Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Gin Fizz

14 octobre 2011

Bion, à fond la forme ! (article sponsorisé)

Bion AdultesArticle sponsorisé

A chaque changement de saison, c’est la même chose : petite forme, ongles et cheveux en berne, irritabilité, « choppage » de tous les microbes qui passent à proximité. Tenez, depuis la rentrée de septembre, j’affiche déjà un rhume et une bronchite à mon palmarès, malgré le bel été indien que nous avons eu à Paris. Ma grand-mère conseillait, pour lutter contre les petits maux de l’hiver, l’absorption de gelée royale ou de propolisMouis, je veux bien, mais le premier est franchement pas jojo niveau goût, et le second a un nom trop bizarre pour que j’ai pleinement confiance.

Moi, je veux un remède simple, rapide, pratique et qui ne me demande pas de courir 34 boutiques bio pour être acheté. Quand Bion m’a envoyé son petit dernier, Bion 3 Adultes, j’ai creusé la question.  Il s’agit d’une association exclusive de 7 minéraux, 12 vitamines et 3 probiotiques (pro-bio quoi ?) supposés préparer l’organisme à mieux lutter en boostant les défenses immunitaires.  Une sorte de bon bouclier contres les vilaines grippes qui trainent et les gastros que veulent nous refiler tous les collègues (si, si, je les connais !)

Les probiotiques sont en fait des micro-organismes bons pour la santé, qui agissent essentiellement sur la flore intestinale et le système digestif. Bon, allons y mollo, on n’est pas là non plus pour parler franchement caca, mais disons que quand les choses se passent bien sur ce plan-là, c’est généralement bon signe pour tout le reste. (Rhooo, le sujet, mazette…).

C’était facile, c’était rapide, je me suis dit banco cocotte, et j’ai testé la cure complète de 30 jours. Rien de plus fastoche : un comprimé chaque matin, avalé avec mon verre de jus d’orange, et roulez jeunesse.

« Alors, au bout du compte, quelle efficacité ? » me demandez-vous en chœur. Difficile de juger de façon nette, car mon vilain rhume a un peu perturbé le test en début de parcours. Cela dit, je me trouve malgré tout une bonne forme physique générale, en dépit de nuits très (trop ?) courtes. Pas d’envie de sieste après le déjeuner, pas de crashage sur le canapé en mode mollusque au retour du bureau.  Hasard ou coïncidence, je n’en sais rien, mais en tout cas, c’est plutôt plaisant.

Ca tombe bien, notez, car je partais de loin, si j’en crois mon bilan « Quotient Vitalité » réalisé sur le site de la marque. A priori,  avant de démarrer le test, je me mettais une note de 60/100, histoire de ne pas la jouer trop sûre de moi (je ne suis décemment PAS une fille qui courrait le marathon de Paris tous les jours, déconnez pas). Et 14 questions plus tard, BAM : mon vrai QV n’est que de 55/100.

Bion Adulte Quotien VItalité

Il y a donc encore du boulot en perspective pour retrouver la forme, et une seconde petite cure ne serait pas de refus.

Et vous, tentés ? J’ai une boîte de Bion 3 Adultes à vous faire tester (oui, une seule… c’est mieux que rien). Pour participer, racontez-moi en commentaire vos petites astuces pour lutter contre les maux de l’hiver. Et/ou partagez votre score au test du Quotient Vitalité. Allez, chiche, on fait la course ? Et sans tricher, hein ! ;-)

Plus d’infos : www.bion.fr

Les produits Bion® sont des compléments alimentaires. Ils ne se substituent pas à une alimentation variée et équilibrée ni à un mode de vie sain. www.mangerbouger.fr
 
EDIT : TIrage au sort effectué, la gagnante est mentionnée dans les commentaires (et pardon pour les délais d'annonce !).

Publicité
Publicité
10 octobre 2011

Golden State of mind (#6 : Death Valley, Yosemite Park)

Yosemite Park;Californie;USA;Road Trip

Après les strass et les néons de Sin City, nous revoilà partis sur les routes de Californie, vers notre prochaine étape : Death Valley. Terre de désert absolu, étendue de vallées, canyons, lacs salés et dunes entremêlées sous des températures accablantes, voici l'endroit le plus bas, le plus sec et le plus chaud d'Amérique du Nord. Tout un programme.

La Death Valley mérite bien son nom. Avant de s'engouffrer sur ce territoire hostile, tous les guides s'accordent à dire qu'il faut prendre un minimum de précautions : vérifier l'état de son véhicule pour ne pas tomber en panne en plein "nowhere", prévoir au moins trois litres d'eau potable par personne, éviter les heures les plus chaudes, faire le plein, couper la clim de temps en temps pour ne pas "épuiser" le véhicule qui surchauffe... Autant de conseils qu'il ne faut pas prendre à la légère, étant donné la châleur écrasante (plus de 48° en journée, sans le moindre souffle d'air) et les grandes étendues à parcourir avant de trouver un éventuel abri, une station service, un relais téléphonique...

C'est donc avec l'âme de super warriors et l'étrange impression de braver tous les dangers que nous pénétrons dans la Vallée de la Mort. Tout ça pour finalement croiser des dizaines de véhicules de touristes (haute saison oblige) et nous dire que, bon, ok il fait chaud, mais que c'est tout à fait gérable. (En fait, le jour de notre visite, il faisait bizarrement très en dessous des températures de saison. Autour de 38°, quoi. Une bagatelle).

Death Valley;California;USA;road trip     Californie;death valley;USA;road trip

Nous allons traverser le parc (oui, la Death Valley est un parc national) d'ouest en est, en nous limitant à l'axe principal et deux ou trois points de vue incontournables, car le temps nous manque, et nous devons arriver à notre prochaine étape à la tombée de la nuit. Mais finalement, rien que sur cette route principale, nous allons croiser des paysages très changeants, bien que tous très lunaires et enigmatiques.

* Zabriskie Point, qui a donné son nom au film d'Antonioni, est une ancienne exploitation de Borax. Les collines offrent un paysage unique de roche plissée comme un drap de lit, s'étendant à 360° autour de nous. On se croirait sur la Lune, vraiment.

Death Valley; Californie, Zabriskie Point

Death Valley; Californie, Zabriskie Point     Death Valley; Californie, Zabriskie Point


* Bad Water, le lieu le plus bas de l'hémisphère nord, situé à 86 mètres sous le niveau de la mer. Une immense étendue où se tenait autrefois un lac, mais dont ne reste aujourd'hui que les cristaux de sel, séchés à la surface du sol. De loin, on pourrait croire que l'eau est encore présente (l'effet mirage...). La réverberation est aussi intense qu'en pleine montagne, et la châleur est très éprouvante, le petit malaise n'est pas loin... (warriors, je vous dit !)

Death Valley; Californie; USA; Bad Water

Death Valley; Californie; USA; Bad Water

Death Valley; Californie; USA; Bad Water     Death Valley; Californie; USA; Bad Water


* Artist's Palette, nommé ainsi en raison des tonnes de couleurs que revêt la roche, surtout au soleil couchant. Les particules de manganèse, fer, mica en décomposition colorent en effet les reliefs de rose, parme, bleu, jaune, vert... C'est superbe et fascinant, mais évidemment très difficile à rendre en photo, donc il vous faudra surtout imaginer la beauté du spectacle.

Death Valley; Californie; USA; Artist's Palette


* Mesquites Sand Dunes, où nous nous rendons au coucher du soleil, est absolument magique. Comme un morceau de Sahara en plein désert américain ! Les dunes de sable blanc et fin sont l'oeuvre des vents, qui se rencontrent tout particulièrement en ce point du désert. Ca a l'air petit et praticable à pied sur les photos, mais ne vous y trompez pas, c'est immense, et plus d'un touriste trop aventureux s'est perdu dans ces gigantesques tas de sables. Décor utilisé d'ailleurs dans de nombreux films, notamment "La Guerre des Etoiles".

Death Valley; Californie; USA; Mesquite Dunes

Death Valley; Californie; USA; Mesquite Dunes 


La nuit est tombée, nous terminons notre traversée dans l'obscurité la plus complète, sillonnant les virages à la simple lueur des phares. Dans l'ensemble, cette étape ne m'aura pas chamboulée (loin de là) mais je dois quand même reconnaître que c'est un lieu mythique (et mystique) et que je suis heureuse de pouvoir dire à quoi ressemble la si fameuse Death Valley...

Pour notre prochaine étape, nous longeons la Sierra Nevada vers le nord, traversant quelques villes de l'amérique profonde, dont les rues et devantures semblent dater des années 50. Difficile de le croire mais pourtant, la Californie, c'est à la fois le grouillement d'un Los Angeles ultra urbain et dynamique et l'aspect old school des vieux dinners et drugstores de villes plus modestes comme Lone Pine, dans laquelle nous avons fait étape.

Californie; USA

Californie; USA

Californie; USA


Nous mettons ensuite le cap sur Bodie, une ghost town abandonnée à l'époque des chercheurs d'or et des desperados. Au 19ème siècle, quelques ambitieux s'installent sous le soleil écrasant de Californie pour suivre les filons de métaux précieux. Ainsi  jaillit de terre Bodie, ville minière qui connu la pleine gloire lors de la conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or, avant de retomber dans l'oubli lorsque les filons s'épuisèrent. Pourtant, rien n'a bougé,et la ville est restée figée comme dans le passé. Les principales habitations et lieux de vie (saloons, église, cimetière, école) sont encore debout, les intérieurs meublés (bien que très poussiéreux), comme si leurs propriétaires allaient revenir d'un instant à l'autre.

Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town; Californie, USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town en Californie aux USA


Pour boucler notre parcours au sein du Golden State (nom de la Californie) avant de finir en beauté à San Francisco, nous filons vers le célèbre Yosemite Park, merveille des merveilles de la nature amércaine, qui vaudrait huit jours de visite à lui seul. Hélas, nous n'en avons qu'un et demi, il va donc falloir choisir judicieusement. Le parc couvre des hectares de paysages et panoramas tous plus somptueux les uns que les autres, mais nous optons pour la randonnée des Yosemite Falls, les cascades d'eau les plus hautes du parc. Plus de six heures de marche sur des sentiers escarpés qui grimpent... je vous prie de croire que les merveilles croisées sur notre route se méritent à l'effort ! Mais une fois là-haut, les muscles endoloris se taisent devant la beauté des lieux. De là, on a également une vue incroyable sur le Half Dome, mont granitique emblème du parc, dont l'ascension est réservée aux alpinistes les plus expérimentés.

Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA

Le lendemain, avant de reprendre la route, nous partons en quête des séquioas géants de Mariposa Groove, une forêt au sud du parc rassemblant quelques beaux specimens de ces arbres mythiques millénaires (parfois vieux de plus de 2 500 ans), pouvant atteindre 15 mètres de circonférence pour une centaine de mètres de hauteur. La faune apprécie aussi la beauté de ces arbres, et il n'est pas rare de croiser des biches ou des cerfs dans les fourrés. En revanche, nous n'aurons pas croisé d'ours, animal emblématique de Yosemite, et pas si farouche que cela, si l'on en croit les nombreuses pancartes et avertissements disséminés pour sensibiliser les visiteurs à la plus grande prudence.

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA
(Où est Charlie ?)


(Allez... encore une tartine ! Courage, il ne reste plus qu'un billet sur ce fameux Road-Trip !) ;-)

3 octobre 2011

Beauty Lab #4 : Ze Glossy Box (concours)

Glossy Box


Aaaah, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas lancé un petit concours bioutyyyy par ici, hein ! Hé bien voilà qui est réparé ! A l'affiche aujourd'hui, la fameuse Glossy Box, moultement présentée sous tous les angles par les blogueuses ces derniers temps.
Pour les quelques unes qui vivraient dans une grotte (ou qui ne seraient fidèles qu'à un seul et unique blog qui n'en a pas encore parlé) (quoi, on peut rêver ou non ?), je vous présente quand même la bête en quelques mots :

Glossy Box, c'est la possibilité de recevoir chez vous chaque mois une jolie boîte surprise joliment emballée, contenant cinq produits beauté miniatures, piochés parmi les best sellers de marques connues, ou les nouveautés de marques plus confidentielles qui gagnent à être connues. Le champ des possibles est large : soin visage, soin corps, parfum, maquillage, soin cheveux, solaire...
L'idée, c'est de vous permettre de découvrir ou redécouvrir des produits en taille suffisante pour les tester et savoir si oui ou non, ils vous font craquer. Plus malin que d'acheter à tour de bras tout le rayon beauté du Monop' pour trouver son bonheur, non ?

De plus, le côté belle boîte mystère, élégante et raffinée qui arrive en début de mois est plutôt sympa. Un peu comme un retour en enfance, où la moitié du plaisir était déjà de découvrir le contenu de la pochette surprise offerte par tata Jeanine...

Le prix de cette bonne idée ? 13 euros par mois, frais de ports inclus.
Pleins d'infos supplémentaires sur le site de la marque : www.glossybox.fr
Et au passage, je vous signale l'excellent blog beauté (mais pas que) dirigé par l'une des têtes d'affiche de la blogosphère beauté (elle m'a payée très cher pour que je dise ça d'elle), et réunissant quelques plumes que vous connaissez sûrement... ;-)

Trêve de blabla, je sais que vous êtes surtout ici pour le concours (je vous connais !), donc CONCOURS :
J'ai la possibilité de faire découvrir la Glossy Box à 5 d'entre vous, qui recevront directement chez elles la prochaine boîte beauté mystère et les surprises qu'elle contiendra. Tentées ? (tu m'étonnes, Elton !). Rien de plus facile. Un petit commentaire ici et c'est joué ! Dites moi par exemple quel genre de produit vous aimeriez pouvoir tester avant de l'acheter en taille réelle. Ou si un échantillon et/ou une miniature vous ont déjà donné envie d'acheter un produit. Ce que vous voulez ! Bonne chance à toutes !
(Concours ouvert du lundi 3/10 au lundi 10/10, minuit. Annonce des cinq gagnantes ici même).

EDIT du 11/10/11 : Le concours est clos, merci pour vos nombreuses participations (plus de 220, mazette !!!). Devant l'afflux de commentaires, j'ai opté pour une solution très arbitraire et due au hasard pour chosir mes gagnantes. Comme Canalblog divise les commentaires par tranche de 50, j'ai choisi les commentaires n°1, 50, 100, 150 et 200. C'est purement l'ordre de vos participations qui détermine donc les heureuses du concours, n'y voyez rien de personnel !
Et vont donc recevoir bientôt chez elle la nouvelle Glossy Box :
n°1 : Choupie, 03 octobre 2011 à 13:23
n°50 : bosco62, 03 octobre 2011 à 19:13
n°100 : Elisabeth, 03 octobre 2011 à 22:33
n°150 : nymphee, 06 octobre 2011 à 10:31
n°200 : Djohanna94, 09 octobre 2011 à 18:21
Envoyez-moi rapidement votre adresse postale, les filles, afin que je puisse les transmettre à la marque. Merci encore à toutes d'avoir joué le jeu, et rendez-vous bientôt pour d'autres concours ! :-)

22 septembre 2011

Living Las Vegas (Road Trip #5)

Las Vegas Nevada USA

Oui, oui, je sais. Jusqu'à maintenant, les photos du super voyage Road Trip Américain, c'est bien mignon, mais y'a quand même vachement de cailloux dedans, hein ! Ohhh, je vous entends d'ici, ne niez pas. Mais t'inquiète public. Ce qu'il y a de bien avec ce genre de périple, c'est qu'on traverse aussi de la civilisation, du béton et des buildings. Et après les canyons et les parcs de l'Utah, nous faisons donc escale dans la ville du pêché et de tous les vices, j'ai nommé Las Vegas.

Las Vegas, véritable oasis artificielle sortie du désert du Nevada, poussée au milieu de nulle part grâce aux ambitions d'un promotteur immobilier bien décidé à faire fortune. Las Vegas, ville de lumière et de démesure. Las Vegas, où tu pourrais sortir dans la rue déguisée en flamant rose que personne n'y verrait rien à redire, tellement toutes les excentricités et les loufoqueries sont légion. (ça fait drôlement longtemps que je n'ai pas utilisé le mot loufoquerie, tiens).

Nous posons nos valises au Mirage, profitant du fait que les grands hotels de luxe restent très abordables en pleine semaine, et partons découvrir le faste et les plus grands délires des hotels du Strip :
Le Louxor a reproduit en taille réelle le Sphinx et la pyramide de Gizeh, du sommet de laquelle part un faisseau lumineux si puissant qu'il est visible depuis l'atterissage à l'aéroport de Los Angeles, à plus de 900 bornes de là.
Le New-York New-York recompose la skyline de Manhattan, la Statue de la Liberté et le Pont de Brooklyn, agrémenté d'un roller-coaster géant (sorte de grand huit) et le Paris-Las Vegas offre une reconstitution de notreTour Eiffel, de l'arc de Triomphe, d'immeubles pseudo-haussmaniens et de la façade de l'Hotel de Ville. Le Venetian propose une version miniature de Venise, avec ses canaux, son pont du Rialto, sa Place Saint Marc, et un superbe plafond à effet "ciel nuageux" très trompeur. Quant au Wynn, hotel le plus luxueux du Strip à l'heure actuelle, il accueille carrément un parcours de golf 18 trous. (Tranquillou bilou. J'veux dire, pourquoi se priver, hein).

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

De jour, certains décors ressemblent à des maquettes géantes en carton pâte très kitsch. De nuit, les milliers de lumière et de néons prennent le pouvoir, et Las Vegas scintille de partout. Il fait une température écrasante (près de 40°), puisque nous sommes en plein désert malgré les apparences. Heureusement (ou pas), la clim poussée à fond les ballons dans chaque lieu fermé nous permet de garder forme humaine. Nous voyageons sur tous les continents le temps d'une promenade le long du boulevard le plus célèbre de la ville, poussant parfois la tête dans les halls des hotels, eux aussi décorés selon la thématique choisie.

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA      Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA

Le spectacle des fontaines du Bellagio m'emballe plus que de raison (en gros, j'ai eu à nouveau cinq ans le temps d'une chanson et d'un show aquatique beaucoup moins cheap que je ne l'aurais cru). (Okkkkayyyy, j'aurais même pu passer la soirée entière devant, j'avoue ! C'était beeaaauuu !)

Las Vegas Nevada USA Bellagio

Les casinos, eux, se ressemblent tous. Des centaines de machines à sous organisées en rangées disciplinées, quelques dizaines de tables de poker, black jack et autre roulette. Et plus loin, à l'écart, les salles réservées aux grands joueurs, ou du moins à ceux qui ont de l'argent à perdre et gros à miser. Aucune lumière naturelle, aucune horloge, des boissons servies gratuitement à volonté par des hotesses "sexy" (mais "sexy" à la mode Las Vegas)... tout est réuni pour perdre la notion du temps et le sens de la raison. Chéribibi tentera d'ailleurs sa chance au poker et plus-que-doublera sa mise de départ, avant de s'arrêter juste à temps, et de rejoindre les bras de Morphée (et les miens aussi) après une journée chargée en découvertes.

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

Le lendemain, la route nous appelle, nous avons encore pas mal de bornes à faire. Mais nous faisons un rapide détour par le vieux Las Vegas, et sa rue principale Fremont Street. Hélas, sans les strass et les néons, sous la lumière crue du petit jour, elle perd beaucoup de son charme désuet.
Passage rapide également devant la Cleveland Clinic, un spectaculaire bâtiment pensé par l'architecte Frank Gehry, dont la structure en acier biscornue est sensée représenter la complexité du cerveau humain.

Las Vegas Nevada USA

Las Vegas Nevada USA     Las Vegas Nevada USA

 

19 septembre 2011

Tout ce qui brille

Shourouk Zara Paillettes

Petit quizz mode du lundi matin : Tout ce qui brille n'est pas d'or, mais file direct dans ma penderie. Pour quelle(s) mystérieuse(s) raison(s) ? Vous avez deux heures, je ramasse les copies à moins le quart.

Perso, j'ai bien ma mes petites idées sur la chose :


1. Parce que j'ai gardé une âme de gamine ?
2. Parce que j'ai le radar modesque irrémédiablement bloqué sur l'option "bling-bling" ?
3. Parce que l'effet disco-fever-power donne du pep's à n'importe quelle tenue ?
4. Parce que j'ai toujours aimé ça, et que j'ose enfin (me) l'avouer ?
5. Parce que le film Tout ce qui brille a cartonné au ciné ?
6. Parce que les paillettes, les sequins et le lurex, c'est quand même drôlement plus funky que le 100% coton trop sage ?
7. Parce que c'est pas tous les jours qu'on peut porter les chaussures de Cendrillon ?
8. Parce que j'aime faire des étincelles ?
9. Parce que ça met une petite touche de gaieté dans un contexte économique et social bien morose ?
10. Parce que. Tout simplement. Et j'ai pas spécialement envie de me justifier, en fait.

En tout cas, les faits sont là. Regardez plutôt le travail de serial shoppeuse ! Ah ça, on est d'accord, je pourrais faire atterrir un Boeing en pleine jungle, à force de briller comme un phare. Et en plus, je n'ai rien à dire pour ma défense, votre Honneur. J'assume tout !


Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

 
Bon, évidemment, je ne porte pas tout en même temps, sauf cas exceptionnel de soirée disco ou d'envie subite de ressembler à une boule à facettes sur pattes (mais je sais me contenir).
Evidemment aussi, je joue la couleur sobre avec. Noir, gris, beige, taupe. On n'est pas au carnaval de Rio, non plus, voyez ?

Casting brillant :
* Escarpins à paillettes Zara, kitten heel, parfaits pour une touche de shebaaam au bout d'un duo jean brut/t-shirt blanc.
* Etoles en lurex Zara et ...? (j'ai oublié)
* Pull imitation sweat en lurex argenté, Gap (au bureau, on l'appelle ma "côte de maille". Pfff, si ça vous fait rire, les gars, faites-donc !)
* Pull beige à sequins, Des Petits Hauts
* Collier oiseau Shourouk, depuis un bail dans ma penderie, mais il se devait d'avoir une place ici !
* Blazer manches 3/4 sequins argentés anthracite Zara
, pour changer de la PPVN (parfaite petite veste noire)

PS : ouep, la paillette en photo, c'est pas fastoche-fastoche, quand même...

Publicité
Publicité
12 septembre 2011

Les mystères de l'ouest (#4 : Antelope et Bryce Canyon)

Antelope Canyon Arizona USA

Après avoir absorbé notre quota d'images de western et du farwest, nous reprenons la route vers l'est pour la ville de Page, autour de laquelle il y a moult à visiter :

HorseShoe Bend est un point de vue spectaculaire sur les méandres de la Colorado River, qui forme à cet endroit comme un fer à cheval. Nous nous y rendons au soleil couchant, et si le fleuve lui-même est en grande partie plongé dans l'ombre à cette heure, en haut de la falaise où nous nous trouvons, les couleurs des rocs explosent littéralement. Le ciel est bleu pur, les roches ocres et safranées, l
'eau en contrebas apparait vert émeraude, les constrastes sont saisissants de beauté.

Horse Shoe Bend

Horse Shoe Bend     Horse Shoe Bend

Horse Shoe Bend


Le lendemain, nous partons pour Antelope Canyon. Ce sera, je pense, la visite qui m'aura le plus marquée et touchée durant notre voyage. Sans doute est-ce dû à l'effet de surprise préservé, car avant de préparer notre périple, je n'avais pas spécialement entendu parler de ce lieu mythique, à l'inverse des autres monuments déjà racontés ici. Et pourtant... quelle merveille !!!
C'est ce qu'on appelle un slot canyon, dans lequel on entre par une faille creusée dans le sol (slot = fente). On pourrait presque passer à côté de cette "entrée" tellement elle est discrète et insoupçonnable, et il faut se contortionner un peu pour y pénétrer.

A l'intérieur, le spectacle est presque irréel : le canyon très étroit se dresse autour de nous, on ne voit presque pas le ciel. Les paroies sont parfaitement lisses, polies, comme passées sous une meule. Et pourtant, le relief est bien présent. Le sentier au sol ne mesure parfois pas plus de vingt centimètres, nous devons nous pencher, nous courber, faire des accrobaties pour parvenir à avancer plus loin. Certains endroits difficiles d'accès ont même été amenagés avec des escaliers étroits en feraille. Ce genre de canyon est façonné en grandes parties par les flash floods, des orages ultra violents et très dangereux, qui déversent en quelques minutes des torrents d'eau et de boue en entrainant la terre.

Malgré la quasi absence de lumière directe, les couleurs sont absolument magnifiques : un dégradé de oranges, jaunes, ocres, roses, mauves... toute la palette d'un artiste est présente. Il règne ici un calme religieux malgré le flot de touristes, car tous sont, comme nous, médusés par cet endroit absolument magique. (J'ai l'air un peu gnian-gnian, comme ça, je me doute bien, mais ce lieu est vraiment l'une des plus belles choses que j'ai visitées ces dernières années). J'ai volontairement laissé quelques têtes et chapeaux de touristes sur les photos, pour donner une idée de l'échelle.

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA


Nous consacrons ensuite l'après-midi à la découverte du Lake Powell en louant un petit bateau à moteur pour explorer les différentes rives et criques. Ce lac entièrement artificiel, créé au départ pour discipliner les eaux fluctuantes du Colorado grâce à un gigantesque barrage, est devenu finalement une station balnéaire très fréquentée et courue pour les activités nautiques. Nous sommes encore en terres de canyons, et malgré l'eau du lac qui fausse un peu la donne, le paysage nous indique bien que nous nous trouvons dans une faille terrestre, entourés de paroies rocheuses et escarpées. (En guest star sur les photos, Chéribibi partant à l'escalade de l'une des paroies pour faire un plongeon).

Lake Powell Page Arizona

Lake Powell Page Arizona

Lake Powell Page Arizona


Nous repartons ensuite vers le nord, à l'assaut de deux grands parcs nationaux fameux : Zion National Park, et Bryce Canyon. Si le premier nous laisse un peu sur notre faim, le second va nous offrir encore un nouveau type de paysage grandiose et magnifique. Plus qu'un canyon au sens où on l'entend, le parc de Bryce forme plutôt un immense amphithéâtre empli de hoodoos, ces fameuses "cheminées de fées", sorte de stalagmites de pierre formées par l'érosion et les intempéries. Randonner à travers ces hoodoos est un voyage quelque peu féérique et hors du réel. Seul bémol, le jour de notre visite, le ciel était couvert au dessus d'une partie du parc, du fait d'incendies volontaires, organisés par les rangers pour déforester et refertiliser le sol.

Zion Park Utah USA     Zion Park Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA

 

5 septembre 2011

I'm a poor lonesome cowgirl (#3 : Grand Canyon, Monument Valley)

Monument Valley

Nous quittons L.A. au petit matin car nous avons près de huit heures de route pour parvenir à notre destination suivante, l'incontournable Grand Canyon, en Arizona. Nous traversons pour cela le grand désert du Mojave, ses paysages arides clairsemés de cactus et ses dunes de sable. Nous arrivons de nuit à Tusayan, petite ville à quelques miles au sud du Parc National du Grand Canyon. Le lendemain matin, réveil de bonne heure mais sans difficulté, car nous avons rendez-vous pour l'un des temps fort de notre voyage : le survol du Grand Canyon en hélicoptère ! N'ayant pas encore eu le temps de l'apercevoir depuis la terre ferme, c'est donc bien dans les airs que nous ferons connaissance pour la première fois avec ce géant mythique.
Grâce à mon poids moyen, j'hérite fièrement de la meilleure place à bord de l'appareil, et trône aux côtés du pilote, avec la vue dégagée de tous côtés. Les pales se mettent à tourner, le sol s'éloigne... enfin, nous volons vers le clou du spectacle.

Comment vous dire ? Comment décrire avec de simples mots ce que l'on ressent à cet instant ? J'ose à peine l'écrire ici, mais j'avoue avoir eu les larmes aux yeux devant le spectacle qui s'étendait là : des forêts de pins à perte de vue, et soudain, sous nos pieds, la faille. Abrupte. Puissante. A pic. La faille géante qui plonge en rochers escarpés vers les entrailles du sol, trainant en son coeur le fleuve Colorado, artiste de ce paysage depuis des millénaires. On se sent si petit et si fragile face à l'immensité de ce mastondonte. L'hélico survole les roches teintées d'ocre, couleurs écrasées par le soleil déjà puissant à cette heure matinale. Je suis seule à l'avant de l'appareil, mon casque sur les oreilles, et la bande sonore diffusée dans les écouteurs (Pink Floyd, Hey You) ajoute encore quelques grammes de magie à l'instant présent.
Les photos prises depuis l'hélico ne retranscriront en aucun cas la beauté du paysage, du fait de la luminosité trop importante. Surtout, il sera impossible de vous rendre compte sur les clichés de la taille réelle du Canyon, essayez juste de visualiser toutes les petites tâches vertes comme des pins d'environ 4,5 m de hauteur.

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA


Revenus sur la terre ferme, et après un debrief collectif fait de superlatifs, nous reprenons la voiture pour nous diriger vers le Canyon, mais pour le visiter cette fois par la marche. Les rives sont en effet aménagées en longue randonnée sur des chemins de sable qui longent les précipices, parfois vraiment abrutes. Apparemment, quelques touristes trop hardis tombent chaque année au fond du canyon, autant vous dire que je regarde à deux fois où je pose les pieds. Il est également possible d'effectuer des randonnées qui descendent vers le bas du Canyon, au plus près du fleuve Colorado, mais en plein cagnard aoûtien, il faudrait avoir une condition physique et un équipement de malade pour s'y risquer. La température frôle déjà les 36° sur les rives, elle atteint 49° à l'ombre dans les profondeurs du Canyon. Sauf que, manque de bol, il n'y a pas d'ombre. Et puis la perspective de croiser l'un des habitants du coin, à savoir le coyote ou le crotale, me fait très moyennement rire.

Etrangement, alors que nos impressions depuis les airs nous coupaient déjà le souffle, le Grand Canyon depuis la rive nous a semblé encore plus majestueux, immense, puissant, enveloppant. A échelle humaine, sans l'effet d'optique trompeur de la hauteur, on réalise encore mieux la taille époustouflante de cette faille creusée par les tremblements de terre et les séïsmes successifs dans le haut plateau du Colorado. Nous arpenterons la rive gauche (la plus belle) tout l'après-midi, jusqu'aux dernières minutes du soleil couchant sur le point de vue le plus réputé du Grand Canyon, Hopi Point.

Les photos ci-dessous, bien qu'une fois de plus largement en dessous de la réalité, montrent bien le plateau du Colorado sur l'horizon, et la faille qui s'y est creusée, très nette. Aussi, cherchez les quelques touristes, qui vous donneront une meilleure idée du paysage grandiose à l'échelle humaine.

Grand Canyon USA

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA


Le Grand Canyon était incontestablement un temps fort de notre périple, mais ce qui nous attend à présent est tout aussi réputé et évocateur : Monument Valley, terre de désert parsemée de buttes et de mesas si chères au coeur des cowboys du farwest. Le gouvernemant américain a laissé aux indiens l'exploitation de quelques sites protégés, et Monument Valley en fait partie. Nous pénétrons donc en terres Navajos.

Depuis la route, déjà, on aperçoit au loin les trois fameuses buttes caractéristiques de ce paysage, exploitées maintes et maintes fois dans les westerns américains. La réserve s'étend sur quelques miles que nous parcourons en voiture, sillonnant à travers les monolithes rebaptisés "chameau", "éléphant" ou "géant assoupi" en fonction des formes que le temps et l'érosion ont fini par leur donner. Enfin, nous achevons notre visite par une balade à cheval, guidés par une petite indienne, au milieu de la poussière ocre qui se soulève par bourrasques en cette fin de journée au ciel mitigé. Il ne manquait plus que l'harmonica lancinant d'Ennio Morricone pour parfaire le tableau...

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley     Monument Valley

Pour rester dans l'atmosphère Lucky Luke, je déroge à l'ordre réel de notre périple pour ajouter quelques photos d'Old Paria, visitée quelques jours plus tard dans le sud de l'Utah. Une colline aux couleurs incroyables formées par les strates géologiques, qui a servi de décor naturel à de nombreux westerns (Josey Wales hors la loi, ça vous parle ?). A l'origine, on pouvait aussi y visiter les restes des décors, mais ceux-ci ont été détruits par un incendie.

Old Paria

Old Paria     Old Paria

 

1 septembre 2011

Voir Venice et mourir (#2 : Côte Pacifique jusqu'à L.A)

Los Angeles Venice Beach

Après bien des embrouilles avec les compagnies aériennes, des vols retardés ou repoussés et des sièges en surbooking obtenus à la sueur de notre front (merci, c'était bien la peine de baliser le sujet des mois à l'avance), notre road-trip a enfin pu commencer depuis l'aéroport de San Francisco. Nous récupérons la voiture de location (un paquebot !), checkons l'itinéraire et hop, roulez roulez petits bolides, en avant toute ! Direction la côte pacifique par la superbe highway 1, vers notre première escale, Monterey.

Hélas, le beau temps n'est pas de la partie pour nos premiers pas américains. C'est d'ailleurs le propre des villes côtières de Californie, où le climat très chaud et sec de l'intérieur des terres "affronte" l'air marin plus frais de l'océan Pacifique, donnant lieu à un temps souvent brumeux, couvert et humide (d'où, par ex., le fameux brouillard de San Francisco).

Peu importe, car notre première visite sera le très bel Aquarium de Monterey. ("Quoi, elle est partie mater les poissons sous verre à l'autre bout du monde, la fille ?". Tssss, sachez que cet aquarium est connu comme l'un des plus riche et beau de la planète, rien de moins. Et y'avait même des loutres, alors bon...). Allez, je vous épargne les tonnes de photos un peu gnian-gnian ("ohhh mais regarde, il est trop choupi le pingouin"), je vous fais juste partager rapidement les superbes méduses, les tortues, et une espèce d'hippocampe assez esthétique, ma foi.

Méduses

Tortue     Hippocampe


Nous passons quelques heures à visiter la ville, ainsi que sa voisine, Carmel-by-the-sea. Au programme également, la fameuse 17 Miles Drive (une très belle route qui longe la mer), et la superbe réserve de Point Lobos, espace protégé peuplé de loutres, lions de mer et pélicans. Puis direction Big Sur, rencontre des montagnes et des vagues déchaînées dans un paysage sauvage, l'une des perles de cette fameuse route 1 empruntée autrefois par Jack Kerouac ou Henry Miller. Les photos sans soleil (et sous trois pulls) ne rendent malheureusement pas hommage à la beauté des lieux, je réduis donc au minimum ici. Mais j'insiste : c'était très très beau, et j'aurais aimé y passer plus de temps.

Big Sur


De Santa Barbara, nous ne verrons rien, si ce n'est la longue avenue principale arpentée de long en large à la recherche d'un endroit où manger un bout encore ouvert passé 21h (je sais... ne dites rien, ça m'a déjà énervée suffisamment sur place), et quelques palmiers bercés par une douce pluie matinale, car nous décollons à l'aube pour partir vers la première grosse étape du voyage : Los Angeles.

Ville composée de plusieurs banlieues accolées les unes aux autres, L. A. ne se visite pas à pied (ou alors, prévoyez quinze jours, et le stock de Compeed). Tout y est démesuré : les distances, les voitures, les panneaux publicitaires... Nous attaquons la visite par le so famous Walk of Fame sur Hollywood Boulevard, qui se révèle être un simple trottoir un peu crasseux et bardé de touristes en goguette. L'étoile de Michaël Jackson est prise d'assault pour les photos souvenir, celle de Céline Dion nettement moins, bizarrement. Puis, après une rapide balade sur Rodeo Drive et dans les collines de Beverly Hills, nous mettons le cap vers le plus haut point de la ville, l'Observatoire du Griffith Park, pour observer le soleil se coucher sur le Hollywood Sign, et la ville s'illuminer à perte de vue.

 Hollywood Boulevard Los Angeles

Walk of Fame Hollywood Boulevard Los Angeles     El Capitan Hollywood Boulevard Los Angeles

Los Angeles

Los Angeles    Hollywood Sign Los Angeles

Hollywood Sign Los Angeles

Los Angeles

Lendemain, journée plage et découverte du bord de mer. Venice Beach, à nous deux ! Malgré le ciel encore un peu couvert, nous partons en quête des canaux de Venice, reconstitution utopique de la vraie Venise italienne. Petite enclave bobo au milieu de l'agitation populaire des plages, ce quartier se révèle un véritable coup de coeur : des petites allées, des petits ponts parmi des maisons parfois anciennes et charmantes, ou des demeures plus modernes à l'architecture assumée. Partout, des fleurs, des arbres, et du calme. Et, ô surprise, au détour d'un canal, nous croisons Owen Wilson, son bébé dans les bras et sa casquette vissée sur la tête.

Retour sur la plage. Nous louons un tandem (grande première pour moi, mais en fait, c'est plutôt cool) pour remonter la grande plage ponctuée de cabanes de maîtres nageurs sauveteurs (oui, ils sont vraiment habillés en rouge), traversant l'animation de la grande avenue du bord de mer, ses terrains de basket, ses rampes de skate, jusqu'au Pier de Santa Monica et sa fameuse grande roue. Plutôt qu'un tour de manège, nous préférons un rapide plouf dans les eaux froides de l'océan pacifique. (En fait, je mens. J'ai juste trempé les orteils, c'était vraiment trop froid pour moi). Balade sur le Abbott Boulevard, artère principale branchouille de la ville, avant de finir la soirée à nouveau vers les canaux, histoire de respirer l'ambiance à la nuit tombée.

Los Angeles Venice Beach plage lifeguard

Los Angeles Venice Beach

Venice

venice 3     venice 5

venice 4

Venice Beach

Venice Beach     Venice Beach

Venice Beach

Venice Beach     cannabis Venice Beach

Venice Beach

Venice Beach     Venice Beach

Venice Beach     Venice Beach

 P.S : C'est affreux, ce billet est tellement long que je pense avoir perdu 90 % des lecteurs en cours de route ! Vous êtes toujours là ? Vous avez tout lu ? On fait plus court la prochaine fois ? (Je promets rien, en même temps...)

 

29 août 2011

Thousand miles away (Road Trip #1)

P1030042

Ayé. Terminé, le beau voyage. Déjà de retour à Paris, la tête pleine de nouveaux souvenirs, avec près de 3 000 photos à trier, archiver, classer et imprimer. Une broutille, quoi.
Vingt jours de road-trip, et environ 5 000 kilomètres au compteur de la voiture, nous auront fait évidemment traverser des paysages tous plus grandioses et variés les uns que les autres :

* les champs de Californie s'étendant à perte de vue, ponctués d'éoliennes tournant à pleine vitesse
* les déserts d'Arizona, immenses étendues de cailloux secs et inhospitaliers
* les hauts plateaux du Colorado, accueillant dans ses failles LE fameux et incontournable Grand Canyon (situé en Arizona, pourtant)
* les plaines d'Utah, bordées de ranchs et d'élevages de chevaux et de bisons
* les forêts de pins et de séquoias géants caractéristiques de la Basse Sierra Nevada

Et bien sûr, toutes les beautés grandioses que le grand ouest américain réserve : Monument Valley, Yosemite Park, Bryce Canyon, Zion Park, Antelope Canyon, le Lake Powell, Death Valley...
Ajoutez à cela les traversées de petites villes typiques de l'amérique profonde, des stations balnéaires chics de la côte pacifique, l'oasis créée de toute pièce en plein désert qu'est Las Vegas, et les deux stars incontournables de Californie : Los Angeles et San Francisco.
Au final, un voyage fabuleux dans le Grand Ouest, à la fois sauvage et hostile, mais aussi scintillant des paillettes du star system et de l'argent qui coule à flots. Un parfait et savant mélange de nature à perte de vue, et d'urbanisme en tout genre.

Je n'aurai évidemment pas assez d'un post ici pour vous faire partager l'ensemble de mes découvertes et coups de coeur, et compte bien y consacrer quelques billets dans les jours et semaines à venir (sans forcément ne parler que de ça, au risque de vous gaver un peu vite). Laissez-moi simplement le temps de reprendre mes marques, et surtout de trier ces fameuses centaines de photos afin d'en faire un chouette résumé.

Je vous laisse avec quelques clichés, sorte de petit patchwork d'instantanés pris à l'Iphone, pour vous donner un avant-goût. Pour répondre à vos questions du précédent billet au sujet du fameux road-book ("mon précieux..."), je n'ai utilisé aucune technique précise ou logiciel adapté. Il résulte seulement de la compilation de toutes les données rassemblées (itinéraires, mails de réservation des hotels, copié-collé de textes de présentation des principaux points de visites, cartes des parcs et plans des villes traversées...), que j'ai patiemment imprimées et fait relier chez un Copy-Top, après y avoir rajouté, pour le fun, une jolie couverture visuelle. Rien de plus ! Mais je dois dire qu'il a été notre allié le plus important, avec nos deux guides du Routard.


Santa Monica Beach Bodie, Ghost Town, California

Sur les routes Hotel du vieux Las Vegas

Diner, Kanab, Utah Diner 2, Kanab, Utah Breakfast time

_Le dromadaire_, Monument Valley Bisons, en Utah

Ombre sur les roches de HorseshoeBend Yosemite

 

6 août 2011

La conquête de l'Ouest

IMG_2283  map

Cette fois, je crois bien qu'on y est. A l'heure où vous lirez ces lignes, je foulerai déjà le sol américain d'un pas guilleret (enfin, j'imagine). Après des semaines de préparation acharnée et appliquée, nous y voilà...
En parcourant les forums pour préparer ce voyage, j'ai constaté que certaines personnes mettent parfois plus d'un an de recherches avant de s'engager dans un tel périple. Honnêtement, pour l'avoir vécu en accéléré, je comprends mieux pourquoi.

* Constituer un itinéraire général en fonction des milliers de choses à voir et du temps dont on dispose : check.
* Arrêter les villes étapes selon les envies de passer plus ou moins de temps dans telle ou telle région : check.
* Eplucher les guides du Routard et les sites d'hotels en ligne pour dégoter les chambres adéquates : check.
* Programmer les visites à réserver à l'avance pour cause de période de grande affluence : plus ou moins check.
* Estimer le temps nécessaire à chaque étape, chaque site, chaque lieu culte : check.
* Laisser aussi sa chance au hasard et aux imprévus : check.

17h de vol (avec escale), 21 jours de voyage, 4 états traversés (Californie, Arizona, Utah, Nevada), et sans doute, au bout du compte, près de 4 000 kilomètres parcourus en voiture.

Pour le fun et surtout pour éviter de trop gamberger sur place, j'ai constitué notre précieux road-book, qui regroupe en un seul recueil épais comme un annuaire les bases de notre voyage : itinéraire Michelin dans les grandes lignes, référence de réservation des chambres, plans des parcs et sites visités, exemples de randonnées...
J'y ai passé beaucoup de temps et de plaisir. Chéribibi en a d'ailleurs conclu que "c'était top, mais que j'étais une psychopathe". (Y'en a un qui rigolera moins quand il verra que tous les hotels sur place sont complets).

L'étape valise a été rock'n roll également : comment cumuler en 20 kilos des vêtements de plage pour arpenter Venice Beach, Malibu et Beverly Hills, des vêtements légers et tout terrain pour crapahuter dans les canyons et les grands parcs, des vêtements plus chauds pour le climat tempéré de San Francisco, et des vêtements de pluie pour le cas où la météo nous jouerait des tours (les guides nous mettent en garde sur les nombreux orages d'été) ? Alors ? Comment ? En se prenant la tête puissance 12. Et ne parlons pas des chaussures (baskets, sandales, tongues ?).

Au final, j'embarque avec moi mon joli sac-cabas Missiessy (une bien jolie marque dont je vous reparlerai à la rentrée) qui a été conçu spécialement pour moi, ma vielle besace liberty qui ne craint rien, des tonnes de t-shirts (dont le "cadeau" du Biba du mois, une robe vraiment très courte que j'ai coupée pour en faire un débardeur sympa), et mon chapeau de cow-girl/ranger qui m'avait déjà bien sauvé la mise au Kenya.

Mystères de l'ouest, à nous deux, j'arrive !

IMG_2295IMG_2299

IMG_2289

 IMG_2281  IMG_2303

 

3 août 2011

Stop in the name of mode (réédition imposée)

StopBien. J'ai longtemps mordu ma langue avant de (re)publier l'article ci-dessous, mais apparemment, l'heure est grave. Compte tenu des quelques derniers jours de beau temps estival et de mon observation accrue de la population masculine, force est de constater que les leçons dispensées ici dans le passé n'ont pas été bien retenues par tous.
Je recommence, donc, pour les gens du fond qui n'écoutaient pas. Mais c'est la dernière fois que je vous mets en garde, qu'on soit bien clair là dessus.

Messieurs, votre heure est venue. Jouez hautbois, résonnez musettes, voici la liste des mochetés vestimentaires que vous serez bien mignons de me bazarder fissa de votre collection de fringues, si vous voulez qu'on continue à se parler vous et moi. Non parce que bon, je veux bien être gentille et fermer les yeux sur certaines choses, mais il y a des limites à tout, quand même.


La chemise à fleurs :
Chemise MagnumA moins de vous rendre à un bal masqué (ohé ohé) et avoir pour objectif de vous déguiser en Carlos, la chemise à fleurs doit rester à l'endroit qui lui est le plus profitable, à savoir le magasin de fringues ringardes de toute station balnéaire over-touristique.
Si l'erreur a déjà été commise (et la chemise achetée), on n'enfonce pas le clou plus que de raison, et on laisse cette délicate petite chose au fond du placard, tout au fond, jusqu'à ce qu'on ait oublié qu'elle existait.
Messieurs, je me dois d'être bien claire sur ce point : la chemise à fleurs, en 2011, c'est un truc qui relève du juridique. De très lourdes sanctions sont prévues au code pénal de la mode pour quiconque oserait agresser les passants avec de tels imprimés fautifs. C'est vrai ça, qu'est-ce qui te prend, doudou, dis donc ?


BirkLes Birkenstocks :
Non. C'est non. Point barre. Vous avez vu la tronche que ça a ? Vous avez vu la dégaine que ça vous fait ? Faut-il encore que je développe ? Bien. Sujet suivant.


La chemisette à manches courtes :
ChemisetteDans le genre petit-cadre-moyen-habillé-pour-l'été, la chemisette à manches courtes est ce qui se fait de pire, sachez-le. Déjà que vous n'êtes pas bien gâtés, à devoir vous habiller en costard cinq jours sur sept, mais s'il faut en plus massacrer le tout avec ces petites chemisettes de premier de la classe, l'avenir fashionistique de la France est foutu, je vous le dis tout net.
Donc merci, mais on garde les manches longues. Eventuellement, pour faire rock, on va bosser en t-shirt sous sa veste le vendredi. Là, les manches courtes sont permises.
Quoi, qu'est-ce que j'entends ? Vous avez trop chaud en chemise classique ? Ah mais alors là, j'en ai rien à secouer. D'une, à ce rythme-là, vous allez bientôt demander à venir bosser en bermuda. Et de deux, est-ce que nous, on se plaint du froid quand on doit sortir en tailleur-jupe en plein décembre ? Non. C'est bien ce qu'il me semblait. Donc soit vous faites une pétition couillue auprès de BigBoss pour réclamer la clim au bureau (ça marche très bien. Perso, je bosse toujours en doudoune devant l'ordi alors qu'il fait 30 degrés dehors), soit vous assumez le risque du look 'enfant d'honneur au mariage de tata Gisèle'. Mais qu'on ne vienne pas chouiner dans mes jupes quand aucun client ne vous confiera son contrat. Vous saurez à quoi ça tient.


La banane :
bananeOui, alors franchement, c'est bien gentil de critiquer les gonzesses et le bordel de leur sac à main, mais si c'est pour nous ressortir ce vieux truc immonde des années 80's pour y  ranger votre bordel à vous dès que la veste de costard et ses poches XXL ne sont plus là pour vous venir en aide, merci, mais au secours, quoi. Non, sérieusement les gras, vous ne pouvez pas nous faire ce coup-là.
Donc hop, on allège. Les papiers d'identité, une carte bleue, et le portable. Basta. Au mieux, vous pouvez toujours faire les yeux doux à votre belle pour qu'elle garde votre porte-feuille dans son sac (mais elle aura le droit de vous envoyer bouler sévère, rapport à toutes les fois où vous avez gueulé que son sac était trop lourd).
Au pire, vous vous passerez quelques heures de votre super portable 'blou-touss', c'est pas la mer à boire. De toute façon mes chéris, l'Iphone et le Blackberry dernier cri, c'est totally incompatible avec la banane. Il y a des choses avec lesquelles faut pas déconner, je veux dire...


Le total look blanc :
WhiteNon mais sérieusement ? Vous vous croyez dans les Cyclades, là, peut-être ? Ou sur un terrain de pelote basque ? A moins de faire partie de la génération Eddie Barclay et de vous taper un trip revival "soirées white à Saint Trop'", le total look blanc, c'est niet. N'est pas Henri Salvador qui veut.
Maintenant, évidemment, si vous voulez vraiment ressembler à un vieux beauf de soixante berges taquinant la midinette aux terrasses de café, on peut en rediscuter.


18 juillet 2011

Fluo récent

Vernis gros plan

Alleluiaaaaa ! Ma quête du parfait vernis couleur fluo semble toucher au but ! Oui, je vous l'accorde, on a les victoires qu'on se donne. Mais enfin, ça faisait quelques mois que je cherchais désespéremment des vernis aux couleurs fluo pour cet été, et je crois que cette fois, la pêche est bonne. Youpi, donc ! (à lire avec l'entrain et l'enthuousiasme d'une fillette de 8 ans, s'il vous plait).

Je voulais du fluo. Pas du très très vif, du pétant ou du "qui-fait-mal-aux-yeux". Non, du fluo. Un peu comme si j'avais peinturluré mes doigts avec des Stabilo, mais le côté "c'est tout ce que j'ai réussi à apprendre en cours de dessin" en moins, voyez ?

Evidemment, je destine plutôt ce genre de manucure olé-olé à mes petons, une fois qu'ils seront bronzés. Mais pour les besoins du post, il fallait quand même que je vous montre le rendu du vernis appliqué de mon vernis chic (heu ?) et choc.
Alors, je sais que certaines Talibans de la manucure passent parfois lire ces lignes, je vous remercie donc, très chères, de ne pas hurler à la pollution visuelle à cause de mon application vite-fait-plus-ou-moins-bien-fait de la chose, j'avais quand même un peu autre chose à faire de mon dimanche que de laisser sécher trois plombes entre les couches.

mimines

Si, en vrai, ça rend vraiment fluo comme les Stabilos, mais c'est supra dur à rendre en photo !


Liste des courses pour les fluo-addicts :
* Version rose : Dior Paradise, édition éphémère, vendu avec une laque Top Coat qui renforce le brillant et la couleur.
A noter que dans les autres éditions éphémères, il existe un orange Aloha, ultra flashy, mais pas "fluo" à mon sens, contrairement à ce qui est revendiqué sur le flacon.
* Version orange : Toma, une marque inconnue au bataillon, trouvée chez PopMarket, 50, rue Bichat, 75010 Paris.

vernis

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>
Publicité