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Gin Fizz
31 décembre 2006

2007, année à paillettes !

cotillons_1Il parait que c’est d’usage d’adresser ses vœux de bonne année, surtout aux gens qu’on apprécie. Moi, je veux bien, je ne suis pas une fille très compliquée (malgré certaines apparences).
Seulement là, je suis bien embêtée, parce que les « meilleurs vœux », « plein de bonnes choses » et tout et tout, c’est très sympa, mais je trouve ça un peu répétitif, à force. En même temps, faut avouer que trouver chaque année une nouvelle façon de présenter la chose, c’est pas fastoche non plus…
Alors je vais faire simple et court :

Que 2007 soit pour vous tous une grande pochette surprise remplie de trucs super sympas à l’intérieur.
A chacun d’y mettre ce qu’il a envie d’y trouver...
Wonderful nouvelle année à vous !

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27 décembre 2006

That's the final countdown

sablier_2Ouf. On y est presque. Dans quelques jours, 2006 laissera enfin place à une nouvelle année toute belle, toute neuve. Juste le temps de trouver huit bonnes raisons d’attendre 2007 de pied ferme.

- Vite, vite, qu’on en finisse avec les diffusions, rediffusions et re-rediffusions des bêtisiers mille fois vus à la télé. En début d’année, on aura peut-être droit à un minimum de nouveautés dans les programmes des chaînes. (J’ai comme un doute, mais bon).

- En 2007, les 1er et 8 mai tombent un mardi : à nous les week-ends prolongés (et les embouteillages de Bison Futé)

- On va pouvoir raturer plein de chèques, à vouloir écrire dessus 06 par habitude, au lieu de 07. C’est la banque qui va faire la gueule !

- La majeure partie de l’année 2007 sera placée sous le signe du cochon, en astrologie chinoise. "Cochon", c’est tellement moins convenu et frimeur que "Dragon" ou "Tigre", non ?

- Douze bons gros mois devant nous pour penser aux cadeaux de Noël 2007, ça nous laisse un peu de marge. Promis, cette année, on fera pas tout au dernier moment (c’est là que je me marre, ou bien ?)

- 1er janvier : J-80 avant l’arrivée du printemps. C’est un compte rond, ça fait joli, ça me plait.

- 2006, ça rimait avec saucisse, tournevis et "merde, ça glisse". Pas terrible, quand même. Alors que 2007, ça rime avec pâquerette, méga fête et chouette. Mieux ! Beaucoup mieux !

- 2007, ça se finit comme le matricule de James Bond 007. Et ça, c’est trop la classe.

24 décembre 2006

Merry Christmas

noel_1« Noël, Joyeux Noël, bons baisers de Fort-de-France… »
Non, je déconne. Je ne suis pas partie aussi loin. Ce qui est très dommage, parce que ça aurait fait un bien fou à mon teint d’endive, nuance n° 2 de chez Lavabo&Cie.

Mais même sous le ciel grisouille de Paris, rien ne m’empêchera de vous souhaiter à toutes et tous un très joyeux Noël, rempli de grandes tablées, marrons glaçés, huîtres perlées, bûche au chocolat glacée, bougies allumées, rires d’enfants agités, sourires de grands-parents amusés, paquets cadeaux bariolés, sapins enguirlandés, foie gras et saumon fumé, wishlists exaucées, discussion de famille animées, danses endiablées, et petits matins aux yeux pétillants même si cernés !

Bonnes fêtes à tous !

21 décembre 2006

Flagrant délit

flagrant_d_lit_2"Les mains en l'air, plus un geste, on t'as reconnue GinFizz !"
Hé ouais. Je suis grillée. Enfin, pas moi. Mon blog. Mon petit bout de jardin secret, que j’ai laborieusement réussi à tenir à l’écart de presque tous mes proches depuis huit mois maintenant, est désormais découvert. Mis à nu. Comme ça, pof, en l’espace de trois clics. Je suis obligée de me rendre. Merde, quand même.

Huit mois que je pipote allégrement pour camoufler ma "double-vie" : « Ouais, samedi, j’ai une soirée où faut s’habiller en rose. Non, tu connais personne. Non, tu peux pas venir, c’est sur invit’ uniquement ». Huit mois que je me donne un mal de chien pour éluder les questions embarrassantes : « Le cours de pole dance ? J’ai testé avec des copines blogueu… heu… bigleuses, pour qu’elles se foutent pas trop de moi ». Huit mois que les gens se demandent pourquoi je passe autant de temps devant mon ordi chéri : « Bah Ebay, ça me prend un temps fou, tu sais… ». Surtout ne jamais prononcer le mot "blog" pour ne pas éveiller inutilement les soupçons…

Bref, huit mois de travail intensif et acharné. Et tout ça pour quoi ? Pour que monsieur mon copain B., qui connaît ma vie quasi par cœur depuis douze ans, éprouve le besoin d’aller « googler » mon nom, histoire de découvrir si je ne lui ai pas caché un passé de toxico ou si je ne fais pas des photos de charme à mes heures perdues. Allez comprendre ce qui lui a pris, d’enquêter sur moi comme ça.
Dis-donc, copain de moi, la prochaine fois, convoque-moi direct au commissariat pour interrogatoire en règle, prise des empreintes digitales et photos anthropométriques, tu gagneras du temps !

Le pire, dans l’histoire c’est qu’il a reconnu indéniablement l’auteur de ces lignes grâce à un post plutôt ancien, dans lequel je comparais mes amis mââââles aux sept nains de Blanche-Neige. Manque de pot, par élimination, le fameux B. se retrouvait être « Simplet ». Aouch ! Ramasse tes dents, mon pote. Ca fait toujours plaisir de lire sur Internet tout le bien qu’on pense de vous…

C’est quand même con, ça, non ? Parce que mon blog aurait tout aussi bien pu être découvert par « Le Prince », qui se serait senti flatté d’avoir hérité d’un super titre de noblesse, même éphémère. Ou bien par « Prof », ou « Joyeux ». Plutôt sympa de se faire "traiter" d’'Encyclopédie Universalis' ou de 'Best Comic of the Year'. Ben oui, mais non. C’est « Simplet » qui a fouiné…

Je vous laisse imaginer mon désarroi quand B. m’a appelée en pleine journée pour me dire « oui, bonjour, c’est Monsieur Simplet à l’appareil ». Ahem… Plait-il ? De quoi s’agit-il, monsieur ? Vous devez faire erreur. Le numéro que vous avez demandé n’est plus attribué… (*mode "je patauge, je bois la tasse, je me noie, bloupsssss"*). Grand moment de solitude.

Bon, pour être honnête, je savais bien que ça finirait par arriver, et j’étais moi-même en train de me poser des questions métaphysiques à propos de la révélation de l’existence de ce blog à mes proches. On m’a juste coupé l’herbe sous le pied.

Ce billet est dédicacé à « Simplet » (donc), qui (apparemment) ne m’en a pas (trop) voulu de l’avoir surnommé ainsi (ou qui en tout cas, l’a bien caché), et qui m’a aussi promis (et je le rappelle ici devant mes MILLIONS de lecteurs) de tenir sa langue. Qu’il en profite bien (de sa dédicace). C’est la première, et sans doute la seule fois que je fais ce genre de chose. C’est chez moi, ici, bordel. ; )

C’est quoi, votre philosophie de blog à vous ? Secret or not secret ?

19 décembre 2006

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics

banc_1- "Tu sais quoi ?" Smaaaack
- "Non, quoi ?" Smaaack
- "Je pensais à une belle écharpe, comme cadeau pour ta mère" Smaaaack
- "Oui, bonne idée, ça lui plaira beaucoup" Smaaaack
- "Et pour ton père, par contre, je sais pas trop, pour le moment..." Smaaaaack
- "Tu sais, lui, il s'en fiche un peu des cadeaux" Smaaack
- "Ah oui mais quand même !" Smaaack
- "C'est bien que tu viennes..." Smaaack
- "Oui..." ... Sluuuurp (retranscription plus ou moins fidèle de la grosse gamelle bien baveuse qui clôt la discussion) (oui, je sais : c'est très miam)

Voilà. Ca, c’est la scène à laquelle j’ai eu droit en rentrant chez moi en métro hier soir. Et aux premières loges, en plus. Autant dire que, sans même pouvoir faire autrement, je n’ai pas perdu une miette du spectacle de ces deux amoureux, fascinée que j’étais par ce type de gens qui arrivent à se sentir seuls au monde aussi facilement.
Je dois avouer aussi que le coup du smack sonore placardé sur les lèvres du conjoint à chaque fin de phrase, ça m’a laissée perplexe. Je me suis même demandée à un moment si ces deux zouaves n’étaient pas en train de prendre les autres voyageurs du métro pour des cons. Mais apparemment, non. Ils étaient juste à fond dans leur trip (et dans leur conversation insipide).

Aaaah, je sais ce que vous êtes en train de vous dire : « elle est intolérante, envieuse ou même pire, jalouse ». Ben non, même pas. C’est juste que moi, les grandes démonstrations affectives en public, c’est franchement pas mon truc. Je suis d’un naturel hyper pudique pour tout ça, et j’ai toujours un peu de mal avec les gens qui imposent leurs débordements de tendresse aux autres sans se demander si ça peut les mettre mal à l’aise ou non.

En même temps, je devrais pas trop me plaindre. Les amoureux de mon métro étaient certes un peu crispants, mais tellement dans leur petite bulle qu’à la limite (à l’extrême limite, disons), c’en est attendrissant. Mais parfois, on a affaire à des vraies têtes à claques qui sont là exclusivement pour se donner en spectacle.

Les ados englués et tellement scotchés l’un à l’autre qu’on ne peut pas faire passer entre eux un ticket de métro, ça passe encore. Ils ont au moins l’excuse de l’âge et des hormones en ébullition. J’effacerais juste les regards de provoc’ et l’exhibition forcée qui va généralement avec, mais passons.
Ceux qui me font doucement rigoler, ce sont les amoureux qui dînent en tête-à-tête au restaurant, sans se lâcher des yeux, voire même des mains, à tel point que ça en devient vraiment peu commode pour pouvoir se servir des couverts. C’est-ti pas meugnon, tout ça ?
En revanche, le mec qui bisoute sa copine cagolée comme une couv’ de Vogue tout en lui tripotant la fesse en pleine rue, comme pour signifier à tout le monde « hé oui, c’est à moi cette belle chose-là », ça me défrise sérieusement, par exemple.

Dans un tout autre genre, j’ai aperçu dernièrement dans une soirée un type qui galochait consciencieusement sa copine (et je peux vous dire qu’il y mettait tout son cœur) MAIS tout en gardant les yeux ouverts et en jetant des coups d’œil autour de lui. C’est vrai, on ne sait jamais… des fois que Cameron Diaz passerait par là, ce serait quand même con de louper le spectacle.
En tout cas, je peux vous dire que quand on croise le regard d’un mec en train d’embrasser une autre nana, ça fait un effet bizarre. Un peu flippant. Et pas très agréable, en fait.
J’ai failli aller lui dire que s’il était en train de tenter de prouver que, contrairement à ce qu’on dit, les hommes savent faire plusieurs choses à la fois, il avait peut-être pas choisi la bonne voie. Et puis je me suis ravisée. Il était déjà très occupé, je m’en serais voulu de le déranger encore plus.

Franchement… et on dit que l’amour est mort ?

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14 décembre 2006

Pouce !

tel_3Si je tenais devant moi le type formidable qui a eu l’idée d’inventer les S.M.S., je crois que je lui roulerais une pelle, en signe de gratitude. Heu, bon, peut-être pas à ce point, effectivement… Mais c’est quand même un peu méga pratique, ce truc-là, vous ne trouvez pas ?

Que ce soit entre copains (« ciné ce soir, séance 20h15, dernier rang réservé pour nous 8 ») ou entre copines (« RDV avec Adrien. Besoin de conseils filles. Un apéro girly ? Audrey, tu me prêtes ta jupe rouge, steuplé ? »), le S.M.S. reste le nec plus ultra pour faire passer un message à plusieurs personnes à la fois sans ruiner son forfait en moins de deux (et c’est une connaisseuse qui vous parle).

Bien pratique aussi pour laisser un petit mot qui ne nécessite pas forcément un long discours sur le répondeur :
- Prévenir d’un retard : « Coincé dans les bouchons, mais j’arrive dans pas longtemps » (marche aussi avec "y’a un incident voyageur sur la ligne 9").
- Prendre des nouvelles sans pour autant se farcir la vie de l’autre en long, en large et en travers : « Quoi de neuf depuis la dernière fois ? Tout roule comme tu veux ? » (veut dire, en gros "je pense à toi, j’espère que tu vas bien, mais j’ai franchement pas le courage de me taper le ‘3615 ma vie’ là tout de suite, désolée").
- Souhaiter un anniversaire ou une bonne année sans avoir besoin de broder trois heures sur le thème « et je te souhaite plein de bonnes choses pour la suite, bla bla bla... ». Le texto permet de faire simple, concis, mais efficace.
- Conclure une jolie soirée : « Bizarre comme je ne vois pas les heures défiler quand je suis avec toi. Serait-ce un signe ? » (comprendre "on se revoit quand ?").

Chaque médaille ayant son revers, le texto est aussi devenu l’atout maître pour les gros lâches, ceux qui ont un truc pas cool à dire, mais qui ne savent pas trop comment y mettre les formes.
Le plantage de soirée au dernier moment, par exemple, est devenu super pote avec le S.M.S. Un bon vieux « désolée, grosse crève, clouée au fond du lit, dîner reporté, bisous fièvreux » sera toujours plus facile à envoyer, planquée derrière son écran de portable, qu’un appel en bonne et due forme, avec le risque de la voix hésitante qui part en explications vaseuses à trois balles cinquante (Hein ? Comment ça, ça sent le vécu ? N’importe quoi…).

Dans le genre un peu plus grossier, le largage de petit copain / petite copine par texto est assez balaise aussi, niveau culot. J’ai déjà vu faire, malheureusement. Le mec qui a « osé » une telle prouesse figure désormais au panthéon des nazes, dont on se partage généreusement quelques modèles collectors, avec les copines. Celui-là, c’est direct la médaille d’or de la classe internationale, sans même passer par les épreuves éliminatoires. D’office au top du podium, le gars.

Enfin, parfois, c’est vrai, on préférerait que le texto n’existe pas. Ou bien on aimerait tomber en rade de batterie plutôt que de recevoir des trucs du genre :
« Pense à acheter du pain en rentrant »
« Urgent, rappeler bureau immédiatement »
« Ta secrétaire m’a dit que la réunion était finie depuis deux heures, on peut savoir ce que tu glandes ? »
« J’ai changé les serrures, tes affaires sont sur le trottoir, ne m’appelle plus jamais ».
Ouch. Un S.M.S. peut parfois faire l’effet d’une petite claque en pleine tronche.

Et vous, ca vous évoque quoi, le texto ? Vous êtes plutôt compulsif, du genre à avoir une crampe au pouce en fin de journée ? Ou bien rien ne remplacera à vos oreilles la (douce) voix de vos correspondants ?

11 décembre 2006

Petit manuel à l’usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles – chapitre 5

Les filles et les "soirées entre filles"

filles_7Oui, jeune homme, arrête de te rouler par terre comme ça, tu as bien lu. Tu es sur le point de percer à jour l’un des plus grands mystères de tous les temps, et de trouver réponse à LA question qui te turlupine depuis que tu es en âge de t’intéresser aux nanas : que peuvent bien fabriquer ensemble toutes ces minettes lorsqu’elles se regroupent pour leurs fichus « trucs entre filles » dont tu es exclu ?

Car il ne t’a pas échappé, bien entendu, que tes copines les filles ont un goût très prononcé pour ces petits moments girly, exclusivement réservés aux membres portant du mascara et des sacs à main, et où la testostérone est rigoureusement interdite.
La forme de ces rendez-vous très « sex and the city » importe peu : dîner dans un resto cosy pour s’épargner la corvée cuisine, tea-time au salon de thé pour s’empiffrer de macarons, apéro après le boulot pour cocktail en happy hour, ou tout simplement glandouille chez l’une d’elles pour papotage tout confort. L’essentiel, c’est d’être ensemble, et de pouvoir se laisser aller aux fous rires et confidences. Un petit reste de nos anciennes "soirées pyjama" en quelque sorte, la séquence ‘Barbie va au bal’ et le couvre-feu des parents en moins.

Car oui, jeune homme, le procédé n’est pas tout jeune. Pendant que toi et tes potes, à douze ans, vous préfériez vous castagner dans la cour du lycée, ou vous exprimer à grands coups de mandales dans les dents et coups de boule dans le bide, nous avions déjà pris cette habitude de communiquer avec nos copines de façon un peu moins… brutale. Alors ne prends pas cet air ahuri aujourd’hui quand une fille te fait comprendre que tu es de trop dans la conversation.

Et ne viens pas non plus te venger de rester sur la touche en me sortant d’un air condescendant : « mais qu’est-ce que vous pouvez bien avoir à vous raconter pendant des heures comme ça ? ». Parce que lorsque je lis entre les lignes, ça pourrait donner un truc comme « faut vraiment aimer se raconter tout un tas de conneries débiles pour rester à jacter comme ça devant un café, alors qu’on sait même pas ce qu’on bouffe ce soir ». Pas très classe.
Oui, on « jacte » beaucoup, faut bien rendre hommage à notre réputation. Effectivement, c’est pas toujours du niveau Proust. Mais ça vole pas moins haut que le comparatif PSG-OM en douze points argumentés, la dernière édition du calendrier Aubade « avec des meufs trop bonnes », ou la spectaculaire reprise de vitesse de la Jaguar Continental GTC *. Enfin, moi, c’que j’en dis…

Et là, je te vois venir, jeune homme. Gros comme un camion. Je la vois, la question qui te brûle les lèvres, limite t’as même pas besoin de la formuler à voix haute : de quoi parlent les filles quand elles sont entre elles ?
Hé bien, mon cher ami, comme je suis une nana sympa, je vais te répondre : on parle de tout. Ben oui. Zéro censure, quand on est entre nous.
On parle de la pluie (qui flingue nos brushings) et du beau temps (qui nous laisse porter nos petites ballerines).
On parle mode, people, télé, ciné, ragots (même plus besoin d’acheter Voici, Gala et Closer).
On parle épilation, contraception, fer à lisser, pince à recourber les cils, vernis qui sèche ultra vite et collants qui ne filent pas au moindre coup d’ongle (de la vraie discussion girly qui vous ennuierait à mourir).
On parle de soi (beaucoup), des autres (un peu), de la vie, de nos envies (mieux qu’une séance chez le psy, beaucoup moins chère).
On parle d’amitié, de projets, de futur, de passé, de souvenirs, de fous rires.
On parle de garçons (ah ?), d’amour (hum), de sexe (oh !) et de sentiments…
Et aussi, parfois, on parle de politique, d’éducation, de condition de la femme, d’écologie, de régime de répartition des retraites, de couche d’ozone, de crise des banlieues, de poterie, de cuisine et de macramé (mais pas tout à la fois, quand même).

C’est vrai, on peut parler pendant des heures, sans se rendre compte du temps qui passe. Là où tu préfères l’action franche et directe, on aime les mots, les explications et les analyses complètes. C’est sans doute ce qui fait qu’on ne se comprend pas toujours, mais qu’on se complète si bien.

Exercice pratique
Difficulté *** : Non et mille fois non. Ce n’est pas parce qu’on préfère parfois être sans vous que c’est justement pour ne parler que de vous. Ca nous arrive, bien sûr, mais pas que. Alors pense, jeune homme, à remballer vite fait ces petites allusions mesquines, dans le genre « arf, réunion gonzesses, ça va encore critiquer les mecs, se plaindre d’être célibataire, et baver sur les sex-toys de Sonia Rykiel  ». Si tu insistes lourdement sur cette voie, tu risques de t’en prendre une dans la tronche. Mais j’aurais tendance à penser que tu ne l’aurais pas volée. Ne viens pas me dire que tu n’étais pas au courant…

*J’le crois pas, je suis même obligée d’aller faire des recherches sur www.auto-moto.com pour écrire mes posts…

 

6 décembre 2006

Recherche kleenex désespérément

mouchoir_1Il y a quelques temps, ici même sur ce blog, je faisais une croix sur ma dignité en avouant à la face du monde (au moins) que j’étais une grosse pleurnicheuse. Pour être crédible à fond, voilà la liste des 22 choses qui, à mon sens, valent vraiment la peine de pleurer. 

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Nikos a signé pour la Star Ac’ saison 7. On est reparti pour un tour de manège, les gars…
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La vaisselle crade de huit jours entassée dans l’évier.
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La quasi-totalité des pubs pour produits ménagers.
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C’est bientôt Noël et il neige même pas.
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Lara Fabian sort un double-album « best-of ».
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‘Il’ trouve que la mini-jupe + bottes ne me va pas si bien que ça.
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Je viens de m’acheter trois mini-jupes.
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On prévoit le retour à la mode du vert acidulé pour le printemps prochain.
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Plus aucun jour de RTT avant trois mois, et les soldes commencent le 10 janvier prochain. Donc un mercredi. Donc un jour de boulot. Donc ça craint.
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Thelma et Louise ont préféré le ravin à la police. C’est beau, mais quand même, merde...
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J’ai oublié une put….  de chaussette rouge dans une machine de blanc (comment un truc aussi petit peut déteindre autant, bon sang ?)
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Le voisin du dessus apprend à jouer du piano et bloque obstinément au même passage du même morceau. Je craaaaaaque.
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Mon chat me fait la gueule, il aime pas ses croquettes Leader Price (gosse de riche, va !)
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Le chocolat, le nougat et les Dragibus font grossir (j’trouve ça nuuuuul. Pourquoi on n’échangerait pas avec les haricots verts, juste pour voir ?).
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Les Rice Krispies ne se vendent plus. Terminés les « snac-crac-pop » du p’tit déj. (merci à fred37 pour l’info). Et au passage, le « Merveille du Monde » non plus… (j’veux mouriiiiiiir).
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Le spectacle ‘humoristique’ d’Arthur a fait salle comble. Y’a même des prolongations. J’comprends pas…
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J’habite une rue dont le nom trop long ne rentre jamais dans les petites cases des formulaires administratifs (et quand je dois l’épeler par téléphone, je vous raconte pas comment on y passe trois plombes).
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Mon petit cousin, 5 ans au compteur, m’a offert en dessin un charmant gribouillis marron et rouge un peu flippant. Il a ajouté en souriant « c’est toi ».
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TF1 n’a toujours pas paumé les bobines de « Rabbi Jacob ». Pour preuve, 238ème diffusion hier soir.
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On m’a proposé une place assise dans le métro. Quoi ? chuis grosse ? chuis vieille ? Je veux bien un peu de galanterie, mais quand même…
-
Canalblog a planté avant que je ne poste ce billet (ah non… tiens… lucky me !)

Alors ? Qui dit mieux ?

4 décembre 2006

Comme un chef !

toque_1Si je veux être parfaitement honnête avec vous, la cuisine et moi, ça fait deux trois douze. Au moins. Sortie de l’œuf au plat, des spaghettis carbonara et de la quiche lorraine, je me pose là.
Mis à part le placard à chocolat, tout ce que se passe côté cuisine m’est totalement indifférent depuis que je suis gamine.

Je pensais que ça ne changerait jamais, que j’étais condamnée à devenir une mère indigne incapable de faire à mes futurs gosses autre chose à manger que du poulet rôti-purée Mousseline, que les kermesses de l’école seraient privées de mes talents de « maman gâteau », et que les repas dominicaux nous réuniraient autour d’une Pizza Hut plutôt qu’un traditionnel gigot d’agneau.

Et puis dernièrement, j’ai repris espoir. Oui, tout n’est sans doute pas complètement foutu. Je porte peut-être en moi, quelque part, bien enfoui, le gène de la cuisinière en devenir. Il demande juste à être un peu chahuté, faut croire.


Car samedi dernier, j’ai assisté à un cours de cuisine. Si, si, comme je vous l’dis. On ne m’a pas forcée, on ne m’a pas payée, on ne m’a pas torturée, je l’ai fait parce que je me suis inscrite à un jeu-concours et que j’ai gagné (pour une fois !). Et le pire, vous savez ce que c’est ? … J’ai adoré ça ! Comme quoi, tout arrive…

logoJ’ai donc assisté à un cours de cuisine de deux heures, dispensé par le prestigieux Atelier des Chefs. Au programme, trois recettes, toutes réalisées à base de viande, puisque le concours est organisé par le C.I.V. (centre d’information des viandes). Si demain me prenait l’envie de vous inviter à dîner, je pourrai donc vous cuisiner :

Des côtes d’agneau en croûte d’épices et chou farci
Oui, je sais ce que je vous vous dites. Je me suis dit la même chose à l’annonce du menu : « chouette, du chou farci, j’en rêvais depuis des semaines ! ». Ben ouais, moi non plus, je suis pas fan, mais bon… En revanche, l’histoire des trucs « en croûte d’épices », je sais pas si vous êtes d’accord avec moi, mais « ça le fait grave », pour parler comme Laurent Boyer. Je m’imagine assez bien glisser négligemment à des copains pris entre deux discussions passionnantes sur l’OM et le cours de l’action Sanofi : « les gars, on passe à table, les côtes d’agneau en croûte d’épices sont prêtes, vous m’en direz des nouvelles… ». Ca ferait son petit effet, non ?
(Merde, je suis en train de me Bree Van de Kamp-iser, ça craint !)

Une salade de veau au chèvre et légumes croquants
Bon, là encore, je suis mal tombée, j’aime pas le chèvre. C’est pas du tout pour faire la reloue, hein, c’est juste que le fromage et moi, en règle générale, on n’est pas potes. Oui, rrhooo ça va bien hein ? Jetez-moi vos pancartes « France, patrie du fromage », on n’est pas là pour ça, merci.
En tout cas, durant la préparation de ce plat, j’ai quand même découvert que le céleri, sous son appellation barbare, c’est pas dégueu. Je m’étais toujours méfiée de ce truc étrange comme de la peste (allez comprendre), et puis en fait, non. Quand on sait lui parler, c’est sympa, un céleri. Même si, on est d’accord, ça restera toujours très moche. On peut pas tout avoir non plus, faut pas déconner.

Des sous-noix de veau à la provençale
Là-dessus, rien à dire. Simple à faire, rapide à préparer, joli à regarder et bon à manger. Sauf que (parce que quand même, y’a un « sauf que ») faut aimer les poivrons. Bah oui, dans « à la provençale », forcément, on sous-entend que les poivrons font du forcing. Et pas qu’un peu, je dirais.

atelierBon, j’ai l’air de me plaindre comme ça, et de trouver matière à redire partout. Mais je souligne quand même la grande qualité de ces cours, dispensés dans une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Une fois les trois plats terminés, on peut même en déguster deux sur place en compagnie des autres marmitons et du chef, ou emporter son festin dans des barquettes à réchauffer, histoire de faire profiter tout le monde de nos nouveaux talents.
Et cerise on the cake, pour une fois, pas besoin de faire la vaisselle après avoir saligoté la moitié des instruments de cuisine. Parce que je sais pas pour vous, mais perso, retrouver toute la cuisine en boxon après avoir tenté de fabriquer une quiche lorraine, moi, ça me décourage d’office.

Voilà donc une nouvelle idée de cadeau sympa à rajouter à ma liste. Et rappelez-moi un truc, juste pour voir : Noël, c’est dans… ? Trois semaines… c’est ça. Ca tombe drôlement bien, non ?

L’Atelier des Chefs : 01 53 30 05 82
www.atelierdeschefs.com

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