Capri, six heures d'arrêt
04 mai 2011
Capri. Hervé Villard s'égosillait à plein poumons en braillant que c'était la ville de son premier amour. Ben je veux bien te croire, mon cochon, c'est mignon comme tout, ce petit patelin. On y tomberait amoureux d'une branche d'olivier, pour un peu.
Le seul souci, c'est de pouvoir y débarquer, sur l'île. Noyés dans la masse ininterrompue de touristes en goguette embarqués sur les ferries-navettes, nous voilà donc à Capri pour une journée.
Ah, Capri... son funiculaire, ses villas luxueuses à piscine, ses citronniers et son limoncello glacé, ses petits sentiers sinueux, ses criques aux eaux claires planquées derrière les falaises... Tout ici respire le calme, la sérénité, la dolce vita. Un peu trop le luxe, aussi, c'est vrai...
Peu de choses à y faire, si ce n'est s'y perdre au gré de la balade, s'assoir en terrasse déguster une glace, respirer l'air marin teinté d'odeurs de pins, et contempler le quotidien des petits pêcheurs et de la jeunesse dorée italienne venue se ressourcer pour le week-end.
Embarquement immédiat pour Capri. Capri, six heures d'arrêt.
Sorry, mais la visite de Pompéi sous le ciel gris et la pluie donne des photos plus que médiocres, qui ne rendent pas du tout hommage à la beauté du site. Je passe donc mon tour pour cette fois.
Tranche napolitaine
02 mai 2011
J'ai beau aimer le chocolat plus que de raison, il y a parfois des moments où je sais choisir mes priorités. Cette année, au lieu de guetter bêtement les cloches vissés au balcon, Chéribibi et moi sommes donc partis en goguette à Naples, pour le week-end de Paques. L'envie de pizzas marguarita et de luiguine al vongole fût plus forte que celle des oeufs fourrés pralinés, il faut croire.
Naples, donc. Ville construite à flanc de collines au pied du Vésuve. J'aime autant vous dire que les sandalettes d'été sont restées sagement planquées sous le lit de l'hotel, et que les baskets (et les cuissots) ont moultement travaillé en arpentant les rues de la ville : escaliers à chaque coin de rue, ruelles en pente ardue, le napolitain brûle les calories rien qu'en descendant acheter le pain.
En revanche, le napolitain ne se foule pas trop pour se débarrasser de ses ordures. Allez, hop, j'te jette ça en vrac sur le trottoir, et après moi le déluge. Il en résulte un chouette paysage de monceaux de détritus un peu partout dans les rues, copieusement ignorés par le service de propreté de la ville, exploité sous le manteau par la Camorra (mafia locale).
Pour toi, public, quelques tranches napolitaines, capturées au hasard des rues et de la balade... (et quelques adresses sympas en fin de billet). (Et demain, on ira se balader à Capri, toi et moi).
Carnet d'adresses :
* Hotel Piazza Bellini, en plein coeur historique, à deux pas de la Piazza Bellini, très animée en soirée. Hotel design à taill humaine, large terrasse surplombant la ville à partir du cinquième étage. Seul bémol, le petit déj, un peu simpliste.
Via S.M. di Costantinoli, 101
* Da Michele : LA pizzeria du centre de Naples (y'a qu'à voir la queue sur la photo ci-dessus)
Via Cesare Sersale, 1
* Pizzeria Gino Sorbillo : L'AUTRE pizzeria, quand l'attente à la première est trop longue...
Via dei Tribunali, 32
* La Tavernia del Buongustaio : Petite auberge sans prétention, le chef présente la carte du jour en fonction du marché et de la pêche. Bonne humeur, et très bon. Et toujours blindé !
Via Basilio Puoti, 8