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Gin Fizz

9 juin 2010

Postcard from NY #2

Chers vous,

Cette fois-ci, ca y est. Nous voilà définitivement acclimatés à l'ambiance new-yorkaise. Le décalage horaire est bien digéré, et les journées ultra remplies. Au menu du jour, une grande balade dans le Lower East Side cool et peace, puis à Chinatown la grouillante, et Little Italy qui rétrécie au fil des ans, avant de traverser Soho pour y faire un peu de shopping. Les ambiances de quartier se suivent et ne se ressemblent pas...

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Prochaine étape virtuelle, les grattes-ciel de Midtown,les lumières de Times Square et la skyline de nuit...
A très vite,
xoxo


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7 juin 2010

Postcard from NY #1

Bien arrivés à destination. Stop. Fait une chaleur de ouf. Stop. Premières balades dans la ville très agréables. Stop. Premières ampoules aux pieds moins fun. Stop. Arpenté Greenwich Village, Chelsea, Union Square and East Village. Stop. Flâneries hasardeuses, au gré de l'humeur, pour s'acclimater à la ville. Stop. Ayé, comme un poisson dans l'eau. Stop. Quelques clichés en vrac. Stop. A très vite. Stop. Bises. Stop.

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4 juin 2010

Un jour, j'irai à NY avec lui

NYNew-York City...

Les billets d'avion sont payés depuis janvier.
Le petit appartement en plein coeur d'East Village est booké depuis mars.
Les guides ont été achetés, épluchés, annotés et post-ités en long, en large et en travers.
Les meilleures adresses de restos/bars/brunchs/boutiques ont été rassemblées dans mon petit carnet Moleskine spécial NY.
La shopping-list est proprement ordonnée par type d'achats (beauté, fringues, shoes, bouquins, autres).
Chéribibi, qui ne connaît pas du tout NY, est briefé sur les impératifs et incontournables de notre parcours.
Je suis, de mon côté, résignée à échoir dans un bar sportif le soir du premier match de foot de l'équipe de France.

...

Je crois qu'on est fin prêts, non ?

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31 mai 2010

Une nounou d'enfer

m_docsOn a coutume de dire que le sexe fort, c'est l'homme. Moi, je veux bien, mais dans ces cas-là, va falloir venir m'expliquer deux trois trucs qui m'échappent, au sujet de nos chéris poilus et testostéronés.
Qu'on ait parfois besoin d'eux et de leurs biscottos pour ouvrir le bocal de cornichons ou monter la nouvelle étagère Ikea, certes. Je veux bien admettre que ça peut rendre service. (Encore que. C'est surtout parce que je n'aime pas monter les Billy et autres Flögstul suédois toute seule, parce que quand il faut malgré tout s'y mettre, je masterise nickel) (j'veux dire, ça tient à peu près droit). M'enfin y'a quand même parfois des situations qui me laissent perplexe.

Prenons les médicaments, par exemple. 99 % des hommes qui m'entourent (Chéribibi, frangins, copains...) sont catégoriques sur le sujet : "Non merci, j'en veux pas de ta chimie de pacotille". Sous-entendu : je suis grand, je suis fort, je suis un homme un vrai, et je peux gérer ma migraine et ma rage de dents sans avaler une batterie de gélules colorées comme des bonbecs. Alors que bon, franchement, si le Doliprane a été inventé, c'est bien pour soulager facilement les petits tracas quotidiens, et pas juste pour décorer la salle de bain et encombrer les sacs à main des filles. Mais soit, si ces messieurs veulent jouer les cowboys vaillants, admettons. (Tant qu'ils le font sans chouiner comme des mômes).

Pourtant, une fois de temps en temps, on voit ces grands costauds se métamorphoser en petite chose fragile et vulnérable, prêts à s'en remettre à tous les conseils médicaux de la première personne attentionnée venue. Chéribibi, par exemple (mais ne lui dites pas que je parle de lui dans ce billet), m'a dernièrement transformée en nounou d'enfer à cause d'une méchante brûlure à la main. "Ca fait maaaaaalllllll", qu'il a braillé depuis la cuisine. Je l'ai trouvé tétanisé devant ses bouts de doigts transformés en Knackis, là où n'importe quelle fille normalement constituée se serait déjà ruée sur le tube de Biafine pour limiter les dégâts. C'est en lui badigeonnant moi-même les doigts de pommade que je me suis sentie responsable de ce grand gaillard redevenu, durant quelques minutes, un tout petit enfant.

Idem les rares fois où Monsieur choppe une vilaine grippe qui le cloue au lit. Là, j'aime autant vous dire que les grands principes "niet aux médocs" passent vite fait à la trappe. Limite si je ne suis pas obligée de fermer l'armoire à pharmacie à clé, tellement il serait capable, si je le laissais faire, d'avaler à la suite 3 Nurofen, 4 Prontalgine et 8 Strepsils. "Pour être efficace plus rapidement", ais-je même entendu comme explication. Mais bien sûr...

Finalement, peut-être que c'est un comportement assez répandu. Même Bruce Willis, après avoir vaillamment sauvé le monde en s'étant pris au passage trois mandales dans la mâchoire, une traversée de vitre brisée et deux tirs de fusils à chasse dans l'épaule, sursaute et pleurniche quand la jolie fille du film lui tapote doucement un coton alcoolisé sur son arcade sourcilière ouverte. C'est peut-être ça le secret des vrais mecs d'aujourd'hui : laisser entrevoir, une fois de temps en temps, leur vraie sensibilité, cachée derrière leur armure de guerrier des temps modernes ?

28 mai 2010

7, 8, 9 dans mon panier neuf

produits_bisAhhh mais c'est qu'on ne cause pas si souvent beauté ici, pour un blog de fille. Alors qu'en fait, j'aurais un paquet de trucs à dire sur le sujet. (Ça vous aurait étonnée, je parie !). Tenez, commençons avec mes nouveaux produits "spécial été". Avec les beaux jours qui arrivent (enfin), ma salle de bain se trouve envahie. Voici mon petit top 5 perso pour cette saison :

Catégorie Visage : La BB Crème au Ginseng d'Erborian.

Les BB creams (BB pour blemish balm) font fureur depuis quelques années en Asie, et débarquent en force en Europe, la marque coréenne Erborian en tête de ligne. L'intérêt de ce produit réside en son trois-en-un synonyme de gain de temps et de place dans la trousse de toilette : la BB crème hydrate (plus besoin de crème de jour, sauf peaux très sèches), unifie et camoufle les imperfections (adios fond de teint) et donne un aspect "peau de bébé" et "toucher parfait" à la peau. Et en plus de tout, elle apporte un SPF 25, très utile même en ville dès les premiers rayons.
Honnêtement, j'étais sceptique, jusqu'à ce que j'essaye ce truc. Et je dois dire que je suis conquise ! Trois étapes en une, et un résultat vraiment bluffant, à condition toutefois d'avoir quand même, à la base, une peau relativement belle (les boutons ne seront pas cachés) et claire (vu qu'une seule teinte est disponible pour le moment).
En vente chez Sephora et dans les grands magasins, 32 euros le tube de 45ml.

Catégorie Corps : Le gel douche Visible Care Rituel Rénove de Dove // La Mousse Exquise Auto-Bronzante de Clarins.

Découvert par le plus grand des hasards grâce à un échantillon placé dans mon colis La Redoute, le gel douche Dove est en passe de devenir mon chouchou des matins difficiles. Et pourtant, mon addiction n'a rien à voir avec les promesses du produit, qui assurent une peau "comme régénérée en 7 jours". Là, honnêtement, difficile de juger, si ce n'est que oui, j'ai la peau toute douce (mais n'est-ce pas le cas en permanence ?).
Ce qui m'a littéralement fait fondre, c'est la texture chantilly compacte de ce gel douche, et son fondant onctueux sur la peau. (Pfff, dire qu'on parle "juste" d'un gel douche, là...). Ajoutez à cela une odeur de frais et de propre ni mentholée, ni fruitée, pas entêtante, mais suffisamment présente. Il parait que la peau est "visiblement plus belle en 3 semaines", j'attends donc de voir... :-)
En vente en grande surface, environ 3,50 euros le flacon de 200 ml.

Ex-æquo avec le gel douche, la mousse auto-bronzante de Clarins. Vous pensez bien que je ne pouvais décemment pas sortir mes gambettes sans une petite couche de doré dessus, et c'est sur cet autobronzant que j'ai jeté mon dévolu cette année. Déjà, les termes "mousse exquise" ont eu raison de moi (je suis une proie facile pour le marketing), et la jolie texture chantilly dans le pot m'a définitivement convaincue. (Oui, je dois avoir un souci avec la chantilly, faudrait que j'en parle à mon psy...).
Une vraie douceur à étaler sur la peau, une odeur douce et discrète (pas donnée à tous les autobronzants, vous serez d'accord), et une couleur légère et uniforme au final, parfaite pour les premiers beaux jours, qui s'intensifie au fil des applications. Apparemment, l'huile de mirabelle anti-déshydratante ne serait pas étrangère à la belle qualité de la peau après application, et à l'odeur délicatement fruitée. Tant mieux, c'est l'un de mes fruits préférés. (Non, il n'y a aucun lien, on est bien d'accord, mais si j'ai envie d'y voir une justification, hein...).
En vente en parfumerie, environ 35 euros le pot de 125 ml.   


Catégorie Solaire : La Brume Divine SPF 10 & L'Huile de soin exquise après soleil de Polysianes.

Les derniers beaux jours (mais si, rappelez-vous, en tout début de semaine !) m'ont permis de tester ces nouveaux solaires en aérosol. A priori rebutée par l'huile (mauvais souvenirs de ressembler à une grosse frite grasse du Quick), j'étais assez mitigée sur ce produit, a priori. Mais sous forme de brumisateur, l'huile solaire se dépose en micro-gouttelettes sur la peau, c'est à peine si on a besoin de frotter pour faire pénétrer le produit. Exit les doigts graisseux et poisseux après la séance de crèmage ! Bien que moyennement fan des odeurs de monoï, un peu trop vues et  revues en gamme solaire, je dois dire qu'ici, le parfum est plutôt doux et léger.
L'huile après soleil, quand à elle, est juste parfaite pour s'hydrater vite fait la peau après un petit séjour au soleil (ex : un déj en terrasse, retour au bureau, peau un peu échauffée, hop, un coup d'huile), mais sent légèrement trop la noix de coco pour rester discrète. Seul bémol, car pour le reste, elle est extra et laisse la peau bien douce et ravivée d'une belle couleur ambrée (car l'hydratation semble exhaler le bronzage acquis... mais je ne suis pas scientifique, non plus, donc bon).
En vente en pharmacie et parapharmacie, environ 17 euros le spray de 125 ml.

Catégorie Maquillage : Le Baume Cristal Lisse Minute Red de Clarins

img4A première vue, ce gloss n'a rien de spécial. Mais comme il s'appelle "lisse minute", comme certains produits de la marque que je trouve topissimes, j'ai voulu tenter le coup. Et bien m'en a pris, car je viens de trouver mon nouveau rouge à tout faire ! A la fois gloss léger (effet bouche mordue), hydratant et repulpant-effaceur de ridules (la fameuse caution "lisse minute" !), il est en plus de tout joli comme une gourmandise avec son bâton transparent comme un bonbon à la fraise. Et cerise sur le cupcake, il a un léger goût de fruit qui parfait le tout. C'est très simple, je m'en badigeonne à longueur de journée ! Attention, c'est une édition limitée, uniquement pour cet été !
En vente en parfumerie, environ 21 euros le tube de 3,5 g.

Allez, la prochaine fois, je vous parlerai de mes coups de coeur voitures et scooter, saison 2010. Quoi, comment ça, "pas crédible" ? ...


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25 mai 2010

L'été en pente douce

photo_bisA quoi reconnaît-on une parisienne qui se croit déjà en été ?

- à ses envies d'orange pressée à la place du café noir
- à ses pieds fraîchement vernis dépassant de ses sandales encore neuves
- à sa façon d'ouvrir grand les volets le matin quand le soleil frappe à la fenêtre
- à sa décision de laisser ses cheveux vivre leur vie, même un peu folle, et au diable le brushing sage
- à son placard déjà réorganisé de façon adéquate : pile de débardeurs, pile de petites blouses, et portant entier de jupettes colorées
- à ses jardinières de balcons toutes fleuries et verdoyantes, méticuleusement arrosées et entretenues
- à la légère, très légère marque de bronzage au niveau du poignet de montre
- à ses lectures moins sérieuses, plus girly, plus exotiques (l'esprit des vacances, sans doute...)
- à la couleur de son sac à main du moment, devenu rose nude-poudré au lieu de kaki sombre
- à ses envies de salade fraîches et colorées, plutôt que des orgies de chocolat et bonbecs
- à ses "reluquages" de maillots de bain dans les vitrines et les magazines, même si elle n'en aura pas besoin cette année
- à son maquillage, plus discret, plus frais, quasi imperceptible
- à son tartinage consciencieux de crème anti-cellulite et d'auto-bronzant
- à la couleur de ses draps, bleu des mers du sud, au lieu de rose cocooning
- à ses envies de bouquets de fleurs fraîches partout dans la maison
- à son tube de crème solaire miniature présent en permanence dans son sac, au cas où...

Sans doute à un peu de tout ça, à vrai dire...
 

20 mai 2010

Compliment-taire, mon cher Watson ?

penderieDepuis quelques jours, j'ai entamé un grand tri de ma penderie overblindée. Du coup, je viens régulièrement défiler devant Chéribibi avec un truc porté, que j'hésite encore à garder ou non.

Dernier exemple, une paire de bottes extirpées du fin fond des entrailles du placard (autant dire que je ne les porte pas beaucoup), que je chausse avant d'aller parader devant monsieur, affalé devant la télé :

- "Je les balance, non ? Elles font carrément trop pouffiasse de la mort ?

- ... ... ... moi, j'aime bien quand t'es lookée pouffiasse de la mort".

o_O   
Gné... ?!!???!!!!

(Faudra m'expliquer... Je ne suis pas toujours bien certaine de comprendre les hommes, en fait...)

17 mai 2010

Coup de coeur pour... Virginie Castaway

Capture_d__cran_2010_05_16___17Parce que je manque cruellement de temps en ce moment...
Mais parce que je ne veux pas vous laisser en rade trop longtemps non plus...
Le billet du jour sera essentiellement composé de photos de look. Et même pas prises par moi, ni sur moi ! (Ooouhh, la glandeuse !)

J'ai découvert Virginie Castaway un peu par hasard, en croisant tous les matins le showroom de la marque sur mon trajet maison-boulot. De mémoire, j'avais bien aperçu ça et là quelques accessoires de la créatrice, mais n'avais pas poussé ma curiosité plus loin. Les vitrines devant lesquelles je passais régulièrement ont eu raison de moi...

Je crois qu'on appelle ça un coup de coeur. Un vrai de vrai. Pour une marque à la fois rock et romantique, épurée mais saupoudrée de petits détails qui font toute la différence. C'est bien simple, j'aime tout. Et si mon banquier ne menaçait pas de tambouriner à la porte pour cause d'abus de CB, l'intégralité de ma penderie ressemblerait à ça :

VC_blouse

VC_combi

VC_pantalon_imprim_

VC_pantalon_liberty

VC_robe__crue

VC_short_liberty

VC_tunique_courte

Aaaaarrhhhhhhh ! (cri de la fashionista à l'agonie devant tant de coups de coeur simultanés...)

Et vous, vous aimez ?

Plus d'infos : www.virginiecastaway.com

10 mai 2010

Autant en emporte le temps

_criture1Je discutais l'autre jour avec des amis peu au fait de ce qu'est un blog (et notamment un blog de fille) et de tout ce qui tourne autour. L'un d'eux a posé l'inévitable question "et ton blog à toi, il parle de quoi ?", et j'avoue que je me suis mise a réfléchir à la suite de cette discussion.

C'est vrai, ça ? De quoi il parle, mon blog ?

Quand j'ai commencé à écrire ici, il y a 4 ans, c'était surtout parce que :
- mon boulot d'alors avait un degré de créativité personnelle assez proche du néant, et jouer avec les mots et les textes (toutes mes études, quand même) me manquait cruellement,
- j'étais persuadée d'avoir plein de trucs trop intéressants à raconter à toute la planète et l'essor des blogs m'a poussée à le faire de cette façon,
- je tournais un peu en rond dans ma vie personnelle, avec les mêmes amis depuis longtemps, et un petit ron-ron quotidien qui ne demandait qu'à être un peu bousculé, d'une façon ou d'une autre.

J'ai trouvé dans l'écriture ici une superbe façon d'extérioriser mes états d'âme d'alors, mes coups de coeur, mes dépenses compulsives, mes chouettes premières rencontres de blogueuses devenues amies aujourd'hui.
J'ai continué en jouant à fond la carte du billet d'humeur humoristique, me dévoilant à demi-mot, et tout à tour pestant ou admirant les petits travers de mes voisins, collègues, copains, concitoyens...

Et aujourd'hui, où en est-on ?
Le temps a passé, déversant son lot de changements, bons ou mauvais. Avec lui, le blog m'a vu grandir et apprendre sur moi, jusqu'à n'avoir aujourd'hui qu'un besoin limité de cet exutoire par l'écriture qui m'a longtemps été indispensable.

Aujourd'hui, mes besoins ont changé, et si j'aime toujours autant écrire, ce n'est plus pour dire les mêmes choses.
Aujourd'hui, mon quotidien m'apporte suffisamment de bonheur pour ne plus chercher à tout prix un nouveau souffle sur l'extérieur (même virtuel), comme avant.
Aujourd'hui, je n'ai plus non plus autant de temps pour "prendre mon temps", et écrire des textes que j'ai toujours voulu un peu travaillés et soignés.

Aujourd'hui, pourtant, je sais que je vais continuer à écrire ici, d'une façon sans doute plus légère et moins engagée qu'avant. Parler de fringues, de chats, de bonbons et de bijoux. Parler de moi sans trop me livrer. Parler de rien, de tout et de n'importe quoi. Parce que j'ai toujours envie de partager avec vous certains aspects de ma vie. On ne ferme pas la porte en un coup de vent après 4 ans de partage, n'est-ce pas ?

Je tenais à expliquer un peu le pourquoi du comment, à poser les bases de ce qui a déjà été amorcé depuis quelques temps. Je tenais aussi à dire à ceux et celles qui me lisaient depuis plusieurs années que je peux comprendre qu'ils ne passent plus aussi souvent qu'avant ici, parce qu'ils n'y trouvent plus la même chose.

"C'est la vie qui veut ça", comme l'écrivait Serge Gainsbourg...  ;-)

Promis, les www.maviemonoeuvre.com, ce ne sera pas tous les jours non plus. (D'autant que j'ai un peu l'impression de rabâcher ça tous les 6 mois, bizarrement...)

28 avril 2010

Bijoux, cailloux, choux, genoux

Ce n'est plus un secret pour personne*, je suis une grande fan de colliers et sautoirs en tous genres. Je veux dire... comment nier la chose quand on a un pan de mur complet rempli de ces petites choses colorées ?

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Oui, je sais. J'essaye de me soigner, mais j'ai beaucoup de mal. Que voulez-vous ; certaines achètent un rouge à lèvres à chaque fois qu'elles passent au Monoprix, d'autres se ruent chez Ladurée et consorts pour une douceur sucrée sitôt qu'elles ont le moral en berne... Moi, ma drogue, c'est les sautoirs. (Y'a plus grave, en même temps).

En octobre 2006 (ah, ça ne nous rajeunit pas, ma bonne Lucette), j'avouais déjà sur ce blog, photo à l'appui, que j'étais un peu maboule de la breloque au cou. Et finalement, quand je regarde la photo d'alors et ma collection enrichie d'aujourd'hui, je trouve que certains achats sont plutôt rentabilisés, puisque je les porte toujours avec grand plaisir des années plus tard.

Et pourquoi je vous raconte tout ça, vous demandez-vous fort à propos (si ce n'est pour raconter une énième fois ma formidable vie pleine de rebondissements et de suspens) ?
Figurez-vous que j'ai dernièrement élargie ma collection (va bientôt falloir agrandir la chambre) de nouveaux modèles qui mériteraient qu'on en cause deux minutes.

La première venue dans mon "jewelry-room", c'est la douce Ségolène Sagoff, avec les créations de sa marque AlphaBeta. Je l'avais découverte chez Deedee, et j'avais littéralement flashé sur ses créations.
Quelques recherches et shopping plus tard, me voilà l'heureuse propriétaire de deux nouvelles beautés : ma toute mimi ceinturette en liberty, et un doux collier fin et raffiné hyper simple à porter. (Photos issues du lookbook de la marque).

Ceinture_liberty_Alphabeta
(Ne tient pas vraiment le pantalon - soyons clairs- mais apporte une petite touche bohème parfaitement dans l'air du temps.)

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(Une petite fleur sur le côté, une corne d'abondance en pendentif, et un mélange de deux couleurs de chaînes. Facile, pas cher, et peut rapporter gros... à une tenue trop simple !)


L'univers de Ségolène est sobre mais plein d'émotion. Elle choisit précieusement tous ses matériaux, favorise le vintage et le naturel, et assemble le tout au gré de sa fantaisie, pour des pièces quasi uniques, au sein d'une collection sans cesse renouvelée. Fan, je suis. ("J'aime", on dirait sur Facebook) (Je surkiffe, même. Mais ça n'existe pas chez Facebook).

La prochaine fois, on causera d'une autre créatrice de bijoux pas franchement nouvelle, mais que je viens (avec bonheur et effroi pour mon porte-monnaie) de découvrir au détour d'un chemin. (Bon, ok. Au détour d'un chemin de shopping-trip fiévreux, rhaaa).


* Du moins, pour ceux qui lisent ce blog depuis... pfouuuu... déjà 4 ans !


21 avril 2010

Marie dans le métro (coup de coeur pour le blog 'l'inconnu du métro")

m_trom_trom_tro_L'idée de départ était simple. Et pourtant, il fallait la trouver...
Marie Dinkle, 25 ans, a choisi de créer un blog présentant chaque jour un inconnu du métro, pris en photo par elle-même, à propos duquel elle raconte une mini biographie improvisée entre deux stations.
C'est frais, c'est simple, ça humanise considérablement ces transports quotidiens que de nombreux parisiens effectuent chaque jour en tirant la tronche, l'ipod sur les oreilles et le regard dans le vague.
Jolies tranches de vie prises sur le vif. J'apprécie beaucoup !

Morceaux choisis :
Luna, 7 ans : "Je lui demande si sa maman est la plus géniale des mamans. Elle me regarde comme si j’étais franchement niaise et me répond: « Oui enfin pas vraiment hein! » A côté sa maman rit beaucoup... "

Adeline, 18 ans : "
La seule chose qu’Adeline n’aime pas dans le métro ce sont les gens qui l’empêche de sortir (nous avons tous vécu cette situation des plus angoissante ou l’on se transforme en farfadet hystérique luttant pour sa survie)."

Maria, 64 ans : "Quand je demande à Maria si elle veut bien poser pour moi et répondre à mes questions pour mon blog, la seule chose qu’elle veut savoir c’est si elle va finir au journal de 20h00. J’ai presque envie de le lui faire croire."

La suite chez Marie : linconnudumetro


12 avril 2010

En vert et contre tout

penderie_verteLes goûts et les couleurs ne se discutent pas, certes. Mais apparemment, ils changent aussi pas mal au fil du temps. J'ai jeté un coup d'oeil général à ma penderie ce week-end, et j'ai trouvé que mon "panorama coloriel" (oui, j'invente des concepts si ça me fait plaisir) avait vraiment évolué ces dernières années.

Hier encore, j'avais 20 ans. Et au delà des classiques noir, gris et jean, ma garde-robe était très largement ponctuée de grosses tâches colorées : beaucoup de rouge, pas mal de rose (dans toutes ses nuances), quelques touches de mauve, violet et parme, et un t-shirt jaune (ne criez pas au scandale, je crois que je ne l'ai jamais porté, en fait).

Aujourd'hui, quand j'ouvre mon armoire, je remarque plutôt un doux camaïeu de tons fondus, du noir au écru, en passant par toutes les nuances de gris, taupe, brun, beige et crème. Du bleu, évidemment, avec les jeans et les so famous marinières. Quelques coloris poudrés pour la belle saison, mais très peu de fantaisie, finalement. Et une observation frappante pour moi : que fait tout ce vert dans mes affaires ?

verts

Que je vous explique, en deux mots : j'ai longtemps considéré la couleur verte particulièrement affreuse en matière de fringues et chaussures. Et d'aussi loin que je m'en souvienne, le vert a été impitoyablement banni de ma penderie, mise à part une petite veste trench Gap de couleur kaki, qui, seule, trouvait un semblant de grâce à mes yeux. Tout le reste, zou... dehors. Vert pomme, vert anis, vert bouteille, vert sapin, vert prairie... chaque nuance était selon moi connotée : trop "mauvaise mine", trop "esprit de Noël, sors de mon corps", trop "je ressemble à un perroquet".

Force est de constater que, une fois de plus, je me suis
doucement fait avoir par la mode ambiante, "à l'insu de mon plein gré". Car effectivement, depuis quelques saisons, mon radar à envies shoppinguesques reste bloqué sur la green attitude. Effet de mode ? Sans aucun doute. Je suis une proie tellement facile pour les magazines, que voulez-vous ?

Ont donc rejoint ma penderie dernièrement :

- Une petite robe en soie, au décolleté brodé de petits sequins dorés mats. Facile à porter, hop, c'est plié. (Monoprix)
- Une veste esprit saharienne, classique mais top tendance, qui me faisait des grands yeux énamourés dans la boutique et à qui je n'ai pas eu le coeur de résister (accessoirement, je louchais déjà dessus sur les premières photos de pub de la nouvelle saison). (Comptoir des Cotonniers).
- Une veste-chemise aux épaulettes rehaussées d'une grosse étoile strassée. Oui, bon, là, j'avoue... Je ne suis pas certaine de mon coup. Elle me plait, mais je ne me trouve pas à l'aise dedans. Encore du chemin pour trouver comment me l'approprier et m'y plaire. (Zara)
- Une paire de sandales vert acidulé, pour bien claquer aux pieds d'été tout de vernis colorés (Appelez-moi Verlaine, je cause en rimes). Reste à bien bronzer la gambette pour ne pas donner dans le look navet (vert et blanc). (Minelli)
- Un mignon chapeau de paille rehaussé d'un foulard vert fleuri, pile dans la tendance Liberty. Me voilà parée pour l'été ! (Zadig & Voltaire)

minelli  zara  zadig

Ne vous en faites pas pour moi. Je sais bien que je suis une cause perdue ascendant mouton, et que la saison prochaine, tout ce vert traînera au fin fond de mes placards, à la faveur de ma future nouvelle lubie du moment. Qu'importe. Je lutte à ma façon contre l'effondrement du secteur textile, c'est déjà bien sympa de ma part, je trouve. Ahem.

Sinon, rien à voir, mais je m'amuse bien à constituer mes petites photos vitrines, moi. Je devrais peut-être songer à une reconversion de merchandiser, non ?

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