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Gin Fizz
11 avril 2010

J'ai descendu dans mon jardin (Clarins, les résultats)

Oyé oyé, gentes damoiselles et damoiseaux. Vous fûtes assez nombreux à participer au petit concours de la semaine permettant de gagner un flacon d'Eau des Jardins, de Clarins. L'heure est maintenant venue de désigner les heureux gagnants.

Pour cela, faisons donc avec les (faibles) moyens du bord. Impossible d'utiliser le truc random-machin chouette comme sur les autres blogs, puisque Canalblog ne numérote pas les commentaires. J'en reviens donc au bon vieux tirage au sort à l'aveugle, avec inscription de chaque pseudo sur un petit papier coloré (hop, je recycle mes papiers Muji à Origami dont je ne me sers jamais). Je fourre le tout dans un chapeau, et j'attends patiemment l'aide juridique de Maître Chat, huissier de justice à Shéba-les-bains, qui n'a franchement pas l'air ravi de bosser le dimanche.

ma_tre_chat
Pfff, qu'elle est lourde, celle-là, à me faire de grands gestes avec son appareil photo à la main...


Plusieurs minutes après s'écoulent, et Maître Chat a péniblement fait tomber du chapeau un seul petit papier, à grands renforts de "mais allez, joue... joue avec les papiers, minou... allezzzzzzz". Lasse, je finis par choisir moi-même les deux autres gagnants du concours (je vous aime bien, mais je ne compte pas passer la nuit sur ce truc, quand même).

Verdict : Mlle V., Pocahontas, et Ecologirl, vous êtes les heureuses gagnantes d'un flacon d'Eau des Jardins. Envoyez-moi vos coordonnées postales par mail, pour que je puisse transmettre à l'équipe Clarins, s'il vous plait !
Pour tous les autres commentateurs, merci d'avoir joué, merci d'avoir participé activement en nous racontant vos petites anecdotes sur le parfum et les odeurs, j'ai adoré vous lire ! Et... Stay tuned, mon petit doigt me dit qu'on trouvera sans doute d'autres jolies choses à gagner par ici prochainement ... Bonne fin de dimanche à tous !

verdict

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6 avril 2010

C'est un jardin extraordinaire (Concours Clarins)

IMG_0421Alors que je suis très volage en matière de cosmétiques soin et maquillage (t'as qu'à voir ma salle de bain, on se croirait dans les rayons d'une boutique Séphora !), je reste extrêmement fidèle aux parfums que j'aime. Cela fait déjà plusieurs années que j'alterne entre deux fragrances (l'une en été, l'autre en hiver) dont je ne me lasse pas, et qui signent, pour les personnes qui me connaissent bien, mon "identité olfactive".

Pourtant, il m'arrive de céder parfois aux attraits de ces eaux fraîches et légères, qui parfument en douceur et avec plus de discrétion qu'une eau de toilette classique. Je reviens régulièrement aux senteurs de cologne classiques mais efficaces de la fameuse Eau Dynamisante de Clarins, et j'avoue un petit coup de coeur pour le spray Eau d'Energie de chez Biotherm, dont je m'asperge copieusement à longueur de journée dès qu'une petite canicule se fait sentir (cani-quoi ? Oui, je sais... on en est loin pour le moment), ou au retour de la plage, pour un grand splash de fraîcheur.

Comme les choses sont parfois bien faites, et que l'été approche à grands pas (à ce qu'il parait), Clarins commercialise ces prochains jours une nouvelle eau de soin, baptisée Eau des Jardins.
Mélange d'agrumes (pamplemousse, citron, bergamote), de verdure (menthe, laurier, bourgeons de cassis) et de notes boisées (cèdre, patchouli, vétiver), cette nouvelle eau donnerait à quiconque la délicieuse impression de jouer les jardiniers d'un jour, mais sans la terre qui colle sous les ongles et les insectes qui nous bourdonnent autour (et j'te parle pas des chenilles).

Oui. Bon. Je n'ai jamais été très douée pour parler d'une odeur, et le charabia des dossiers de presse, nous donnant de la note de coeur par ci et de la note de fond par là, m'a souvent fait sourire.
Pour moi, un parfum, ca sent bon ou pas. Point barre. Et là, rrooaaaawwww, ça sent trrrrès bon !

Clarins

Comme je me doute bien qu'il va vous être difficile de me croire sur parole, je vous propose donc de gagner 3 flacons de cette Eau des Jardins en avant-première (elle sort le 3 mai prochain), histoire de faire venir l'été un peu plus vite.

A vos commentaires : racontez-moi votre parfum, vos odeurs fétiches, vos anecdotes, vos goûts et dégoûts en matière d'eau de toilette, bref, ce que vous voulez ! ... Messieurs, ne soyez pas timides, ce flacon sera toujours un chouette cadeau pour la fêtes des mères, ou pour le 1er mai (ça nous changera des brins de muguets, au passage).

Clôture du concours dimanche 11 avril à 16h, et tirage au sort des 3 gagnant(e)s parmi les commentaires déposés ici.
Bonne chance à tous... et bon jardinage !

EDIT (Dimanche 11/04, 16h20) : Le concours est clos, je vous communique les noms des gagnant(e)s très rapidement !

Eau des Jardins, Clarins, 100ml.
Lancement le 3 Mai 2010.
Prix de vente indicatif : 46,80 euros.


28 septembre 2009

Beauty Queen (ou pas)

make_up_3Franchement, on me donnerait le choix, pour rien au monde je ne voudrais changer de sexe et devenir un garçon. (Ou alors, juste le temps d’une journée, histoire de voir ce que ça fait de pouvoir faire pipi debout n’importe où). Mais il y a quand même des jours où je me dis que la vie avec des nénés, avec tout ce que ça implique en « fillitude », c’est pas de tout repos. Prenons le domaine de la beauté, par exemple. Plus bourré d’incohérences, y’a pas. J’ai des preuves, monsieur le juge.

Déjà, pour sentir bon des aisselles, on se coltine l’opération déo. Je ne transige pas là-dessus, c’est même un minimum syndical (et pas que pour les greluches, merci). M’enfin dans ce cas, j’aimerais qu’on m’explique : qui m’a foutu des déos en bille et en spray qui mettent plus de temps à sécher sur la peau qu’un épisode de Navarro ? J’ai quand même autre chose à faire le matin que de me promener en soutif avec les bras qui s’agitent façon danse des canards pour accélérer le séchage, non ? C’est mal vu, cette histoire, ne dites pas le contraire.

Ensuite, tous les magazines nous rabâchent à longueur de pages qu’il est impératif de s’hydrater les gambettes après la douche. Ah oui ok, moi je veux bien, mais dans ce cas, c’est niet pour le collant ou le legging ensuite, vu que ça bouchonne dès la cheville poisseuse de crème. A moins que j’aie un petit créneau de deux bonnes heures devant moi, auquel cas, bon, peut-être que… (et si vous pensez réellement que je vais me lever deux heures plus tôt juste pour ça, soyons clairs, vous ne m’avez pas encore bien cernée).

Prenons ensuite le cas du vernis. Que ça mette un temps de dingue à sécher, soit. Et c’est pas faute d’agiter mes dix doigts en l’air en soufflant dessus comme si j’allais accoucher ! J’ai beau attendre les trente minutes réglementaires sans rien toucher (« ah non, chéri, je ne peux pas débarrasser la table, tu vois bien ! Ca sèche ! »), il y a toujours un moment où un poil tout blanc de mon pull angora ou de mon débile de chat (celui-là, je me demande comment il fait pour avoir encore des poils sur le dos, avec tous ceux qu’il sème dans l’appart) trouve le moyen de venir se coller sur ma laque rouge fraîchement posée. Et les ongles poilus, niveau glamour, c’est plus que moyen, on est d’accord ? On est d’accord.

Question fond de teint, j’ai toujours été une grosse nullosse, rapport à la tronche de cupcake que je me traîne chaque fois que j’essaye d’en appliquer : une couleur de peau trop bizarre pour être honnête, et des zones plus chargées que d’autres. Et puis franchement, ras-le-bol de retrouver mon pull blanc (oui, toujours le fameux angora qui sème ses poils sur mon vernis) ou ma chemise de working girl fraîchement bardés de traces sombres. L’imprimé animalier est à la mode, certes, mais j’ai comme un gros doute sur cette version zébrée de la chose.

Et ne parlons pas de la session épilation, qui pour peu qu’elle soit réalisée à un mauvais timing, laisse des milliers de points rouges sur les jambes et les transforme en un tableau impressionniste mochingue, et peu compatible avec les bottes motardes ou la jupe romantico-folk. Ou qui laisse la peau des aisselles à vif, avec impossibilité de faire le moindre geste dans son top à manches courtes, sous peine de hurler de douleur à cause du frottement.

Non, vraiment, la vie d’une beauty queen n’est pas un long fleuve tranquille. Ou alors, c’est qu’on ne m’a pas donné le mode d’emploi correct. Je vais me plaindre de ce pas. Reste à savoir auprès de qui.

1 avril 2009

Elle était maquillée comme une star de ciné

make_up_9Même en étant une minette à la salle de bain blindée de produits de soin et de maquillage, je trouve que finalement, je vous parle très peu beauté sur ce blog. Certains ne s’en plaindront pas (suivez mon regard), mais à défaut de parler de tous les produits qu’on me donne la possibilité de découvrir via ma vie de blogueuse trendy et so hype (rires du public), j’avais quand même envie de partager mon dernier coup de cœur make up.

Oui, les mecs, vous l’aurez compris : aujourd’hui, ça parle chiffon sur GinFizz, navrée pour vous. Promis, le jour où on me fait tester la dernière Golf cabriolet gti, je penserai à vous pondre une petite note testostéronée. (Ca me fait penser qu’à l’occasion, faudra que je vous raconte comment j’ai eu mon permis. C’est pas piqué des hannetons, cette affaire !).

L’histoire du jour, en gros, c’est que L’Oréal s’est enfin décidé à sortir sa propre gamme de maquillage professionnel (à la MAC, Make up for ever et compagnie), histoire de permettre au pékin lambda (« toi + moi + nous », comme chanterait Grégoire en nous cassant les pieds) de se ravaler la façade avec du matos de compet’ à un prix légèrement moins craignos que les copains sus-cités.
gamme« Studio Secrets Professional », que ça s’appelle, ce truc. (Parce que ça dévoile, j’imagine, les secrets professionnels des maquillages de studio. Ben oui, pourquoi s’embrouiller avec un nom trop poétique, hein. Là, au moins, on sait direct de quoi on cause, merci bien et au revoir).

Du coup, pour tester la bête, on nous a invitées à aller tâter les textures et les couleurs et à se faire maquiller jolies (plus que d’habitude, j’entends) par des professionnelles chargées de nous faire découvrir les astuces des produits.
Evidemment, j’ai encore fait la capricieuse en braillant d’entrée de jeu que je ne voulais surtout pas de violet sur mes yeux verts, comme ça l’était « judicieusement » recommandé par le guide des couleurs complémentaires fourni par la marque. (C’est pénible, cette histoire. Je trouve ça moche, le violet, sur mes yeux. Ca fait Laurence Ferrari sur le retour). Et évidemment, la maquilleuse a acquiescé d’un grand sourire en se disant tout bas « ces blogueuses, elles se prennent pas pour des crottes, feraient mieux de me laisser faire mon boulot ».

N’empêche qu’au final, elle m’a réussi un très joli camaïeu de … je ne saurais trop comment décrire ça… mais c’était somptueux à regarder (et je ne dis pas ça parce que c’était mes yeux dessous, hein !). Un mélange de texture satinée et pailletée à la fois, juste ce qu’il faut pour ne pas virer boule à facettes disco night, mais pour accrocher la lumière comme il se doit. Bon point pour les ombres à paupières, donc. A part que je serai incapable de reproduire ça toute seule chez moi, mais c’est un autre chapitre.

1_baseDeux autres coups de coeur au menu : une base « lissante resurfaçante », à appliquer avant le fond de teint, en touche sur les zones d’ombres du visage, qui gomme littéralement les petits défauts. Du genre si t’as envie de te photoshoper la trombine sans passer par la case ordinateur, c’est ça qu’il faut. Produit un peu pompée sur la concurrence en parfumerie, soit, mais à un prix nettement plus frais (19 €).
Côté gloss, rien de révolutionnaire côté coloris, mais une texture laque parfaite à mon sens, ni trop gluante-collante-poissante, ni trop light, qui accroche bien les lèvres et brille juste ce qu’il faut. Petit bémol pour le parfum caramelo-chocolat trop fort pour moi.

Nickelle, donc, que cette nouvelle marque de maquillage, qui devrait sortir dans les jours à venir dans les Sephora et Monoprix de France et de Navarre.
www.lorealstudiosecrets.com

(Quoi ? Ah non, non ! Pas de photo avant/après, vous allez être jaloux de mon bronzage africain, je m’en voudrais, ensuite…).

25 septembre 2008

Les blondes comptent pas pour des prunes (EDIT)

blonde_3Hey, pssssttt, les filles… venez par là, j’ai un truc à vous dire. J’ai comme qui dirait un bon plan pour vous, mes cocottes. Enfin, pour l’une d’entre vous. … Attendez-moi là, je reviens tout de suite.

Ho, les mecs. Ca vous dérangerait pas de nous laisser entre nous deux secondes, s’il vous plait ? On a des trucs de filles à se dire, nous. Donc soyez mignons, retournez jouer aux petites voitures et à Action Man, et on se recause tous ensemble dans le prochain post, ok ?  Hein ? Voila, on fait comme ça. Merciiiiiii !



Ca y est, ils sont partis.

Je disais donc. Bon plan pour l’une d’entre vous, mais va y avoir quelques conditions à remplir.

Je suis prochainement invitée à une rencontre avec des coiffeurs professionnels de chez Jean-Claude Biguine, pour découvrir entre autre leur nouveau produit Platinium Plus, destiné à réaliser des mèches ou des colorations blondes/dorées/miel.
Le bon plan, c’est que je peux emmener avec moi une lectrice (blogueuse ou non, peu importe) pour qu’elle découvre elle aussi ce produit en avant-première, et bénéficie du même service VIP, à savoir :
     * Un diagnostic perso avec un coiffeur professionnel
     * Des mèches/un balayage réalisé par un technicien Biguine, avec ce nouveau produit
     * Une coupe et un brushing (si souhaités)
     * Un shopping bag personnalisé en fonction du diagnostic réalisé plus tôt

Les impératifs (ah ben oui, sinon, ce serait trop simple) :
     * Etre châtain ou blonde, et avoir envie de se faire faire des mèches (ou carrément une teinture !)
     * Etre disponible et à Paris le mercredi 8 octobre dès 18h.

Bien. Maintenant, reste le plus marrant. Comment déterminer la future gagnante ? Puisque c’est un concours pour les blondes (ou quasi), je vous propose de nous raconter dans les commentaires votre plus belle boulette de blonde, ou votre pire anecdote concernant vos cheveux, ou ce que vous voulez qui ait rapport aux tifs et à la blonde-attitude.
Sur ce coup, si vous le permettez, je vais passer mon tour et éviter de donner des exemples, considérant que je me suis déjà bien affichée la semaine dernière dans l’un de mes posts qui m’aura fait perdre le peu de dignité qui me restait encore.

Vous avez le temps d’y penser, on va dire que le concours se termine mardi soir prochain, le 30 septembre. Un tirage au sort déterminera parmi les commentaires validés le numéro de celui qui sera gagnant. (Oui, je sais, sur Canalblog, les commentaires ne portent pas de numéro, mais avec deux sous de jugeote, on devrait pouvoir s’en sortir quand même. Hé ho, blondes, mais pas connes, non plus, hein ?!!).

Bonne chance, faites-nous rire, be « Blond inside » !

EDIT du 1er Octobre : ... AND THE WINNEUSE IS... ? Ouat a suspense de folaï ! J'ai demandé à une "main" innocente de me citer un nombre entre 1 et 26 (en en éliminant certains d'office)... et le verdict est tombé ! 16 !
MH, c'est donc toi et tes neurones de fausse-brune qui auront la joie de m'accompagner à la soirée du 8 octobre. Alors ? Prête à entrer dans la peau d'une blonde ? ;)

Merci à toutes celles qui ont participé. Je ne peux malheureusement pas dire qu'il y aura une prochaine fois, parce que 1- j'en suis pas sûre du tout, et 2- après coup, les concours, c'est pas trop ma tasse de thé... ;)

EDIT par rapport à l'un des commentaires laissés ce soir : Non, c'est vrai, ce bon plan n'est pas une véritable "exclu", dans la mesure où nous sommes effectivement quatre blogueuses invitées (Deedee, Miss Hello, aZZed et moi), donc quatre à pouvoir convier une lectrice.

Ca ne fait pas de cette "opération" un truc marketing à grande envergure, mais juste un petit moment sympa, que nous avons eu envie de partager chacune avec une de nos lectrices. Perso, on n'y gagne rien. Juré.
On n'est pas idiotes, on sait bien que généralement, vous lisez toutes plusieurs blogs, et que vous trouverez le même post chez les autres rédactrices concernées. Maintenant, s'il faut se justifier MEME quand on tente de faire partager les bons plans dont on est bénéficiaire en tant que "blogueuses top over influentes", heu... ben... ça devient dommage :(

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1 juillet 2008

Pêchés capiteux. Part. 2

Début de la visite guidée ici.

mus_e_rodin_1Ouh mazette, le cadre idyllique du Musée Rodin, dans le 7ème arrondissement, s’est paré de son tapis rouge en l’honneur de notre visite. Ah on me fait signe en régie que ce n’était pas spécialement pour « nous, petits blogueurs », mais permettez-moi quand même d’en douter. Pour atteindre les jardins où aura lieu le cocktail, il faut traverser trois pièces mises en scène autour de la thématique du jour, l’anniversaire de cette vieille dame qu’est Guerlain.

La première pièce nous replonge en enfance, et nous fait pénétrer à travers un essaim de 68 abeilles-ballons dorés qui volent et flottent dans les airs. Pour un peu, on se serait cru dans une pub Miel Pops, hé. Pourquoi les abeilles ? Parce qu’elles sont le symbole des fameux flacons dorés recréant les ailes de ces insectes sur leurs parois.

abeilles_1abeilles_2

Les secondes et troisièmes salles me laissent personnellement une impression plus mitigée. (Ou alors, je suis restée une sale môme qui préfère les ballons à l’art moderne ? Mmm, possible). D’abord une mosaïque de fleurs multicolores animées en fonction des mouvements dans la pièce. … Cette phrase ne veut rien dire, ce qui prouve bien que je suis passée complètement à côté de l’interprétation artistique du truc. … Ou alors, c’est simplement parce que tous mes neurones se sont consacrés à  celui qu’on venait de  nous présenter : René Castrucci, égérie de la future campagne pour le nouveau parfum masculin et beau à tomber par terre. Mais ça m’étonnerait, je sais me tenir, quand même.

fleurs_2fleurs_1

La troisième salle présente une forêt de mots géants posés les uns sur les autres, dans un décor presque futuriste. Ici encore, désolée m’sieurs dames, mais le sens profond de la chose m’a échappé.

mots_1

mots_2

Vient ensuite le cocktail apéritif, sur les pelouses du jardin baignées de soleil. Sortez les Ray Ban, rangez un instant les appareils photo, petit instant de détente mérité après cette matinée de labeur intense. (bah quoi ?)

L’heure est maintenant venue de passer à table, et d’assister à la révélation presse de la campagne du nouveau parfum masculin. Notre table de blogueurs est ravissante et met l’eau à la bouche rien qu’en la regardant. Ils ont forts, chez Guerlain, y’a pas à dire.

table_31

table_d_tailtable_menu

Après un petit speech du DG et une intervention vidéo de Jean-Paul Goude, réalisateur du spot publicitaire de la campagne, le voile est levé sur le nouveau parfum pour homme sobrement nommé « Guerlain homme ». Vous allez me dire qu’au marketing, ils ne se sont pas trop foulés pour trouver un nom pareil. Et pourtant… Sans vouloir en dévoiler trop de la campagne à venir en septembre, le jus commercialisé nécessitait de revenir aux fondamentaux, aux racines, à quelque chose de brut, sans chercher midi à quatorze heures et partir dans un jargon poético-poétique à trois escudos. La simplicité et l’authenticité étaient de mise. Donc, « Guerlain Homme ». Basta. Je crois qu’on ne pouvait pas faire plus simple, effectivement.
La fragrance ? Fraîche et boisée à la fois, inspirée selon les créateurs par les odeurs du cocktail Mojito et ses senteurs citronnées, rehaussées de notes musquées pour affirmer le côté viril. Moi j’aime beaucoup. Et non, je n’offrirai pas mon flacon à mon mec, mon père, mon frère ou mon voisin (et puis quoi encore ?), je me le garde pour moi.

croquis5SP_Visuel_FR


La journée découverte s’achève autour de la table, par des discussions animées au sujet du parfum, du marketing, et du monde des blogs. Olivier Echaudemaison, le créateur star de tout le maquillage de la marque, vient d’ailleurs nous saluer d’un vibrant « ah, c’est vous les gamins d’internet ? ». Ouais, d’accord… Sourires narquois, regards croisés replongeant dans les assiettes. Après tout, perso, je veux bien être une « gamine d’internet » si ça me permet de vivre d’autres expériences comme celle-là.

Un énorme merci à toute l’équipe parfums et internet de chez Guerlain pour leur accueil, leur gentillesse et leurs petites anecdotes. Merci aussi à Buzz Paradise pour l’expérience inédite et inventive. Merci également à mes pansements Compeed sans lesquels porter des talons toute la journée n’aurait pas été envisageable.

troupe_1

Les autres blogueurs présents étaient : Deedee, Caroline, Capucine, Sébastien, Brian, Romain et Cédric

30 juin 2008

Pêchés capiteux

Depuis deux ans et des brouettes qu’il existe, mon blog m’aura apporté tout un tas de prises de chou métaphysiques, mais aussi de bonnes surprises, comme la journée peu banale de lundi dernier, que j’ai envie de vous raconter aujourd’hui.
Avant toute chose, en ces temps de polémique, précisons que je ne suis pas rémunérée pour écrire ce post (shut up les mauvaises langues), mais que j’ai appris et découvert de belles choses que j’avais envie de vous faire partager à ma façon, avec mon point de vue et mes petites photos persos. Difficile d’éviter le genre « visite guidée » ou « première de la classe rendant sa copie » quand on cherche à retranscrire le plus fidèlement possible ce qu’on a vécu. Et si le ton de mon post est plutôt enthousiaste, ce n’est pas parce que je m’y sens obligée, pour les besoins d’une quelconque publicité déguisée, mais bel et bien parce que j’ai vraiment apprécié ce que j’ai vu, senti, touché et goûté ce jour-là.
Voilà qui est dit.


ShalimarIl y a quelques temps, je reçois un mail de Buzz Paradise (agence de communication) me proposant de participer avec quelques autres blogueurs à une journée découverte chez Guerlain, à l’occasion des 180 ans de la marque. Etonnée de faire partie des huit happy fews avec mon blog-ni-mode-ni-beauté, je mets de côté toutes mes interrogations sur la légitimité de ma présence quand je découvre le programme qui dare-dare me met l’eau à la bouche et fait palpiter mes narines :
-
Accueil à l’hôtel Meurice par le DG de Guerlain et l’équipe parfums
-
Introduction au monde des parfums
-
Visite de la maison Guerlain située sur les Champs Elysées
-
Cocktail au Musée Rodin
-
Déjeuner presse et reveal du nouveau parfum pour hommes

Clairement, ce n’est pas le genre de journée qu’on a l’occasion de vivre tous les jours, et puis ça nous changera des soirées promos où on cherche à nous faire gagner le dernier portable Samsoul par tirage au sort. Banco pour moi, donc.

A la veille de l’événement, gros moment de panique au souvenir des mots « tenue correcte » et « déjeuner placé » sur le carton d’invitation. Acia, de l’agence Buzz Paradise, a d’ailleurs bien insisté pour qu’on n’arrive pas au rendez-vous habillés comme des sacs. Après un retournement intégral de penderie et une consultation frénétique de la météo, je dois me rendre à l’évidence, je n’ai rien à me mettre. Bon, si, ok…en cherchant bien, cette petite robe verte fera l’affaire. Ah non mais ho, pour une fois qu’on invite une non-modasse à un événement de prestige, faudrait pas non plus que je fasse honte et que j’aie l’air d’un pou sorti du lit, quand même.

Lundi matin, 9h30. J’ai rendez-vous avec Deedee devant l’hôtel Meurice pour « affronter » ensemble le début de cette journée. C’est vrai qu’on n’a pas des vies faciles tous les jours, je trouve. A la table du petit déjeuner nous attendent déjà l’équipe Parfums de chez Guerlain, ainsi que Caroline et Capucine, les deux autres blogueuses filles invitées. Donc si je compte bien, il ne manque que les blogueurs mecs. Ah d’accord, et après on dit que c’est toujours les femmes qu’on attend. Laissez-moi rire deux minutes, vous permettez.
Finalement, deux oranges pressées et une brioche fondante plus tard, les hommes nous on rejoints. Laurent Boillot, DG de Guerlain, également. Le choix du cadre somptueux du Meurice et de son service aux petits soins pour débuter la journée est déjà un petit clin d’œil : à l’origine, en 1828, la toute première boutique Guerlain avait été ouverte ici, dans cet hôtel, à l’emplacement même de la salle à manger actuelle, tandis que la savonnerie était édifiée plus loin à l’écart, à la campagne : place de l’Etoile, quoi !
180 ans plus tard, la boutique phare de Guerlain s’est installée sur l’avenue mythique parisienne, et la troupe se met en route pour aller la visiter sur les Champs Elysées.

Au 68 de l’avenue se dresse donc aujourd’hui la Maison Guerlain. Entièrement repensée par la designer Andrée Putman, elle est conçue pour être un véritable « havre de beauté dédié à  la femme » (allez hop, n’ayons pas peur des mots), et se visite autant comme un musée que comme une boutique. Au premier étage, l’orgue à parfum (oui, ça s’appelle comme ça) surmonté d’un lustre géant veille sur toutes les créations de la marque. Il n’y a qu’à la Maison Guerlain qu’on est sûr de pouvoir trouver, ou retrouver, un flacon des anciennes senteurs aujourd’hui disparues du commerce traditionnel.

Puisque quelques photos valent mieux qu’un long discours…

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Au second étage, le Spa, toujours redécoré par Andrée Putman mêle modernité, élégance et luxe discret. Les lampes de Giacometti et les tapisseries de Bérard viennent parfaire un lieu déjà somptueux grâce à l’architecture du bâtiment. Baudelaire devait avoir fait une visite du même genre avant d'écrire ses fameux vers "là, tout n'est qu'ordre et beauté. Luxe, calme et volupté".

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Au terme de cette visite, à nous les clés du salon VIP afin de participer à un atelier parfums. C’est traditionnellement dans ce salon cosy que sont reçus les clients qui souhaitent se faire créer un parfum unique et sur mesure. En même temps, je peux vous dire que ce genre de truc se mérite : mis à part que ça coûte une demi-blinde (au moins), il faut également « subir » un entretien personnalisé de plus de deux heures pour cerner votre personnalité. Enfin, si vous n’avez rien à faire de votre samedi, hein…

Commence alors un voyage olfactif parmi les nombreux succès de Guerlain, parsemé de petites anecdotes. Guerlain n’était pas un coquin : « Cologne 68 » comptait à la base 69 ingrédients, mais devant la connotation érotique des chiffres, il préfère retirer l’un d’eux, et finit par nommer sa senteur telle quelle.
« Jicky » fut baptisé de cette façon en souvenir d’une belle rencontre amoureuse en Angleterre. Créé au départ pour les femmes, il séduisit tout autant les hommes et fut considéré comme le premier parfum unisexe. Le Ck One du siècle dernier, quoi.
« Shalimar », en 1925, révolutionne le monde de la parfumerie et se positionne comme le premier oriental. Capiteux, riche, sensuel, il est aujourd’hui l’une des meilleures ventes en France et aux USA, sans doute grâce justement à son côté marqué et voluptueux. (Une chance sur dix que les effluves qui vous retournent l’estomac dès 8h du mat dans le métro appartiennent à une admiratrice de Shalimar. Dommage pour vous, elle n’a pas compris que c’est un parfum qu’on porte pour soi et pour son amoureux, mais pas pour abreuver l’entourage complet).
« Vétiver », en 1959, est créé par Jean-Paul Guerlain alors qu’il n’a même pas 17 ans, et montre déjà que c’est un mec futé qui ira loin.
« Habit Rouge », pourtant masculin par excellence, affirme une pointe de féminité grâce à une touche de vanille dans ses accords. Premier parfum métrosexuel ?
Entre deux senteurs, le « nettoyage » des narines grâce à des pots de grains de café est indispensable. Leur odeur forte absorbe les dernières traces subtiles des créations parfumées.

L’heure tourne (et la tête aussi, au milieu de toutes ces odeurs, il faut bien l’avouer…). Et bizarrement, respirer autant de senteurs creuse les appétits, si j’en crois les gargouillis sonores qui commencent à se faire entendre. Départ vers le Musée Rodin, où nous attend l’exposition éphémère créée pour les 180 ans de la marque, ainsi que le cocktail presse.

Suite et fin de la visite demain, avec l’exposition des 180 ans et le reveal du nouveau parfum masculin.

19 septembre 2007

Classe mannequin

mannequin_2Je crois vous avoir déjà dit que les photos et moi, on n’était pas très copines. Bon. J’ai pas changé d’avis sur le sujet, je vous rassure tout de suite. Plus crispée que moi devant un objectif, y’a pas. Ou alors, si, mais c’est Catherine Deneuve après une douzième injection de botox.
Pourtant, quand on m’a demandé si je voulais participer à une opération lancée par Pantène, dans laquelle j’allais avoir la chance de me faire coiffer, maquiller et photographier par des pros dans un vrai studio photo, allez savoir pourquoi, j’ai sauté sur l’occasion.

Pantène, si vous ne voyez pas ce que c’est, c’est parfaitement normal. Cette marque de shampoing totalement has been n’avait pas communiqué depuis des années, mais a décidé dernièrement de se remuer le popotin (et il était temps) et de relancer toute sa gamme de produits et ses publicités, basées sur « la révélation de la femme, de sa beauté et surtout de sa vraie personnalité ». Ouais, rien que ça.

Au pré-rendez-vous, on m’a demandé de venir au shooting habillée en noir et de ne pas me maquiller d’avance. Ah ? Bon, le noir, c’est ok, ma penderie en est blindée. Pour ce qui est du « no make-up », j’arrive donc le jour J avec le teint froissé, les traces de draps encore imprimées sur la joue, et deux sournois petits boutons qui ont eu l’indécence de pointer leur nez la veille, suite à l’excitation de toute cette opération. Au top-niveau, quoi. Normal.

Après un shampouinage délicieusement relaxant, Seb le maquilleur attaque les travaux de gros œuvre, tandis que Céline la manucure cherche à tout prix à mettre en valeur ce qu’il reste de mes ongles non mordillés par toute la nervosité et le stress de ma vie de jeune femme citadine battante et dynamique (là c’est too much ou bien ?). 

On décide de mettre l’accent sur les yeux avec « un regard smoky » et de faire un « brushing flouté ». Mais faites donc, mon cher, faites donc. Perso, je sais tout juste mettre du mascara sans déborder, alors ton œil smoky, là, tu vois, ça me parait un peu le bout du monde.

Peu à peu, dans le miroir, la transformation opère. Adieu les petites ombres et les imperfections du visage, tchao les marques de fatigue. Les pinceaux virevoltent autour de moi, encore un peu de poudre par ici, un coup de babyliss par là, et au bout de soixante quinze minutes, tadaaaaaaaaaammmm, je suis prête à faire le grand show devant les projecteurs.

Prête ? Heu… attends, pas sûr.

Parce que c’est bien facile de faire la conne devant l’objectif avec ses amis aux anniversaires ou aux soirées un peu arrosées. Mais là, il est midi (donc on oublie direct la triple vodka qui pourrait donner le petit coup de pouce), je suis seule devant un grand mur blanc, les projecteurs sont braqués sur moi, et l’équipe photo attend que je veuille bien me détendre suffisamment du string pour commencer à bosser un peu, parce que merde quoi, on n’est pas venu là pour peigner la girafe.

Bon. Ben. Ahem. Je me lançe, hein. Allez…

making_of_pantenePendant que je me dandine comme une pintade malheureuse (Oui oui, c’est bien moi, sur la photo, là. On ne me voit pas ? C’est fait exprès…), un flot de questions métaphysiques jaillit dans ma tête. Est-ce que je dois sourire ou tirer la gueule, comme les vrais mannequins ? Ah, là, j’avais pas les yeux fermés ? Et dans cette position, j’ai l’air con, ou j’ai l’air con ? Et mes mains ? Je les colle où, mes mains, maintenant, hein ? Dans les poches, ça fait gourde. Sur les hanches, ça fait campagnarde. Dans les cheveux, ça fait fausse Cindy Crawford pour Elsève, bonjour la concurrence déloyale. Et si je triturais nerveusement mon collier, tiens ? Aïe, merde, j’ai failli me le prendre dans l’œil en jouant avec. Bon, pour la peine, je remets pour la cent-huitième fois une mèche imaginaire derrière l’oreille gauche.

Pfff, c’est pathétique, je suis pathétique. Sainte Kate, venez-moi en aide, viiiiiiiiite.

Le photographe me souffle quelques idées de pause, que je tente de réaliser plus ou moins brillamment. Et à ce propos, j’espère qu’il a bien viré de sa pellicule la série de photos où je manque de me casser la gueule depuis les sommets de ma chaise haute, légèrement déstabilisée que j’étais par le vent froid du ventilo réglé sur puissance maximale, et supposé apporter « un souffle d’air frais dans les cheveux ». (Ca, pour être frais, c’était frais, vu que je me les suis caillées copieusement, devant ce machin).

Finalement, il décide qu’il a ce qu’il faut dans la boîte, et qu’on peut arrêter le carnage. Bon, évidemment, il est smart le mec, il l’a pas dit comme ça. Mais pour moi, c’est un peu kif-kif.

Je suis tellement soulagée d’en avoir fini avec ce supplice que je me rue avec grande classe sur les macarons et les mini-sandwichs prévus par l’équipe pour les petites faims. "Ranafout’" du rouge à lèvres à ne pas abîmer, maintenant.

Après m’être remise de mes émotions (et avoir englouti un tiers des petits fours), je songe mollement à reprendre mes clics et mes clacs pour retourner au boulot. Dans le métro, j’ai la sensation d’être reluquée par tout le monde. « Hé ouais, les gars, mattez-moi ces yeux revolver et cette chevelure de déesse ». Bon, en fait, ils ont juste l’impression que je me suis maquillée à la truelle, rapport à l’épaisse couche de fond de teint que j’ai sur la tronche, et qui se justifie vraiment sous les flashs et les projecteurs, mais qui fait nettement plus pitié sous les néons blafards du métro. Pour tout vous dire, la séance démaquillage du soir prendra trois fois plus de temps que d’habitude…

Le résultat final ? Vous voulez voir ? Vraiment ?
Ben, je ne l’ai pas encore… mais un jour… peut-être… si vous êtes sages… !

PS : Malgré mon manque notoire d’aisance et de naturel devant les objectifs, je tiens quand même à remercier toute l’équipe d’Heaven et ses partenaires pour le moment très sympa que j’ai passé en leur compagnie.

6 septembre 2007

Belles, belles, belles comme le (soin de) jour

creme4Hé ben voilà, on y est. Je suis définitivement classée dans la catégorie «  blogueuses vieilles et ridées ». Je ne sais pas trop si je dois rire ou chialer, à vrai dire…
C’est déjà la troisième fois qu’on me propose de tester des produits anti-âge, anti-rides ou anti-trucs moches. Alors, oui, je veux bien le reconnaître : j’ai fait ma chouineuse il y a quelques mois en avouant que j’avais des une rides. Et je vous accorde que ça m’arrange bien de tester des produits magiques pour pouvoir garder le teint lisse et rebondi d’une gosse de huit ans. Ok, ok, j’admets.
Mais j’ai quand même également braillé à moult reprises sur ce blog que j’aimais bien les diamants, les ‘206 Cabriolet gris métallisé’, Sandro, Bel Air et les macarons de chez Pierre Hermé, et pourtant, là, personne ne bouge ses fesses, hein ?! La vérité, je suis super déçue…

(Bon, voilà, ça c’est dit. Ensuite…)

Cette fois, c’est L’Oréal qui s’y colle, en demandant à un panel de blogueuses-qui-le-valent-bien (ah ah) de tester sa dernière gamme nommée « Derma Genèse ». Connement, je me suis dit qu’un truc qui revendique être « révolutionnaire », et qui « repulpe, retend et illumine la peau », ça ne pouvait pas être foncièrement mauvais pour moi. Je sais, je suis naïve, parfois. Je me surprends moi-même. Et puis c’est pas comme si j’avais bossé un temps dans le marketing des cosmétiques, en plus, hein (ahem…)

derma_1Bref, j’ai eu envie d’y croire, à tous leurs arguments vendeurs et flatteurs… et j’ai vachement bien fait. Sérieux, je vous la fait courte et direct : "j’adore, j’adhère", comme on dit dans la blogobulle.
Les tops : une bonne odeur fleur-d’orangéisée, qui nous change agréablement des parfums habituels en cosméto, une texture douce et légèrement nacrée qui illumine le teint, et un flacon air-less qui protège des saletés extérieures et évite tout conservateur dans le produit.

Mais (ah ben oui, y’a un "mais", faut pas déconner, non plus) je trouve la texture un poil trop grassouillette pour la saison actuelle (oui, l’été, si, si, souvenez-vous, ce mot existe…), et le produit poisse aux doigts après application (mais pas sur le visage, ouf, sauvés !).

Niveau résultat, soyons franche, je n’ai pas (encore) perdu cinq ans, mais la clarté du teint et l’effet « balade au grand air » sont là. C’est déjà pas si mal. Je persévère avec mon flacon. Rendez-vous dans un mois.

Ouais, je sais, mon témoignage est un peu maigrichon sur les bords. Pour plus de détails croustillants sur tout ça, filez sur le site de la gamme « Derma Genèse », ça ira plus vite.

Moi, finalement, mon souci principal avec ces produits, c’est l’égérie de la marque. Ben oui. Pénélope Cruz, entre nous, je suis pas méga fan. Et ne venez pas me sortir des grandes tirades à rallonge sur son jeu d’actrice phénoménal, son petit minois ravissant, ou le fait qu’elle est gaulée comme un avion, je m’en fous. Pour moi, elle ressemble à une petite souris effarouchée, avec le nez trop près de la bouche. J’aime pas, point.
Bon, en même temps, on s’en fout un peu, c’est pas comme si c’était elle qui avait pondu le produit. Oui, mais quand même. Choisir Pénélope alors que j’étais disponible aussi, franchement, c’est a-bu-sé. Je suis vexée, tiens.

14 juin 2007

On s’était dit rendez-vous dans dix ans… de moins

rides_1Finalement, c’est pas si con que ça de se plaindre sur son blog qu’on devient vieille, moche et ridée. Parce qu’après, on se fait refiler des produits anti-rides à essayer gratos. La classe internationale, non ?
Bon, honnêtement, dans un autre monde où j’aurais joué à la connasse, j’aurais feint d’être vexée, quand même (« Quoi ? Vous m’offrez un produit anti-rides ? Mais allons-y gaiement, madame. Pourquoi pas une gaine de maintien et un déambulateur aussi, tant qu’on y est ! »). Mais en fait, pffff, tu parles… trop happy, la fille !

Du coup, après bien des déboires avec ces branquignoles de chez Chronopost (qui ne savent manifestement pas livrer un colis dès lors qu’il y a un interphone dans l’immeuble, trop compliqué…), j’ai reçu ma jolie trousse de future jeune fille en fleur, contenant – je te le donne en mille, lectrice – non pas un mais deux produits (c’est la fête du slip, là !) des laboratoires Eucerin, répondant au doux nom de « Hyaluron-Filler » jour et nuit.

eucerinNan nan, cherche pas, c’est pas du français. Mais ça veut dire un truc du genre « j’vais t’remplir tes rides avec pleins de trucs bien et t’y verras plus que du feu » (en gros, hein, je te l’fais pas mot pour mot, là).
L’idée de base, fastoche, c’est tout con. Tu te tartines la frimousse matin et soir avec la crème magique, et tu perds tes rides petit à petit parce que tes nouveaux potes nommés "acide hyaluronique" et "saponide" font tout le sale boulot à ta place. Ca, c’est la théorie.
Bon, en pratique, je me dois de te dire qu’il faut pas trop pousser non plus, tu te réveilleras pas tout de suite avec la tronche de Jordy à quatre ans, quand il couinait qu'Alyson c'était sa copine à lui, (des fois qu'on chercherait à l'embrouiller)(alors que moi, j'aurais une copine qui s'appelle Alyson, j'la ramènerais pas trop haut, tu vois?).

Mais quand même, je suis ma foi assez emballée par ces deux petits trucs. Ca sent plutôt bon, mais de façon discrète, ça poisse pas des heures, et une toute petite quantité suffit pour tartiner tout le visage. Question réduction des rides, difficile de juger au bout de seulement quinze jours d’utilisation, mais la peau est déjà plus souple et douce, le teint lissé et clair. Perso, j’adhère à donf.

Alors oui, bon, effectivement, je te l’accorde, c’est pas top glam’ comme packaging. Ca tapera sûrement moins sur ton étagère de salle de bain que du Chanel ou du Dior. Mais tu préfères quoi ? Epater tes copines bobos en crânant avec tes produits à trois mille boules le centilitre ou avoir un teint de reine épanouie et heureuse pour épater tes copines bobos ? (fais bien gaffe à ce que tu réponds, là…)

Et the top of the pop, c’est que ça coûte même pas une blinde, ce bidule magique. Un truc genre environ 24 euros le pot. Tu multiplies par deux et t’as le total package « day & night pour être la plus belle du monde et avoir l’air d’avoir douze ans alors que t’en as le triple c’est trop d’la balle ».

Si mes explications hautement scientifiques ne t’ont pas convaincue, t’as le droit d’aller fouiner par ici pour plus d’infos (mais je te trouve un peu difficile, quand même, permets-moi de te le dire…)

Et là où tu vas même te mettre à chialer de bonheur, c’est quand tu vas apprendre qu’en tant que V.I.P. trop internationale de la blogosphère française (hin hin, c’est là qu’il faut rire, les gens), j’ai dix bons de réduction de 50 % à offrir généreusement (alors que franchement, j’aurais très bien pu les garder pour moi, j’te signale).
Si toi aussi, tu veux paraître dix ans de moins, clique donc sur « contactez l’auteur » (ça, c’est moi), raboule ton adresse mail, et ensuite, roulez roulez petits bolides.

Mais ensuite, attention, lectrice. Prépare-toi à ne plus pouvoir entrer en disconiiiiight sans qu’on te demande tes papiers d’identité. Ou pire, à chanter Lorie à tue-tête en secouant tes couettes sans te trouver ridicule devant ton miroir, surtout avec ta ChupaChups coca dans la bouche. Hé ouais, c’est ça, d’avoir rajeuni d’un coup. Les boules, quand même, nan ? Oseras-tu relever le défi ?

En attendant, je suis en train de me dire que si ma technique de chouinage a fonctionné avec les produits anti-rides, y’a aucune raison que ça marche pas avec les diamants, les Smart cabriolets ou les apparts 5 pièces et vue sur Tour Eiffel. Allo ? Y’a quelqu’un au bout du fil, là ? Houhouuuuu…

21 mars 2007

Beauty Lab’ (note où il est un tout petit peu question de pub… mais à peine)

labo_2Bien. Nous y voilà. Comme bon nombre de blogueuses, j’ai reçu dernièrement plusieurs produits cosmétos à tester. Consciencieuse et appliquée, j’ai donc réalisé une étude très poussée sur un échantillon absolument pas représentatif de la population, constitué de « moi ».
L’heure du verdict a sonné. (Et ne criez pas au scandale comme ça, parce que je vous entends de là, quand même : c’est pas parce qu’on m’offre les produits que je vais nécessairement en dire du bien. Ben non. Vous, quand on vous fait un cadeau, ça arrive qu’on tombe à côté de la plaque et que ça vous plaise pas du tout ? Ben là, pareil. Donc : objectivité.)

Ah oui, les mecs, vous pouvez passer votre tour sur ce coup-là, c’est pas aujourd’hui qu’on va causer bagnoles, sport et nichons. Et à première vue, c’est pas demain non plus, j’ai envie de dire. Mais bon, on est sur un blog de fille, oui ou oui ?

Pomme pomme girl

pomme_2La toute dernière trouvaille de L’Occitane fleure bon le doux parfum de pomme-amande. Enfin, en théorie, et si en en croit la pub. Parce que j’ai eu beau chercher, renifler, sniffer les produits de la gamme sous toutes les coutures, je n’ai pas retrouvé les odeurs de mon petit pot de colle Cléopâtre qui sentait si fort l’amande, et avec lequel je me shootais en toute légalité (bravo la police) sur les bancs de l’école. Mais pour la pomme, ça oui, on y est. Et bien, même. Belle impression de se promener en permanence dans un verger normand. Ce qui est dépaysant, pour une citadine comme moi. Même plus besoin de partir en week-end à Deauville. (Premier bon point : économies en vue).

Niveau utilisation, rien de révolutionnaire (mais en même temps, c’est pas ce qu’on leur demande) :
L’huile démaquillante démaquille, pour peu qu’on n’y soit pas allé à la truelle sur le fond de teint. Perso, j’ai du pot, je n’utilise quasiment que de la poudre et du blush, mais je ne suis pas certaine que ce truc décrasse à fond la peau en fin de journée autrement. La texture est plutôt chouette, puisque l’huile (dont on n’a pas forcément envie de se tartiner la frimousse au départ) se fond en lait au contact de l’eau. Mieux, déjà, non ? En revanche, ou bien je ne suis pas douée de mes mains, ou bien le flacon-pompe est très mal foutu, mais j’en fiche la moitié par terre à chaque pression sur le truc. Faut qu’on m’explique.
occitaneLa compote exfoliante est un délice. Déjà, le terme « compote », ça me fait fondre. La texture est « crunchy » juste ce qu’il faut pour ma petite peau délicate. Mais j’avoue ne m’en être servie qu’une seule fois pour le moment. Ben oui, je rentre de vacances, je suis encore légèrement dorée, c’est pas pour gommer tout ça vite fait bien fait à grands coups de grains exfoliants. Je veux bien me sacrifier pour la cause, mais y’a des limites, merci bien. On parle de pommes, ici, pas de poire. :)
Le tonique de cidre, en soi, est agréable : frais, léger et tonifiant (ce qui tombe assez bien, pour un ‘tonique’, en fait). Mais perso, c’est un peu le geste de trop qui me gonfle. Alors je veux bien faire un effort sur ce coup-ci, parce qu’il est sympa et qu’il est déjà dans ma salle de bain, mais en règle générale, ben, les toniques, c’est niet.
Enfin, le Concentré Velours, sensé parfaire notre teint de reine après tout ce rituel, joue plutôt bien son rôle. Texture chantilly, fini mat et velouté : tout bon. SAUF que la peau tiraille rapidement si, comme moi, vous l’avez plutôt sèche au départ. A garder pour les beaux jours, donc.

Mon-avis-à-moi-qui-ne-vaut-rien-que-ce-qu’-il-vaut : Une jolie gamme, un packaging rétro à croquer, une odeur douce et fruitée (même si l’amande s’est barrée en cours de route) et une utilisation plutôt agréable. Adopté.


Take CARE of yourself

care_pubAprès la mode, Stella McCartney s’attaque au domaine de la beauté avec une nouvelle ligne de soin totalement bio baptisée « Care ». Bon, le bio dans les cosmétos, c’est pas tout nouveau, faut dire ce qui est. Nombre de marques ont déjà (tenté de) percé(r) sur ce créneau de plus en plus porteur. La Stella en question, elle explique dans un article de Elle qu’elle a créé cette gamme de soins car elle ne voulait pas mettre n’importe quoi sur la peau de son bébé après sa naissance. D’où ces produits aux extraits végétaux biologiques et sans agents pétrochimiques ou silicones.
Stella, ma grande, je te suis parfaitement dans ta démarche, mais alors dans ce cas, pourquoi avoir choisi un parfum tellement prononcé pour tes élixirs et ta crème aux 5 bienfaits ? Parce que bon, perso, j’aime plutôt bien l’impression d’avoir reçu un grand bol d’herbes fraîches sur la tronche, mais question odeur, y’aurait de quoi en faire flipper certains. Même mon chat a eu des hauts le cœur en sniffant le truc. Bon, j’admets, mon chat, c’est pas une référence, mais si lui s’est cassé en courant, j’ose pas imaginer le résultat sur un bébé tout innocent.
Care_kit_d_couverteQuestion texture, ça se discute. La crème est top. Les élixirs nourrissants et éclat-jeunesse, en revanche, poissent un peu. Et puis « nourrir », ok, mais si c’est pour avoir le look du phare d’Alexandrie et luire pendant deux heures même en pleine nuit, je ne suis pas sûre que ça vaille le coup.

Mon-avis-à-moi-qui-ne-vaut-rien-que-ce-qu'il-vaut : Ben désolée Stella, je t'aime bien, mais au bout du compte, tes produits, I don't really CARE... Surtout vu le prix de ouf ! 69 euros le flacon, faut pas déconner, quoi...

16 octobre 2006

Ma meilleure ennemie

rides_7Et ben voilà. Cette fois, ça y est. On y est. Fallait bien que ça arrive un jour de toute façon. Je m’y étais préparée, mais quand même, le choc est un peu rude. On a beau dire que « c’est la vie » et qu’on en passera forcément par là, moi, ça me fout légèrement les boules.

Les présentations sont faites. Elle est là, elle me fait face. Elle a presque l’air de se foutre de moi, limite. Elle pourrait se permettre de dire tout haut ce qu’elle pense tout bas, je pense même qu’elle éclaterait de rire bien fort, pour montrer à quel point ça la fait marrer de voir la tronche que je tire en la voyant.
Et moi, je reste plantée comme une nouille, silencieuse, à la regarder. Sans trop savoir comment m’y prendre avec elle. Parce que de toute façon, tout ce que je pourrais dire ou faire n’y changerait rien Et c’est bien ça le pire.

Merde, elle m’a eu, la garce ! Elle m’a eu par surprise. J’ai rien vu venir. Je pensais avoir encore un peu de temps devant moi, un peu de tranquillité. Mais non. Que dalle.
Maintenant je n’ai plus le choix. Impossible de faire marche arrière. Bien obligée de l’accepter, et de lui faire une petite place. Puisque je vais devoir vivre avec elle tous les jours à partir d’aujourd’hui.

Ma première ride. Juste là, au coin des yeux.
Fait chier, je deviens vieille.



Bon, plan d’action. C’est quoi, les meilleurs anti-rides du marché ?

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