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Gin Fizz

23 janvier 2012

Le riz dans La Vallée (La Chine s’expose avec Esmod)

Croquis Vallée Village rouge

La Vallée Village, vous connaissez ? Mais siiiii, je vous en avais rapidement parlé là, alors même que je me l’étais jouée Pretty Woman à faire mon shopping en limo Benz ! (on n’a pas des vies faciles tous les jours, nous les blogueuses !).
Bon, pour ceux du fond qui ne suivent pas, en quelques mots, la Vallée Village, c’est un charmant petit ensemble de boutiques de fringues et accessoires proposant toute l’année les collections des années précédentes à prix réduits (Maje, Zadig & Voltaire, Antik Batik, Jimmy Choo… ), à seulement 35 minutes du cœur de Paris.

Oui, mais. Ce n’est pas QUE ça. C’est aussi une galerie d’art nommée l’Espace La Vallée Village, dont la vocation est de permettre à des personnalités du monde de la mode de s’exprimer sur des thèmes variés et de permettre une ouverture culturelle sur ce milieu parfois qualifié de snob. (Si si, snob. T’as qu’à essayer de gratter une place pour un défilé haute couture, tu verras de quoi je parle).

A l’occasion du nouvel an chinois, (pour info, on entre aujourd’hui dans l’année du Dragon, ça pète ou pas ?), l’Espace a choisi cette année de nous présenter une thématique « Entre Mode et Culture », en partenariat avec la prestigieuse école Esmod. Un voyage au pays des rizières mêlant traditions ancestrales et avant-garde fashion. (Un peu comme si on jetait du riz sur une robe de mariée signée Jean-Paul Gaultier ?)(non).

Sont donc exposées depuis le 21 janvier les créations et croquis des étudiants d’Esmod, qui avaient pour mission de concourir en réinterprétant au goût du vingt-et-unième siècle les costumes et tenues ancestrales de la Chine Impériale ou de l’Opéra de Pékin.

Petit avant-goût en photos (et plus d'infos ici) :

Esmod mannequins     Esmod mannequin jaune

Croquis Vallée Village bleu

Croquis Vallée Village rose

Esmod mannequin bleu     Esmod Affiche Vallée Village

 

Un vote des visiteurs et internautes permettra au binôme gagnant de remporter une bourse d’étude offerte par La Vallée Village, et qui sait, de marcher sur les traces de Daniel Hechter ou Eric Bergère, talents issus de l’école de mode.
Et, cerise sur le nem, participation automatique pour les votants au tirage au sort permettant de gagner un voyage pour deux à Macao ! Quel bol, non ?

Exposition « Entre Mode en Culture »,
Du 21 Janvier au 19 février 2012
L’Espace, Vallée Village, Serris (Seine et Marne).


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16 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 2)

epilation_montage

Alors, on en était où déjà ? Crème magique, cellophane, slip en plastoc, salle d'attente, pipi... Ah oui ! Grosse envie de faire pipi au plus mauvais moment de ma vie (ou presque).
Je suis en train de chercher soit un dérivatif pour faire passer l'envie, soit un moyen ultra intelligent de m'en sortir sans perdre toute dignité, quand une grande gigue brune débarque en salle d'attente et clâme bien fort mon nom, pour me faire entrer en cabine et passer aux choses sérieuses.

Rapide coup d'oeil mental à ma montre (c'est un concept que j'ai inventé) : je réalise que ça ne fait finalement "que" 25 minutes que je poireaute, alors que la crème est supposée agir en 90 minutes. Donc, qu'a priori, elle n'est pas encore active. Donc, que je vais douiller grave. Et alors ça, c'est niet de chez-même-pas-en-rêve, j'ai quand même pas fait tout ce tintouin tout à l'heure à jongler avec mes micro-tubes et à me saper comme un rouleau de printemps pour avoir QUAND MEME mal au final.

J'exprime mon désarroi à la jeune fille, elle me répond "on va s'arranger, ne vous inquiétez pas". (Oui bah si, justement, je m'inquiète. Mais la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que mon envie pipi s'est fait la malle direct, tellement je suis concentrée sur autre chose).

La cabine n'est pas bien grande, tout juste une table d'esthéticienne, une chaise pour les fringues et une énorme machine de l'espace qui ferait pâlir de jalousie R2D2. Je dépose mes affaires, grimpe sur la table en petite tenue de plastique, chausse les super lunettes infra-rouge (qui complètent parfaitement la panoplie : je pense que là, je ne peux pas faire plus ridicule), et m'apprête à morfler grave.

L'esthéticienne (appelons-la Jenny pour les besoins du post) (au hasard), fidèle à sa promesse du "on va s'arranger", ne découpe que le film cellophane qui entoure la demi-jambe emballée en premier, donc là où la crème a eu le plus de temps pour agir, et laisse tout le reste du corps au chaud dans son hammam forcé (mmm). Pour être certaine de balayer au rayon toutes les zones de la jambe, elle y dessine au crayon blanc un sorte de dammier ravissant, qui va la guider ensuite. Enfin, elle chausse à son tour les lunettes de la mort, et empoigne son instrument, un peu comme Lara Croft empoignerait son flingue.

Le truc se met alors à rugir d'un bruit assoudissant, mélange de réacteur d'avion et de machine à laver en mode essorage. Jenny me prévient : "le laser émet une châleur qui va brûler les bulbes de vos poils et les détruire, mais l'appareil contrebalance celle-ci en propulsant de l'air froid à - 12° pour anesthésier la peau et mieux supporter la sensation de brûlure". Devant mon rictus grimaçant, elle ajoute gentiment "on y va ?"... Ouais, allez, balance la sauce, Jenny, je suis prête ! En mode warrior ! Même pas peur !

Et là, miracle. Le premier contact est surprenant, mais effectivement indolore. C'est surtout le bruit de tac-tac-tac-tac du laser en action qui fait flipper, mais à la surface de la peau, on ne sent pas grand chose. Enfin, si, on sent que les angelures ne sont pas bien loin, rapport au froid de bâtard effectivement propulsé par la machine, mais c'est bien peu de choses comparé à ce que je craignais.
Jenny travaille sur les zones délimitées, l'une après l'autre, depuis le genou vers la cheville. Et moi, je recommence à respirer et à me détendre.

Bon, pas très longtemps, cela dit. Vers le bas du mollet, je commence à sursauter et à pousser des petits cris. A cet endroit, la crème n'a pas fait effet. A moins que... ah... c'est c'là oui... en fait, c'est plutôt moi qui ait étalé la crème de façon un peu rock'n roll. Je me revois me contorsionner dans la cabine de 2m carrés, et soupire intérieurement car oui, il est tout à fait possible que les mollets aient échappé à mon tartinage assez peu consciencieux. Damned ! (En même temps, cette sombre histoire me rappelle tous les coups de soleil choppés en plein milieu du dos pour cause de crémage plus qu'hasardeux. Mais ça, tant qu'on n'aura pas un gogo-gadget-au-bras pour nous filer un coup de main, hein...). Mon travail de souillon risquant donc de me jouer des tours sur certaines parties du corps, je reste vaillament sur mes gardes.

La suite se déroule finalement sans trop de problème. Jenny retire le cellophane partie par partie, et je m'aperçois qu'apparemment, je fais partie des chanceuses pour qui la crème miracle agit plus vite que de raison. Jambes, mollets, cuissots, devant, derrière, hop hop hop, c'est long, mais on avance peu à peu.

Arrive enfin le moment du maillot. Ahem. AHEM. A ce stade, on a retiré le cellophane sur l'intégralité des jambes, et il ne me reste donc plus qu'un magnifique slipos en plastoc transparent greffé à l'entrecuisse. Etant donné qu'on n'est pas là pour enfiler des perles, Jenny découpe ce qu'il me reste de vertu pour pouvoir opérer sur la zone critique.
Bon, les gars... on va dire qu'on ne va pas entrer dans les détails. On va dire que j'ai vécu des moments plus pudiques, et des positions moins embarrassantes. On va dire aussi que j'ai presque pas eu mal (faut dire que j'avais collé la dose de crème en prévision, hé hé), mais qu'en revanche, le coup du propulsage de blizzard glacé fut encore plus désagréable dans ce coin-là qu'ailleurs. Heureusement, la zone est petite, et mon sort est réglé en cinq minutes.

Les aisselles, pour finir la rigolade, s'avèrent un peu sensibles, rapport aux consignes "bras collés contre le torse" qui n'ont pas trop été respectées avec toutes ces émotions. Mais on s'en fiche, c'est quasi terminé, ça prend trente secondes de chaque côté, et j'accepte de souffrir un poil (ha ha) pour la beauté du geste.

Tartinage intégral à la Biafine, rhabillage express, et hop, par ici la sortie, merci d'avoir joué avec nous, et au revoir m'sieurs-dames (non sans avoir ENFIN fait un détour par la case pipiroom, oh my goodness !). Quoi ? Comment ça, on fixe tout de suite un rendez-vous pour la prochaine séance ? Ah ben oui, il faut recommencer ce petit manège 5 à 6 fois sur 2 ans pour espérer se débarasser totalement de ces maudits poils. M'enfin maintenant, j'ai quand même une bonne idée des sales pièges à éviter...


Rapide bilan post-1ème séance : aucune douleur ou sensation de brûlure sur la peau traitée, aucune marque. Les poils sont tombés peu à peu dans les jours qui ont suivi. A 3 semaines de la séance, très peu de nouveaux poils ont poussé, et les plus audacieux seront de toute façon éradiqués à leur tour lors de la séance number two. Honnêtement, c'est un vrai tintouin à gérer, et un gros investissement en temps et en argent, mais je sens que je ne vais rien regretter.

9 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 1)

rasoir et chat

Préambule : Je suis parfaitement consciente de ranger au placard une bonne partie de mon mystère et de mon glamour suite à l'écriture de ce billet.

Ca m'est tombé dessus comme ça, soudainement, sans prévenir. Un matin, alors que, déjà très en retard, je changeais de tenue pré-choisie depuis la veille pour cause de gambettes non suffisamment épilées (oui, même avec un collant à peu près opaque) (c'est dire), j'ai soudain eu l'illumination divine : il faut que je me lance dans l'épilation défintiive, point barre.

Sitôt dit, sitôt fait : étude de marché, estimation des coûts (ouille), estimation du gain de temps (yihaa), étude qualitative auprès d'un échantillon représentatif de la population (2 copines), me voilà ainsi embarquée dans une nouvelle aventure trépidante en plusieurs actes. (J'adore ma vie).

Rendez-vous est vite pris dans l'établissement choisi pour effectuer les tests de contrôle. En gros, si je suis trop blonde (au sens propre, hein), c'est niet. Si j'ai la peau trop bronzée, c'est niet. Si je suis sous traitement ou antibio spécifique, c'est niet aussi. Ouf, je passe les épreuves haut la main. Enfin... sauf l'étape où le médecin teste effectivement chaque zone à épiler avec son laser, qui ne manque pas de me faire bondir au plafond à cause de la douleur du machin. Oui, oui, appelez-moi chochotte, n'empêche que l'impression de se prendre cinq décharges à la seconde sur des zones aussi douillettes que les aisselles ou pire, le maillot, moi j'en connais pas beaucoup qui supporteraient peinards tout en sifflotant l'air du Pont de la rivière Kwaï.

Qu'on se rassure dans le public, je ne suis pas totalement maso. Il existe évidemment une crème anesthésiante à appliquer sur les zones à traiter, mais celle-ci a le bon goût de mettre 90 minutes à agir. Autant vous dire que, pour le jour du test, tout le monde (moi y compris) a autre chose à faire que de poireauter en culotte juste pour faire un petit essai. Donc on supporte, et on pleure serre les dents.

Le soir de la première vraie séance, je pousse la porte pleine d'enthousiasme et de sérénité. (Bon, j'enjolive un peu pour les besoins narratifs). C'est à dire que j'ai prévu mon coup, et me suis ruinée équipée en crème-qui-supprime-la-douleur, histoire de braver les événements à venir la tête haute. Sauf que... je n'ai droit qu'à dix minuscules tubes de crème, la quantité maximum autorisée pour quelqu'un de ma taille et de mon poids. Il va donc falloir la jouer serrer pour appliquer la lotion magique aux endroits stratégiques.

Sur les conseils d'une des hôtesses, je m'isole dans une cabine, me désape de haut en bas, et entreprend de vider les dix petits tubes dans un récipient, pour ajuster les quantités à appliquer par zone. C'te blague... Les tubes sont aussi récalcitrants qu'une huître qui refuserait obstinément de fêter le 24 décembre à table avec ses copains échalotte et vin blanc. Mais vu comme chaque goutte de produit m'est utile, je bataille pendant au moins un quart d'heure pour récolter la précieuse crème.

Une fois l'opération terminée, déjà en nage (ça promet, cette affaire), je m'accorderais bien une petite pause apéro pour me requinquer. Ah, oui, mais 1- je suis - ne l'oublions pas - à oilpé complet dans une cabine de 2m carrés, 2- j'ai comme l'impression que j'ai déjà sérieusement entamé mon capital temps de préparation, 3- on n'a pas toute la nuit devant nous, vu que la fameuse crème miracle s'évapore très vite au contact de l'air, et qu'il faut que je me tartine les zones critiques en moins de deux, si je ne veux pas qu'elle perde toute efficacité. (Et, tu l'auras compris, public, je ne veux pas, non non non).

En deux temps trois mouvements, me voilà en train d'étaler sommairement la crème avec autant de grâce qu'un maçon manie la truelle. C'est que le temps presse ! Fin prête, j'appuie enfin sur la petite sonnette placée dans la cabine, pour demander discretos à l'hotesse de venir m'enrober de papier cellophane.

Ah oui... parce que, histoire de rajouter une bonne partie de rigolade à ma soirée, il ne suffit pas de se tartiner de pied en cap pour être tranquille. Naaaaannn, ce serait trop simple, penses-tu. Il faut aussi activer la crème magique en la laissant agir au contact de la chaleur corporelle, d'où le cellophane, sensé jouer le rôle de "hammam". Je me retrouve donc là, cul nul, à tournicoter autour de la demoiselle, qui m'emballe dans son plastoc comme elle emballerait les restes de son dîner, en serrant bien, tant qu'à faire, pour mieux faire ressortir chaque micro bourrelet de peau. Su-per.

Cinq couches de cello plus tard, la dame me tend un peignoir en papier, me demande de rassembler toutes mes affaires, et d'aller patienter en salle de lecture, le temps que la crème fasse effet.

Bien, donc, je résume, juste pour être bien sûre :
* Je suis nue comme un vers sous un peignoir fin comme du papier cigarette,
* Mais saucissonnée de la taille aux chevilles d'un épais film de cellophane (donc pas totalement nue, à bien y regarder),
* J'ai un slip en plastoc littéralement greffé là où je pense,
* Je marche comme Robocop tellement elle a bien serré son paquet cadeau,
* Et chaque pas produit un crissement étrange, à mi-chemin entre la feuille morte et le bruit d'une craie sur un tableau noir,
* Je dois, en plus du reste, bien serrer les aisselles contre le corps pour que le produit reste en place, car le cellophane est impossible à mettre à cet endroit,
* Et je dois donc patienter élégamment, assise sur le canapé de la salle d'attente, à feuilleter mon Voici, au milieu d'autres dindes aux poils enrobés.

Easy. Les doigts dans le nez. Je maîtrise nickel. J'veux dire, c'est pas comme si je faisais jamais de manucure, qui m'oblige à rester les dix doigts en l'air sans rien faire ni toucher pendant des heures. Non, vraiment, hormis le fait que j'ai mal serré mon peignoir qui commence dangereusement à bailler de partout, et que j'ai du mal à approcher ma main du magazine pour tourner les pages, rapport aux aisselles à garder collées, je suis au top.

Pourtant, c'est là, en pleine lecture inspirée au sujet des Beckham, que le drame s'est produit : j'ai eu, d'un coup, une énorme et incontrôlable envie de faire pipi...

(to be continued)

2 janvier 2012

Bye bye 2011, Welcome 2012

 guimauve  météo  coiffure noeud

easy jet  princessetamtam  gü

apocalypse now  chat  cahier

Voilà un petit billet assez peu original, mais incontournable à écrire, vue la période. Il me semble que c'est déjà le sixième article de "bonne année" que j'écris sur ce blog, alors forcément, je n'ai plus trop d'imagination pour faire dans l'excentrique et le décalé. (Qu'est-ce que ça sera quand on fêtera le passage en 2020, alors...).

Il y a un an, j'avais pris comme seule et unique résolution de dépenser moins de sous en fringues, de calmer ma boulimie à accumuler des tonnes de pulls, robes et bottes alors que ma penderie déborde déjà de partout, et de consacrer plutôt ce budget à des choses moins matérielles, avec en ligne de mire les voyages. Il y a au moins une chose qu'on ne pourra pas me reprocher, c'est d'avoir manqué à ma parole !

Le cru 2011 a été riche, dense et varié :
* Soleil des tropiques aux Maldives (février)
* Dolce Vita italienne à Naples et Capri (avril)
* Tapas et cervezas à Madrid (juin)
* Première conquête du fabuleux Grand Ouest américain en 3 semaines de road-trip (août)
* Arty et underground à Berlin (novembre)

Pas si mal, hein ? Bon, je ne suis pas encore prête à me reconvertir en Guide du Routard, mais c'est pas loin. Et je croise les doigts (et resigne ma seule et unique résolution) pour faire aussi bien en 2012 (ça va être compliqué, quand même...)

Je vous souhaite en tout cas une nouvelle année exceptionnelle, pleine de découvertes, d'exotisme, de valises et d'aéroports, mais aussi de petites douceurs et de grands bonheurs. Que votre millésime 2012 soit à la hauteur de tous vos espoirs !

Merci à vous de me lire, aussi. Vous êtes peut-être un peu moins nombreux qu'il y a quelques temps mais toujours fidèles au poste, même en restant dans l'ombre (je le sais, j'ai mes sources).
Et j'en profite pour vous signaler (essentiellement aux détenteurs d'Iphone, en fait) mon compte Instagram (oui, j'ai fini par céder à l'effet de mode depuis quelques mois, moi aussi) où je partage quelques clichés "instants de vie", parfait complément à ce blog : katiaginfizz (pas trop compliqué).


Happy et jolie année 2012 !

23 décembre 2011

Jingle bells

décoration de Noel

Certes, je ne suis pas très présente ici ces derniers jours, mais ça ne m'empêchera pas de passer en coup de vent pour vous souhaiter à toutes et tous un très Joyeux Noël, plein de buches, de rennes, de feux de cheminée et de sapins enguirlandés.

J'aurais aimé vous dire que j'allais passer l'entre-fêtes à siroter du bubble tea sous un plaid, vautrée sur mon canapé, le chat d'un côté, le Chéribibi de l'autre, devant mes dvd favoris en cette saison. Oui, souvent, je me refais les films qui ont bercé mon enfance et adolescence (Les Goonies, The Breakfast Club, Dirty Dancing, Mon père ce héros, Lady Hawke, L'Histoire sans fin...). Et of course, les best-of Disney proposés par la téloche, seul programme à peu près valable en cette période.

Mais non. Pas de jours off pour moi cette année, je serai bon petit soldat fidèle au poste à mon bureau. Pour mieux repartir en vacances un peu plus tard ? Qui sait... (suspenmmmmssss)

Du coup, c'est à vous de me faire rêver un peu ! Alors, votre programme pour ces fêtes ?

Et sinon, on se retrouve ici, entre nous, en 2012 ? A très vite tout le monde...


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9 décembre 2011

Le tri dont vous êtes le héros

photo(1)     photo(4)


Article sponsorisé

Question écologie, je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un modèle. MAIS, je fais quand même, par ci par là, quelques petits gestes qui aident la planète à leur façon :

* Pas de bain (en même temps, j’ai pas de baignoire, donc bon)
* Recyclage de mes (nombreux) shopping bags en sacs poubelle (trop la classe, le Zara bordé de pots de yaourts)
* Grosse pratique de Ebay (bah quoi, c’est du recyclage aussi, attend !)
* Achat des recharges (savon, lessive...) plutôt que des contenants entiers
* Et surtout, tri sélectif des ordures ménagères !

Aparté : à la lecture de cet article, Chéribibi se poile bien fort, étant donné qu’il m’a littéralement obligée à le faire, que j’ai eu (et j’ai encore parfois) beaucoup de mal au début, mais que ça y est, j’ai pris le pli. (Mais quand même, si j’avais une cuisine de 15 m2 et la place pour 3 poubelles, ça serait beaucoup plus simple).

Je jongle donc consciencieusement entre mes deux sacs poubelles et mon coin à verre, où les bouteilles s’entassent joliment en attendant qu’une bonne âme se dévoue pour les porter à la poubelle adéquate.

Et vous ?  Allez, soyez honnête deux minutes ! Parce que moi, j’ai les chiffres, voyez ! Je sais ! Je sais que seulement 32% des moins de 30 ans trient leurs emballages, contre 60 % pour les plus de 50 ans. Je sais que seulement 64% des emballages sont recyclés, alors que 93% des Français pensent que c’est le premier geste à adopter pour une green attitude.

Tout ça, je l’ai appris cette semaine, lors d’une charmante petite conférence présentée dans les locaux douillets de Eco Emballages, acteur majeur français de la prévention, de l’information et de la mise en œuvre pour le tri et le recyclage.

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Eco Emballage a réunit en effet quelques blogueurs de divers horizons afin de l’aider à diffuser sa nouvelle campagne à destination des jeunes : « Faites le bien ! ». Le quoi ? Bah le tri, pardi !

Partant du constat que l’information passe finalement assez mal auprès des jeunes urbains, il devenait en effet urgent de les sensibiliser au fait que trier, c’est non seulement indispensable pour la planète, mais également pas si difficile que ça.

Aparté bis : Là, je me pose deux minutes, et je réfléchis à toutes ces fois où je me suis retrouvée bien con plantée devant la poubelle, à ne pas savoir dans quel bac je dois coller cette barquette de jambon encore grasse (plastique ou déchets ?), ou ce pot de compote poisseux. (La réponse est « plastique », en vidant un max le contenu du pot, mais sans rincer).

Indéniablement, l’information n’est pas encore fluide et claire pour tous, mais Eco Emballage œuvre chaque jour à la rendre plus claire et accessible. Parce que c’est en grande partie grâce à nous, vous, toi, toi, lui, elle, eux et lui aussi, là-bas, qu’on avancera ensemble vers un objectif de 75% de tri atteint. Et parce que c’est ahurissant que ce soit les plus jeunes, donc les plus concernés par l’avenir à long terme de la planète, qui soient le moins capables d’intégrer ces gestes pourtant simples au quotidien.

photo

Comment changer les choses ? Transformer l’obligation de trier (qui apparaît très souvent comme une corvée) en envie, en volonté. Parce qu’au moins, si on fait « ça » bien, c’est déjà un grand pas. En gros, déculpabiliser, et adopter un registre résolument positif.

Je vous invite à regarder la vidéo « dont vous pouvez être le héros » sur le site www.faiteslebien.fr. Et comme Cédric, le héros du film, de choisir finalement par voir le tri sélectif comme une mini B-A quotidienne. Un de ces actes anodins, comme quand vous laissez votre siège à une vieille dame, qui nous transforment momentanément en super warrior altruiste. Alors, chiche d’être des supers héros ?
 

28 novembre 2011

Fatal fashion error system

 Dressing color block

Dans ma penderie, il y a quelques fringues que je peux cataloguer comme "best achats ever". Ces pulls, vestes ou tops que j'ai mis, mis et remis, que je continue à mettre et qui, au bout du chemin, auront vraiment été aimés, chouchoutés et rentabilisés.

Et puis, il y a les autres. Mes grands loupés vestimentaires. Mes ratés modesques. Mes erreurs de casting. Toutes ces fringues achetées sur un coup de tête, les jours où une petite déprimounette m’ordonne d’aller claquer de la tune pour compenser un je ne sais quoi. Tous ces vêtements ou ces chaussures qui m’ont pourtant plu sur le coup. Soit parce que j’étais dans un moment d’égarement passager (Quoi ? Ryan Gosling est maqué ?). Soit parce que je l'avais repéré sur un blog mode et m'étais convaincue qu'il me le fallait aussi (les blogs mode, c'est sournois). Soit parce que l’éclairage de la boutique était mauvais. Que sais-je encore.

A mon panthéon des "fatal fashion errors" de ces dernières années figurent donc, entre autres :
* Un pantalon-pyjama tout souple tout mou, à l'imprimé douteux hésitant vaguement entre le motif tapisserie et le Saga Africa. Dans la boutique, ça donnait un vrai style décontract' et moderne. Dans la vraie vie, ça donnait surtout le genre qui sort du plumard. Autant te dire, public, que je n'ai jamais osé pointé le bout de mon nez dehors avec.

* Une jupe esprit "Heidi court dans la montagne", motifs jacards et laine bien lourde. Et écrue. Le genre qui te file direct 8 kilos dans chaque cuisse même quand tu t'appelles Kate Moss. Et qui ne va avec rien, surtout. Enfin, rien de ... joli, quoi. Ma chère mère étant présente au moment où je l'ai achetée, je la soupçonne fortement d'être intérieurement jalouse de ma ligne de trentenaire. (Maman, faut qu'on cause).

* Un pantalon treillis, de couleur gris métallisé à reflets légèrement brillants (ça laisse rêveur, je sais). Ca c’était un jour où je m’étais auto-persuadée que moi aussi, je pouvais avoir un style manga branché. Force est de constater que non. Vraiment, non.

* Un t-shirt ample, avec dessiné dessus une fille portant un énorme noeud dans les cheveux, noeud recouvert de sequins brillants et clinquants. Avec le manque de forme et de tenue du truc, autant vous dire que le noeud sequiné en question s'est retrouvé à hauteur de poitrine, faisant comme un soutif du plus bel effet. Ouais. Ouais je l'ai acheté, ce truc, ouais. ... Laissez-moi tranquille.

* Une jupe en mousseline rose fluo. Oui, mesdames. Fluo. Pas fushia. Pas rose pétard. Fluo. Inutile de préciser qu’elle a fini en déguisement de Barbie Pouffiasse pour la soirée Halloween de ma nièce.

* Une chemise noire et beige à motifs très conceptuels, à mi-chemin entre les imprimés seventies et le papier peint de chez tata Louisette. Cette chose ne peut décemment pas avoir été commercialisée après la présidence de Pompidou, et pourtant elle s'est retrouvée un temps dans mon placard, j’ignore encore comment. Je vous jure, monsieur le juge, je plaide coupable pour le reste, mais cette chemise là, je ne peux pas être totalement responsable, on m’a forcée à l’acheter, c’est o-bli-gé.

Je pourrais vous donner un paquet d’autres exemples, mais j’ai quand même ma dignité. Je ne vais pas non plus crier haut et fort les goûts de chiotte dont je peux parfois être l’auteur. Et puis il parait que "faire preuve de mauvais goût, c'est déjà faire preuve de goût", alors bon, on n'a qu'à dire ça, non ?

Crédit photo : Collection PE 2012 Comptoir des Cotonniers, qui ne sera pas une fashion erreur du tout, là.

15 novembre 2011

Berlin l'enchanteur

Berlin Mur 7

Trois jours à Berlin. C'est peu, quand on considère que la ville mesure à peu près sept fois la superficie de Paris. Autant vous dire que malgré notre quadrillage au pas de course des différents coins, je suis loin de pouvoir dire que je connais Berlin aujourd'hui. Mais j'en ai quand même aperçu un joli petit bout, suffisant pour vous faire un compte-rendu.

Sans a priori ni envie particulière au départ (ok, j'avoue, j'y allais surtout pour faire plaisir à Chéribibi) (je n'ai pas de passion démesurée pour l'Allemagne depuis mes souffrances sur les déclinaisons au lycée, en fait), je me suis totalement laissée porter par le vent et les découvertes au hasard des rues, bien qu'un poil cadrée par les grandes zones "incontournables" pour tout touriste. (Cette phrase veut-elle seulement dire quelque chose ?)

Sur les traces de l'histoire, nous avons fait un saut au Mémorial aux juifs d'Europe assassinés, dont l'entrée souterraine se perd dans un dédale de deux mille sept cents stèles anonymes en béton brut, paysage un peu glaçant. Et bien sûr, nous avons croisé le fameux Mur, ou ce qu'il en reste aujourd'hui : une démarcation figurée symboliquement par des tiges de fer alignées, et un pan entier conservé pour le souvenir, totalement recouvert de graffitis d'artistes variés, galerie d'art à ciel ouvert.

Berlin regorge de jolies petites places bardées de terrasses acceuillantes (du moins, j'imagine. Quand il ne fait pas 3° comme c'était le cas ce week-end) où il doit faire bon vivre aux beaux jours. Découvrir Berlin, c'est flâner sur Sophienstrasse. Se perdre dans les petites cours intérieures du Hackesche Höfe. Admirer les variétés architecturales, qui présentent côte à côte l'authentique et l'ultra moderne d'après guerre. Se réchauffer d'un latte macciato (oui, pas très allemand, mais la bière ne réchauffe pas, il parait) dans une Kneipe, petite auberge typique...

Je vous laisse avec ces quelques photos (je sais que vous n'êtes pas tous adeptes des longs tartinages et récits moultement détaillés) (si, je vous connais). Allez, tschuss ! (Et promis, maintenant, on se calme un peu sur les voyages. Au moins pour 2011).

Berlin Mémorial Juifs 3     Berlin Mémorial Juifs 2

Berlin Mémorial Juifs 1     Berlin Mur reconstitué

Berlin Mur

Berlin Mur 5     Berlin Mur 3

Berlin Mur 6     Berlin Mur 8

Berlin Porte de Brandebourg

Berlin Frank Geary

Berlin panneau

Berlin place 1     Berlin place 2

Berlin Sony Center     Berlin architecture

Berlin de nuit 1

Berlin de nuit 2     Berlin musée allemand

Berlin tag 1     Berlin tag 3

 

9 novembre 2011

Les chaussettes de l'archiduchesse

Chaussettes contention douce

Oui, forcément, avec un titre pareil, ne vous attendez quand même pas à ce qu'on parle remaniement des finances et écosystème précaire ici. Aujourd'hui, au programme, c'est chaussettes ! Carrément. (Ce blog me tuera...)

Si vous êtes comme moi, et comme à peu près 80 % de la population féminine, vous avez des petits problèmes de circulation sanguine. Hérédité (merci papa, merci maman), faute à pas de chance, abus de soleil et de bains chauds... peu importe les raisons, les faits sont là : gros poteaux à la place des gambettes dès que la température frôle les 25°, douleurs ou sensations de lourdeur puissance dix, et impression de légèreté réduite à néant (mais ça, c'est peut-être aussi l'abus de Kinder Bueno, remarquez...).

Si vous êtes comme moi (BIS), et comme à peu près 80 % de la population féminine, vous portez l'hiver beaucoup de bottes hautes, de jeans un peu slim sur les mollets, voire, HORREUR, les deux en même temps. Erreur fatale, mes jolies ! Rien de pire que de garder les jambes engoncées dans des vêtements serrés à longueur de journée.

Si en plus vous passez votre temps debout à piétiner, ou assise à croiser les jambes, j'ai envie de dire que vous le faites exprès. M'enfin je ne vous jette pas la pierre-Pierre, je viens précisemment de décrire mon propre comportement.

Si vous êtes comme moi (TER), j'imagine que vous n'avez pas non plus envie de vous coltiner les bas anti-varrice de mémé parfaitement laids. J'en viens donc à ma super solution (oui parce que ce billet a un but, au départ) : les jolies chaussettes de contention. Certes, ce mot "contention" est laid comme un pou, mais il faut bien appeler un chat un chat.

J'ai donc dégotté, au hasard de mes errances sur le net, ces chaussettes assez parfaites pour lutter contre les lois de la gravité de la situation (heu...). Jugez du peu :
* compression légère mais efficace (en gros, on ne sue pas à grosses gouttes pour les enfiler - les personnes ayant déjà porté un collant de contention niveau I me comprendront - mais on sent vraiment l'effet comprimé sur les mollets)
* composition à 55% de coton organique (la planète vous dit merci !)
* lavable en machine et traité antibactérien
* 9 belles couleurs disponibles pour le modèle femme
* modèle non médical (pour ça, il faut voir le phlebologue), mais nettement plus jojo, il faut bien le dire.

Bon, évidemment, à 21 euros la paire de chaussettes, on ne refait pas tout son tiroir de sous-vêtements hein ! (enfin, faites comme vous voulez, mais perso, je préfère partir en vacances cet hiver plutôt que m'acheter douze paires). Je me contente donc d'une paire bleu électrique et d'une gris anthracite. Et je suis ravie, Thérèse, je vous le promets ! A tester dare dare, vous m'en direz des nouvelles !

Plus d'infos ici, sur le site de lapadd.

Billet garanti non sponsorisé, sauf par mes mollets potelés.

27 octobre 2011

Quand San Francisco s'embrume, part. 2 (Road Trip #7)

San Fransisco vue brouillard

Maxime Le Forestier parlait en connaissance de cause : quand San Francisco s'embrume, j'aime autant vous dire que c'est pas trop la peine d'espérer voir le fameux Golden Gate. Ce qui arrive à peu près quatre jours sur cinq, si j'en crois les habitants du coin. Pour le coup, on était bien naïf de penser qu'il nous suffirait d'aller piquer un sprint en bord d'océan pour apercevoir le géant de fer rouge dans toute sa splendeur. Hé oui, même par grand ciel bleu, le climat de la ville est tellement bien fichu (hum...) que le fameux brouillard s'agrippe en bandeaux nuageux le long de la skyline, et emporte avec lui toute chance d'avoir un panorama à peu près dégagé.

Chou blanc, donc, pour la jolie photo-carte postale du pont mythique, que nous n'avons aperçu que de très loin (et encore, faut avoir le nez dessus). Pourtant, de l'autre côté de la baie, le concurrent direct, le Oakland Bay Bridge, nous nargue de toute sa carcasse argentée sur fond de ciel pur. Autant le savoir, à San Francisco, chaque quartier dispose de son micro-climat, et on peut passer du t-shirt au k-way en quelques miles à pied.

San Francisco Golden Gate Bridge     San Francisco vue brouillard 2

Vexés de ne pas avoir vu l'emblème de la ville, nous grimpons au sommet du De Young Museum, situé dans le Golden Gate Park. Là-haut, un observatoire à 360° bardé de murs en verre offre un joli panorama, malgré le temps brumeux (j'vous ai déjà parlé du brouillard à San Francisco ?). Bon plan, car la belle vue est totalement gratuite, même si vous n'avez pas payé l'entrée au musée en question.

San Francisco De Young Musée vue 2


Nous repartons ensuite pour notre "quadrillage" de ville à pied, à la découverte plus complète des quartiers jugés intriguants, sans oublier un petit tour en cable car, histoire de dire que.

San Francisco 9     San Francisco 10

San Francisco 11

San Francisco cable car Castro     San Francisco cable car

Pour prendre de la hauteur, nous grimpons au sommet de la Coit Tower (oui, vous avez le droit de rire de ce nom ridicule, ça nous a bien fait la journée, à nous), un bâtiment en forme de vague lance à incendie, érigée par une admiratrice des soldats du feu, en leur hommage. Déception : d'en haut, la vue est toujours brouillée vers le pont (j'vous ai déjà parlé du brou... ah oui, pardon !), et moins spectaculaire que prévu, mais elle propose un beau panorama de la fameuse Skyline de la ville.

San Francisco Coit Tower

San Francisco Skyline


C'est surtout en bas de la tour que nous découvrons un petit coin ravissant : les Fulbert Stairs, bordés de jolis pavillons perdus dans la verdure, grimpent à flanc de colline. On se croirait à la campagne, c'est calme et reposant, et les chats y gambadent en toute sérénité. Un petit coup de coeur personnel, vraiment !

San Francisco Fulbert Stairs 2

San Francisco Fulbert Stairs 1     San Francisco Fulbert Stairs 3

Dans un autre genre, mention +++ également au quartier de Mission, concentration historique de la population hispanique, qui a gardé un style plus populaire et moins "bonbon coloré" que les zones avoisinantes. Ici, des dizaines de rues sont entièrement recouvertes d'oeuvres plus ou moins artistiques, et nous ne nous sommes pas privés de les mitrailler, pour le plaisir des jolies couleurs. (ici, les oeuvres de Clarion Street).

San Francisco graffiti 5

San Francisco graffiti 7     San Francisco graffiti 11

San Francisco graffiti 6     San Francisco graffiti 4

San Francisco Clarion Street

Je vous passe la visite classique vers les rues commerçantes de Union Square et Market Street (j'ai été super sage) et le passage obligé à l'Apple Store (j'ai été moins super sage). Nous avions également prévu d'aller passer un petit moment à Sausalito, de l'autre côté du pont, mais le temps nous a évidemment cruellement manqué...

***

Ainsi s'achève notre super road-trip américain, qui nous aura fait traverser, trois semaines durant, des paysages tous plus somptueux les uns que les autres. Un parcours très long à préparer, assez fatiguant à vivre : changer d'hôtel chaque soir ou presque, ne jamais défaire sa valise, enchaîner les miles jour après jour (3 000 au compteur, soit près de 5 000 kilomètres) et faire de sa voiture sa deuxième maison. Mais au bout du compte, un périple incroyable, qui restera indéniablement l'un des plus beaux voyages effectués à ce jour. J'espère simplement, avec ces quelques nombreux billets, vous avoir donné, à vous aussi, envie d'y (re)partir très vite !

Road trip Californie compteur

 

24 octobre 2011

Quand San Francisco s'embrume, part. 1 (Road Trip #7)

San Francisco 7

Notre road-trip de 3 semaines va s'achever exactement là où il a commencé, puisque nous terminons notre périple par trois jours et quatre nuits à San Francisco, la ville américaine au mode de vie le plus occidental. Pour changer un peu des nombreux hotels et motels visités ces derniers jours, nous avons opté pour la location d'un petit appartement, au rez-de-chaussée d'une maison victorienne, typique de la ville. L'endroit, situé à quelques encablures du Castro, quartier branché et gay, est chaleureux, confortable et cosy. Nous avons une petite cuisine (et un énoooorme frigo) pour faire nos petits déjeuners, et un jardinet meublé où les déguster. Le premier matin, un rayon de soleil chatouille même nos tasses de thé, et le ciel bleu annonce une journée parfaite pour découvrir la ville.

Sans idée préconçue, si ce n'est celle de visiter au moins les points-clés de la ville, nous voilà donc partis à l'assaut de San Francisco, baskets aux pieds et plan en main. Une chose est certaine : mieux vaut avoir des cuissots en forme ici. C'est peu dire que ça monte et descend, car chaque coin de rue nous réserve une nouvelle "épreuve". Au début de la journée, on en rit, et on pourrait presque courir dans les descentes. J'aime autant vous dire qu'on faisait bien moins les malins à la fin. Mais c'est le (meilleur) prix à payer pour vraiment découvrir l'ambiance des rues et de leurs habitants.

San Francisco Vue Panorama

Nous commencons donc par grimper sur la première colline derrière notre appartement, afin de découvrir une superbe vue plongeante sur la ville, puis déambulons au hasard de nos envies, interpelés ça et là par l'architecture parfois très victorienne, parfois plus moderne, mais toujours colorée et chatoyante. Les habitations sont ici comme des petits bonbons acidulés, et sous le bleu profond du ciel, c'est un régal pour les yeux. Les multiples cables des tramways sillonnent les airs, parfaits perchoirs à oiseaux. L'ambiance est douce, printanière, sereine.

San Francisco 1     San Francisco 5

San Francisco 5     San Francisco 6

San Francisco 8     San Francisco 3

Nous voici arrivés au premier point ultra touristique de notre visite, Alamo Square et ses fameuses Painted Ladies, enchaînement de six demeures victoriennes aux tons pastels alignées face à un square verdoyant. D'ici, la vue sur la célèbre Transamerica Pyramid offre un panorama de carte postale.

San Francisco Alamo Square Painted Ladies

Nous mettons ensuite le cap vers Haight Street et Ashbury, quartiers baba-hippy-chic par excellence. Ici, les boutiques de t-shirts et baskets branchées cotoient les salons de tatouages et les vendeurs de pipes à tabac. La population est mixée, variée, depuis les groupes d'adolescentes en quête de chaussures trendy, jusqu'aux sans abri accompagnés de leur fidèle chien.
En remontant le quartier vers l'ouest, nous arrivons à l'orée du Golden Gate Park, une immense étendue verdoyante plus grande que Central Park à New-York, où nous pique-niquerons au soleil, rassasiés d'une salade faite sur mesure au supermarché Whole Food Market situé à deux pas, temple de la nourriture saine et bio.

San Francisco Haight Ashbury

Direction l'est maintenant. Il est temps de se rapprocher de l'océan et du fameux Fisherman's Wharf, énorme jetée touristique près du port, où les boutiques de souvenirs et de gadgets sont légions, et où l'attraction principale réside en l'amoncelement des lions de mer échoués sur les embarcadères à l'écart de la foule, se dorant la couenne au soleil dans un grand concert de grognements de contentement.
Sur le chemin, nous croisons de nombreuses curiosités architecturales (et alors là, je me sens nulle, parce que je n'arrive pas à retrouver le nom), et faisons un stop sur Lombard Street, la fameuse rue la plus "tournicotée" de San Francisco, que les voitures s'amusent à descendre en suivant les six virages en épingle. Bien plus mythique (vue dans combien de films !?) que magique (un peu minuscule en vrai), elle mérite quand même le détour. Au détour d'une énième vue plongeante vers l'océan, nous apercevons également Alcatraz, prison célèbre de prisonniers non moins célèbres (Al Capone), placée sur une île au large de la ville, mais le temps nous manquera pour aller visiter le bâtiment de plus près.

San Francisco Transamerica Pyramid     San Francisco vue

San Francisco Eglise     San Francisco architecture

San Francisco Pompiers

San Francisco Lombard Street 1     San Francisco Lombard Street 2

San Franscisco Alcatraz

San Francisco Fisherman's Wharf     San Francisco Fisherman's Wharf Cannery

Enfin, après ce bol d'air iodé (moui...), nous reprenons chemin en sens inverse pour rentrer chez nous, en traversant au passage le Chinatown local, agité et grouillant de monde à l'heure de la sortie des bureaux et des courses du soir, et, épuisés, attrapons un tramway sur Market Street, la rue du shopping et des grandes chaînes internationales. Pour une première journée, nous avons bien quadrillé la ville (si, si, mes mollets et mes cuisses confirment !), et pourrons nous attarder plus longuement à certains endroits les deux prochains jours.

17 octobre 2011

Un peu d'Essie, beaucoup d'effet

Essie Vernis Cocktail bling

Essie c'était vrai ? Hé bien oui, Essie, la marque de vernis star aux Etats-Unis, débarque enfin en France et envahit les rayons beauté des Monoprix dès ce mois d'octobre. Yihaaaaa ! Trépignages de joie et confettis ! (il m'en faut peu, je sais...)

Que je vous explique deux minutes. Vous l'aurez peut-être compris vu que j'en parle de plus en plus sur ce blog, mais je suis devenue en quelques mois folle de vernis, parce que j'ai enfin compris que grâce à une belle couleur sur mes ongles, je ne les grignottais plus à longueur de temps. Avouez qu'à trente ans bien tassés, ça la fiche mal d'avoir des petites Knackis en guise de doigt, et honte de montrer ses mains !
J'ai donc résolu mon problème, et j'affiche désormais une sacré collection de vernis de toutes les couleurs, ce qui fait un peu halluciner Chéribibi d'ailleurs. Impossible de lui faire comprendre les subtlilités entre, par exemple, grenat, vermillon, carmin, magenta, cerise... Lui : "oui, bah c'est rouge, quoi !" (pffff, il y connait rien, j'vous jure !). L'achat vernis, c'est la petite friandise que j'ajoute dans mon panier quand je fais mes courses, pour me faire un plaisir à moindre coût.

Essie arrive donc sur le marché français, fort de son expérience tout terrain aux USA, pays de la manucure quasi-obligatoire. Pourtant, la marque a réadapté sa formule pour mieux coller aux habitudes des françaises et propose donc, en VF, une texture séchage rapide (plus besoin de rester les doigts en éventail pendant des lustres), et surtout, un pinceau plus large, qui permet de recouvrir d'un seul coup toute la surface de l'ongle. Impossible de se louper, même pour les plus quiches d'entre nous (et dieu sait que je pars de loin dans ce domaine). Niveau résistance, je suis assez conquise aussi, puisque la couleur résiste facilement 5 jours non stop sans éclat fatal (au delà, j'enlève pour essayer une autre couleur, donc je n'ai pas testé).

En plus des 96 teintes lancées (arrrgggg, je les veux toutes, achevez-moi je vous dis !), voici en exclusivité mondiale de l'internet du web blogosphérien la collection spéciale hiver 2011/12, sobrement baptisée Cocktail Bling (un hommage à quelqu'un en particulier, peut-être ?). Six teintes automnales aux couleurs de pierres précieuses, pour des mains bijoux tout choux.

Cocktail Bling
Bangle Jangle

School of Hard Rocks
Size Matters
Bobbing for Baubles
Brooch the Subject

(Sur les photos : la collection Cocktail Bling / School of Hard Rocks / Lovie Dovie)

Essie, chez Monoprix, 11,90 € le flacon (aïe, peux pas les acheter tous, c'est certain !)
Collection Cocktail Bling disponible à partir de Novembre 2011.
Plus d'infos : www.essie.fr  //  Page Facebook

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