais en fait, non, tu pédales sur une bicyclette clouée au fond du bassin. Gnééé ? Ou bien, si vous prenez le problème de l'autre côté : tu crois que tu vas louer un Vélib', mais en fait, tu te retrouves sur ton vélo quasi à oualpé, trempée, et le maillot collé à la selle. Oui, chelou, je ne vous le fais pas dire.

L'idée de génie (n'ayons pas peur des grands mots) vient des stayyyyytsss (comme par hasard) et fait kind of fureur là-bas. Tu m'étonnes, Elton. C'est pas comme si c'était pas rigolo de voir dix gonzesses en maillot fluo s'agiter comme des dindes sur des pseudo-pédalos. Et ca change un peu des working-girls en tenue ultra-fit-perform-tech (ou un truc dans le genre) suer avec classe sur leur tapis de course en aluminium brossé. Même pas drôles, ces meufs.

Donc, bref, j'avais décidé de me lancer dans l'aventure moi-même, fortement conseillée par un kiné un peu loufoque qui jugeait que ce type de sport achèverait en beauté ma rééducation de genou fragile.
Me voilà donc devant la salle de sport un certain jour de juin dernier, mon maillot Décathlon en bandoulière, et mon sourire de cintre accroché en pleine face. (Autant se faire des copines de galère, non ?).

Déjà, faut savoir un truc : l'aqua-bike, c'est un concept qui ne cause qu'aux nénettes, apparemment, vu le pourcentage de mâles au sein de l'établissement. Et, ô bonheur, le seul mâle s'avère être... le prof. (Ah ça, pour pédaler en statique au fond d'un bassin, y'a personne, mais quand il s'agit de brailler des ordres sur un troupeau de maillots colorés, ça fait la queue devant la porte, hein ?!!).

Nous nous changeons toutes les huit en silence, avant de rejoindre nos vélos immergés dans le bassin chloré. La musique commence, c'est parti pour 45 minutes d'exercices variés. Pédalage classique sur un rythme de plus en plus soutenu, pour échauffer les muscles. Puis combinaison de postures assise, debout, en équilibre... pour varier les plaisirs. (Tu parles. Ca chauffe, point). Les visages souriants et détendus du début de cours sont désormais rougeauds et dégoulinants de sueur.
A mi-cours, petite pause sur les jambes pour s'attaquer aux bras. Des haltères et des planches font office d'instruments de torture pour nous extorquer quelques menus centimètres de gras placé - on ne sait trop comment - juste à la place des biceps. Dans les rangs, j'aime autant vous dire que ca grimace sec. Seul le prof, ce traître, garde le sourire du haut de sa selle. Et perso, je ne peux plus saquer Rihanna qui nous saoule avec son umbrella-ella-ella, parce que tant qu'elle chante, on ne doit pas lâcher.
Pour finir en apothéose, on reprend le pédalage sur un rythme ultra soutenu, au son des "plus vite, plus vite, pluvite, pluvitpluvitpluvit" du tyran. Quelques abdos pour parfaire le tout (et dieu seul sait qu'on peut donc faire des abdos sur un vélo, faut juste voir la pause, quoi !), et la séance se conclue par quelques étirements anti-courbatures. Ensuite, zou, à la douche !

Bilan : Je suis fourbue. Même plus la force de faire mes sourires de copinage à mes soeurs de galère. M'en fous, vite, une douche, un doliprane et au dodo. Sauf que, étrangement, passé l'effet des quinze minutes de reprise de souffle et de tronche humaine, les premiers bienfaits se font déjà sentir. Je me sens plus légère et reboostée. Et je confirme que les courbatures n'ont pas eu raison de moi le lendemain, alors que je sais (oh, oui, je sais) que tous mes muscles ont bien travaillé.

Avantages : Un sport complet // L'apesanteur fait travailler les muscles en douceur // L'eau draine et masse les jambes, idéal pour les jambes lourdes et les problèmes de circulation // Le cours affiche complet à 9 participantes, on est loin des troupeaux de masse de certains clubs de gym.

Inconvénients : Besoin d'un minimum d'intendance au niveau de la présentation (épilation au poil (ah ah) pour les séances, et besoin impératif de rebrushing après, vu l'humidité ambiante) // Sport victime de son succès : les places se font rares, et j'ai déjà personnellement du réserver jusqu'à un mois à l'avance pour pouvoir faire mon cours // Le prix ! Environ 30 euros la séance de 45 minutes, moins si on s'abonne au forfait de 10 cours.

En toute sincérité, j'imagine que cette nouvelle lubie ne durera pour moi que le temps de terminer mon abonnement, et que le prix élevé et le manque de créneaux compatibles avec mon emploi du temps me feront rapidement aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. J'ai d'ailleurs déjà ma p'tite idée, hé hé...

(PS : Et non, j'ai pas fait de faute à mon titre, c'est fait n'exeuprès !).

16 août 2010

Sous le ciel de Paris

potager_partag_Puisque cet été, je n'ai pas la possibilité d'aller jouer les touristes dans une ville étrangère, pourquoi pas le faire directement dans "ma" ville, celle que j'habite et arpente depuis plus de trente ans, sans vraiment la connaître par coeur. Parce que ce n'est pas tout de connaître les lignes de métro sur le bout des doigts, ni d'avoir en tête l'implantation exacte de toutes les boutiques Zara, arrondissement par arrondissement.
Profitant d'une offre découverte dénichée sur Internet, je me suis donc inscrite à une balade guidée dans les espaces verts et protégés du sud parisien, à la découverte de coins préservés et fleuris. Paris, à nous deux, tes mystères et recoins cachés seront bientôt miens !

Rue_Alphand


Premier stop : La Petite Alsace, quartier dont l'architecture s'inspire fortement du pays de la choucroute ! Cette petite résidence s'avère être ... ... une HLM ! Voui Monsieur ! Et j'aime autant vous dire que la liste d'attente est longuette pour loger dans ce petit coin verdoyant.

Petite_Alsace_entr_e



Petite_Alsace_inside_1

Petite_Alsace_inside_2
Petite cour arborée, vélos déposés contre le mur sans cadenas, porches décorés... La campagne à la ville.

Petite_Alsace_3
On s'croirait pas chez Mamie Saucisse, sérieusement ?

Seconde étape, La Cité Florale, petit pâté de maisons absolument charmantes planqué au fin fond du 13ème arrondissement. (Hé non, le 13ème, ce n'est pas que Tang Frères et les tours de Choisy et Vitry !)

 

Cit__Florale_2

 

Cit__Florale_1

 

Cit__Florale_4

Porche_1   Porche_2

Cit__Florale_6

Porche_3


Pots_color_s


Bon, j'avoue, à ce stade de la visite, j'avais déjà très très envie de déménager rue des Glycines, évidemment... Et puis, finalement, j'ai hésité... Cité Florale ? Ou Square Montsouris (en toute simplicité) ?

Square_Montsouris_1

Square_Montsouris_3  Square_Montsouris_4

Square_Montsouris_2

Square_Montsouris_6
Non, n'insistez pas, cette maison est la mienne, je l'ai vue la première !

La balade s'achève avec la visite du plus grand "potager partagé" de Paris, une parcelle de terre prêtée gracieusement par la Mairie à des associations de quartier, où chaque habitant vient y cultiver son petit potager, et partager une vie de quartier au vert avec ses voisins. (Pas de photo, l'appareil a rendu l'âme).

Première expérience de visite guidée super appréciée, avec un guide aimable, pleins de petites anecdotes, et une taille de groupe restreint, loin du troupeau de touristes en Birkenstock et bob colorés. Idée validée !

Pour en savoir plus : Curiocités

9 août 2010

Attention, look méchant

Il est de notoriété publique que Paris est la capitale mondiale de l'élégance et de la mode. Et j'aime autant vous dire que vous n'avez pas intérêt à déconner avec le concept. Pour preuve, cette petite affichette posée à l'entrée d'une boutique de mode, rue des Rosiers, dans le Marais, à Paris. Mes p'tites dames, vous serez mignonnes de faire attention à vos tenues !

photo

Ha ha, quand même ! Non ?

Si.

Les résultats du concours Taillefine Smartbox sont annoncés en fin du billet concerné. Hop hop hop, on checke. Et si ce n'est pas vous l'heureux/se élu(e), on ne tire pas la tronche pour autant ! Un nouveau petit concours bôôôôôté est à prévoir très vite ici. ;-)

26 juillet 2010

Bouboule de flipper

sb10066226s_001_Heu... Ahem... Mmm, j'aurais pas un peu grossi, là ? Certains indices ne mentent pas : les faits sont là (et les kilos aussi, manifestement) :

- Ma balance a rendu l'âme ce matin.
- Je suis essoufflée au bout de 3 étages à pieds.
- On n'arrête pas de me dire que je suis en "pleiiiiiine forme". En insistant bien sur le "pleiiiiiiiiine".
- Ma robe de l'an dernier me sert de bustier aujourd'hui.
- Et mon bustier de corset.
- Personne ne monte avec moi dans l'ascenseur.
- Ca fait quatre fois qu'on me laisse une place dans le métro ou le bus bondé. Alors que j'avais rien demandé.
- On ne me siffle plus dans la rue.
- On m'a demandé "c'est pour quand", en désignant mon bidou.
- J'ai déjà découpé 34 points Nutella ce mois-ci pour gagner un service à thé gratuit. (Et pour refaire mon stock de verres)
- Mes doigts sont trop gros pour composer les numéros de tél sur mon portable.
- Je n'ai pas vu mes pieds depuis au moins deux bons mois.
- Mon Carrot pant pourrait être rebaptisé Citrouille pant, vu le cul énoooorme qu'il me fait.
- J'utilise trois fois plus de gel douche qu'avant, trop de surface à nettoyer.
- Un maillot de bain ? Quel maillot de bain ? Je ne sais même pas ce que ce mot veut dire.
- Et "plage", encore moins.
- Au moins, j'ai pris un peu au niveau de la poitrine. Et tous mes soutifs sont trop petits. Ouéééé.

...
Plus sérieusement, il semblerait que les bons petits plats de Chéribibi et le manque de sport dû à ma patte fofolle soient à l'origine de... disons... quelques kilos superflus dont je me passerais bien.

Du coup, programme d'attaque, depuis quelques semaines :
- Cent abdos tous les deux soirs (ou presque) (promis monsieur le Juge)
- Bichonnage beauté : Huile de gommage Biotherm / Crèmes Masvelt et Lift Minceur de Clarins (j'a-dore)
- Stricte limitation des cochonneries sucrées aux Nounours en guimauve. (Les glaces ne comptent pas, puisqu'on est en été, et c'est bien connu, c'est la saison des glaces).
- Et bientôt, je vous raconte ma nouvelle lubie sportive supposée m'aider dans ma quête du graal "poids top forme" !
Haaaan, mais quel suspemmmmmms !!!


(PS : Don't forget : Une Smartbox "Instant détente" à gagner. C'est ici que ça se passe...)

 

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22 juillet 2010

Embrassez qui vous voudrez ! (concours Taillefine Stévia inside)

grenouille3Article sponsorisé

Maintenant que les équipes de foot et le ballon rond n'ont plus le vent en pou(l)pe (ha ha, que je suis drôle), il est temps pour nous, ladies and ladies, de reprendre nos bonnes petites habitudes de filles et de nous bichonner un peu.
Chose qui tombe bien, car je suis chargée aujourd'hui de vous faire part d'un petit jeu muy sympatico (hommage aux Espagnols ! Olé) et plein de jolies surprises girly.

Taillefine, la marque qui veut du bien à notre tour de hanches, lance ces jours-ci sa nouvelle gamme
Taillefine à l'extrait de Stevia : des yaourts allégés en sucres grâce à l'extrait de Stévia (donc), une petite plante qui a tout pigé à la nature féminine, permettant de sucrer les aliments sans leur apporter la moindre calorie. (Franchement, si elle pouvait faire copain-copain avec mes chamallows préférés, ca ne serait pas de refus!).

Consciente qu'en chaque femme sommeille une petite princesse dans l'attente de son preux chevalier, la marque a mis en scène, pour défendre les couleurs de ces nouveaux produits, quatre conquérants vaillants prêts à tous les sacrifices, quatre valeureux guerriers sexy et séducteurs, quatre âmes sensibles et tendres sous une carapace de fer...
Let me introduce you to Prince Citron, Prince Cherry Chéri, Jet set Mango et Strawberry King, quatre grenouilles au grand coeur qui n'attendent plus qu'un de nos baisers pour se transformer en charmants princes et nous couvrir de cadeaux.

Comment jouer ? Hyper fastoche ! Rendez vous sur la page Facebook du jeu concours Taillefine et votez pour votre grenouille préférée. A la clé, des parures de bijoux à gagner, et surtout un super moment de princesse pour aller se la jouer reine de la sape au Printemps (2 000 euros à claquer avec l'aide d'un conseiller mode). Alors, on dit côaaa ?

01_badge_strawberry_kingPerso, je mise tout sur Strawberry King ! Je l'imagine déjà me faire la cour de sa voix rauque et puissante, puis me sussurer les paroles des Beatles remaniées rien que pour moi ("Strawberry queen foreveeeeeer"), et glisser au fond de ma coupe de Champ' une jolie fraise écarlate (à défaut de baguouse à carat... on n'en est pas encore là !).

Et vous, quelle grenouille allez-vous embrasser ? Allez voter sur le site pour participer au concours, et racontez-moi ici une petite anecdote mignonnette pour doublez vos chances. J'offre à la meilleure histoire une chouette SmartBox "Instant détente", pour aller se faire papouiller, dorlotter et bichonner, en vue, qui sait, d'un premier rendez-vous princier ? Alors ? Qui a dit que les crapauds qu'on embrasse ne réservent jamais de bonne surprises ?

EDIT du 9/08 : Allez hop... Roulement de tambours... La gagnante de la SmartBox "Instant Détente" est... trrrrrrrtrrrrrrtrrrrrrr... Le tout dernier commentaire posté ! A savoir, Roxinette ! Bravo madame, voilà un joli petit cadeau pour te faire dorloter. Il n'y a plus qu'à m'envoyer tes coordonnées pour recevoir ton colis ! Et merci à tous/toutes pour votre participation. Un nouveau concours (bôôôôté...) à venir à la fin de l'été ! Stay tuned... ;-)


19 juillet 2010

Jeu de jambes (lourdes)

jambes_4Tiens, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas raconté une anecdote sur ma vie de dinde en puissance, non ? Hé bien allons y gaiement, j'ai une jolie histoire toute trouvée ! (ouéééé, que ça crie dans les rangs du public...)

Le week-end dernier, alors que je vaquais à mes occupations de fille qui se respecte (bon, ok, je faisais les soldes), je commence à ressentir un vague picotement sur le mollet gauche. Je n'y prête pas trop attention, pensant simplement à une piqûre d'insecte. Mais le temps passe, et la douleur s'installe et s'affirme. De picotement, je ressens maintenant une chaleur diffuse, et la zone est rouge et gonflée. Le lendemain matin, le mollet droit s'y met à son tour, et présente d'énormes plaques rouges et douloureuses. "Allo Houston ?", me demande-je alors, éliminant donc la piste de l'insecte, qui ne se serait sans doute pas amusé à me piquer de façon symétrique sur les jambes mais à vingt-quatre heures d'intervalle, genre pour brouiller les pistes. (Les insectes sont filous, je veux bien, mais quand même...).

Au bout de quarante-huit heures, la douleur est infernale : la peau semble brûlée, c'est comme si on m'avait appliqué consciencieusement un fer à repasser durant dix secondes sur chaque mollet. Je marche en boitillant, car la peau ne semble pas vouloir s'étirer suffisamment pour permettre à la jambe de se déplier entièrement. Et je ne supporte plus aucun contact sur la zone, tellement elle est à vif. Le bonheur.

Je me rue ventre à terre chez le premier pharmacien, qui conclue sans trop se creuser la tête que "ça doit être un aoûtat" (en plein métro parisien, je doute, mais comme ce n'est pas moi qui ais fait des études en pharmacie, je me la boucle). Il me colle une crème cortisonée, supposée soulager rapidement la douleur.

Sauf que pas du tout. La douleur s'intensifie encore, et je commence sérieusement à baliser. Devant l'avis perplexe d'un second pharmacien (on ne sait jamais), je me décide à consulter un médecin. Examen minutieux, batterie de questions sur ma-vie-mon-oeuvre-mon-bilan-santé, questions classiques sur un éventuel changement de mode de vie ou de produits cosméto... Trente minutes plus tard, je ressors du cabinet avec une ordonnance 'maousse-costaud' mais sans raison valable de cette étrange apparition localisée.

photoCe n'est que trois jours plus tard que mon petit cerveau de blonde a fait la connexion. Et a pigé d'où ces plaques de brûlures pouvaient provenir...
Dans la série "Fausse bonne idée", j'avais mis dernièrement en application le "judicieux" (ahem) conseil du dernier ELLE pour alléger les jambes (qui m'ont plus l'air de poteaux électriques haute tension que de jambes, avec ces chaleurs). Le magazine disait "placer des poches de glace sous vos genoux, région riche en ganglions lymphatiques et en réseaux veineux". L'idée ne me semblait pas con, j'ai voulu essayer. La blague. Il semble effectivement que les poches de glace aient, au contact de la peau, créé une sorte de gelure interne, qui s'est exprimée en brulure intense à la surface. Merci, les conseils du magazine, hein. Bravo la France. Vingt sur vingt, même.

La petite blaguouse aura duré plus de dix jours, et j'ai encore, à l'heure actuelle, l'impression d'avoir eu les mollets passés au grille-pain. Oui, vraiment, il y a des jours où je peux me sentir princesse, et d'autres, nettement plus Bridget Jones.
 

5 juillet 2010

Princess for a day

princessJeudi 24 juin dernier, jour de grèves massives dans les transports en commun. Patiente autant que je peux l'être, je me suis fait ma petite place dans le wagon bondé, le dos calé contre la porte du fond, l'ipod sur les oreilles pour m'évader un peu de ce magma humain moite et suant entassé tel un banc de sardines (pas fraiches).

A côté de moi, une famille de touristes espagnole (ou italienne ?) discute bruyamment dans sa langue natale, dont je ne pige pas un mot. (J'ai eu la bonne idée de faire allemand en LV2, et tout ce dont je me souviens, c'est "das telefon klingelt". Ca ne fait pas lourd).

Soudain, je sens qu'on me tapote le bas de la jupe sur ma gauche. Je baisse le regard, et j'aperçois là un petit garçon, cinq ans au compteur à tout casser, qui lève vers moi de grands yeux bordés de longs cils noirs. Il me baragouine une petite phrase incompréhensible pour mes oreilles ; je le regarde en souriant, et lui répond "Je ne comprends pas ce que tu dis, mon chat"...

Il me répète sa phrase avec l'air d'insister (ca doit être important). Intriguée, je cherche des yeux sa mère, qui entre temps s'est intéressée à la scène. L'enfant lui répète à nouveau sa phrase mystérieuse, et sa mère lui répond, avant de se tourner vers moi tout sourire, et de me traduire dans un français approximatif mais que je comprends cette fois parfaitement : "il demande si vous êtes une princesse".

Je souris, rougis un peu sans doute, et adresse au petit bonhomme un léger oui de la tête et un clin d'oeil. Son visage s'éclaire alors d'un large sourire, qui ne le quittera plus jusqu'à ce qu'il descende du wagon, m'adressant un dernier signe de la main.


Il y a parfois, au milieu de journées maussades et ternes, des petits moments de grâce capables de vous mettre de bonne humeur en cinq secondes...

 

EDIT : Caro vient de m'envoyer un joli dessin inspiré de cette petite histoire, je ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous ! ;) Merci beaucoup, Caro !

Katia

dessin : Unjourunsourire.

28 juin 2010

Coup de coeur pour... Dealissime !

Capture_d__cran_2010_06_22___23Une fois que je vous aurai parlé du site topissime que j'ai récemment découvert, il y a deux chances sur trois pour que vous me haïssiez. Vous, ou à plus forte raison, votre banquier... :-)

Partant du principe qu'il est toujours plus facile d'obtenir un bon prix si on est plusieurs à acheter le même produit, Tatiana et Lara, deux anciennes avocates, ont fait le pari de réunir en un seul lieu (virtuel) toute une communauté d'acheteuses à l'affut du bon plan et de prix négociés obtenus grâce au principe de l'achat groupé. Leur site Dealissime.com est ainsi né.

Le procédé est tout simple. Chaque jour, Dealissime propose un "deal" différent à un prix négocié à l'avance. L'achat de ce deal ne sera validé qu'à partir du moment où un nombre minimum d'acheteurs s'engage à passer commande.
Ex : Un soin éclat du visage au Spa des Cinq Mondes, proposé à 40 euros au lieu de 74, si au moins 20 personnes achètent ce soin. Les premiers acheteurs indiquent qu'ils sont partants en posant un option sur le deal. Une fois le quota de personnes atteint, le deal est validé pour tous ses acheteurs en option, et reste bien entendu accessible à toute personne intéressée, durant une période limitée. Facile, non ?

Quelques exemples de deals récents qui m'ont sévèrement fait de l'oeil :
- un brunch aux Jardins du Marais, pour 15 euros au lieu de 30
- une initiation à la Zumba avec un cours payé 5 euros au lieu de 10
- une demi-journée en spa + un massage du dos à l'institut Payot, à 70 euros au lieu de 145
- un cours de cuisine avec un vrai chef à 35 euros au lieu de 50
- un atelier "création de parfum" à 75 euros au lieu de 125
...

Chaque matin, dans ma boîte aux lettres, m'attend le petit message de Dealissime annonçant le deal du jour. Deux fois sur trois, j'ai envie de craquer, et ne me retiens que parce que, peut-être, le deal du lendemain sera encore plus attirant. Une vraie drogue !

Évidemment, le concept est pour le moment essentiellement centré sur les parisiennes, car la majorité des deals proposés concerne des adresses de la capitale. Mais mais mais... il est possible que les offres évoluent très rapidement. Restez à l'affût !

Plus d'infos : www.dealissime.com

Article absolument non sponsorisé, si ce n'est par le coup coeur perso ! :-)



15 juin 2010

New-Yorkers et douceur de vivre

Parce que notre périple new-yorkais est arrivé à son terme, et parce qu'on ne peut décemment pas parler de New-York sans ses habitants, voici pour conclure une jolie galerie de portraits attrapés au coin des rues (parfois un peu à la dérobée). Quelques scènes de vie captées sur le vif, qui traduisent toute la diversité des habitants de Big Apple, si cosmopolites.

Malgré l'agitation permanente qui agite cette ville, il existe à NY une vraie douceur de vivre, une "coolitude" parfaitement maîtrisée qui force le respect. Chacun son style, sans aucune peur du jugement ou du regard de l'autre. Chacun son rythme et son mode de vie. C'est tout ce paradoxe qui, je crois, me plait tellement ici...

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13 juin 2010

Postcard from NY #4

Hey you ! How's everything going today ? (Oui, je prends vite le pli, il faut croire...). Le temps s'est un peu assombri à Big Apple ces jours-ci, et les nuages se sont faits très menaçants. Nous en avons donc profité pour faire deux escapades culturelles dans l'Upper East Side : le famous MET, of course, et le très classique Guggenheim pour un genre plus moderne.

Nous voilà également partis à la conquête de Downtown, parcours classique du bon touriste de base avide d'images "so clichés" d'ici. Allez hop, best of :

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Trinity Church, toute petit église et son cimetière perdue au milieu des building de Wall Street...


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Ze famous New-York Stock Exchange (là ousqu'on aimerait bien que l'euro arrête de jouer au yo-yo dans le mauvais sens...)


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Vue depuis le Brooklyn Bridge


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Manhattan à contre-jour (!) vue depuis Brooklyn


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Et allez... la classique des classiques pour finir, Lady Liberty herself !

Après une petite virée sur les boutiques de la 5ème Avenue, dont l'incontournable Abercrombie & Fitch (il faudra d'ailleurs qu'on m'explique un peu mieux tout l'intérêt de ce magasin, où le simple t-shirt coûte un bras, où l'on n'y voit que dalle pour cause d'ambiance tamisée, et où l'on se fait parler comme à des chiens sous prétexte que les vendeurs ici sont recrutés au physique, mais bref), nous courrons nous vautrer sur les pelouses de Central Park, sous un ciel redevenu clément.
Ce parc est une simple tuerie, tellement il regorge de sentiers et des grands espaces où l'on peut se perdre et oublier instantanément les buildings que l'on vient de quitter. Rien que pour ça, je pourrais vivre ici sans difficulté...

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Partie de baseball amateurs sur Great Lawn, grande pelouse centrale

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Vue depuis le Réservoir

10 juin 2010

Postcard from NY #3

Hi there ! How are you doing ? Je vous avais promis des gratte-ciels et de la skyline Manhattanesque, il me semble, non ? Parce que c'est bien mignon, les immeubles en briques rouges avec échelle de secours partout sur la façade, mais où-qui-sont les buildings de Big Apple ?!!
Ils sont en grande partie à Midtown, juste au sud de Central Park, dans le quartier des affaires (enfin... le second quartier des affaires, après la Bourse et compagnie, situées downtown). Profitant d'un beau ciel bleu bien dégagé en fin de journée, nous voilà en route pour remonter Broadway jusqu'à Times Square. J'avais déjà expérimenté le choc du brouhaha sonore et lumineux permanent qui règne ici lors de mon précédent séjour à NY, mais cette fois-ci encore, Times Square m'a prise aux tripes. Ce n'est pas un quartier où l'on a envie de rester longtemps, mais le traverser, à toute heure du jour ou de la nuit, donne vraiment tout son sens à l'adage qui dit que New-York ne dort jamais...
Une fois la nuit tombée, en bons vieux touristes, nous avons grimpé au sommet du Rockfeller Center pour admirer la skyline de nuit. On dira ce qu'on voudra, mais ça en jette quand même pas mal, cette ville ! ...

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