Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gin Fizz
6 juillet 2006

Ebay dis-donc !

culotte_4

Ebay, moi, j’adore. Je suis carrément devenue accro, en un peu moins d’un an. Je pense même avoir contribué pour une bonne part au redressement économique de La Poste, avec tous les colissimos que j’ai pu envoyer ou recevoir. Faut dire que c’est addictif, ce truc.

Déjà, c’est le bon plan pour se débarrasser de ses vieilles nippes, ou se refaire une mini santé financière en revendant toutes les conneries achetées sur un coup de tête et jamais portées.
Ensuite, y’a des affaires à faire. J’y ai personnellement trouvé, en vrac : des ballerines Prairies de Paris so cute, un pull Comptoir des Cotonniers quasi neuf de la collection en cours, deux maillots Eres presque bradés, un sac cabas Vanessa Bruno à paillettes dans un ancien coloris que je kiffe ma race, et des produits de beauté ou de coiffure à prix défiants toute concurrence (j’ai refait ma gamme Kerastase pour moitié prix).
A côté de tout ça, Ebay, c’est aussi un gigantesque fourre-tout de gens de tous horizons, de tous âges. (Un peu comme les blogs, en fait). Le pire y côtoie le meilleur. On y croise des gens cools, sympas et polis… et aussi des pétasses. Dans le genre de celles qui envoient un message pour me dire « ta robe me plait, mais pas son prix. Je te la prends pour 5 euros. Alors ? ». Alors non. Point. Je vends pas une robe Caroll quasi neuve à 5 euros, faut pas pousser mémé, etc…

Mais faut quand même que je vous raconte la meilleure. Il y a quelques temps, je retrouve dans mes placards des culottes Dim non portées, achetées dans un élan de collectionnite de culottes colorées, mais qui ne me plaisent plus. Hop, illico mises en vente sur Ebay.
Une fois la vente conclue, message de l’acheteur pour me demander une remise en main propre. Ca me gonfle un peu, mais comme je suis dans un bon jour, j’accepte. Le mail est signé d’un prénom étranger que je ne connais pas, mais je présume (bêtement sans doute) qu’il s’agit d’une nana (un prénom qui se finit en A, y’a des chances, non ?).
Arrivée au point de rendez-vous, je guette les minettes en présence. Rien. Je me dirige alors vers une bonne femme un peu âgée, qui a autant de chances d’entrer dans mes culottes Dim que moi d’apprendre le péruvien en cours du soir. Passons. Je lui demande si c’est elle que j’attends, elle me renvoie dans mes vingt-deux mètres en m’aboyant que … (là, je n’ai pas compris la phrase, mais disons qu’elle ne devait pas avoir picolé que du Cacolac…).
Un peu ahurie, je m’éloigne d’elle, quand j’aperçois au loin un grand gaillard brun qui me fait des signes de la main. A ce stade, j’hésite entre le « mon acheteuse a eu un empêchement et a envoyé son mec à sa place pour récupérer les culottes » et le « ok, Marcel Béliveau ne m’aura pas, où est la caméra cachée, je ne me laisserai pas ridiculiser devant la France entière ».
Nan, en fait, j’ai pas le temps d’hésiter, le type s’approche d’un air timide, et me dit doucement « vous devez être étonnée de voir un garçon, non ? ». Meuhhh non, penses-tu, j’en ai vu d’autres !
Pas le temps de trouver une brillante réplique, le mec me tend mon billet de 20 euros (pas chères, mes culottes, hein ?), je lui tends son paquet, je m’apprête à lui faire un sourire poli de au-revoir-c’était-bien-sympa-quand-tu-veux-pour-d’autres-affaires-en-or, mais monsieur commence à me raconter sa life.
« Nan, mais en fait, ça doit te sembler étrange, alors j’t’explique. Bla bla bla… Je travaille sur un mémoire à propos de la lingerie, et j’étudie les comportements des gens par rapport à ça, bla bla bla… alors pourquoi tu vends des culottes sur Ebay ?... est-ce que tu trouves pas que… bla bla bla… ».
Ma patience a des limites, je regarde lourdement ma montre en disant que là, c’est pas tout ça, mais faut que je retourne bosser. Le type finit par me lâcher la grappe et on se sépare cordialement.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais franchement, vous vous demanderiez pourquoi je vous en fait des tartines ici, non ?
Ben oui. Parce que pas plus tard que le soir même, je reçois le message suivant :
(NDLR : dans un souci d’authenticité, les fautes d’orthographes et de grammaire ont été intégralement retranscrites ici).
Merci pour la vente de vos dessous. J'aime beacuoup !
J'espèreque ce méssage ne vous choque pas dans la
mesure où chaqu'un est libre de faire ce qui lui
plait. Je voudrais juste m'excuser de vous avoir menti
en prétendant que je mène une enquête de marché sur la
lingerie féminine alors qu'il en est rien de tout ça,
car j'ai été gêné.
En brèf, mes désirs ne sont pas ceux d'un "vrai
fétichiste" aimant la lingerie féminine mais plutôt un
fantasme occasionnel du moment . Je serai prêt à
acheter vos culottes d'occase, de préférence déja
portées la veille ou la semaine de la vente (càd non
passées à la machine).
Voilà en quelques mots ce que je souhaite réellement.
J'espère que vous serriez "ouverte" à ce genre de
proposition que j'avoue un peu bizzare.
Bien à vous et à bientôt!
Hum… alors comment te dire ? « Merci, mais non merci » serait assez approprié, je pense. Je n’ai donc pas répondu à cette offre très tentante, car je ne partage pas tout à fait les goûts de Monsieur.
J’aurais peut-être du, pourtant… Ca m’aurait permis de gagner des sous tout en m’épargnant de faire des lessives !

Publicité
Publicité
1 juin 2006

Humeur de chien

chien

Ouh-la-la. Attention les gens. Tous aux abris, planquez-vous, sortez les boucliers, éloignez les enfants, la vaisselle fragile et les objets qui volent trop bien. Je suis en pleine crise de SPM. Quoi qu’est-ce, allez-vous me dire ? Le SPM : syndrome pré-menstruel. Oui je sais, ce terme est on ne peut plus glamour. Pour ceux qui auraient besoin qu’on leur fasse un dessin, on désigne par ces mots la période précédant les règles, durant laquelle une femme sur quatre (quelle chance, j’en fais partie !) fait preuve de susceptibilité exacerbée, d’irritabilité puissance quatre et de sautes d’humeur assez phénoménales. Sympa hein ?
Et bien là, je suis en plein dedans. Tout m’énerve. Tout. Les ramollos dans le métro, les gens qui ne savent pas marcher droit dans les couloirs, les greluches en bande qui paillent, les clients au téléphone qui ne savent pas formuler clairement leur question, les sites internet et les blogs qui moulinent, les gens qui me contredisent, le chat qui miaule pour avoir un câlin, l’eau des pâtes qui met trois plombes à bouillir, le générique de la Nouvelle Star, la journée qui n’en finit plus, bref…
C’est marrant comme je me vois me transformer en Hulk au féminin durant cette courte période récurrente. Parfois, je m’étonne moi-même de me mettre dans de tels états pour des broutilles. Et puis après, j’aperçois ma plaquette de pilule vide, et je sais.
C’est normal, me dis-je alors pour me rassurer. T’inquiète pas ma biquette, la vie n’est pas si noire, c’est juste ta plaquette rose qui est en stand-by. Ca ira mieux dans quelques jours…
Oui, mais en attendant, j’en vois des vertes et des pas mûres. Je dors mal. Je me sens vulnérable. Je suis tendue comme un string à Rio. Je me vexe pour la moindre remarque. Parfois même, je fais mon Caliméro, et je verse une ou deux larmes de frustration, tellement la vie est "trop inzuste" avec moi.

N’allez pas croire que je suis anormalement constituée. Il parait que ce phénomène est simplement du à la chute brutale d’oestrogènes reçus par le corps à la fin de la plaquette (ou un truc dans le genre, j’avoue que j’ai pas retenu les détails, une fois que j’ai compris que je n’avais pas la tare du siècle). La gynéco a eu l’air de dire qu’il suffisait de prendre des petits comprimés d’hormones le temps de l’arrêt de la plaquette, pour compenser cette chute d’oestrogènes. Et bien non. Je regrette, mais je suis formelle : elle s’est plantée. Ca marche que dalle.
Demandez à mon entourage, il n’a constaté aucune amélioration de l’humeur grâce à cette méthode. Il aurait même plutôt tendance à prendre le large durant les quelques jours dangereux, je dirais. Enfin ce n’est pas plus mal, étant donné que dans ces périodes-là je ne supporte plus personne, et que je vire à la mégère non apprivoisée surtout avec les gens qui me sont le plus proches, bizarrement. Les autres, ils m’énervent tout autant, mais j’arrive à rester zen et à tout intérioriser. Pour mieux craquer ensuite avec les personnes que je connais bien, évidemment. C’est d’ailleurs dommage de constater que finalement, dans ces moments-là, c’est envers les gens auxquels on tient vraiment qu’on manque le plus de courtoisie, de gentillesse et de patience. Ca devrait être l’inverse, non ?

30 mai 2006

Mon voisin le chieur

immeuble

Paraît qu’aujourd’hui, c’est la fête des voisins. Vous savez, la journée "immeubles en fête", où on est supposé tous se retrouver ce soir à l’heure de l’apéro, dans la cour fleurie de notre immeuble, pour partager avec ses aimables voisins quiches lorraines, taboulés et plateaux de fromages dressés sur de jolies nappes à carreaux rouges et blancs. (Moi, cliché ? Certainement pas).
Pfff, laissez-moi rire deux minutes, voulez-vous ? Le type qui a inventé ce concept de voisinage en fête a sans doute beaucoup d’humour, mais il n’a certainement jamais posé le bout d’un orteil dans mon immeuble, je parie. Sinon, son concept, il l’aurait relégué aux oubliettes, et plus vite que ça !
Parce que chez moi, la fête de l’immeuble, c’est tous les jours, et pas dans le meilleur sens qui soit.

Déjà, j’ai la chance d’habiter au premier étage, juste au dessus d’un petit restaurant de poissons. Voilà, je vous vois esquisser une grimace, je pense que vous avez compris ce que je voulais sous-entendre. Hé bien bizarrement, je suis plutôt vernie côté odeurs, ça ne sent que très rarement la poiscaille. En revanche, j’ai tout un tas d’autres emmerdements assez sympathiques. Du genre la soufflerie d’aération de la cuisine en permanence, et ce jusqu’à la fin du service (grosso modo, on table sur 1h30 du mat, en moyenne). Ou bien la sortie des poubelles, soit à la fin du service (donc pour ceux qui suivent, ça n’a pas changé en deux lignes, c’est encore vers 1h30 du mat), soit à l’inverse, très tôt le lendemain matin, avant le passage des éboueurs, vers 6h et des bananes. Génial, non ?
Mais surtout, j’ai le droit d’entendre en long en large et en travers toute la vie de Momo et J-B, les deux garçons de cuisine, qui se tapent allègrement la discut’ à n’importe quelle heure du service, et ce dans la petite cour située juste devant la fenêtre de ma chambre. Savoir que J-B s’est encore engueulé avec sa copine parce qu’elle est trop "pète-couille" (fin de citation), ça ne me dérange pas à 20h, mais quand je me tape leurs engueulades téléphoniques à 1h du matin, ça me donne envie de hurler à travers les volets. Surtout que la copine en question doit être ultra sourde, en plus d’être "pète-couille", à en croire le volume sonore utilisé par J-B pour lui brailler dessus.
Heureusement pour moi, le restaurant est fermé le samedi midi et le dimanche, ce qui me permet quand même un minimum de grasse matinée les week-ends. Sans quoi, je pense que j’aurais déjà pété un fusible. Sans sommeil, je deviens vite irascible. Mais qui pourrait m’en vouloir, hein ?
Mis à part le restaurant, mes autres voisins se sont aussi révélés excellents joueurs au jeu du "qui fait le plus de bruit à n’importe quelle heure sans se soucier du fait que peut-être il dérange ses voisins".
La voisine du dessus n’a sans doute pas appris qu’on est bien mieux en charentaises chez soi, et arpente donc son appart de long en large avec ses talons aiguilles, ce qui me donne un arrière fond de maracas en permanence. C’est chouette, c’est exotique. Mais c’est vite gavant, à la longue. Sans compter que cette même personne doit régulièrement se doucher en dehors de sa baignoire, vu qu’elle est responsable de pas moins de quatre fuites d’eau en deux ans (je songe grandement à envoyer sa candidature au Grand Livre Guiness des Records, d’ailleurs).
Il y a aussi une famille extrêmement bizarre, que je n’ai jamais vue alors qu’elle habite sur le même palier que moi, parce qu’ils doivent passer leur temps à guetter que personne ne rode dans les couloirs avant de sortir ou de rentrer chez eux. Sait-on jamais, on risque gros, dans les ombres et recoins des halls d’entrée d’immeubles parisiens. C’est bien connu. Je sais qu’ils sont plusieurs car je les entends s’engueuler à propos des programmes télé (les murs sont toujours trop fins, dans ces cas-là), mais je n’ai donc jamais vu leur trombine. Et ça va faire six ans qu’on partage le même escalier.
Enfin, il y a ceux qui descendent faire une course au supermarché, et se rendent compte arrivés en bas qu’ils ont oublié la liste de ce qu’il faut acheter. Mais remonter jusqu’au sixième étage sans ascenseur, c’est trop pénible. Qu’à cela ne tienne, ils décrochent l’interphone, et se font dicter la liste par leur copine ou leur colloque. Et moi qui habite donc au premier étage (je me répète pour ceux du fond), j’entends la conversation comme si j’y étais, et j’ai presque envie de passer une tête dans le couloir pour demander à l’intéressé "puisque vous y allez, ça vous ennuie de me prendre aussi deux kilos de navets et des liégeois au chocolat, s’il vous plait ?". Mais ça, j’ai pas encore osé.
Alors bon, la fête des voisins, cette année encore, ce sera sans moi. De toute façon, je peux pas, y’a Desperate Housewives à la téloche. Et va falloir que je mette le son à fond les ballons, pour couvrir le bruit de la soufflerie d’aération, les discussions de Momo et J-B, les maracas, etc…

19 mai 2006

Moral dans les tongs

1

Aujourd’hui est un jour sans. Ca arrive parfois… Temps pourri et gris juste la veille du week-end, fatigue de toute la semaine enchaînée, boulot chiantissime, patron qui me tape sur les nerfs, envie d’hiberner sous ma couette, problèmes de métro ce matin, rendez-vous chez le dentiste ce soir… Y’a pas à dire, ça craint.
Depuis quelques temps, mon job me gonfle. Et surtout mon boss. Qui est aussi mon père, entre parenthèse, puisque j’ai eu la bonne idée de venir travailler dans l’entreprise qu’il dirige. Rien à voir avec ce que je me destinais à faire de ma vie professionnelle, avant, quand j’étais jeune, et que je croyais encore qu’en faisant de bonnes études, on pouvait trouver un job dans la branche qui nous plaisait. Du coup, j’avais tout bien fait comme on m’avait dit : bac avec mention, études professionnalisées, niveau bac +5, école réputée dans son domaine, moult stages à Paris, en province et à l’étranger. Tout ça pour quoi ? Pour galérer comme tant d’autres le jour où j’ai pointé ma fraise sur le marché de l’emploi.
Donc quand j’ai reçu une proposition sérieuse pour rejoindre l’entreprise familiale, on ne peut pas dire que j’ai littéralement sauté sur l’occasion (je connais mon père depuis un lustre, quand même !). Disons que j’ai pesé dans la balance le pour et le contre d’une telle situation, et que le "pour" l’emportait d’une courte tête.
Mais inutile de vous faire un dessin : au-delà du fait que ça a quelques avantages de travailler en famille, ça a aussi son paquet d’inconvénients et de soucis. Mélanger l’affectif et le professionnel, c’est pas de tout repos. Et si en plus, vous prenez un type comme mon père, avec son caractère de poney têtu et ses tendances dictatoriales, je vous laisse imaginer le tableau.

Enfin voilà, je ne suis pas dans un bon jour et je compte les heures qui me séparent du week-end, pour enfin pouvoir souffler un peu. C’est quand les vacances, déjà ? Fin juillet ? Ah… bon…

28 avril 2006

Mes amis les sept nains

nain_1

Rassurez-vous tout de suite, je ne fais pas collection de nains de jardin (grand dieu, non, quelle idée !). C’est juste que l’autre jour, je pensais à mon groupe d’amis le plus proche, ma « bande », comme ont dit quand on est ado, et j’en suis venue à une conclusion un peu surprenante : chaque petit gars de ce groupe pourrait s’appeler comme l’un des sept nains de Blanche-Neige.

Je vous resitue le contexte, pour bien comprendre. Lycée, année de seconde, durant laquelle je rencontre successivement mes futures meilleures-amies-à-la-vie-à-la-mort, et un groupe de gars un peu plus âgés que nous (c’est trop la classe, d’avoir des potes plus âgés, quand on est en seconde !). Coup de cœur amical immédiat. Et ça fait douze ans que ça dure, au gré des engueulades, embrouilles, éloignements temporaires…

Mais revenons à nos brebis. Les sept nains, disais-je.

Il y a d’abord Prof (C.), qui sait toujours tout sur tout et mieux que tout le monde, qui adore ramener sa fraise pour nous apprendre un truc. Surtout qu’il est avocat, donc autant vous dire qu’il a un débit de parole assez phénoménal. Au bout d’un moment, ça peut devenir soûlant, je ne vous le cache pas. A tel point qu’on a parfois envie de lui dire « tais-toi, pour voir ? ».

Ensuite, il y a Timide (T.), très discret, limite casanier, mais sur qui on peut compter pour se confier ou pour garder un secret. Rarement au centre des prises de bec ou des débats, et aussi neutre qu’un horloger suisse (mais pas aussi ponctuel, puisqu’il est systématiquement le dernier à se pointer aux RDV !).

Grincheux (M.), lui, râle en permanence et n’est jamais content de rien. Il a une dose de pessimisme profondément ancrée en lui, et prétend que c’est son anxiété qui le pousse à penser d’abord aux côtés négatifs d’une situation. Admettons…

Simplet (B.) est très gentil mais parfois surprenant dans ses réflexions. Quand on lui demande par exemple d’apporter la salade pour un dîner, il répond un lapidaire "bah pourquoi ?" (heu… pour qu’on la mange, peut-être ?).

Joyeux (T.) est toujours de bonne humeur, a toujours la blague qui fait rire (ou presque…), est toujours partant pour faire des tas de trucs. Il est souvent l’élément booster du groupe, celui qui prend les initiatives… Parfois un peu trop agité, on lui demanderait bien de freiner sur le café.

Enfin, il y Dormeur (S.), peu bavard, un peu apathique, et toujours prêt à basculer du côté obscur de sa couette. C’est… comment dire… reposant d’être avec lui.

Si vous savez compter, vous avez compris qu’il en manque un à la liste : Atchoum. Ah, celui-là, il m’embête. J’ai pas de copain hypocondriaque, ni de chocotte qui chouine dès qu’il a attrapé trois microbes. On n’a qu’à dire que c’est l’exception qui confirme la règle.

Et puis il y a le Prince… Aaaaah le prince… Jadis (il y a deux ans environ), un huitième protagoniste joua un temps ce rôle-là pour moi. Ce fut une belle histoire très compliquée et chaotique, qui ne s’est pas terminée par "ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants". Aujourd’hui, le Prince est redevenu simplement S.

S. n’habite pas en France, il s’est exilé dans de lointaines contrées il y a près de 6 ans maintenant, officiellement pour jouer au grand garçon, s’émanciper et commencer sa carrière, et officieusement, pour s’affranchir d’une famille un peu compliquée à gérer. Il fait donc partie de mes amis, mais il reste entre nous, encore à l’heure actuelle, une sorte d’ambiguïté très difficile à définir. Un jour, je vous raconterai à quel point il est délicat et problématique de choisir son prince au sein de son groupe d’amis…

Bref, tout ce développement métaphysique pour en arriver à un constat incroyable, que je n’aurais sans doute pas voulu croire si on me l’avait dit il y a quelques temps : j’ai pour amis les nains de Blanche-neige ! Diantre !

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4
Publicité