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Gin Fizz

11 septembre 2006

Florian, Thomas et moi

Il y a une quinzaine de jours, j’ai tenté ma chance au concours « Un Tomcast avec Florian Zeller », organisé par Thomas Clément via son blog.
Le concept était archi simple. Thomas proposait à la personne qui posait la question la plus originale de l’accompagner à l’enregistrement de l’interview de Florian Zeller, à l’occasion de la sortie de son quatrième roman, Julien Parme.
FlorianZellerEn toute honnêteté, je ne connais pas hyper bien ce Florian Zeller. Mais comme la photo qui accompagnait l’article de Thomas le présentait coiffé comme l’as de pique, tout le monde y est évidemment allé de son petit commentaire, et les questions ont essentiellement tourné autour de sa marque de gel capillaire, de ses actions chez Fructis ou du nombre de dents qui manquait à son peigne.
Dans la foulée, je me suis lancée, et j’ai posé ma question essentielle : « Etes-vous en procès avec votre coiffeur ou préférez-vous vous coiffer avec le dos d’une cuillère ? ». Bon, j’en conviens, l’information n’est pas vitale, au sujet d’un écrivain.
C’est pour ça que j’ai été d’autant plus surprise quand Thomas m’a annoncé par mail que j’avais remporté le concours. Surprise, mais ravie, pensez donc ! Moi, la seule fois où j’ai été première, c’était à un concours de circonstances, alors pour une fois que je gagne réellement quelque chose…
Restait à avoir le cran d’aller poser ma question toute naze à Florian Zeller, en face à face, et à ne pas me dégonfler au dernier moment. Hum…
Heureusement, Thomas me rassure : « on aime ou pas ses bouquins, mais Florian est le mec le plus adorable qui soit ». Bon admettons. Rendez-vous est donc pris jeudi midi devant les éditions Flammarion, où a lieu l’entretien.

Le jour J arrive. En installant tout son matériel, Thomas me demande si je suis nerveuse. Bah un peu mon neveu !
Surtout inquiète que Florian soit bien coiffé pour une fois, et que ma question tombe complètement à plat, oui ! Sur ce point, on me rassure, et on me dit que c’est impossible. Ouf.
L’auteur arrive enfin. Je confirme : il est décoiffé. Ou plutôt, savamment coiffé, de cette façon artistique qui fait penser qu’il ne l’est pas. Très subtil. Du grand art, à sa manière.
L’entretien commence, Thomas mène la danse avec brio (Avec qui ? … Ok, je sors !), et Florian répond en toute simplicité. Je vous passe les détails, tout est dans la vidéo que vous trouverez sur le blog de Thomas.

Les questions s’enchaînent : Florian, sa vie, son œuvre… Vient la question inéluctable de la gestion de l’image dans les médias... Et v’la-ti pas, mesdames messieurs, que Thomas empiète furieusement sur mes plates-bandes, et commence à aborder la question cruciale de ZE coupe de cheveux ! Non mais ho, Thomas, tu fais quoi, là ? C’était MON sujet, ça ! J’ai l’air de quoi, moi, maintenant, avec ma question à deux escudos trois-quarts ?

Je commence à me recroqueviller sur mon fauteuil, genre « si on pouvait oublier l’histoire de la question cadeau-bonux, ça me ferait bien plaisir », mais c’est trop tard. Thomas me tend le mini-micro et se fend d’un « j’crois que le moment est venu, Katia ».
Je bredouille un pitoyable « heu, oui, heu… » très convaincant, et finis par me lancer. Au final, j’ai eu l’air un peu con, mais pas plus que ça (et de toute façon, vous n’en verrez rien, puisque je n’étais pas filmée, hé hé). Florian est resté très digne, très sobre, ne m’a pas balancé de bouquin dans la tronche (en même temps, il a reconnu que c’est parce qu’il n’en avait pas sous la main).
d_dicaceIl n’est même pas rancunier, car j’ai eu droit à mon exemplaire de Julien Parme accompagné d’une gentille dédicace. La classe, ce Florian Zeller, non ? Et quels yeux, mazette… !

Au passage, merci aussi à Guillaume Robert, l’éditeur de Florian, pour son accueil plus que chaleureux, et pour le petit cadeau supplémentaire qu’il m’a offert : le dernier livre de Tania de Montaigne, Tokyo c’est loin. (Pour voir l’interview de Guillaume réalisée par Thomas, c’est ici que ça se passe !)

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10 septembre 2006

Instinct masculin ?

antennes_2Il me fait le coup à chaque fois. Je sais pas comment il se démerde, mais dès que je prends un peu le large, que j’arrive à m’éloigner suffisamment de lui, voire à le zapper momentanément de ma vie… paf, il rapplique. Enfin, « rapplique », façon de parler, puisqu’il n’habite pas à Paris. Disons qu’il se manifeste. Un mail, un coup de fil, un message nocturne sur mon répondeur… tous les moyens lui sont bons pour me rappeler qu’il existe. Comme s’il ne voulait pas me laisser définitivement passer à autre chose.

Ce mec a des antennes ou quoi ? Comment fait-il pour toujours sentir ce moment critique où il me suffirait d’un tout petit rien pour le sortir complètement et définitivement de ma vie amoureuse ?

Pourquoi faut-il qu’à chaque fois que j’ai l’impression d’avoir tourné la page, clos le chapitre, fermé la parenthèse (ou tout autre expression signifiant la même chose, vous aurez saisi l’idée principale), monsieur trouve un moyen de rabouler sa fraise, et me fasse par la même occasion me poser mille et une questions à propos de toute cette histoire foireuse ?

Parce que oui, sachez-le, c’était une histoire foireuse. J’en ai traîné les casseroles pendant des mois, j’ai pas mal morflé au passage (sinon, c’est pas drôle, bien entendu), mais j’ai fini par tirer un trait sur tout ça, parce que trop compliqué, trop chaotique, trop bordélique. Trop tout. Ou pas assez. Ca dépend du point de vue.

Pourquoi ne me fout-il pas la paix ? Pourquoi, alors qu’on a repris notre vie chacun de notre côté, et qu’il sort avec la même minette depuis plus d’un an, qui est plutôt sympathique au demeurant, ne peut-il pas s’empêcher de ponctuer ses messages de petits sous-entendus débiles en rapport avec notre histoire d’avant ? Comme une façon de retenir quelque chose du passé, malgré tout, alors que...

Et pourquoi, pourquoi, POURQUOI, alors que j’ai pourtant l’impression d’avoir fait mon chemin moi aussi, arrive-t-il à me contrarier autant en se comportant ainsi ?

Est-ce que tous les hommes font ça ? Est-ce que c’est une façon bien à vous de marquer votre territoire, ou de continuer à « posséder » même à distance ce qui vous a « appartenu » un temps ? Hé ben c’est naze…

(Voilà un billet 100 % personnel, une fois n’est pas coutume…)

3 septembre 2006

Pile ou Face

ombrelle_1C’est un jour AVEC quand…
- On arrive tout de suite à déballer ce nouveau CD, sans se bousiller trois ongles au passage, ni s’énerver comme une forcenée dessus et finir rougeaude et en sueur.
- La vendeuse nous dit "vous avez de la chance, c’est la dernière jupe dans cette taille, et on n’aura pas de réassort".
- C’est un jour férié.

- Une nouvelle caissière s’installe et ouvre juste devant nous au Monop’.

- On reçoit le pull qu’on vient de s’acheter avec un peu d’appréhension sur Ebay, et il nous va impec’.

- On apprend que Jen et Brad, c’est fi-ni-to, et que l’un des plus beaux spécimen est à nouveau free as a bird (je sais, c’est pas sympa pour Jen qui n’avait rien fait pour mériter ça. En même temps, elle était pas non plus obligée de se venger en tournant des films aussi nazes que La Rupture).

- Le chat a tellement fait la bringue hier qu’il a dormi peinard toute la nuit, et nous aussi, du coup !

- On se fait complimenter du regard dans la rue par un beau jeune homme (et pas siffler avec un « woua, trop bonne la meuf z’y va ! »)

- Il rappelle… enfin…



C’est un jour SANS quand…

parapluie_1- Il ne pleut pas assez pour sortir le parapluie, mais suffisamment pour flinguer notre brushing et nous faire les cheveux qui "moussent".

- On pense pouvoir se satisfaire d’une seule barre du Kinder Bueno et en fait, non, on craque et on engloutit la seconde aussi.

- Le chat a choppé un virus, il pose des galettes de vomi partout dans la maison, et on est à court de Sopalin.

- C’est jour de grève.

- La vendeuse de chez Dior ne nous refile que des échantillons anti-rides.

- Brad se maque avec Angelina. Bonjour la concurrence déloyale !

- C’est le 1er du mois, faut se farcir la queue au guichet RATP pour renouveler sa carte orange (et on est déjà en retard).

- La messagerie mail annonce 23 nouveaux messages, mais 19 sont des spams ou des pubs (saloperie d’anti-spams qui ne marche pas !).

- "Non, désolé, l’appartement est déjà loué / vendu".

- Les moules-frites de la cantine n’étaient pas très fraîches, en fait…


(to be continued...)

31 août 2006

Vacances, j'oublie tout (part II)

copenhague_2Pour me remettre de mes aventures sportives, rien de tel qu’une petite virée un peu plus culturelle dans des contrées jusque là totalement étrangères à mes yeux. J’ai ainsi opté pour un week-end prolongé à Copenhague, attirée par le charme nordique et l’art de vivre réputé sain et écolo des scandinaves.

Bon. Bah en trois mots, je suis rentrée perplexe. Non, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé. Mais voila quoi… Déjà, les Danois ont choisi une langue toute bizarre, pleine de O barrés comme ça : Ø, et de mots long comme un jour sans pain, avec autant de consonnes dedans que de pigeons sales à Paris. Pas fastoche à prononcer, même pour rire. D’ailleurs, ça me ferait bien marrer de jeter un œil sur un jeu de scrabble danois, pour voir. J’imagine déjà la scène : « Oh Inge, vous réalisez SKØZLNIERDTKSTADEN, mot compte triple, 412 points, bravo ! ».
Ensuite, c’est un pays où faut vraiment aimer le poisson, y’a pas à dire. Parce que les filets de hareng fumé au petit déj’, j’ai eu beau faire des efforts, rien à faire, ça voulait pas passer. « Y’a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark » lisait-on dans Hamlet. A mon avis, je pense que c’est la bouffe, faut pas chercher plus loin. Je m’attendais aussi à trouver des trucs vachement plus exotiques, genre de la viande de caribou séchée au soleil de minuit, rapport au fait que la nuit tombe super tard en été. Même pas : des Mc Do et des Burger King à tous les coins de rues, mais point de caribou en vue. Déçue, pffff…

Question culture, j’ai pas eu de veine. Je voulais absolument voir la collection de peinture française du Ny Carlsberg Glyptotek (des Gauguin, des Monet, des Renoir et des Toulouse-Lautrec). Mais quelqu’un de bien inspiré s’est dit que le mois d’août, autrement dit la période la plus touristique, était sans doute le meilleur moment pour rénover l’aile des peintres et en interdire l’accès au public. Un peu comme si Paris mettait les Champs Elysées en travaux à Noël, en somme…
sir_neJe me suis rattrapée sur une visite obligée à la petite sirène, symbole de Copenhague, statue issue du conte d’Andersen située à l’entrée du vieux port. Selon la légende, la demoiselle doit attendre durant trois cents ans son prince charmant avant de pouvoir devenir femme à son tour et pouvoir s’unir à lui. Evidemment, personne n’a jugé bon de l’avertir, cette gourdasse, que les princes n’existent pas, et qu’elle a bien tort de poireauter comme ça sur son rocher à se cailler les miches. Pensez-vous, tant que c’est bon pour le tourisme et que ça rapporte des tunes, on laisse faire. Bravo les autorités danoises, hein ! Qu’on ne vienne plus me parler du féminisme à la scandinave, parce que ça me fera hurler de rire. M’enfin bref…

copen_port_3Sinon, Copenhague en elle-même, bof. La ville fonctionne sur le mode binaire. Dans toute ville, il y a des endroits jolis et d’autres un peu plus moches, c’est un fait. Mais à Copenhague, on peut passer en un coin de rue d’un quartier mignon comme tout (ex : le nouveau port, sur la photo, avec les façades multicolores) à des avenues immenses et archi laides qui m’ont fait penser à la Russie des années d’après-guerre, ou du moins ce que j’en imagine. (Non pas que j’aie quelque chose contre la Russie, mais si je n’ai précisément pas choisi de partir à Saint-Pétersbourg cet été, c’est pas pour des prunes). Cela dit, je m’incline, quand on aime la couleur dans l’architecture, on est servi. Les Danois ont du récupérer les fins de stocks de chez Bricorama pour repeindre leurs façades, et y’avait jamais deux pots de la même couleur. Au final, ça donne un joli patchwork jaune rose bleu mauve assez seyant. Ca me plait.

Les Danois me plaisent aussi, c’est un fait. Plutôt beaux gosses, les bougres. Le souci majeur, c’est que les Danoises aussi. Toutes grandes, minces, au teint irréprochable et aux pommettes haut perché. Y’a pas à dire, la concurrence est déloyale. En même temps, à force de se déplacer en vélo, de faire du Pilate, du sauna, et manger du tofu par paquet de douze, faut bien que ça paye à un moment où un autre. Chacun son truc.
Là où j’ai été franchement déçue, en revanche, c'est au niveau du sens de l'accueil. De façon globale, les commerçants, restaurateurs, et autres gens en contact avec les touristes sont d'un niveau de courtoisie proche du zéro pointé. Alors ok, à Paris, les parisiens sont mal embouchés et ne font aucun effort pour les touristes aussi, je vous l'accorde. Mais à la limite, on pourrait dire que c'est de notoriété publique. Alors que les Danois, on ne le sait pas assez, mais en règle générale, ils sont pas vraiment funky-funky ! Bon, en même temps, on pouvait s'attendre à quoi de la part de ceux qui sont les premiers à avoir voté non au référendum sur l'Europe, hein ? Vont pas commencer à nous accueillir les bras ouverts sitôt le dossier "classé", ça ferait louche.

Enfin bref... Ce petit trip, c'était sympa, et je suis sincèrement contente de l'avoir fait, mais je dois dire que je m'attendais à autre chose... Copenhague, c'est bien, en abuser, ça craint ! (Et ceci reste, bien entendu, un avis strictement personnel, que personne ne s'offusque...)

29 août 2006

Vacances, j'oublie tout (part I)

(Mieux vaut tard que jamais, je sais…)
tongs_4Cette année, faute de copains ayant les mêmes dates de congés de moi, et parce qu’il était hors de question que je glande durant tout l’été à Paname, j’ai décidé de sauter le pas, et de partir pour la première fois en vacances toute seule, comme une grande. Enfin, toute seule… c’est juste une façon de parler, puisque j’ai opté pour une formule UCPA, et que je me suis retrouvée avec pas moins de 80 autres personnes, dans un charmant petit hôtel au sud de la Turquie, à trois heures de route de Bodrum.
Pas très chaude au départ pour l’UCPA, j’en avais une idée assez ringarde et très surfaite d’acharnés de sport ou de sans-amis. Je révise un peu mes positions, c’est finalement assez sympa de retrouver des gens de son âge (bien qu’il y ait toujours des électrons libres dont on se demande comment ils ont pu atterrir ici) dans une ambiance conviviale détendue, et de surtout ne pas avoir à se prendre la tête sur les contraintes matérielles. Parfois, ça fait du bien de se conduire en bon petit mouton de Panurge et de suivre le troupeau, de ne pas réfléchir à ce qu’on mange, où et à quelle heure, à ce qu’on va faire pour occuper ses journées ou ses soirées. Sans aller jusqu’à suivre la règle du « maintenant, on rigole ! », comme s’il suffisait d’appuyer sur un bouton de télécommande, j’ai néanmoins trouvé assez plaisant le fait de se laisser porter le temps d’une grosse semaine, et de revenir en mode « colo de vacances » pour adultes.

A l’inverse de certains habitués qui partent plusieurs fois par an avec l’UCPA (l’ucèp, pour les intimes), j’ai eu le plaisir de découvrir les deux gros mythes qui ont fait la réputation de ce genre de club de vacances :
1- les activités sportives : m’y étant prise un peu au dernier moment pour l’inscription, j’ai opté par défaut pour le stage « VTT / Kayak ». Bon… à la base, j’étais contente, je me disais que ça allait me donner l’occasion de travailler un peu les bras, un peu les jambes, que j’allais rentrer à la fois bronzée ET musclée, donc canon, et que le VTT étant un truc de mec, y’avait des chances que y’ait un paquet de garçons dans mon groupe, donc peut-être dans le lot un potentiel prince charmant de vacances. Ca, c’était à la base.
VTT_1Une fois sur place… heu… comment dire ? Déjà faut-il que je précise une chose : le sport et moi, en temps normal, ça fait douze. Dans ce domaine, je suis croyante, mais pas pratiquante. Et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis. Qu’on ne me parle plus jamais de VTT, c’est clair ? Parce que les trois heures de rando sous le cagnard de midi, sur les chemins caillouteux et poussiéreux, je ne les souhaite à personne. Même pas eu le temps d’admirer le paysage tellement j’étais concentrée sur mes vitesses à passer et sur les bosses et les pierres à éviter. Quant à ces messieurs les supposés gentlemen, ils sont partis le feu au cul vitesse grand V, trop ravis de pouvoir rouler des mécaniques. Non, les gars, on avait dit « intensité sportive modérée » là, ça va pas du tout, ça !
J’ai fini la journée avec un mal aux fesses, je vous explique même pas… Pour la peine, j’ai boycotté la seconde grande rando VTT au profit d’une excursion en bateau dans les criques des alentours. Alors j’ai peut-être du me lever deux heures plus tôt que tout le monde, mais roupiller sur le pont avant du rafiot en écoutant le bruit des vagues, comme dit la pub, « ça n’a pas de prix »…

kayak_1Je pensais me rattraper sur le kayak. C’est vrai, le kayak, c’est peinard, suffit de pagayer un coup à droite, un coup à gauche, et on avance tranquillou. Hin hin hin… (expression laconique de mon désarroi le plus profond). Ce qu’on ne m’avait pas dit, c’est que le sud de la Turquie est connu pour son Meltem, vent de nord qui souffle tout l’été sur la mer Egée (ouais, même en vacances, on apprend des mots), et qui a choisi tout particulièrement la semaine de MES vacances à moi pour pousser des rafales force 7 et nous obliger à déployer des forces herculéennes rien que pour sortir de la crique où l’hôtel était placé. Ok, j’exagère un chouilla, mais autant dire que pour la petite promenade de santé que j’attendais, j’ai été servie. Rien à voir avec la gentille balade en barque au bois de Vincennes le dimanche !
J’ai fini ma semaine sportive sur les rotules, et je demande solennellement aux maquettistes des catalogues UCPA d’indiquer en gros sur leurs brochures qu’une semaine de congé est nécessaire au retour d’un séjour dans un de leur club. Autrement, c’est pas possible… 

2- le mono UCPA : Aaaaah, le mono UCPA… fidèle à tous les clichés : plutôt beau gosse, sportif dans l'âme, bronzage mono_1optimal, bonne tchatche, à l’aise en toute circonstance. Il sait s’entourer rapidement d’un harem de greluches, qu’il se met à appeler de petits surnoms ridicules pour éviter d’avoir à retenir tous les prénoms. C’est vrai, ce serait dommage, dans une semaine, une cargaison de nouvelles minettes arrive, et tout le boulot serait à recommencer. Pourquoi s’emmerder ?

Les greluches susmentionnées, quant à elles, développent, dès le deuxième jour environ, tout leur attirail de séduction dans le but d’attirer dans leurs filets l’un des monos tant convoités : panoplie de maillot échancrés, sourires Ultra-Brite, invitations à danser la salsa, suggestion de bain de minuit ou demande sur un ton faussement ingénu « et Cassiopée ? elle est où, la constellation de Cassiopée ? ».
A mon sens, tout ça mérite deux baffes, mais apparemment, la recette porte encore ses fruits. Sous nos yeux se joue un vrai feuilleton digne de Santa Barbara, en trois actes, avec crises de larmes, mensonges, trahisons, réconciliations, et tout le bordel ! Fascinant, je vous dis.

piscine_1Reste que malgré mes bleus, mes courbatures et mes regards en coin sur une gente féminine un peu pathétique et risible, j’ai passé de très bonnes vacances, j’ai quand même trouvé du temps pour glandouiller autour de la piscine, j’ai rencontré des tas de gens différents et très sympas, intéressants et cultivés. Des gens qui ne font pas de faute de français quand ils parlent. Ca fait un peu pétasse de dire ça, hein ? Je m’en fous, j’assume. Parce que moi, les « je vais au coiffeur » et autres « c’est le copain à ma sœur », ça a le don de me hérisser le poil puissance 12. C’est comme ça.

J’ai découvert aussi que partir toute seule procure une grande liberté. On peut s’inventer une toute nouvelle vie si on veut. J’aurais pu prétendre m’appeler Consuela, avoir 32 ans et être vendeuse de bonbons au poids sur les marchés du Périgord, personne n’aurait pu démêler le vrai du faux…

Malheureusement, de la Turquie, je n’ai vu que trois criques, un hammam et une station balnéaire de nuit, mais en même temps, soyons honnête, je n’y allais pas pour faire du tourisme culturel cette fois-ci, alors les fastes d’Istanbul et de sa cathédrale Sophia, ce sera pour une prochaine fois, avec joie !
Demain, si vous le voulez, vous aurez droit à mon escapade de trois jours à Copenhague, et à comment j’en viens à la conclusion que non, les danois ne sont pas des gens cordiaux et aimables.

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28 août 2006

Envie de râler...

C'est juste moi, ou Canalblog râme sévère, ces temps-ci ? ... c'est chiantissime !

27 août 2006

Ca tourne pas rond

ROUENon mais qu’est-ce que c’est que ce souk, là ? Je m’absente quinze jours en vacances, et on en profite pour me recoller la Roue de la Fortune sur TF1 ???!!! Et avec Dechavanne, en plus ??!!! Mais les gars, sans déconner, achevez-moi tout de suite, qu’on en finisse ! J’étais déjà pas fan de Jean-Pierre et de son dernier mot, mais là, on a touché le fond, et on creuse encore…
Sérieusement, qu’est-ce qu’il leur a pris ? Pourquoi nous avoir ressorti de derrière les fagots ce vieux concept tout moisi ? Tant qu’on y est, y’a qu’à retrouver aussi les anciennes bobines de la Famille en or et de l’Académie des Neuf, et le tour est joué. Déjà qu’on se tape pour la cent douzième fois les rediff’ du Gendarme de St-Tropez, si maintenant on doit en plus se farcir les jeux télévisés de quand on avait douze ans, où va le monde ?
Enfin, estimons-nous heureux, on a de l’innovation : la version été 2006 a relégué Annie Pujol aux oubliettes et nous a collé à sa place une espèce de super cagole cosmique sortie d’on ne sait où, dont le seul mérite apparent est de soutenir relativement bien ce qu’elle avance (comprendra qui voudra), et qui se déhanche tellement sur le plateau qu’elle me colle le mal de mer. Génial, le truc !
Et en cadeau Bonux, Dechavanne joue la carte Drucker, sans doute pour espérer sa longévité à l’antenne (pitié, pitié, tout mais pas ça), et n’a rien trouvé de mieux, entre deux regards en coin dans le décolleté plongeant de sa bimbo décolorée, que de faire mumuse avec un toutou agaçant pour nous coller sa touche perso « 30 millions d’amis ».
Allez, dîtes-moi que c’était juste une blague pour nous faire rire pendant les vacances, hein ?

23 août 2006

Braaaaaziiiiiil !!!

NATURA

Hier soir, j’ai eu la chance d’être conviée, avec une vingtaine d’autres blogueuses (et soyons fair-play, 3 blogueurs) à la présentation de EKOS, une nouvelle gamme de cosmétiques Natura Brasil, « issue des richesses de la biodiversité brésilienne et de traditions populaires ancestrales » (bon, là, j’avoue, j’ai recopié le dossier de presse, parce que je suis arrivée légèrement en retard à la présentation, shame on me !)
Perso, moi, faut pas me le dire deux fois, quand on veut me parler de crèmes, d’exfoliants et de bichonnage en tout genre, je rapplique dare-dare (une vraie fille, j’vous dis !). Si en plus ça me permet de faire (enfin) la connaissance de Nadia (Nizzagirl) ou de Anne-So (Cachemire et Soie) et de revoir La Méchante et Célinette, que demande le peuple ?

Un peu sur mes gardes au début de la soirée, pensant que la démarche restait ultra commerciale, j’ai en fait passé un moment très agréable en compagnie d’une équipe dynamique, convaincue par son discours sur les bienfaits de ces nouveaux rituels de beauté basés sur une approche sensorielle de la beauté.
Après un gentil tripatouillage des produits de la gamme, histoire de découvrir les textures et les odeurs par soi-même, une reflexologue nous indique étape par étape (« porte par porte », selon le rituel) l’ordre des soins à appliquer, avec les gestes et les méthodes appropriés pour tirer profit au maximum des ingrédients des différents soins.
Avouons-le, le rituel complet, composé de 5 gestes, est un chouia long à mon goût, et reste à réserver aux jours exceptionnels où l’on décide de prendre tout son temps pour se dorloter (tous les 36 du mois en ce qui me concerne !). Mais on peut piocher dans la gamme seulement deux ou trois produits. Perso, j’ai fondu pour la crème mousse purifiante : une texture à mi-chemin entre chantilly et nuage, qui donne envie de plonger les doigts dans le pot !
Bonus : tous les produits sont rechargeables, car la démarche de Natura Brasil s’impose des contraintes de développement durable et écologique.
Après les explications techniques, dégustation de Caïpirinha (cocktail traditionnel brésilien) autour d’un sympathique buffet, papotage avec l’équipe organisatrice et les autres blogueuses présentes, petite visite de la boutique qui est absolument magnifique, et remise d’un petit paquet de trois produits cadeaux pour tester à la maison le fameux rituel nouvellement appris.
Voilà une soirée qui compense un peu la morosité de ma rentrée des classes lugubre. Je suis rentrée chez moi en chantonnant « si tu vas à Riooooo »…

Logo_Natura___webLa Maison de Natura Brasil

2, Carrefour de la Croix-Rouge - 75006 PARIS

0810 62 88 72

www.natura.com

(produits EKOS à partir de 13 €)

22 août 2006

Jeux d'enfants

marelleLa diffusion du film d'hier soir, Jeux d'enfants (très mauvais, d'ailleurs, mais c'est mon avis à moi), m'a honteusement rappelé que je n'avais pas encore répondu au gentil questionnaire transmis par dame Jo...elle, juste avant que je ne parte en vacances.
Alors les récits exotiques (ou presque) devront attendre encore un peu, question de courtoisie et de politesse (et parce que ça me plaisait bien de me replonger dans mes années CP-lycée pour répondre à toutes ces petites questions !).
Soyons honnête, j'ai un peu coupé dans le tas parce que le questionnaire est un peu longuet (et que j'avais pas non plus la nuit devant moi). Et puis 20 questions pour vous raconter qui j'étais quand j'étais gamine, c'est amplement suffisant, non ? Si.

1- Quand j'étais enfant, j'étais : à la fois très bonne élève, mais pas du tout fayotte. Le genre à vous donner les bonnes réponses aux contrôles de grammaire et aux dictées, à jouer à chat-perché à la récré, et à échanger mes secrets devant les toilettes des filles. Bref, la copine i-dé-ale ! (je sais, je me flatte !)
2- J'adorais : Plein de trucs ! Difficile de tout citer, mais pour faire court, je dirais la rentrée des classes (!), les cours de dessin, les albums d’autocollants Panini qui s’achetaient par petites pochettes, les gadgets Pootchie, les gommes de toutes les couleurs, les stylos qui écrivaient en laissant des odeurs de chewing-gum, les vacances de Toussaint chez mes grands-parents, les herbiers qu’on devait immanquablement faire pour l’école à cette période de l’année…
3- Je détestais : le jour des grandes vacances (j’adorais l’école, moi !), ou que ma mère me traîne acheter de nouveaux vêtements (je garde le souvenir de virées assez pénibles chez des trucs genre C&A). Je vous rassure, j’ai BEAUCOUP changé, sur les deux points !
4- Mon dessin animé préféré, c'était : Les Chevaliers du Zodiaque, Princesse Sarah ou Olive et Tom (vous noterez quand même un certain éclectisme dans mes goûts, n’est-ce pas ?)
5- Mon meilleur souvenir, c'est : la récré !!!!
6- Mon pire souvenir, c'est : la disparition de Samantha, ma tortue. Cette pétasse s’est fait la malle en creusant un trou sous la clôture que je lui avais amoureusement fabriqué. (Pas con, en même temps, la tortue !)
7- Si j'avais pu, j'aurais : donné cher pour revivre une journée de cette époque-là, juste comme ça, rien que pour voir...
8- Après, en grandissant, je rêvais d'être : Princesse aux cheveux roses (le premier qui se marre aura de mes nouvelles ! On ne se moque pas des rêves d’enfant)
9- Mon dessin animé préféré, c'était : encore cette question ? Mais j’ai pas changé d’avis en trois lignes moi !
10- J'étais amoureuse de : Bah le problème, c’est que mes goûts changeaient assez fréquemment… alors y’a eu un Julien, un Romain, un Vincent, un Alexandre, un Benjamin, un… (je continue, ou pas ?)
11- Ma plus grosse peur, c'était :
j’avais lu un livre sur l’histoire d’une petite fille qui était diabétique, et comme je m’empifrais pas mal de bonbecs et autres cochonneries, j’avais la méga trouille de devenir diabétique à mon tour. Je sais, c’est très con, et le pire, c’est que malgré la peur, je n’ai pas vraiment été « guérie » de ma gourmandise frénétique, mais à l’époque, je me faisais régulièrement des petites crises d’angoisse.
12- Avec les copines, on adorait :
traîner au Trocadéro et admirer les mecs qui faisaient du roller. A force, on s’était constitué une jolie bande de copains beaux gosses bien dragueurs, au Q.I. de moules avariées, mais on en était hyper fières !
13- Mes plus belles vacances :
Impossible de départager : summer camp aux States en soi-disant « séjour linguistique » (hum…), vacances entre potes à Oléron, ou tout simplement glandouille d’été à Paris blindée de mille souvenirs… mon cœur balance…
14- Ma plus grande tristesse :
avoir été trop sage trop longtemps ! Un petit grain de folie ne m’aurait pas fait de mal !
15- Ma chambre était : très moche ! Murs oranges, en toile de jute, héritage d’un précédent locataire aux goûts esthétiques proches du zéro absolu, et résultats de parents feignasses pas volontaires pour faire des travaux. Ca a duré trois ou quatre ans. Et puis par magie, j’ai fini par avoir une chambre beaucoup plus classique, mais plus habitable, avec des murs blancs. C’est à peu près à cette période que mes affreux cauchemars ont cessé. Bizarre, non ?
16- Le truc dont j'étais la plus fière : Ma collection d’échantillons de bouteilles de parfum. Un truc immonde qui prenait toute une étagère, un vrai nid à poussière que je me plaisais à nettoyer toutes les semaines et à réorganiser joliment. Un jour, allez comprendre, tout a fini à la poubelle. Gros ras-le-bol de voir ces petits bidules jaunâtres s’entasser comme ça sans jamais servir à rien. Fin de l’histoire.
17- Le truc dont j'ai encore honte aujourd'hui : Un jour où je traversais la cour du collège, je me suis pris un ballon de basket en plein dans la tronche, et ce devant toute la bande de mecs cools de l’époque. J’aurais donné cher pour disparaître dans un trou de souris instantanément…
18- A l'époque, j'adorais écouter : Madonna, NKOTB (Aïe !), Michaël Jackson… mais aussi Elsa et Glenn Medeiros, Mylène Farmer (re aïe !), Pauline Esther…
19- Mon livre préféré, c'était : j’étais plutôt branchée magazines, genre Ok Podium, Bravo Girls et Jeune et Jolie.
20- J'ai vécu une adolescence plutôt : pas "plutôt"... BEAUCOUP trop sage, si j'en juge ce que je peux entendre à droite à gauche aujourd'hui ! Si c'était à refaire, je changerais quand même deux trois trucs, mais chut... vous ne dîtes rien à mes parents, hein ? ;-)

Je refile le questionnaire à qui veut (en même temps, j'arrive tellement après la bataille que tout le monde a déjà du l'avoir alors bon...) et ceux qui n'ont pas de blog peuvent bien évidemment répondre ici dans les commentaires si le coeur leur en dit !

21 août 2006

Rentrée des classes

cartable_1

C’est la rentrée… (long long soupir). C’est marrant comme les temps changent. Petite fille, j’adorais ça, la rentrée des classes. Je préparais bien mon cartable, ma trousse, mon stylo quatre-couleurs, ma gomme, mon double décimètre, mon cahier grand format petits carreaux à spirale, et mon quatre-heure banane-choco-brique de lait.
Aujourd’hui, la rentrée des classes, c’est quand même vachement moins funky ! Re métro aux heures de pointe, re « qu’est-ce que j’vais bien pouvoir me mettre sur le poil pour la réunion de demain matin ? », re syndrome du blues du dimanche soir, re joies des déjeuners entre collègues. Enfin, parait que « c’est la vie », et qu’on ne peut pas rester au Kindergarten indéfiniment, selon ma mère (ah ?).
Je le sens gros comme un camion, ça va être chaud-les-marrons pour reprendre un rythme de boulot à peu près correct.
Sans compter que j’ai plein de trucs à vous raconter, plein de trucs à aller lire (apparemment, vos blogs n’ont pas chômé pendant l’été, vous ne prenez jamais de vacances ?), et accessoirement, une vie réelle à vivre (bah oui... accessoirement).
Pffffffiiooouuuuuu, rien que de penser à tout ce que j’ai à faire, je suis déjà fatiguée… c’est pas gagné, c’t’affaire !

4 août 2006

Seule sur le sable, les yeux dans l’eau (bientôt)

vacances_2

Qui dit mois d’août dit aussi vacances, pour certains d’entre nous. J’ai du pot, je fais partie de ceux-là. L’heure est donc venue pour moi de boucler mes valises, de remettre la main sur mon passeport, et de voguer pour quelques temps vers des rivages plus ensoleillés et de nouveaux cieux moins nuageux (j’en profiterai pour prendre des cours de poésie, parce que la phrase que je viens d’écrire, c’est clairement pas possible, mais pour le moment, on va faire avec).
Alors, voyons… que je vérifie si tout est en ordre :
- chat apporté chez maman bien gentille et dévouée : fait !
- appareil photo numérique et mini Ipod chargés : fait !
- plantes suffisamment arrosées pour supporter mon absence : fait !
- produits solaires visage ? corps ? pour début de séjour ? fin de séjour ? après-soleil ? protection des cheveux ? : fait ! fait ! fait ! fait ! (et je vais encore m’en tirer pour un excédent de poids de bagage de huit kilos, pfff…)
- gambettes fraîchement épilées : fait !
- maillots de bain tous essayés, longuement hésité, puis tous fourrés en vrac dans la valise : fait !
- choix de polars et bouquins de plage hautement intellectuels (que je délaisserai pour lire Paris-Match et Marie-Claire de toute façon) : fait !
- liste des adresses où envoyer des cartes postales : pas fait, mais de toute façon, c'est bien connu, les postes étrangères fonctionnent tellement mal... ça ne sert à rien... je leur raconterai au retour... non ?
- magnéto programmé pour enregistrer la fin de Zodiaque : fait ! (si y'a une coupure de courant qui flingue ma programmation, je bute tout le monde, c'est clair ?)

Bon, je crois que c'est tout, je suis fin prête. Mes petits loulous, je vous laisse donc à vos moutons quelques jours, et j'espère vous retrouver en pleine forme et toujours aussi bavards à mon retour ! Et bien qu'il serait intelligent de ma part de profiter de ces vacances pour faire aussi un break avec mon blog, je n'exclue pas la possibilité de passer de temps en temps faire un mini coucou et voir si vous êtes sages.
Hasta la vista, babies !


PS : Un bon point au premier(ère) qui reconnaît le titre de mon post. Et c'est franchement pas dur !

2 août 2006

Laissez un message après le bip sonore

r_pondeur_2

"C’est pratique, c’est sympa, c’est indispensable"… On pourra me dire ce qu’on veut à propos des répondeurs, je n’en démordrai pas : le répondeur n’est pas mon ami. Point.
Je sais pas pour vous, mais moi, je sais jamais trop quoi dire quand je tombe sur le répondeur des gens que j’appelle. Je m’emmêle les pinceaux, je bafouille, je loupe le bip du départ, et au final, on ne comprend jamais rien à ce que j’ai voulu dire. Dans un autre genre, une fois, j’étais tellement concentrée sur ce que je racontais qu’après le traditionnel "je t’embrasse", j’ai redit mon prénom à haute voix, en guise de signature, comme à la fin d’une lettre. Débile.
D’ailleurs, quand c’est un message important, je préfère même raccrocher au nez d’un répondeur et prendre le temps de préparer un brouillon de mon message. Après, je n’ai plus qu’à lire mot pour mot mon papier, en mettant un peu l’intonation et en faisant genre j’improvise totalement (mais j’ai fait du théâtre, alors je m’en sors à peu près). Généralement, c’est pile poil quand j’ai mis trois heures à préparer le brouillon que la personne supposée être sur répondeur décroche. Et je me retrouve tout autant paumée qu’au départ, sauf que là, je ne peux plus lui raccrocher au nez !


L’autre souci majeur, avec les répondeurs, c’est de réaliser sa propre annonce. Car il n’y a rien de plus navrant que les messageries automatiques. Ce ton monotone qui nous confirme à deux à l’heure qu’on "est bien sur la messagerie vocale du 06 22 68 10 10 ", ça me donne envie d’envoyer valdinguer le téléphone au fond de l’évier.
Vous remarquerez au passage que les opérateurs téléphoniques ont longuement cherché dans leur coin un moyen de nous mettre les nerfs un peu plus en tire-bouchon. Dernièrement, ils nous ont dégoté un truc assez balaise, dans le genre casse-bonbon : la charmante voix électronique qui nous cause à la fin du répondeur de nos potes, et qui nous dit qu’on a le choix de laisser ou non un message (hé ben c’est toujours ça !) ou qu’il faut appuyer sur tout un tas de touches pour réécouter notre prestation avant de l’enregistrer (ils ont bien compris qu’on était nombreux à être pathétique si on se lançait sans filet et sans possibilité de mettre du Tipex sur nos cafouillis verbaux).
La phrase qui me fait hurler de rire, c’est "après votre message, vous pourrez raccrocher"… Ah mais c’est une bonne idée, ça ! J’y aurais pas pensé toute seule, mais puisque vous le suggérez…

Bref, j’en arrivais au sujet des annonces personnalisées. Ahhhh, gros débat, les annonces personnalisées. Faut-il faire une annonce sobre car « on ne sait jamais qui va appeler, et si c’était pour le boulot, t’imagines !" ? Faut-il au contraire faire un message ultra drôle pour faire marrer tout le monde, quitte à passer pour celui qui a repris trois fois du clown à midi ? Mettre de la musique ? Faire une blague ? (A cette dernière question, je réponds personnellement que la blague du "allo ? allo ? je ne vous entends pas… mais c’est normal vous êtes sur mon répondeur ha ha ha ! " fatigue tout le monde, et vous classe immédiatement dans la catégorie "humour à 2,5 tonnes").
Non, optez plutôt pour un truc tout simple, mais pas trop coincé, comme celui de ma copine Sophie : "bonjour, c’est Sophie, au revoir". Direct, poli, clair, efficace, sans chichis !

Quant à l’option musique, elle est à utiliser avec modération, car d’après nos sources d’information, le procédé a déjà fait des victimes. En gros, le dernier Britney Spears ou, pour faire plus sérieux, la Chevauchée des Walkyries,  qu’on se tape pendant les 45 secondes de répondeur, a de grandes chances de soûler rapidement votre interlocuteur. Le genre de message qui fait mourir d’ennui au bout du deuxième appel, et qui décourage les plus volontaires au bout du troisième. Un bon plan pour ne plus avoir d’amis.
Ce qui me gonfle aussi un peu, avec les répondeurs, c’est quand on s’en sert systématiquement pour filtrer les appels, style "je suis vraiment trop occupé pour te parler maintenant, raconte donc ta vie à ma machine électronique, et peut-être que si c’est intéressant, je te recontacterai… un jour…". Ca, j’aime pas. D’ailleurs, dans ces cas-là, j’ai trouvé ma solution : je n’appelle plus jamais. "Etes-vous sûr de vouloir effacer le numéro ?" Oui.

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