Capri, six heures d'arrêt
Capri. Hervé Villard s'égosillait à plein poumons en braillant que c'était la ville de son premier amour. Ben je veux bien te croire, mon cochon, c'est mignon comme tout, ce petit patelin. On y tomberait amoureux d'une branche d'olivier, pour un peu.
Le seul souci, c'est de pouvoir y débarquer, sur l'île. Noyés dans la masse ininterrompue de touristes en goguette embarqués sur les ferries-navettes, nous voilà donc à Capri pour une journée.
Ah, Capri... son funiculaire, ses villas luxueuses à piscine, ses citronniers et son limoncello glacé, ses petits sentiers sinueux, ses criques aux eaux claires planquées derrière les falaises... Tout ici respire le calme, la sérénité, la dolce vita. Un peu trop le luxe, aussi, c'est vrai...
Peu de choses à y faire, si ce n'est s'y perdre au gré de la balade, s'assoir en terrasse déguster une glace, respirer l'air marin teinté d'odeurs de pins, et contempler le quotidien des petits pêcheurs et de la jeunesse dorée italienne venue se ressourcer pour le week-end.
Embarquement immédiat pour Capri. Capri, six heures d'arrêt.
Sorry, mais la visite de Pompéi sous le ciel gris et la pluie donne des photos plus que médiocres, qui ne rendent pas du tout hommage à la beauté du site. Je passe donc mon tour pour cette fois.