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Gin Fizz

7 novembre 2013

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #2

Les_gens_heureuxHeather_Mallender

Pfiouuuu... Novembre est déjà là, et je vous parle seulement maintenant de la suite de mes lectures estivales. Shame on me, tout ça n'est pas très régulier, blogueuse Katia !
Au menu du jour, deux nouveaux romans. Mais à l'inverse de mon premier opus 'Qu'est-que tu lis, doudou, dis donc ?' où je vous avouais avoir vraiment bien aimé mes lectures et vous les conseillais, je suis cette fois-ci plus mitigée... mais...

* Les gens heureux lisent et boivent du café, de Agnès Martin-Lugand.

* Le pitch : Diane perd brusquement son mari et sa petite fille dans un accident de voiture. Effondrée, figée, secouée, elle va devoir apprendre à vivre sans, difficilement, douloureusement. C'est peut-être à travers un voyage initiatique en Irlande qu'elle y parviendra.

* Mon avis : Aouch ! Forcément, à la lecture de la quatrième de couv', je me sens tout de suite dans le bain, moi qui stresse dès que Chéribibi et Babygirl partent en balade à deux plus longtemps que prévu. Pas de ronds de jambes ni de mise en bouche : on entre tout de suite dans le vif du sujet, puisque l'accident est expliqué au lecteur dès les premières pages. Pas de pathos, pas de gore, juste des faits. On partage ensuite la douleur de Diane, les pages suivantes sont difficiles à lire pour qui s'imagine un tant soi peu à la place de l'héroïne. (Perso, j'avais envie de pouvoir lire seule, tranquille, et de laisser éventuellement venir les quelques larmichettes qui embrumaient mes yeux) (mais je suis du genre facile à faire chialer, faut dire).

C'est après ces quelques pages assez fortes que tout se barre en cacahuète. Le voyage en Irlande et tout ce qui s'y raconte m'a fait penser à une mauvaise comédie sentimentale américaine jouée par, au pif, Cameron Diaz et Ryan Reynolds. Tous les clichés s'enchaînent page après page : la rencontre avec un beau brun ténébreux muré dans son monde, les engueulades, les "pour qui tu te prends ?" et les "Je le déteste !", les gestes tendres qui déroutent, les réconcilations, les semeuses de merde, la famille du héros qui s'attendrie pour la pauvre fille venue d'ailleurs, et même le gros chien qui court sur la plage. Et les personnages semblent par moment touchés par le fameux syndrôme du "j'ai 15 ans à nouveau et je me comporte en ado". Décevant, sur ce point.
Malgré tout, on se prend à tourner les pages, qui défilent vite. Parce que c'est facile à lire (c'est pas du Shakespeare quoi), parce qu'on espère que l'auteur veut en venir quelque part (mais en fait, non, pas trop), et parce que notre âme de midinette voudrait quand même savoir comment se termine l'histoire. (Happy end or not ?). Bref, on lit, on pleure, on rit, et on oublie aussi sec.

* Heather Mallender a disparu, de Robert Goddard.

* Le pitch : Heather Mallender, en voyage sur l'île de Rhodes, disparait mystérieusement lors d'une promenade en montagne. L'ami qui l'accompagnait, Harry, n'a rien vu et devient suspect n°1 d'office. Son seul espoir : résoudre lui-même l'enquête, avec pour unique matériel les vingt-quatre photos de la pellicule utilisée par la jeune femme avant sa disparition, qui retracent ses derniers moments, visites et rencontres.

* Mon avis : Ce livre est présenté comme un polar. J'avoue m'être sérieusement posé la question jusqu'aux pages 200 et quelques, tellement le commencement est lent et laborieux. En cause également, le fait que ce roman a été initialement publié dans les années 90 mais qu'il n'a connu son réel succès que très récemment, ce qui imprime un sentiment diffus de old school (limite has been) qui peut déplaire quand on pense avoir affaire à un livre écrit dernièrement. Harry, le héros, est un vieil anglais un peu hors du système, et j'avoue avoir eu du mal à le prendre en sympathie, et à m'attacher à son personnage.

J'ai pourtant persévéré dans ma lecture par je ne sais quel mystère ou force obscure (j'ai rarement du mal à abandonner les livres qui me gonflent), ce qui me fait penser qu'il y a dans cette oeuvre un petit je-ne-sais-quoi d'addictif, qui pousse à tourner les pages pour savoir. Au fur et à mesure que l'enquête de Harry avance, les pièces se mettent en place, et le dernier tiers du roman rend enfin justice à son étiquette de "polar" : j'ai englouti les 150 dernières page en un clin d'oeil, avide de comprendre enfin ce que l'auteur met tant de temps à amener.
Impossible pour moi de vous dire "foncez ! " ou "n'achetez pas !", car vous l'aurez compris, je suis super partagée. Et je serais curieuse de connaître votre opinion si d'aventure vous l'avez lu aussi.

Voilà pour cette petite sélection mi-figue, mi-raisin. Bonne lecture (ou pas) !

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30 octobre 2013

Express yourself

L_Express_Styles

Juste rapidement, en passant la tête par ici... Il y a quelques semaines, l'Express Styles a sélectionné mon blog comme "Top Blog Stylé" (c'est pas moi qui le dit) et m'a demandé de répondre à un petit questionnaire rapide de présentation, pour tous ces gens qui crèvent littéralement d'envie de savoir qui se cache derrière l'auteur de ces lignes.

Comment ça, j'me la pète grave, là ? En vrai, j'ai quand même dû réfléchir un peu aux questions posées (qui changent enfin de "et pourquoi t'as décidé d'ouvrir un blog ?" ou "mais tu trouves que c'est intéressant de parler de toi et de ta vie sans qu'on te demande rien ?") (les réponses, si ça vous intéresse, sont : parce que, et sans aucun doute).

Bienvenue aux lecteurs de l'Express Styles ! Vous allez voir, ici, on ne se rencontre peut-être pas tous les jours, mais il y a une bonne ambiance. 

Mes réponses sont par là. Quant à nous, on se retrouve très prochainement ici pour un nouveau billet. Bonne semaine à toutes et tous !

 

29 octobre 2013

L'automne après la pluie

Jardin du Luxembourg Paris 2 chaises

Jardin du Luxembourg, Paris, 6ème arrondissement. J'ai une tendresse toute particulière pour ce grand espace de verdure qui a bercé mon enfance et mon adolescence. Même si je n'ai jamais habité dans ces beaux quartiers (I wish...), j'ai eu la chance, par une habile combine de mes parents à l'époque, de pouvoir effectuer une large partie de ma scolarité dans les école/collège/lycée réputés du Quartier Latin. Le Jardin du Luxembourg a donc longtemps fait partie de mes Q.G. favoris.
Il y a quelques jours, à la faveur de l'automne si doux qui nous offrait une belle journée ensoleillée, j'ai profité d'une promenade dans le coin pour arpenter les allées de ce parc, prendre quelques clichés, et me souvenir...

... de ces tours de manège sur les vieux chevaux de bois, de mes premiers pas en poney, de tout mon argent de poche dépensé en bonbecs dans les petites cabanes qui parsèment le parc, et des Mister Freeze Coca à 3,50 francs engloutis par les chaudes journées de printemps. (Je vous rassure, j'ai arrêté le poney mais j'aime toujours les bonbecs et les Mister Freeze).

 ... de ces traversées quotidiennes du jardin, un cartable archi-chargé calé sur le dos, pour rejoindre après ma sortie du collège la petite école de mes frangins, située de l'autre côté du parc, et profiter d'un covoiturage parental bien plus sympa que les métros et bus crasseux. (Je vous rassure, j'ai réussi à éviter la scoliose. Le trou de la sécu, c'est pas moi !)

... de toutes ces séances de torture gym E.P.S. (éducation physique et sportive) où l'on embarquait pour le jardin au lieu du gymnase du lycée, afin d'y faire un footing au grand air vivifiant. "Vous faites trois tours complets du parc et on se rejoint ici". (Je vous rassure, sitôt le prof hors de vue, on reprenait l'allure "marche pépère" pour continuer nos discussions existentielles de filles de quinze ans).

... de tous ces pains au chocolat encore tièdes engloutis dès leur sortie du four de la boulangerie, et des traces de cacao sur les doigts et au coin des lèvres qui nous trahissaient une fois de retour au collège. (Je vous rassure, à cette époque, j'avais un métabolisme proche de la perfection, et les pains choco s'éliminaient de mes cuisses comme par magie, sans même avoir besoin de faire ces fichus footings).

... de ces longues heures passées avec les copines, à papoter garçons du lycée, tenue à trouver pour la soirée immanquable du week-end, et antisèche de grec ancien à peaufiner. (Je vous rassure, j'ai terminé l'année avec 5/20 de moyenne. Les antisèches les plus mauvaises du monde !)

... de cette bataille de boules de neige durant les vacances de février, les gants en laine détrempés et le bout des doigts gelés. (Je vous rassure, la virée avait terminé au McDo du coin pour se réchauffer les mains avec des frites et des nuggets).

... de ces petits copains que j'ai embrassés, de ces petits copains qui m'ont fait pleurer, et même de ce petit copain que j'ai quitté, là, assis sur nos chaises tournées vers le soleil, alors qu'on aurait du être content de se retrouver après deux semaines de vacances. (Je vous rassure, la suite de l'histoire m'a donné raison, et on est même presque restés amis. Presque.)

Des souvenirs en pagaille, j'en ai plein ma hotte dès lors qu'on mentionne ce joli jardin. Aujourd'hui, c'est avec mon homme et ma petite fille que je me promène dans les allées jonchées de feuilles mortes. Demain, peut-être, c'est ma Babygirl qui se hissera à son tour sur les petits chevaux de bois, réclamera une barbe-à-papa, et piaffera de joie devant le spectacle de marionnettes du Théâtre de Guignol. Une boucle bouclée ?

Jardin du Luxembourg Paris allée

Jardin du Luxembourg Paris chaises 3

Jardin du Luxembourg Paris banc

Jardin du Luxembourg Paris cordes

Jardin du Luxembourg Paris terrasse

Jardin du Luxembourg Paris vrac

Jardin du Luxembourg Paris Duo

Jardin du Luxembourg Paris Tapis

Jardin du Luxembourg Paris Marionnettes

Jardin du Luxembourg Paris panneaux

Jardin du Luxembourg Paris fontaine Médicis

Jardin du Luxembourg Paris Fontaine Médicis fond

Jardin du Luxembourg Paris kiosque

Jardin du Luxembourg Paris Fontaine centrale

10 octobre 2013

Mouaha, un concours très LOL

life_is_a_beach2

Elles sont jeunes, elles sont belles, elles sont pêchues, elles sont de l'humour à revendre, et elles ont justement décidé de s'en servir ! Elles, ce sont Evi et Marie, les deux copines fondatrices du site d'objets humoristiques Mouaha, dont je vous avais déjà parlé ici. Et parce que ce sont aussi mes copines et qu'elles méritent bien un petit coup de pouce en tant qu'entrepreneurs, voilà un concours sympatop pour (re)découvrir leur e-shop et gagner au passage un chouette petit cadeau.

Hyyyyyper simple pour participer : on laisse un commentaire ici, on like la FanPage Facebook là-bas, et si vous êtes tiré au sort, vous pourrez choisir n'importe quel article (hors sweat shirt) de la boutique Mouaha. Voilà de quoi se faire un petit plaisir avant Noël, non ?

Le jeu est ouvert de maintenant-tout de suite à mercredi 16 octobre, 23h. Et j'en profite pour vous dire que jusqu'au 15, vous avez également 10€ de réduc' à partir de 50€ d'achats, avec le code MOINSDIX. Bonne chance !

Mouaha_carnets     Mouaha_badges

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Mouaha_totebag     Mouaha_Ligne_13    Mouaha_mug

EDIT : Ca y'est, le concours est bouclé, et nous avons notre gagnant. Gagnante, même, puisqu'il s'agit de... Shalima !! Bravo madame :) On se contacte en privé pour les derniers détails. Merci à tous/toutes !

1 octobre 2013

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #1

Les_apparences     La_maison_d_a__co_te_

Si mes vacances ne m'ont pas laissé autant de temps que voulu pour avaler bouquin sur bouquin, je dois bien avouer que ma nouvelle situation me donne au moins entière satisfaction sur ce plan. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi assidue dans mes lectures de romans, et à voir les piles de Elle, Biba et autres Vivre à Paris qui s'entassent au pied de ma table de nuit, j'ai l'impression que j'ai nettement plus de plaisir à retrouver mes personnages qu'à feuillleter des pages de pub et des rubriques mode/beauté/people.
Ca vous intéresse d'avoir quelques avis et critiques de mes dernières découvertes ? (Si la réponse est non, j'aime autant vous dire qu'on va pas avoir grand chose à se dire dans ce billet, du coup...). Et si d'aventure vous avez d'autres pistes et idées à me suggérer, je suis preneuse moi aussi de vos belles lectures.

Pour ce premier opus, deux polars plutôt bien ficelés, sur un thème assez proche : "ma femme a disparu" !

* Les Apparences, de Gillian Flynn.

* Le pitch : Amy et Nick sont mariés depuis 5 ans et forment en apparence un couple idéal. Mais le jour de leur anniversaire de mariage, Amy disparait, laissant leur maison dans un chaos indescriptible. Tout pousse à croire qu'elle a été enlevée, mais certains détails ne collent pas au scénario. Pour découvrir le fin mot de l'histoire, l'enquête va disséquer ce couple presque parfait dans les moindres détails, et révéler qu'une vie conjugale sans histoire peut en réalité cacher bien des secrets.

* Mon avis : Après un démarage un peu mollasson (je me disais sans cesse "mais c'est un polar, ça ? vraiment ?") arrive LE grand twist qui met d'un coup tout en lumière et permet au puzzle de l'intrigue de se mettre en place. A partir de ce moment, il devient très difficile de lâcher le livre, et chaque fin de chapitre entraîne l'envie irresistible de connaître la suite.
On ne s'attache pas aux personnages, qui sont dans l'ensemble assez crasseux (au sens figuré, bien entendu) mais le procédé de narration subtil nous fait pencher tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre, jusqu'à se faire mener par le bout du nez en fin de course. Les dernières pages laissent un arrière goût amer, on aurait tout aimé sauf cette fin là, mais elle a justement le mérite de sortir des sentiers battus.
Au passage, les affres de la vie conjugale en apparence bien pépère prennent un bon coup dans l'aile, et on ne peut s'empêcher de regarder autour de soi, et se dire que finalement, ces potes qui ont l'air siiiiiii heureux, siiiiiii parfaits, siiiiiiii amoureux cachent sans doute un petit quelque chose derrière les apparences (parce que la perfection, hein, on sait ce que c'est... du pipeau !)

* La Maison d'à côté, de Lisa Gardner.

* Le pitch : Banlieue de Boston. Sandra Jones a disparu de son domicile un soir, laissant derrière elle sa petite fille de 4 ans, endormie à l'étage. Enlèvement, meurtre, fuite ? Le mari est bien entendu le premier suspect, d'autant qu'il n'a pas vraiment l'air éploré par les événements et semble avoir beaucoup à cacher. Mais quoi, et à qui ?

* Mon avis : Du très bon polar, efficace et addictif. On entre chapitre après chapitre dans la tête des principaux personnages, adoptant leur point de vue et leur analyse des événements, pour se constituer notre propre enquête personnelle. Et pourtant, on se laisse évidemment balader de A à Z, selon ce bon vieux principe du "c'est pas celui qui a l'air méchant qui l'est vraiment en fait". (Sauf que parfois, oui) (mais pas là, donc).
Une petite incursion dans le monde informatique qui nous en apprend un peu sur tout ce que cache un ordinateur quand on sait le faire parler (ouille), des soupçons de maltraitance et de pédophilie qui retournent le coeur, (*vomi*) et quelques bonnes remarques sur la meilleure façon d'interroger un enfant pour lui faire raconter ce qu'il sait sans orienter son jugement. Un cocktail explosif qui tient en haleine jusqu'aux dernières pages.
Certainement pas le polar le plus original du siècle, puisqu'il repose sur des ficelles bien rodées, mais on passe un moment haletant avec ces personnages, et on est presque triste de les quitter quand s'achève l'enquête.

Bonne lecture, si toutefois vous êtes tentés !

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19 septembre 2013

Ciel, mon dessert !

angel_cake_ciel

D'abord les macarons. Ensuite les cupcakes. Puis, en vrac, les petits choux, les éclairs, le bubble tea... A chaque mode gourmande, j'ai plongé dedans tête baissée et bouche grande ouverte. Vous commencez à me connaitre : jamais la dernière quand il s'agit d'aller s'encanailler les papilles au sucré. (Hein ? Les kilos à perdre ? Oh, ça...). Il était donc parfaitement logique que j'aille lorgner de plus près sur la dernière mode du moment en matière de pâtisserie...

Les Angel cakes, vous connaissiez ? C'est plutôt joli comme nom. Ca évoque bien ce que c'est supposé être : un gâteau léger, aérien, tout en douceur et en apesanteur. C'est une création d'origine japonaise, et là-bas, ils le nomment Chiffon cake. Oui, c'est moins marketeux, et j'avoue que je cherche encore le rapport, mais je ne veux contrarier personne.

C'est à la pâtisserie joliment baptisée Ciel, en plein coeur du 5ème arrondissement parisien, que l'on peut se procurer ces gâteaux du futur. Aux commandes de la boutique, Aya Tamura, qui a fait ses classes chez les prestigieux Jules Verne et Saturne entre autres, m'explique la chose plus en détail : le Angel Cake se compose d'une génoise ultra légère, à la limite du mousseux, réalisée à partir de blancs d'oeufs et sans matière grasse. Pour un rendu plus gourmand (calorique serait le mot juste), il est évidé en son centre, et garni d'une crème onctueuse et sucrée, qui contrebalance l'aspect plus sec de la génoise. Plusieurs parfums à déguster : chocolat, vanille, framboise, praliné rose, earl grey pamplemousse, thé vert matcha, citron yuzu...

Evidemment, j'ai goûté. (Quelle question...)

Mon verdict ? Je dirais "moyen plus". Un petit 11/20 sur l'échelle de mes trucs à calories +++ préférées. Peut mieux faire, donc.

Visuellement, le Angel Cake ressemble quand même à une grosse éponge. Jolie, certes, si on opte pour un gâteau rose, mais plus proche de Bob si on choisit, comme moi, la saveur citron Yuzu. Heureusement, le design voulu par la patisserie Ciel rend l'ensemble plutôt raffiné.
Au goût, je reste extrêmement partagée. La crème est excellente, acidulée comme il faut avec une petite pointe de croquant (des zestes d'agrumes ?), et donne à l'ensemble une vraie unité gourmande. Mais la génoise seule me déçoit un peu. J'imaginais quelque chose d'encore plus léger, qui fond presque dans la bouche, un peu comme la barbe-à-papa.
Malgré tout, ce dessert reste très léger, et vient conclure parfaitement un repas un peu copieux sans avoir l'impression qu'on y laissera son estomac et trois tubes de citrate de bétaïne.

Je ne traverserai pas Paris pour me ravitailler, sauf peut-être si l'envie me prend un jour d'aller goûter cette fois aux Angel Cakes salés, proposés depuis peu par la Pâtisserie.

La bonne idée un peu bobo ? Le Angel Cake existe en grand format, à partager à plusieurs. Voilà une piste de dessert qui sort de l'ordinaire si vous avez envie d'épater vos invités ou les personnes chez qui vous êtes convié. Il est en plus emballé dans une très jolie boîte en origami du plus bel effet. Certes, pas sûr que vous remportiez l'adhésion niveau papilles, mais au moins, ça vous changera des éclairs Fauchon et des MontBlanc Angelina, non ?

Pâtisserie Ciel : 3, rue Monge - 75005 Paris
Plus d'infos sur le site ici.

Angel_cakes_boi_te

Angel_Cake_origami

Angel_Cake_1

10 septembre 2013

Presque rentrée des classes

Rentre_e_des_classes

(Crédit photo d'illustration : AFP/ Denis Charlet)

Revoilà le joli mois de septembre, les odeurs de cartables tout neufs, le soleil qui se couche plus tôt et les bonnes résolutions de rentrée. Les enfants étrennent leur ardoise et leurs cahiers spirale petits carreaux, s'inscrivent au judo ou à l'aquaponey, et comparent l'avancée de leur collection de toupies b-blade* pendant les vacances. Les grands comparent, eux, l'intensité de leur bronzage chèrement acquis durant l'été (et qui se barre en deux deux, de toute façon), renouvellent leur abonnement Club Med Gym pour éliminer le trop plein des apéros-chips-merguez des derniers mois, et sèchent les premiers cours pour s'en faire quand même un petit dernier, d'apéro-terrasse, parce que bon...

Les vacances ne seront bientôt qu'un lointain souvenir, les chocolats et les décos de Noël vont rapidement venir remplacer les fournitures scolaires dans les rayons, et tout sera rentré dans l'ordre, parti sur de nouveaux rails pour cette année scolaire qui s'amorce.

Tout, sauf moi.

Voilà une rentrée qui a un goût un peu spécial pour moi, car cette fois-ci, je ne reprendrai pas le chemin du travail après mes vacances aoûtiennes bien méritées. Sans trop entrer dans les détails puisque ce n'est pas le lieu sur ce blog, j'ai appris mon licenciement à mon retour de congé maternité. Pour x et y raisons plus ou moins valables, ma société a souhaité mettre un terme à notre contrat, et j'ai définitivement quitté mon entreprise cet été, le temps pour nous de finaliser toutes les procédures que cela implique.

Et maintenant ? J'aimerais beaucoup vous dire que je vais vivre d'amour et d'eau fraîche jusqu'à nouvel ordre, mais il se trouve que les couches bébé, les fondants chocolat Picard et les vernis à ongles n'atterrissent pas tout seuls comme par magie dans mes placards (la vie est mal faite). Et qu'il va donc bien falloir me trouver un nouveau boulot, en dépit de mon obstination à jouer à Euromillions à chaque nouvelle cagnotte.

Un nouveau job pour une nouvelle vie. Ou du moins, une nouvelle tranche de vie. Sans doute dans la continuité de mon expérience passée, mais "un peu plus mieux", un peu plus moi. Je l'espère. Et d'ici là, il faudra en passer, entre autre, par les frasques de Pôle Emploi, qui, je le sens, n'a pas fini de me faire rire.

Mais voyons les choses du bon côté ! Au delà de toutes les démarches administratives et professionnelles dans lesquelles je suis nécessairement embarquée, il reste à côté de ça pas mal de temps libre. Du temps pour moi. Du temps pour m'occuper de ma croquette (qui ne demande que ça), pour reprendre enfin le sport (mon corps ne demande que ça), tenter de nouvelles activités, partir me balader dans un Paris moins chargé de stress, flâner, découvrir, improviser... (Oui, bon, et aussi du temps pour étendre les machines et remplir le frigo hors heures de pointe, ok, ok...).

Alors certes, pas de cartable flambant neuf cette année, mais des projets et des envies plein ma besace vintage. Il y aura des hauts, il y aura des bas, il y aura des moments de doute et des petites victoires. L'essentiel sera de garder le cap, toutes voiles dehors.

Bonne rentrée à vous tous ! (et bons apéros terrasse) (si, je vous vois !)...

 

(* je dis ça au pif, je ne sais même pas si c'est encore à la mode dans les cours de récré, ces machins !) (et Dieu merci, j'ai encore un peu de temps pour m'en préoccuper...)

2 septembre 2013

Vacances, j'oublie (rien du) tout

P1130737

(Sympa, la vue sur le Golfe du Morbihan depuis notre baraque en Bretagne, non ?)

Je ne peux pas dire qu'on ne m'avait pas prévenue. Non, franchement, on avait vraiment bien pris soin de me mettre en garde : "tu verras, les vacances avec enfant ou bébé, c'est... autre chose". Autre chose ? Mais c'est à dire... ? Avant, j'étais naïve. Maintenant, je sais.

Partir en vacances avec un bébé, ça commence avec l'épreuve de force du tas de bidules à embarquer avec soi. Une fois qu'on a bien joué à Tétris devant la bagnole, en cherchant à caser avec astuce la poussette, le transat, le lit parapluie, le sac à biberons, les jouets et peluches, il reste tout juste assez de place pour y glisser un micro-sac avec deux maillots et une paire de tongues pour les parents. Ah, ça, l'étape bien connue du "j'emporte pas trop de choses là ?" est relativement facilitée (je vous aide, la réponse est toujours oui, quoi que vous ayez mis dans votre valise). Pour peu qu'on joue les mères parfaites et qu'on décide d'embarquer AUSSI le BabyCook, en arguant que "si c'est pas pendant les vacances que j'ai du temps pour faire des petits pots maison, c'est quand ?", on frôle la crise de nerf dès le parking.

Voiture chargée à bloc, bébé installé peinard dans son siège auto, il est temps de prendre la route. Nouveau dilemme : maman monte devant, quitte à se tordre les bras et le cou dès que babygirl chouine un peu et réclame son bib', ou maman monte derrière, quitte à s'emmerder comme un rat mort (et à ne pas pouvoir choisir la musique) tout le temps que babygirl pioncera ? Vaste débat. Vous avez deux heures, calculatrices interdites, note compte triple dans la moyenne.
Evidemment, c'est l'été, et ce petit malin de soleil qu'on a attendu tout le mois de juillet a décidé de frapper un grand coup pile le jour du long trajet, et de castagner à qui mieux mieux sur les vitres de la voiture. Evidemment, c'est un détail auquel on n'a pas pensé, et babygirl a l'air d'apprécier moyen. Evidemment, impossible de trouver un pare-soleil sobre, uni et discret sur les aires d'autoroute croisées. Voilà comment on se retrouve à devoir se trimballer Pocahontas ou Cars sur ses fenêtres, et ce, sans même justifier nécessairement d'un goût prononcé pour la ringardise. Pardon à tous les parents que j'ai mentalement critiqués en riant comme une hyène. Je ne pouvais pas savoir.

Bien arrivés à destination, voiture déchargée (trois litres de sueur perdus), lit parapluie installé (chambre réduite de moitié), il est temps de se mettre en quête du Super U du coin pour remplir le frigo. Nous voilà donc partis en guoguette, poussette au bras, prêts à flâner dans les rayons d'un hyper(grand)marché, comme tout bon parisien habitué à son Franprix taille minipouce, et qui découvre des produits insoupçonnés.
Sauf que... sont-ce les bonnes habitudes qui se perdent vite sous d'autres latitudes ? Sont-ce les prémisses d'un total relâchement de cerveau passé en mode "vacances-foutez-moi-la-paix" ? Toujours est-il qu'en extirpant la mini-croquette de son siège auto, le constat est sans appel : grosse fuite caguesque au niveau du futal, détectable à l'oeil au nez nu, et anticipation zéro quant à la couche de rechange, le sac à langer étant resté bien sagement là où il ne servira à personne, dans le salon.
Mes cours de Mac Gyver servant enfin à quelque chose, j'arbitre rapidement la situation : on flanque le cabas plastique des courses sous les fesses de la croquette (plus dans un souci d'éviter de tapisser toute la poussette qu'autre chose) (et tant pis si elle macère gaiement dans son jus) et on nie fermement toute odeur suspecte nous suivant à la trace. Eventuellement, on tente un "z'ont pas l'air très fraiches, ces merguez" devant le stand boucherie, pour faire diversion.

Enfin, finally, at last, les vacances peuvent vraiment commencer. Les vacances de babygirl, j'entends. Parce que, soyons clairs, c'est elle qui fait la loi désormais. Vous pouvez ranger au placard les longues grasses mat' en amoureux, les heures de bronzette-lecture sur le transat, les séances de manucure-pédicure-trois-couches-de-vernis.
Oh, ne soyons pas mesquins. Entre les moments dédiés aux repas, à la digestion, aux confections de petits pots, aux changes, aux jeux, au bain, à l'endormissement, il vous restera... quoi ?... deux, trois heures de sieste par jour pour vous laisser vaquer à vos occupations.
Là, reste à bien choisir. Un plouf dans la piscine, quitte à devoir en sortir en express pour cause de cris impromptus dans le babyphone ? Une séance lecture, quitte à relire pour la huitième fois du séjour les mêmes trois pages qu'on n'arrive jamais à bien comprendre, puis à lâcher l'affaire et opter pour Glamour et Paris Match, moins fatiguants ? Une sieste réparatrice, quitte à quitter les bras de Morphée en plein rêve, parce que t'es gentille maman mais là c'est l'heure du biberon ?

On dit que prendre le temps de profiter de ses enfants, les voir grandir, les voir s'émerveiller de tout un tas de petites choses nouvelles, ça n'a pas de prix. Objection, votre Honneur. J'ai fait mes calculs. Ca coûte très exactement 1 dos réduit en compote pour cause de lit parapluie vraiment bas du plancher + 4 crises de nerfs pour trouver ze fucking tétine dans toute la barraque + 8 ampoules aux doigts à force d'éplucher légumes et fruits bio spécial petit pot + 21 nuits d'environ six heures de sommeil si on veut profiter un peu de nos soirées entre adultes + 1 otite au cerveau (oui) à force d'entendre en boucle les jouets sonores embarqués pour amuser la croquette. Sans compter les pare-soleil Pocahontas.

Oui... Avant, j'avais des vacances. Maintenant, j'ai un enfant.

 

26 août 2013

Beauty Lab #5 : My best-of Summer 2013 !

biotherm_vichy     biotherm_clarins

mustela_copie     thalgo

Alors, ces vacances ? C'était comment ? Perso, j'aurais bien des choses à dire sur le sujet, mais cela fera l'objet d'un prochain billet à venir. Pour le moment, essayons s'il vous plait de faire perdurer un peu l'été en parlant beauté estivale. (oui, les garçons, on se voit au prochain billets, salut !)
Chaque été, j'embarque dans ma valise une sélection des nouveautés (achetées par mes soins, ou offertes pour test) et je m'amuse à tester tout ça en conditions extrêmes. Dévouée, non ? Petite revue de mes coups de coeur de cette saison :

* Idéalia Life Serum, Vichy : Un serum qui s'applique seul ou sous le soin de jour, et qui promet monts et merveilles : couleur homogène, teint frais, traits reposés, pores resserés, en un mot, une peau idéale. Ca fait rêver (surtout quand on dort comme moi environ 5h30 par nuit désormais).
Mon avis ? Une texture très souple et douce, qui glisse sur la peau et s'y fond instantanément, laissant une toile de fond parfaite pour continuer sa routine de soin. Le produit promet des résultats au bout de 28 jours, mais déjà, je trouve que mon grain de peau s'est affinée, les pores sont moins visibles. En cette saison, il hydrate suffisamment, surtout si on se tartine de crème solaire juste après. Bref, essayé et adopté !
37,40 euros les 30 ml. Disponible dès septembre 2013.

* Aquasource BB Cream, Biotherm : Quoi ? Encore une BB cream ? Pffff... Oui, sauf que celle-là, elle est presque parfaite à mes yeux ! Texture canon, odeur juste-ce-qu'il-faut-mais-pas-trop, effet floutant des petites imperfections (oui, bon, sur les grosses, elle ne suffit pas), tube au format idéal, avec protection solaire intégrée, bien hydratante... Un de mes must en matière de BB cream (avec la Payot et la Clarins). Seule petite limite à lui trouver, une couleur parfaite en cette saison où je suis un peu hâlée, mais qui sera certainement trop foncée une fois la grise mine d'hiver installée (sauf si mon serum Idealia Vichy me sauve vraiment la mise !).
25 euros les 30 ml. Existe en 2 teintes.

* Brume Solaire Lactée, Biotherm : C'est pas super pénible de se crémer le corps de haut en bas cinq fois par jour quand on est à la plage, franchement ? Si ! Bonne nouvelle, la corvée s'amenuise considérablement avec cette brume solaire qui diffuse la protection en micro-gouttelettes tellement fines qu'on n'a quasi plus besoin de frotter la peau pour y faire pénétrer la crème. Plus facile, plus rapide, plus glamour, et tout aussi efficace ! Adopté ! Et cette petite odeur de soleil, mmmm. (Petite anecdote perso : quand je faisais du marketing produit dans ma vie d'avant, j'ai pas mal bossé sur les produits solaires, et ce type de produit était l'un de mes graals à développer, tellement j'ai toujours été frappée par le fini poisseux et collant dex textures classiques. Happy je suis...)
28,50 euros les 50 ml. Existe en SPF 30 et 50.

* Spray Frigimince, Thalgo : A première vue, le produit se place dans la catégorie minceur et anti-eau, mais je l'ai plutôt utilisé comme un produit coup de fouet "jambes fraîches", lorsqu'en fin de journée, mes gambettes prenaient allure de poteau électrique haute tension. Un bon coup de spray de haut en bas, et rien de plus. Pas de massage, pas d'attente car le produit pénètre immédiatement. Et l'effet Kiss cool est assez génial, et perdure un bon petit moment. Quant à l'effet minceur, je ne saurais trop quoi vous en dire... mais je suis fan de ce produit pour son action glaçon rapide et super facile d'utilisation.
35 euros le spray de 150 ml.

* Baume Après Soleil Régénérant Réhydratant Intense, Clarins : Pas vraiment une nouveauté (je crois que le produit a juste été reconditionné) mais une valeur sûre dans la gamme des solaires. Un vrai bain d'hydratation qui satine la peau, et une texture miam et non collante, parfumée juste ce qu'il faut. Bémol : flacon un peu lourd (merci les excédents bagage) et pas très pratique pour gratter les dernières gouttes de produit.

* Spray Solaire Très Haute Protection 50+ & Spray Après-Soleil, Mustela : Première pour moi cette année, le test de produit solaire spécial baby. J'ai testé deux autres références qui ne m'ont pas convaincue, mais j'ai été conquise par celui-ci, dont la texture pénètre très vite sans laisser de trace poisseuse ou blanc plâtre. Appréciable à la plage, quand le moindre grain de sable a déjà tendance à se coller partout. Même si la corvée de tartinage de baby n'est pas épargnée, elle est ici simplifiée et c'est déjà beaucoup. Quant à l'après-soleil, il apporte une petite touche de fraicheur sympa sur le moment, mais n'hydrate peut-être pas assez. En tout cas, je valide ces deux produits et les rachèterai sans doute l'an prochain !

31 juillet 2013

Est-ce que tu pars pour les vacances ?

vacances

Aaaaah, 31 juillet. Bientôt la quille loin de Paris. Je ne pouvais décemment pas partir en vacances sans faire un dernier coucou sur ce blog (ni laisser en billet d'accueil un article sponsorisé).
Premières vacances à trois, avec Chéribibi et ma croquette. Enfin... à trois... plutôt à onze, puisqu'on rejoint des amis avec enfants/bébé pour encore plus de rigolades, de rires d'enfants... et de risques de réveils nocturnes. Oui, si en temps normal, partir avec des copains relève souvent d'un grand défi (pour preuve, ce vieux billet qui, déjà, donnait le ton), partir avec des copains ET des enfants, c'est presque maso comme démarche. Mais qu'importe, on a choisi, on l'a voulu, et tant pis si au final, les souvenirs ne ressemblent pas à une pub Ricoré.

Au programme cette année, point de grande traversée Atlantiquesque (gné ?) ou de périple par monts et par vaux. Les heureux parents le savent, partir avec un babychou implique de trimballer avec soi tout un bataclan lééééééégèrement encombrant. Poussette, lit parapluie, transat, s!ège auto, biberons, joujoux, veilleuse et panoplie de fringues pour-s'il-fait froid, pour s'il-fait-moins-froid, pour si-c'est-canicule... Ce sera donc destination Bretagne, puis Charentes. Un peu de route à faire, mais c'est réglé, j'ai loué la caravane, on est bon.

Histoire d'en rajouter un peu niveau poids lourd, j'embarque également dans ma valise à moi :

* mon nouveau maillot* trop beau (ca ne se voit pas sur la photo mais il scintille gaiement, c'est pour mieux éblouir et faire oublier les petits kilos en trop accrochés ça et là)
* les premières crèmes solaires** de Babygirl (je sens que ça va être une vraie partie de plaisir de la tartiner de la tête aux pieds, quand je vois déjà comment ça se passe pour lui nettoyer les oreilles)
* une pile de bouquins (dont je ne lirai évidemment qu'un ou deux exemplaires maxi, mais au moins, j'aurai le choix) dont je ferai une chronique à la rentrée (une petite touche culture ne fera pas de mal à ce blog !)
* ... et mon code de la route, histoire de réviser un peu (parce que même si j'ai mon permis depuis des lustres, les quelques heures de conduite reprises dernièrement me font penser que... bon... revoir tout du début, ça ne serait pas un luxe)

Je débranche donc virtuellement ce blog pour trois grosses semaines minimum, et vous retrouve fin août, tous nus et tout bronzés ! (comment ça, non ?)
Et entre temps, je reste un peu présente sur mes réseaux sociaux favoris, Facebook et Instagram :)

Bel été à tous !

* Princesse Tamtam  **Merci à Mustela pour la découverte

18 juillet 2013

Un casting pour la forme

Metre

Article sponsorisé

Qu'est-ce qui revient comme sujet phare à la une des magazines chaque année juste avant l'été ? Oui, exactement : "perdre 3 kilos avant le maillot", "La forme et des formes", "Belle pour la plage", et j'en passe...
Et qu'est-ce qui devient le sujet du mois quand les jours deviennent courts  et gris et que l'hiver approche ? Oui, parfaitement : "Luttez contre le blues de la rentrée", "Bien au chaud cet hiver", "Les bons petits plats pour garder le moral"...
Si on décrypte en caricaturant, autant vous dire qu'il est de rigueur d'avoir un corps au top pour le montrer à la plage, mais qu'une fois les maillots rangés au fond de l'armoire, on peut bien se laisser aller un peu niveau forme. Après tout, si les sujets reviennent à la une chaque année, c'est bien que nous aussi on tourne en rond avec notre façon d'appréhender nos kilos.

Je n'ai personnellement jamais fait de régime. Non pas que je n'y crois pas, mais j'en suis tout simplement incapable : tenir sur longue distance toute la rigueur que cela impose n'est vraiment pas dans mes cordes. Pour autant, il m'arrive très régulièrement (et a fortiori depuis que j'ai des kilos post grossesse bien accrochés) de faire des petites sessions "mollo sur les calories" durant lesquelles j'arrive à me raisonner suffisamment pour limiter le sucre et le gras, manger vert et frais, bouger mon popotin pour faire un semblant d'exercice, et me donner bonne conscience. Je tiens trois, quatre, cinq jours... parfois plus (parfois moins), et puis je me remets à mes mauvaises habitudes. Une sorte de yo-yo qui n'est pas super sain, j'en suis convaincue, mais qui me permet de garder un semblant de ligne, allié à un métabolisme plutôt sympa avec moi.
Pourtant, tous les médecins vous le diront : ce qui compte dans un régime, c'est de perdre du poids de façon d.u.r.a.b.l.e. Parce que c'est moins anarchique pour le corps et le cerveau, et que c'est la meilleure façon de ne pas voir l'aiguille de la balance s'affoler d'un coup au moindre petit écart.

Et pourquoi je vous raconte tout ça, en fait ? Mmm, bonne question. Parce que je vais vous présenter aujourd'hui un grand casting organisé par XL-S Medical, marque leader du marché du programme minceur en pharmacie. XL-S Medical recrutera à partir de septembre prochain dix femmes qui intègreront gratuitement son nouveau programme XL-S Medical Academy. Encadrées par une équipe de coachs expérimentés qui les suivront au quotidien, elles engageront toute leur volonté pour poursuivre leur objectif commun : perdre durablement les kilos qu'elles veulent perdre. Quatre clés : raffermir leur corps, garder la forme, se trouver sexy, être fière d'elles.
Ce casting est totalement gratuit et ouvert à toutes. Pour s'inscrire, il suffit de se rendre sur la page Facebook de la marque ou sur le site dédié à ce grand casting.

Parce qu'il n'y a pas un seul standard de beauté, ni une seule taille de vêtement valable, toutes les femmes sont belles à leur façon. Mais parce que parfois, certaines ont besoin d'un petit coup de pouce pour se sentir belle à leurs propres yeux, et se réapproprier un corps qu'elles ont un peu malmené par moment...

8 juillet 2013

Pourtant quelqu'un m'a dit

 babygirl_6

Six mois. Déjà six mois. Ma babygirl souffle aujourd'hui sa sixième bougie mensuelle. Quelqu'un m'a dit... "tu verras, ça passe tellement vite, il faut profiter de chaque moment !". So true... Hier, les premiers babillages, aujourd'hui les premières dents, demain les premiers pas. Autant de "premières fois" qu'on guette avec impatience, fier comme un pou, prêt à le claironner à ses proches à grands renforts de vidéos prises à l'Iphone, et à le noter mentalement dans le grand cahier virtuel intitulé "la première fois que...".
Et dans le même sillon, autant de "dernières fois" sur lesquelles on referme la porte doucement. Les pyjamas devenus trop petits s'entassent dans un coin de la chambre, et on se demande si un jour, peut-être, ils connaitront un petit frère ou une petite soeur.

C'est quelqu'un qui m'a dit que... ma vie allait changer. "Attends-toi à un cataclysme !". Cette personne faisait-elle allusion au fait que quand mes nuits cumulent désormais six heures -même avec interruption-, on a déjà moyen de lancer les confettis ?
Ou bien au fait que, si avant je chantonnais du Dalida ou du David Guetta sous la douche, c'est désormais l'air de "Nemo petit poisson" que je fredonne spontanément ( les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros ) ?
Ou bien encore au fait que j'ai rangé au fond de l'armoire les jolies blouses en soie et petits pulls tout fins (pour cause de vomito persistant sur l'épaule gauche et de crachouillis intempestifs de purée de carotte), et que la séance quotidienne de maquillage/coiffage est réduite à son strict minimum (pour cause de dix petits doigts poisseux aimant agripper tout ce qui traine à proximité) ?
Sans doute un peu des trois, et bien d'autres choses encore...

Y'a quelqu'un qui m'a dit que... désormais, je n'étais plus seule, et qu'une petite personne dépendait totalement de moi. Et que là, ça allait être une autre paire de manche que de lui filer des croquettes chaque jour et nettoyer sa litière une fois tous les quatre neuf ahem matins. Effectivement, on sent bien tout le poids de la responsabilité qui nous incombe quand il faut changer les couches pleines et remplir les estomacs vides (et à nouveau vider les couches pleines) (puis remplir... bref).
Mais le plus flagrant, c'est cette peur viscérale désormais ancrée en moi, qui ne me quittera plus jamais. Peur qu'elle n'aille pas bien, qu'elle ait mal, qu'il lui arrive quelque chose. Peur qu'on se moque d'elle, qu'on la mette à l'écart, qu'on lui brise le coeur. Peur des accidents de balançoire, des mauvaises rencontres, des chauffards ivres... Peur des petites bosses et des gros blues de la vie.

Pourtant quelqu'un m'a dit que... la peur n'évite pas le danger, et qu'il vaut mieux avancer dans la vie avec détermination qu'y aller sur la pointe des pieds. S'il y a bien un service à lui rendre, c'est de ne jamais l'éduquer dans la crainte de tout et de tous. Facile à dire, même si c'est vrai. Alors j'y travaille, dès à présent. Pour mieux savoir la laisser aller de l'avant toute seule, plus tard.

Tu vois, quelqu'un m'a dit que... je l'aimerai au premier regard d'un amour fou, que c'est instinctif. Je me souviens très bien de mon premier regard sur elle et de la bouffée qui m'a envahie à cet instant, mais appeler ça de l'amour, je ne sais pas. Il faut du temps pour apprendre à faire connaissance. Avec le recul, les premiers moments passés avec elle me semblent plus proches de la (re)découverte et de l'apprivoisement, malgré les neuf mois de grossesse partagés. "Alors, c'était donc toi..."

Ce qui est amour fou, en revanche, c'est cette force qui grandit jour après jour dans notre relation. Habitudes, rituels, complicité, regards et sourires qui en disent long sur elle et moi. C'est ma fille. Je suis sa maman. Indiscutable.
Ce qui est amour fou, aussi, c'est cette petite fille éveillée et tonique qui veut découvrir le monde et s'affranchir des bras de sa mère qui semblent la retenir un peu trop à son goût.
Ce qui est amour fou, en fait, c'est cette même petite fille qui, au moindre petit coup dur ou de fatigue, revient bien vite se blottir dans ces bras-là, parce que c'est là qu'elle se sent le mieux.


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