Et là, c'est le drame
L’histoire commence un soir de semaine ordinaire. Flemme de sortir, flemme de papoter avec les copines au téléphone, flemme de bloguer, flemme aussi de faire à dîner. Mode feignasse par excellence. Juste une envie de glander sur le canapé, à regarder les derniers épisodes de mes séries préférées. Avec du chocolat à portée de main, évidemment.
Le souci, c’est que le genre de séries que j’aime, c’est pas ‘La Petite bicoque dans le pré’ et compagnie. Quand ça cause brebis, clôtures, bible et sermon du pasteur, ça m’intéresse pas.
Non, moi, ce qui me plait, c’est du lourd. Du sang, des organes et des IRM. Des brutes, de la corruption, des évasions. Des disparitions, des expériences scientifiques bizarres, des ours polaires.
Du bon gros stress, quoi ! Avec des situations qui me font hurler sur les personnages. Du genre, au hasard, « Pourquoi tu lui fous pas un coup de boule, là ? Ah mais qu’elle est conne, celle-là ! ».
Forcément, c’est tendu. Alors je me goinfre de choco pour compenser tout ce stress. Jusqu’au moment où… je tends la main vers la plaquette… et là, c’est le drame…
‘A pu chocolat’ ? Ben non, ‘a pu’. La tablette entière y est passée. En moins d’une heure.
Faut dire que le « cœur de nougat » de chez Nestlé, c’est de la balle atomique. Et je vous dis ça en grande connaisseuse du rayon chocolat de mon Monop’.
Le côté nougatineux a un léger aspect chewing-gum qui apaise mon stress, et le chocolat tout autour, c’est juste miam.
Bon, évidemment, y’a intérêt à aimer le sucré à la base, parce qu’on peut tabler sur une petite moyenne de … quoi … 232 kilojoules par bouchées ? Oui, c’est ça, je viens masochistement de vérifier sur l’emballage.
De toute façon, c’était ça ou mes ongles qui y passaient un à un. J’ai choisi.
…
Et dire que j’ai un paquet tout neuf de Michoko dans la cuisine.