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Gin Fizz
24 novembre 2008

Elle a fait un bébé toute seule

ballons_1Malgré ce que j’ai coutume de raconter à droite à gauche, il faut croire que je suis quand même un brin superstitieuse. Je n’aime pas, par exemple, parler d’un projet auquel je m’intéresse avant d’être bien sûre et certaine que celui-ci va pouvoir aboutir. J’ai toujours cette vilaine impression que ça va me porter la poisse, et que j’aurai à rendre des comptes si jamais les événements prennent une tournure différente de celle prévue au départ.

Mais aujourd’hui, je peux bien vous le dire de façon sereine, puisque la boucle est bouclée : j’ai écrit un bouquin. Ouais. De A à Z. Et même que ça sort ces jours-ci en librairie. Tadaaaaaaam…

Pourtant, au départ, c’était pas gagné-gagné, cette affaire. Quand on m’a contactée pour me proposer d’écrire un guide sur le thème de la séduction, j’ai d’abord dit un truc du genre « Mais, mais, mais… Vous m’avez bien regardée ? Qui suis-je, moi, pour prétendre donner des conseils à toutes les filles en matière de séduction, alors que ma propre vie amoureuse fait plus de loopings que tous les ‘Grand Huit’ des foires de France réunis ? ». Là, on m’a répondu que « keep cool bébé », c’est surtout un guide « pour de rire », et qu’on voulait un bouquin humoristique et très second degré, dans le même ton que mon blog. Ah ? Dans ce cas…

J’ai donc passé tout l’été à travailler comme une petite abeille studieuse, pendant que d’autres (suivez mon regard) bullaient à qui mieux mieux sur les plages de France et de Navarre. J’en ai bavé des ronds de chapeaux parfois, je me suis maudite de m’être lancée là-dedans souvent, j’ai pesté contre tous ces gens qui glandouillaient au soleil alors que « moi, monsieur, j’ai du travail » (ouais, je me la jouais un peu, j’avoue). Et au final, voilà 180 pages remplies de mes petites mimines, expliquant à toutes les filles les mille et une façons de séduire.

Ca s’appelle « La Séduction pour les filles » (oui, c’est pas le titre qui m’a pris le plus de temps à trouver) (en même temps, il n’est pas de moi), ça fait partie d’une collection adressée… aux filles, mais même les garçons pas trop machos (ahem) peuvent trouver du plaisir à le feuilleter. Un peu à la façon de l’ancien « petit guide à l’usage des garçons… » que j’écrivais sur ce blog au temps jadis. Et, cerise sur le pudding, la couverture est dessinée par la so famous Pénélope.

P1040325Au sommaire :
* La séduction, cékoidon ?
* Avoir tout pour plaire, et savoir plaire pour tout
* Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle en ce royaume ?
* Partenaire particulière cherche partenaire particulier
* A la découverte d’un nouveau monde : le sien
* Le téléphone sonne toujours deux fois (ou presque)
* Comprendre l’Homme, ce petit animal étrange et attachant
* Et ça continue encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord !
* Je séduirai son père, sa mère, ses frères et ses sœurs, oh oh, ce sera le bonheur !
* And the winner is…

(Si vous surprenez dans les librairies quelqu'un de tout enmitouflé s’obstinant à mettre en valeur et à la meilleure place une grande pile de livres couleur rose bonbon, n’en déduisez pas forcément que c’est moi. … Je paye tous mes amis très cher pour faire ce « job »).

La Séduction (pour les filles), par Katia Ameur (rhoooooo)
Micro Application Editions – 9,50 €
Disponible ici, ou encore :)

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15 juillet 2008

Rencontre du troisième type

qui_2Comment perdre toute crédibilité, leçon 1. Ou : Ma vie passionnante, Acte II, scène 1. Action.

L’autre jour, en montant dans le métro, je repère à quelques mètres de moi une nana que je connais sans aucun doute, mais que je n’arrive plus à situer d’où. Elle est en grande conversation avec une copine et n’a pas l’air d’avoir remarqué ma présence. « Parfait », me dis-je (oui, je me parle toute seule, quand je suis dans le métro), « ça me laisse le temps de l’observer et d’essayer de rassembler mes souvenirs ».

Je m’installe donc sur mon strapontin pour la quinzaine de stations qui m’attend, sors mon bouquin pour faire genre « moi aussi je suis super occupée », et commence à réfléchir à toute berzingue. Qui donc est cette greluche qui m’interpelle grandement au niveau de mon vécu, mais que je n’arrive décidemment pas à recadrer ? Ancienne copine de classe ? Non. Copine du cours de danse ? J’crois pas. Rencontrée à une soirée blogueuses ? M’étonnerait. Voisine ? Ex-collègue ? Ex d’un pote ? Non, non, non.
Aaaaaah, c’est pas vrai, ça. Impossible de savoir d’où je connais cette minette. Et bien sûr, plus je cherche, moins je trouve, et moins je trouve, plus ça m’énerve.

Je reluque la greluche de façon insistante, essayant de me la remémorer dans tous types de situations possibles, pour m’aider. Evidemment, au bout d’un moment, elle sent mon air inquisiteur posé sur elle et me lance à son tour un regard interrogateur. Moi, au lieu de saisir la perche et de voir un peu quelle est sa réaction (genre « ah Katia, salut, qu’est-ce que tu fais là ? » ou « qu’est-ce que tu me veux sale morue ? » … auquel cas, j’aurais été fixée sur la suite des événements), je plonge illico la tête dans mon bouquin, style j’ai-rien-vu-j’ai-rien-fait-je-me-cultive-moi-madâââme. Elle n’insiste pas et se remet à discuter avec Copinette. Mais si jamais elle m’a reconnue, elle doit se dire que je suis une sale snob méprisante et que j’aurais au moins pu faire un signe de tête, quand même, merde.

Et ça, ça ne me plait pas. Pas du tout.

A partir de ce moment précis, c’est la Bérézina dans ma tête. Mes pensées divaguent vers la parano aïgue : qu’est-ce qu’elle va bien penser de moi, maintenant, cette brave fille ? Ca se trouve, elle est en train de dire à sa copine « tu te rends compte que cette truie elle m’a même pas dit bonjour ? ». Déjà que je zappe complètement son prénom et qui elle est, mais si en plus je deviens grossière et impolie, non mais où va le monde ? C’est mal. C’est très mal. Je suis une vilaine fille. Maman, pardon… tu as engendré un monstre.

(Oui, bon, ok… ça commençait à frôler la surchauffe dans mes neurones, mais comprenez bien aussi que ça faisait douze stations que j’étais sous pression intellectuelle maximum, moi !)

Ne voulant pas rester sur cette mauvaise impression, je décide finalement d’adresser à mon inconnue que je n’avais toujours pas identifiée un petit signe de la main au moment de mon départ du wagon. Comme ça, hop, on remet les compteurs à zéro : je sais pas qui tu es, ma jolie, mais c’est bon, regarde, je te fais coucou, tu peux arrêter de dire des saloperies sur moi, je suis super polie comme nana, en fait.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le métro arrive en station, je me lève, lui lance un regard qu’elle me rend aussitôt, et lui fait un petit salut de la main droite. Et là, elle me regarde avec l’air d’une poule qui a trouvé un tube de dentifrice et réprime un éclat de rire.
J’ai comme l’impression d’avoir fait une boulette, en gros.



Deux jours plus tard, l’inconscient ayant fait son boulot de feignasse, je m’en suis enfin souvenue.
La fille, celle que j’étais persuadée de connaître, d’avoir déjà rencontrée… c’était une actrice de série télé.

Pire. Une actrice de « Sous le soleil ».
Ouais, je sais, c’est bon, rangez vos cailloux. J’assume.

Et entre nous, heureusement que je m’en suis tenue au petit signe de main, tiens. J’aurais pas eu l’air con si je lui avais demandé « comment ça va, depuis tout ce temps ? » alors qu’on n’a, grosso modo, jamais gardé les oies ensemble.

12 juin 2008

Intrus sur ordonnance

pharmacie_1Depuis que j’ai déménagé dans mon nouveau quartier, j’ai commencé à nouer quelques relations particulières avec certains commerçants. J’ai donc « ma » boulangerie, « mon » pressing », « mon » vidéo club, « ma » pharmacie… (je ne vous les fais pas tous, je pense que vous avez saisi l’idée générale).

Ma pharmacienne, en l’occurrence, est une brave fille sympa qui me file mes médocs sans me raconter sa life, sans chercher à me refourguer à tout prix le nouveau traitement super de chez machin-bidule, ou qui ne rechigne pas à renouveler une ordonnance même si la date est légèrement dépassée.

Et puis il y a trois semaines, drame intersidéral : elle a été remplacée. Exit la gentille petite blonde pas reloue.

Un matin, derrière le comptoir, planté devant un mur entier de Humex, Fervex, et autres noms barbares en-ex, j’ai trouvé à sa place un grand mec à fossettes à l’air avenant et plutôt beau gosse. Le genre de gars que même le port de la blouse blanche du pharmacien n’affecte pas trop en terme de sexytude. Ce qui est quand même déjà vachement balèze en soi, vous en conviendrez.

La première fois, légèrement déstabilisée devant cette situation inattendue, j’en ai même copieusement bafouillé pour demander mon Doliprane. Faut quand même le faire. Autant y’a des noms de médocs pour lesquels on doit s’y reprendre à douze fois pour les prononcer correctement, autant « do-li-prane », normalement, ça coule assez facilement, comme syllabes. Déjà, j’étais pas grillée…

Alors vous allez me dire « ben c’est quoi, ton problème ? C’est super ! ».

Non.
Pas du tout.
C’est carrément la merde, même.

Réfléchissez deux secondes. Comment voulez-vous que j’aille désormais voir ce mec pour lui raconter que j’ai (…imaginons…) des petits problèmes de constipation, de pieds qui puent, ou de démangeaisons mal placées ?

Non mais sans déconner quoi. Oui, ok, c’est son boulot, et il doit en voir défiler un sacré paquet dans la journée. Mais j’ai ma fierté aussi. Un peu.

Je peux quand même pas inventer que je pars voyager en Afrique à chaque fois que j’ai besoin d’acheter du Smecta ou de l’Immodium (ce qui n’arrive pas non plus tous les deux jours, hein, qu’on soit bien clairs !) ? Ni prétexter que « non mais c’est pas pour moi, le sirop pour la toux grasse hein, c’est pour rendre service à ma voisine ». A force, ça va faire louche.

Je vais donc être obligée de changer de crémerie pharmacie, tout ça pour fuir les yeux de braise d’un apprenti Docteur Shepperd. La loose. Alors que « ma » boulangère, elle, reste une cinquantenaire aux cheveux rares et au sourire improbable. Re-la loose.

A mon avis, quelqu’un, là-haut, m’en veut. Je ne vois que ça.

(Et je crois que je viens de perdre un bonus de 30 000 points de glamour avec ce post…)

4 décembre 2007

Ma vie en l'air

avion_2Parfois, les gens me fascinent. Vraiment.

Il y a quelques temps, je prends l’avion pour un petit vol de quelques heures. Inévitablement, l’hôtesse s’emploie tant bien que mal à exécuter pour la trois mille douzième fois de sa carrière toutes les démonstrations en cas d’accident, devant l’indifférence générale des passagers plongés dans Le Monde, Biba ou Piscou Magazine. "Les issues de secours bla bla bla, le gilet de sauvetage gnia gnia gnia, la ceinture de sécurité comme-ci comme-ça…". Elle ne manque pas de rappeler aussi qu’il faut éteindre tous les téléphones portables et appareils électriques en phase de décollage, afin de ne pas causer un méga crash aérien en brouillant les ondes. Je reconnais,ce serait con.

Bon. Jusque là, super. Vous allez vous dire "cette fille a vraiment une vie très intéressante".

A l’approche de l’atterrissage, même cirque. « Nous vous remercions de bien vouloir éteindre tous vos téléphones et appareils électriques, et de les maintenir en position off jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil ».

Moi, perso, une nana qui me dit ce genre de truc d’une voix affirmée dans son micro, alors qu’on est en train de planer à 8000 bornes du sol et qu’on peut s’écraser à tout moment, j’ai tendance à me dire qu’elle est pas en train de faire un caprice, comme ça, juste pour la frime.

Mais apparemment, ma voisine, située de l'autre côté de l'allée, fait preuve de moins d’états d’âme. C’est vrai, quoi. Pourquoi se faire chier à écouter les conseils des gens qui veulent juste qu’on arrive à bon port en entier ?

Non. Mademoiselle décide de dégainer son portable pile à ce moment-là, de le rallumer, et de commencer à appeler Stéph’ (de mémoire) pour la prévenir que "ouais, c’est bon, là on arrive, on est un peu en avance, donc comme prévu, tu m’attends devant la sortie B, j’espère que t’as un chariot parce que putain, j’ai rapporté trop de trucs chanmé, ça va être l’éclate totale… … heu ouais, attends quitte pas deux secondes…"

Ayant soudain réalisé que je la matte avec des yeux éberlués de morue électrocutée depuis le début de son petit speech, la demoiselle me lance un regard noir et m’aboie dessus : "Non mais ça vous dérange pas d’écouter les conversations privées des gens ?"

????!!!!!???? ...

J’en suis restée comme deux ronds de flan.

8 octobre 2007

Vous avez demandé la police, ne quittez pas

police_5Je ne suis pas sûre que vous réalisiez bien un truc, les gars : vous êtes quand même en train de lire le blog d’une héroïne des temps modernes. Parce que figurez-vous qu'il y a quelques nuits, j’ai enfin pu laisser s’exprimer la Julie Lescault qui sommeille en moi.

Ceux qui suivent ce blog depuis un certain temps savent déjà que j’habite juste au dessus d’un petit restaurant et que je connais donc ce bonheur suprême (et donné à peu de gens) d’avoir en fond sonore permanent toute la vie backstage de ce type de commerce, depuis les engueulades du chef et de ses commis jusqu’au bruit des poubelles en fin de service. Avec le temps, c’est presque devenu routinier (même si toujours aussi gavant) et ce joyeux bordel bruyant fait aujourd’hui partie de mon quotidien.

Sauf que cette nuit-là, y’a eu comme qui dirait un bin’s.

4h du matin. Insomnie. Je tourne et me retourne dans mon lit pour trouver désespérément le sommeil. Le chat, ce con, pionce paisiblement, roulé en boule à mes pieds.

Soudain, bruit étrange. Le bruit d’une porte en bas dans la cour, qui n’aurait pas dû s’ouvrir à cette heure plus que matinale. Alerté lui aussi, le chat se dresse d’un coup sur ses pattes, et tend l’oreille avec moi. Quelqu’un marche doucement, trifouille des objets et déplace la poubelle du restaurant de façon très discrète. Impossible que ce soit le restaurateur lui-même, vu le barouf qu’il ne s’est jamais privé de faire quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.
Un type est donc en train de faire je-ne-sais-quoi juste en bas de ma fenêtre, sans vouloir être surpris, à 4h du mat’. Problème en vue, a priori.

J’écoute toujours, tout en cédant peu à peu à la cogitation intensive et à la parano. Que fabrique ce mec ? Qu’est-ce qu’il cherche ? Et si il venait se venger de son patron en foutant le feu au restaurant ? Ou en allumant le gaz ? Merde, ma chambre est juste au dessus…

En bas, l’autre débile manipule toujours sa poubelle et ses outils. J’hésite à allumer la lumière ou à carrément ouvrir les volets pour signifier que ce bruit me dérange. Mais à 4h du matin, toute seule chez soi, on fait bizarrement moins la fière que dans la théorie. En même temps, si l’intrus a l’intention de faire péter tout l’immeuble pour une raison obscure, je ne suis pas trop d’accord. Ma détermination revient d’un coup. Ni une ni deux, j’attrape ma cape, mon épée, et surtout mon téléphone, pour prévenir la police.

Bon, ben faut quand même que vous sachiez un truc : il a beau être 4h du mat’ (enfin, un peu plus maintenant, avec toutes ces conneries), il y a de l’attente au bout du fil. Ouais. Autant dire que si on se retrouve face à un cambrioleur, on a le temps de se faire zigouiller à peu près quatre ou cinq fois.

Mais bref. Une nana finit par me répondre et me demande ce qui m’amène. Je lui raconte ma vie trépidante d’une façon complètement décousue. Ca ne la perturbe pas plus que ça, puisqu’elle me dit « j’envoie quelqu’un sur place vérifier ». J’attends donc le ‘quelqu’un’ en question, en faisant les cent pas dans mon appart (façon de parler, vue la taille de l’appart).

Dix minutes plus tard, deux flics arrivent, me questionnent à nouveau et filent voir dans la cour de l’immeuble. A travers les volets de ma chambre, je les entends marmonner « ben non, y’a rien, j’vois rien moi ». Vu que j’ai un peu d’ego et que je n’ai pas envie de passer pour la pauvre gourdasse qui a eu peur d’un chat sauvage égaré dans le coin, j’ouvre les volets et leur précise quand même que le simple fait qu’ils puissent accéder à la cour n’est pas normal, puisque la porte est toujours fermée à clé. Je reparle des bruits de déplacement de poubelle. John et Brian (ça leur va si bien) finissent par braquer leur lampe torche sur l’une des fenêtres du restaurant, située en hauteur, et légèrement entrouverte. Par un étrange hasard, la poubelle est juste en dessous, comme si le mec s’en était servi comme d’un escabeau.

John prend alors un ton hyper sûr de lui et affirme « y’a des traces d’effraction ». (Ah bah merci, oui, j’m’en doute. Pffff, faut vraiment leur mâcher le boulot, à ces flics, hein).

Je vous passe rapidement la suite des événements, sinon on est encore là demain :
Brian escalade à son tour la poubelle, cherche à pénétrer dans le resto tout en se demandant si l’intrus n’y est pas déjà planqué, et ne l’attend pas avec un couteau de cuisine bien aiguisé.
A peine le pied posé à l’intérieur, une horrible alarme se met à retentir et à nous vriller les tympans.
Du coup, le restaurateur, qui habite au dessus de son commerce, déboule en hurlant.
Brian se met à gueuler encore plus fort « c’est la police, c’est la police », de peur de se prendre un coup de poêle sur la tronche.
Et John, resté dans la cour, s’inquiète pour son pote : « ca va, Brian ? ca va ? ca va ? »

Oui, Brian va bien. Il est en train d’expliquer à monsieur le cuistot qu’on a tenté de pénétrer par effraction chez lui, et que la voisine du premier étage les a prévenus pour intervenir. Flots de remerciements et de bénédiction, bla bla bla… Déjà que le type m’aimait bien pour une raison qui m’échappe encore, il est maintenant littéralement amoureux de moi. J’en suis quitte pour un dîner gratos chez lui, à l’écouter jacter pendant une plombe. Pfff, rendez service aux gens tiens…

Ce qui m’épate, moi, c’est que pendant tout ce souk, pas un seul voisin n’aura pointé son museau par la fenêtre pour voir ce qui se passe. M’est avis que tout le monde pionce avec des boules Quies, rapport au barouf du feu de dieu que fait ce resto.

Mais la cerise sur le gâteau reste quand même le moment où John, en train de débriefer le commissariat en direct par radio, revient vers le cuistot pour demander « est-ce qu’une friteuse de marque Delonghi aurait disparu ? »

Gné ????!!!!!??!!!!!
Genre, un pauvre gars s’est emmerdé la vie à tenter de rentrer en douce dans un resto pour chourer une friteuse ?

A moitié morte de sommeil et morte de rire, je les ai laissés tous les trois à leurs histoires de friteuse, d’assurance, de plainte et de suspects potentiels, et je suis retournée sous ma couette finir ma nuit agitée. Et la seule conclusion que j’ai pu tirer de tout ça, c’est « cool, ca va me faire un truc sympa à raconter sur le blog ». Je suis grave, quand même.

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1 octobre 2007

Comme une image

vernissage_1Ca y est, je l’ai ! Après dix jours de suspense insoutenable, de stress, d’angoisse et de nuits blanches (ou presque), j’ai enfin récupéré la photo définitive du shooting Pantène.

Bon. Heu… Comment vous dire ?

Partant du principe que j’ai beaucoup de difficulté à me supporter en photo, déjà, c’était mal barré d’avance. Ben, bingo, ça n’a pas loupé : je ne m’aime pas sur la photo finale. Point.

L’habillage réalisé par le graphiste est canon, le coup du ventilo dans les cheveux tente bien de donner l’idée de « c’est trop moi la plus belle du monde » (ahem…), mais il reste un couac. Et de taille, le couac. Cette image, ce n’est pas moi.
Même pas une question de s’y trouver belle ou moche, à vrai dire. C’est juste que je ne m’y reconnais pas.
Moi qui suis habituellement plutôt souriante, je m’y trouve un air pincé de pétasse blasée. J'ai le visage rond comme un poisson-lune. Et le maquillage des yeux, qui était sublime en vrai me donne en photo un air fatigué et légèrement zombifiant.

Quoi ? Comment ça, « pas objective » ? Oui, sans doute… Toujours cette difficulté d’accepter son image, de bien vouloir se voir telle que l’on est, et surtout telle que les autres nous voient. Toujours ce décalage entre l’appréciation généralement très critique que l’on fait de soi, et le regard souvent bien plus indulgent que les gens nous portent.

Enfin, « indulgent », ça dépend de qui, hein. J’ai quand même eu droit en commentaire à un « on dirait que t’as douze ans, et que tu te balances sur ta chaise parce que t’as trop envie d'aller pisser ». Bam, ramasse tes dents et va chialer aux toilettes, ma fille. Y’a pas à dire, j’adore mes amis et leur franchise.

Rhhhooo, arrêtez de brailler comme ça ! Oui, je vais vous la montrer, la photo. Deux secondes. Un peu de patience et de tenue, enfin quoi…

(Pffffou, pffffou, je respire un grand coup, je me prépare psychologiquement... C'est pas tous les jours que je vous colle une photo de moi sur mon blog, les gars, hein. Notez l'effort, quand même).

Bon ok, assez lambiné. Tadadaaaaam... ... Voilà. Au final, ça donne ça :


KATIAr_duite

 

 

 

Oui, on est bien d'accord : Kate Moss et Laetitia Casta peuvent pioncer peinardes. Je ne suis pas prête de leur piquer la place, avec mon aisance et  ma désinvolture zéro face aux objectifs.

moi_1(Et puis là, en plus petit, c'est l'une des photos -non retravaillées - que je trouvais plus adaptée pour représenter ma personnalité. Mais dommage, ce n'est pas celle qui a été retenue...)

Reste maintenant à savoir ce que je vais faire de ce super poster grandeur nature. J’ai bien pensé un moment à l’accrocher dans mon salon, juste au dessus du canapé. Mais j’imagine déjà la tronche des invités. Du coup, je sais pas trop. A moins que… peut-être… « Allo Maman ? Tu devineras jamais ce que je t’ai trouvé comme cadeau de Noël ! ».

(Et encore un grand merci aux équipes Heaven /Pantène... Je râle, je râle, mais c'était top. Vraiment).

 

 

 

28 août 2007

Cartes sur table

cartes_1Je suis perdue. Que le diable emporte mon âme. J’ai fini par céder à l’appel du vice et de la débauche. Les antres sombres et enfumés des tripots n’ont plus de secret pour moi depuis que je suis devenue... la reine du poker.

Bon, ça, c’était pour vous faire une intro un peu mélodramatique, poser l’ambiance, tout ca tout ça. Parce que là, j’ai l’air de faire ma grande routarde du jeu, la fille qui a tout vu, tout fait, et que même Patrick Bruel n’impressionne plus. Mais à bien y regarder, c’était pas gagné d’avance, cette vaste blague.

Déjà, quand on m’a dit « on se fait une soirée tranquille chez moi, viens avec une bouteille et un peu d’argent », j’ai flairé l’arnaque direct. Du coup, hyper méfiante, j’ai demandé si y’avait un Chippendale dans l’histoire, auquel cas, les gars, vous déconnez grave, on devait garder cette idée pour l’enterrement de vie de jeune fille. Mais on m’a répondu « t’es con ou quoi, on se fait un poker ».

Ah. Vu sous cet angle, évidemment…

J’ai ravalé mes vagues espoirs de spectacle torride et fini par me pointer chez l’amie en question. Les garçons étaient déjà en train de s’affairer comme des abeilles autour d’un mââââgnifique tapis de jeu vert sombre, à compter les jetons, à les mettre en petite pile, et de se demander combien on mise au départ. A voir leurs tronches hyper concentrées, ça avait pas l’air d’être la grande déconnade du siècle, ce truc dont tout le monde parle tant.

Et je n’avais encore rien vu. Quand l’un d’eux a commencé à nous expliquer les règles du jeu, j’ai soudain arrêté de ricaner bêtement comme une oie. « Là, t’es grosse blinde », « on peut se recaver qu’une seule fois », « ça dépend du kicker », « je checke », « regarde le flop »… Non mais attendez, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Je comprends que dalle à ce que vous racontez, les mecs, là. Franchement, on pourrait pas jouer au Kemss, plutôt ? Comme au collège ?

Apparemment, non, on ne pouvait pas. J’ai donc dû me farcir l’apprentissage de toutes les combinaisons possibles et de leur ordre de valeur, bouffer du « check » et du « je me couche » à toutes les sauces, gonfler tout le monde en demandant pour la quinzième fois si « les jetons rouges, ça vaut 50 ou 100, déjà ? », et me faire royalement plumer sur toutes les parties.

Mais franchement, j’ai adoré. J’ai adoré ce mélange de hasard, de bluff et de stratégie. J’ai adoré les petits coups de stress devant mes cartes en pensant tout bas « il va sortir, ce putain de full, oui ou merde ? ». J’ai adoré tripoter mes piles de jetons dans tous les sens. J’ai adoré annoncer « tapis », juste pour la flambe.

C’est fou ce que le temps peut passer vite, quand on joue à perdre de l’argent avec ses propres copains. Copains qui, entre vous et moi, ont quand même flairé le bon filon pour nous pervertir et nous dépouiller (et ça s’appelle des potes, ça ?).

La soirée a pris fin quand l’un d’eux a lancé la brillante idée d’un strip-poker. La blague. Je suis joueuse, mais pas complètement conne. Je vais quand même attendre de maîtriser un peu mieux les règles du jeu avant de me risquer à finir en soutif devant tout le monde. (Et puis j’avais pas mis ma plus belle culotte aussi, mais ça, vous le gardez pour vous).

Je me suis donc éclipsée pour rejoindre mon lit douillet, non sans un dernier jeu de mot absolument somptueux : « sans moi les gars, je me couche ».

21 juin 2007

Femme au bord de la crise de nerfs

Attention : Note à caractère strictement défouloir, et hautement inintéressante.

crise_2Bon, là, les gens, on arrête de déconner deux secondes. Je sais pas ce que j’ai fabriqué dans mes vies antérieures, mais j’ai du me comporter en parfaite connasse, parce que je trouve que mon karma me fait payer pas mal de choses ces temps-ci. Vous savez ce que ça veut dire « semaine de la loose intégrale » ? Bon. Hé ben là, semaine de la loose intégrale. Et on n’est que jeudi, je crains le pire pour le week-end.

Déjà, j’ai choppé la crève à cause de cette saloperie de clim du bureau, branchée en permanence. L’impression de bosser dans un congélo, c’est top pour la concentration. Et facile à gérer niveau look : jupe et sandales dehors, moonboots et doudoune polaire dedans. Simple, quoi. De toute façon, avec mes yeux défoncés de lapin myxomatosé, je crois que c’est peine perdue pour l’Oscar du style.

Ensuite, je trouve que la RATP se paye ma tronche puissance 15. Après m’avoir cassé les noix pendant trois mois l’été dernier pour ravaler la station de métro la plus proche de chez moi (tout ça pour changer trois carreaux au mur, franchement, merci bien mais fallait pas vous déranger), elle remet le couvert cette fois-ci pile sur la station phare de mon trajet pour aller bosser. Nan, je vous dis pas laquelle, des fois que des barjos fétichistes trop fans de ma prose délicieuse iraient planquer là-bas pour tenter d’apercevoir un de mes mollets tout dorés sous ma jupe virevoltante (ben quoi ?). Mais bref, je vais devoir m’extirper du lit un quart d’heure plus tôt, et ça…

Et puis, beaucoup de boulot, beaucoup de corvées, beaucoup de stress…
Peu de temps libre, peu de motivation pour raconter des conneries ici, peu d’inspiration pour écrire des notes marrantes ou pêchues (ouais, on l’aura vu tout seul, je sais)…

Et enfin tout le reste, que je ne vous raconte pas en détails, parce que 1- j’ai pas envie (ben ouais, y’a des jours, hein, faut pas insister) et 2- on n’est pas là non plus pour faire des tartines d’auto apitoiement (même si, parfois…)

Alors oui, bon, je sais : « Y’a des enfants qui meurent de faim partout dans le monde, des maladies incurables, et y’a mêmes des pays en guerre » (naaaaaaannnn, arrête, déconne pas ?!)

Mais bordel, j’ai quand même le droit de chouiner une fois de temps en temps, je suis ici chez moi, non ?

Bref. Envie imminente de tout envoyer bouler très loin. Et de dire merde à tout le monde. A lui, elles, elle, eux et eux aussi.

C’est rien, ça va passer. Il parait...


(Ah ouais, on rigole moins, tout de suite, hein ? Ben c'était ça, ou rien du tout pendant encore une semaine. J'ai tranché).

4 décembre 2006

Comme un chef !

toque_1Si je veux être parfaitement honnête avec vous, la cuisine et moi, ça fait deux trois douze. Au moins. Sortie de l’œuf au plat, des spaghettis carbonara et de la quiche lorraine, je me pose là.
Mis à part le placard à chocolat, tout ce que se passe côté cuisine m’est totalement indifférent depuis que je suis gamine.

Je pensais que ça ne changerait jamais, que j’étais condamnée à devenir une mère indigne incapable de faire à mes futurs gosses autre chose à manger que du poulet rôti-purée Mousseline, que les kermesses de l’école seraient privées de mes talents de « maman gâteau », et que les repas dominicaux nous réuniraient autour d’une Pizza Hut plutôt qu’un traditionnel gigot d’agneau.

Et puis dernièrement, j’ai repris espoir. Oui, tout n’est sans doute pas complètement foutu. Je porte peut-être en moi, quelque part, bien enfoui, le gène de la cuisinière en devenir. Il demande juste à être un peu chahuté, faut croire.


Car samedi dernier, j’ai assisté à un cours de cuisine. Si, si, comme je vous l’dis. On ne m’a pas forcée, on ne m’a pas payée, on ne m’a pas torturée, je l’ai fait parce que je me suis inscrite à un jeu-concours et que j’ai gagné (pour une fois !). Et le pire, vous savez ce que c’est ? … J’ai adoré ça ! Comme quoi, tout arrive…

logoJ’ai donc assisté à un cours de cuisine de deux heures, dispensé par le prestigieux Atelier des Chefs. Au programme, trois recettes, toutes réalisées à base de viande, puisque le concours est organisé par le C.I.V. (centre d’information des viandes). Si demain me prenait l’envie de vous inviter à dîner, je pourrai donc vous cuisiner :

Des côtes d’agneau en croûte d’épices et chou farci
Oui, je sais ce que je vous vous dites. Je me suis dit la même chose à l’annonce du menu : « chouette, du chou farci, j’en rêvais depuis des semaines ! ». Ben ouais, moi non plus, je suis pas fan, mais bon… En revanche, l’histoire des trucs « en croûte d’épices », je sais pas si vous êtes d’accord avec moi, mais « ça le fait grave », pour parler comme Laurent Boyer. Je m’imagine assez bien glisser négligemment à des copains pris entre deux discussions passionnantes sur l’OM et le cours de l’action Sanofi : « les gars, on passe à table, les côtes d’agneau en croûte d’épices sont prêtes, vous m’en direz des nouvelles… ». Ca ferait son petit effet, non ?
(Merde, je suis en train de me Bree Van de Kamp-iser, ça craint !)

Une salade de veau au chèvre et légumes croquants
Bon, là encore, je suis mal tombée, j’aime pas le chèvre. C’est pas du tout pour faire la reloue, hein, c’est juste que le fromage et moi, en règle générale, on n’est pas potes. Oui, rrhooo ça va bien hein ? Jetez-moi vos pancartes « France, patrie du fromage », on n’est pas là pour ça, merci.
En tout cas, durant la préparation de ce plat, j’ai quand même découvert que le céleri, sous son appellation barbare, c’est pas dégueu. Je m’étais toujours méfiée de ce truc étrange comme de la peste (allez comprendre), et puis en fait, non. Quand on sait lui parler, c’est sympa, un céleri. Même si, on est d’accord, ça restera toujours très moche. On peut pas tout avoir non plus, faut pas déconner.

Des sous-noix de veau à la provençale
Là-dessus, rien à dire. Simple à faire, rapide à préparer, joli à regarder et bon à manger. Sauf que (parce que quand même, y’a un « sauf que ») faut aimer les poivrons. Bah oui, dans « à la provençale », forcément, on sous-entend que les poivrons font du forcing. Et pas qu’un peu, je dirais.

atelierBon, j’ai l’air de me plaindre comme ça, et de trouver matière à redire partout. Mais je souligne quand même la grande qualité de ces cours, dispensés dans une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Une fois les trois plats terminés, on peut même en déguster deux sur place en compagnie des autres marmitons et du chef, ou emporter son festin dans des barquettes à réchauffer, histoire de faire profiter tout le monde de nos nouveaux talents.
Et cerise on the cake, pour une fois, pas besoin de faire la vaisselle après avoir saligoté la moitié des instruments de cuisine. Parce que je sais pas pour vous, mais perso, retrouver toute la cuisine en boxon après avoir tenté de fabriquer une quiche lorraine, moi, ça me décourage d’office.

Voilà donc une nouvelle idée de cadeau sympa à rajouter à ma liste. Et rappelez-moi un truc, juste pour voir : Noël, c’est dans… ? Trois semaines… c’est ça. Ca tombe drôlement bien, non ?

L’Atelier des Chefs : 01 53 30 05 82
www.atelierdeschefs.com

6 novembre 2006

Pole position

pole_dance_4Dans le genre « idées saugrenues », Caroline nous en a dernièrement trouvé une bien bonne : aller tester un cours de pole dance au mythique club parisien Pink Paradise. « Qu’est-ce que c’est, madame, la pole dance ? ». C’est de la danse acrobatique et sensuelle autour d’une barre métallique verticale.

J’en vois déjà qui crient au scandale : c’est vulgaire, aguicheur et trop associé à l’univers sulfureux des strip-teases. Oui mais non, j’ai envie de dire. Bien sûr, l’idée de base reste de développer toute la sensualité qui est en nous (ahem...) et d’apprendre à exploiter tout notre potentiel érotique (fait chaud là, non ?). Mais c’est aussi une excellente façon de se dessiner un corps de rêve, puisque les exercices de pole dance requièrent une bonne musculature et une souplesse de félin.

Devant tant d’arguments, Deedee, et moi-même avons décidé fièrement de relever le défi de Caroline. C’est toutes les quatre que nous irons nous transformer en bombe sexy au Pink Paradise. Restait plus qu’à…

J’empoigne donc mon téléphone pour m’inscrire au prochain cours, et demander par la même occasion quelques détails. « Vous prenez un jogging pour l’échauffement, des talons hauts et un short pour la danse ». Premier gloups : un short ? Ah mais ça va pas être possible, ça, ma p’tite dame. Déjà parce que j’en ai pas, de short, et ensuite parce que non. Je sais bien que le ridicule ne tue pas, mais j’ai mes limites quand même. Ce sera bidouillage avec mon vieux jogging. Point barre.

Le jour J, nous arrivons une à une devant le Pink Paradise. Deuxième gloups : la porte d’entrée est ultra moche, on se croirait devant un garage automobile désaffecté à Nogent-le-Rotrou plutôt que devant l’un des clubs de strip-tease les plus réputés de la capitale. Pour un peu, je tournais les talons direct.

Enfin quand faut y aller, faut y aller. On ne va pas se dégonfler si près du but, moi aussi je veux un corps de rêve ! En plus de nous quatre, deux autres « élèves » se sont inscrites. Ce qui fait un cours de six personnes. Troisième gloups : je pensais pouvoir me fondre dans la masse, mais en étant si peu nombreuses, la prof ne nous lâchera pas d’un œil, c’est clair.

L’échauffement commence. Ca rigole, ça papote et ça pouffe au rythme des étirements et des petits sauts. La prof se marre, elle sait que dans dix minutes, on n’aura plus de souffle. C’est pas faux : quand vient l’heure de faire les abdos fessiers et les pompes, y’a plus personne pour ricaner, et tout le monde souffre en silence. Quatrième gloups : je vois d’ici les courbatures que je vais me taper demain. Ca déconne pas, la pole dance, dis donc.

C’est pourtant maintenant que les choses se corsent : talons chaussés, face à la barre, on attaque les mouvements de danse. Déhanchements à droite, cambrements à gauche. La prof nous demande de nous familiariser avec la barre, de nous lâcher un bon coup, de « faire les crâneuses ». Cinquième gloups : moi je voudrais bien faire la crâneuse, mais vu que je me sens sexy comme une dinde en string, j’ai un peu de mal à « ondouler » mon corps dans tous les sens.

Les mouvements se compliquent de plus en plus : petit pont, grand pont, coucher de soleil… La prof nous fait de belles démonstrations, sexy en diable. Vu de loin, ça a l’air hyper simple à faire. Sixième gloups : vu de près, c’est infernal. Mes talons se prennent dans la moquette, je perds sans cesse l’équilibre, et j’ai la paume des mains qui brûle à force de frotter à la barre. Pour la glamour attitude, on repassera, merci bien.

Vient le moment de faire une mini chorégraphie, histoire de dire qu’on sait enchaîner trois quatre mouvements en ayant l’air d’avoir fait ça toute notre vie. Prince en fond sonore nous susurre Kiiiiiiiiisssssss, et je dois à la fois me concentrer sur mes pas, compter les temps, vivre la musique et sourire. Septième gloups : sourire, ça je sais faire. Pour le reste, heu…

Le cours se termine par une petite séance d’improvisation, qui se révèle être une vraie torture. J’ai beau essayer de mettre en application ce que je viens d’apprendre, j’ai plus l’impression de faire mes courses chez Picard que de réaliser un show torride. Huitième gloups : le côté tigresse que je devais faire ressortir de moi, selon la prof, est resté sagement enfoui sous des tonnes de pudeur, de timidité et de complexes.

Définitivement, la pole dance, c’est pas mon truc. Trop acrobatique et aguicheur pour moi. Je vais plutôt me mettre à la salsa, c’est nettement plus reposant.
Il n’en reste pas moins que ce matin, en prenant le métro, j’ai regardé la barre au milieu du wagon d’un nouvel œil…


Cours de pole dance dispensés par la Pink School, au Pink Paradise

01 58 36 19 20

28 septembre 2006

En raison d'un grand manque de motivation, demain est annulé

calendrier

Jeudi matin. H-48 avant le week-end. Encore trop long.
Suis sortie tard hier soir. Donc fatiguée. Une seule envie : aller retrouver ma couette.
Boulot chiant en ce moment. Clients très casse-pieds. Se sont donné le mot pour tous me prendre le chou aujourd’hui. Suis pas trop d’humeur.
Temps grisouille. Va pas s’arranger. Tongs rangées bien au fond du placard. Commencent à prendre la poussière. Flippant.
Faim. Envie de chocolat. Faut pas, faut pas, faut pas ! … Oui, mais faim quand même.
Risque de ne pas pouvoir aller à Blog Party de demain soir comme prévu. Fait chier. Voulais voir / revoir / rencontrer certaines personnes.
Motivation proche du zéro absolu. Et encore. C’est beaucoup dire.

Pour toutes ces raisons, je décide exceptionnellement que demain n’aura pas lieu. Vous pouvez donc dormir peinards. Merci de votre attention.

P.S. : Pour toute réclamation, merci de vous adresser à quelqu’un d’autre.

21 septembre 2006

DIM-moi tout !

bas_5

Hier soir, le Publicis Drugstore célébrait les vingt ans de Dim Up, les célèbres bas auto-fixants de la non moins célèbre marque de lingerie Dim. J’ai eu la chance d’y être invitée par Thomas, en compagnie de la jolie blogueuse Deedee, et d’y passer un charmant moment en petit comité, à papoter et zieuter les potentielles V.I.P. avec mes deux acolytes, puisque les autres miss invitées par Thomas nous ont fait faux bond au dernier moment. Petit cocktail bobo-branchouille avec bulles, macarons, et cadeau promotionnel à la clé…

Bon, les garçons, on rentre la langue tout de suite et on arrête de baver. D’abord parce que ça dégueulasse tout par terre (yeeaaarkkk), et ensuite parce que oui, il y avait bien un défilé, mais que les hôtesses d’accueil n’étaient ni en string ni en porte-jarretelles. Désolée…

J’avoue qu’avec Deedee, on n’a pas franchement bien saisi le concept de la soirée au départ. Apparemment, une vingtaine de grands magazines féminins ont reproduit ce qu’ils conçoivent comme ZE silhouette Dim-up par excellence, réalisant ainsi un défilé de mode assez éclectique, tant au niveau des marques portées (Vanessa Bruno, Claudie Pierlot… ou André) que de l’époque représentée. Le tout présenté par Magloire, s’il vous plait (oui, bon, pas de commentaires désobligeants). Niveau V.I.P., pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est une Chantal Thomas qui passait par là, et sans doute quelques grands noms de la mode que je n’ai pas su reconnaître.

Ce fut quand même l’occasion pour Deedee et moi-même de vérifier une information de taille (et accrochez-vous, ça vaut son pesant de Curly) : même sur une greluche ligne haricot vert, le Dim-up peut vous saucissonner allègrement la cuisse, et vous rendre aussi appétissante qu’un Justin Bridou à l’apéro. Si ça, c’est pas réconfortant, je sais pas ce qu’il vous faut, les filles ! Perso, moi qui ai toujours trouvé que les bas auto-fixants m’allaient aussi bien que des bigoudis à une mouche, je suis contente de voir que je ne suis pas un cas isolé.

DIMAprès quelques coupettes de bulles (faut ce qui faut !), Deedee et moi avons abandonné Thomas à une horde de top models en collants Dim (j’exagère un brin, ok) pour retrouver nos home sweet home respectifs. Avant de partir, remise du fameux gift-bag promotionnel contenant, je vous le donne en mille : des Dim-up ! Fallait bien que ça nous tombe dessus, vu le thème de la soirée. Ce sera donc l’occasion pour moi de réviser mes préjugés à ce sujet. En plus de mes nouveaux cisaille-cuissots, un t-shirt « 20 ans de Dim-up », et une jolie boîte toute rose remplie de carrés de chocolat décorés du logo de la marque (histoire d’être encore plus serrée dans mes bas, quoi !).
Non, n’insistez pas, c’est niet de chez « no way josé » : je ne me prendrai pas en photo dans ces délicates petites choses. Faut pas pousser mémé, etc, etc… ;-)

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