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Gin Fizz
14 mars 2011

Tropicalement vôtre

palmierMaldives, îlot perdu en plein Océan Indien, Mars 2011...

* Survoler l'archipel en hydravion, découvrir les atolls aux eaux turquoises, cristallines. Amerrir au large de l'hotel, parcourir les derniers kilomètres vers notre destination en bateau de pêcheur. Se dire qu'on est loin, loin de tout. Se sentir heureux.
* Laisser la douce torpeur de début d'après-midi nous envahir, pour une sieste à l'ombre des grands palmiers.
* Vivre pieds nus toute la journée. Ne consentir à sortir les tongues que pour traverser la plage sur le sable brûlant.
* Vider quatre gros tubes de crème indice 50. Voir les marques de bronzage s'accentuer, s'intensifier, petit à petit.
* Ne plus mettre un gramme de maquillage, sauf peut-être ce joli gloss légèrement corail qui rehausse la couleur des pommettes rosies par le soleil.
* Laisser sa montre et son portable au fond du sac, caché sous le lit. Ne pas vérifier ses mails, ne pas allumer la télé dans la chambre. Se laisser guider par le soleil, ses envies et son estomac pour rythmer les journées.
* Se nourrir de poissons fraichement pêchés, et de fruits exotiques. Savourer les copeaux de noix de coco pour ôter le goût de l'eau de mer salée après la baignade.
* Enduire consciencieusement ses cheveux d'huile protectrice, puis les protéger sous un joli chapeau de paille.
* Faire le grand plongeon depuis le bateau, et partir à la découverte d'un nouveau récif de coraux réputé pour ses tortues et ses poissons clown.
* Contempler les fonds sous marins riches et poissonneux, guetter le requin ou la murène avec un brin de méfiance tout de même.
* Se sentir seule au monde, là, perdue à la surface de l'eau, avec pour seul bruit le son de sa propre respiration dans le tuba.
* Lire avec application les horaires des marées, et trouver le juste moment pour chausser palmes et masque.
* S'extasier devant le ballet de quatre raies majestueuses venues se nourrir tout au bord de la plage. Observer avec ravissement leur chorégraphie sensuelle et rythmée en escadron serré.
* Repérer les traces de pas caractéristiques des bernard-l'hermitte sur le sable, et courir après les crabes jusqu'à ce qu'ils se faufilent dans leur trou.
* Assister à une cérémonie de renouvellement des voeux de mariage, sur la plage, au soleil couchant.
* Fendre les flots en bateau, accompagnée d'une trentaine de dauphins joueurs et prêts à faire leurs sauts périlleux.
* Guetter chaque soir le coucher de soleil sur la lagune, rouspéter parce qu'un nuage au loin vient inlassablement cacher le tout dernier rayon qui disparaitra à l'horizon.
* Laisser volontairement tomber quelques grains de sable blanc au fond de la valise, en souvenir d'un voyage au paradis.

Tropicalement vôtre,

X.O.X.O

Katia

Bras_de_sable

Robinson

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hotel

coeur

mariage

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Poissons_clown

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Barque_rouge

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24 février 2011

La possibilité d'une île


chaisesLe départ approche. Dans quelques jours, je m'envole avec Chéribibi à destination d'une île paradisiaque pour des vacances bien méritées.

Après moult hésitation sur l'endroit où l'on souhaitait poser nos valises, après de longues discussions sur les atouts et les défauts de tel ou tel pays ("nan mais attends, moi, les scarabées dans la piaule, c'est niet de chez même pas en rêve !", "j'te préviens, si tu veux te reposer, on part pas à Cuba, c'est du gâchis !"), on a finalement opté pour une destination de rêve - un peu cliché, certes - qui nous faisait envie depuis trrrrèèèèèèèsss longtemps...

Océan Indien. Les Maldives. Atoll de Dhaaluu, îlot sud de Nilandhe. (Je pourrais aussi vous mettre les coordonnées GPS de l'île, mais j'imagine que ce serait vu comme du zèle).

Pas de programme de visite à respecter, puisqu'il n'y a que des îles à la ronde. Pas d"horaires à respecter, si ce ne sont ceux des marées. Pas d'ordinateur sous les yeux toute la journée, et une connexion internet seulement en cas d'absolue nécessité. Pas de tentation shopping, non, même pas le paréo aux couleurs de l'hôtel. Juste le sable blanc, le calme, la quiétude, les fonds marins et l'océan à perte de vue.

Douze heures d'avion avec escale, cinq heures de décalage horaire. Mais au bout du bout, enfin, le nirvana.

10 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #2

moulinPreviously on Gin Fizz...

Ces quelques jours à Amsterdam m'auront donc vue me débattre avec un vélo, et m'instruire un peu... mais pas seulement ! "Et les petits restos ? Et la bonne bouffe, alors ?", que vous me criez tous en choeur dans les rangs ! Du calme, du calme, j'y arrive.

"Bonne bouffe", ce n'est pas spécialement ce que j'emploierais comme qualificatif pour décrire la cuisine néerlandaise. Vous allez encore penser que je passe mon temps à critiquer, mais enfin... c'est à dire... le chou farci et le hareng fumé n'ont jamais constitué mon coeur de gastronomie, désolée.
Rhoooo, ce n'est pas la peine de me regarder sur ce ton, hein. Certains peuvent courir ventre à terre à la première baraque à hareng frais du coin (l'équivalent des baraques à frites, si vous voulez), même s'il n'est que 10h du matin, même si l'on sort tout juste du petit déj'. Je ne fais pas partie de ces gens là. Il parait qu'il en faut pour tous les goûts, je respecte. (Juste... si " ces gens-là" pouvaient penser à se munir de Tic-Tac menthe, ce serait super sympa. Merci pour moi).

Autre point noir relevé (vous allez vraiment finir par penser que je suis chiante, non ?), le sens de la propreté n'est pas la priorité numéro 1 du pays, apparemment. En attestent les traces de bavures de café séché sur les tasses, ou mieux, la feuille de salade rabougrie rapportée sur la cuillère accompagnant celles-ci. Mmm, yummy.

Malgré tout, nous avons déniché 2 petites adresses sympathiques que je partage avec vous :
* Pour des brunchs sympa-top : Greenwoods, un salon de thé vaguement bio mais surtout très bon. Attention, on ferme les yeux sur les ongles crades et les ratiches de traviole de la patronne, et tout se passera bien. Mention TB pour les oeufs bénédictes, et les scones succulents.
Singel 103. 1012 VG Amsterdam. www.greenwoods.eu

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C'est-ti pas tout choupi, ce petit décor typiquement nordique ? Manquerait plus qu'un élan pour décorer, et le compte est bon.


* Pour un repas typique du pays : Moeders, une brasserie servant des plats locaux, décorée de centaines de photographies de mamans, déposées par les clients, et dont toute la vaisselle est volontairement dépareillée, et donc joliment désordonnée.
Attention à ne pas être pressé, ni à ne pas être à cheval sur le sens du service à la française ! Pour vous donner une vague idée : devant l'incommensurable lenteur des plats à arriver à table, nous finissons par "checker" avec la serveuse que la commande est bien en route. Malheur ! Nous avons employé le mot "check", le même mot que pour "addition". Au lieu de nous servir enfin nos repas, la voici qui rapplique tout sourire avec... la note, alors que nous n'avons pas encore mangé. Je la voyais bien se poser quelques questions devant sa caisse enregistreuse, mais il ne lui a pas semblé plus bizarre que ça qu'on demande à payer pour des repas que nous n'avons pas consommé. Ils sont plutôt rigolos dans ce pays, je trouve !
Rozengracht 251. 1016 SX Amsterdam. www.moeders.com

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Enfin, si l'envie vous prend de prendre un peu le large et de quitter le centre ville, enfourchez vos vélos (tsss, c'est moi qui dit ça !) et pédalez jusqu'aux îles de Java et Bornéo, un espace urbain résidentiel où les architectes ont laissé libre cours à leur imaginaire, où il fait bon prendre un bol d'air marin.


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(Faut pas avoir trop picolé avant de voir ce pont, on risquerait de se poser des questions sur son taux d'alcoolémie...)

Ps : je serai en vadrouille sans trop d'accès à Internet ces prochains jours, je ne pourrai donc pas répondre à vos commentaires, mais je les lirai tous avec attention et plaisir dès mon retour ! ;-)

8 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #1

DSCN9196Il faut croire que j'aime particulièrement les villes à canaux : après Copenhague et Venise, c'est vers Amsterdam que mes pieds bottés ont embarqués le week-end dernier. Très vagues souvenirs d'une première virée au pays des tulipes il y a plus de dix ans déjà, qui méritaient d'être rafraîchis. Voilà qui est chose faite.

Une chose est certaine. Dans une ville comme Amsterdam, croyez-moi, mieux vaut aimer le vélo. Je n'ai absolument rien contre, mais si on pouvait avoir l'amabilité de nous fournir le code de la route qui va avec, ça irait d'autant mieux. Parce qu'il est évident, après trois jours d'observation et de pratique, que les amstellodamois ont un code de la route bien à eux, aussi obscur et indéchiffrable que le nom de leurs rues d'ailleurs. Les bicyclettes et les scooters s'y croisent à toute allure, sans jamais pourtant se percuter ni même donner l'impression que l'accident est inévitable, joli ballet virevoltant et slalomant. A ce stade, ça tiendrait presque du miracle pour nous, parisiens mal embouchés et excités du klaxon.

Seul défaut, se balader dans les rues de la ville relève plus du parcours Koh-Lantesque que de la promenade de santé. Les trottoirs sont envahis par les vélos garés (mal, souvent), et incitent à marcher sur la rue, où chaque cycliste nous frôle en tintinnabulant de la sonnette. Les carrefours nous colleraient vite un torticolis, à vérifier de tous côtés qu'aucun vélo fou ne déboule. Et ne parlons pas des tramways, qui surgissent de nulle part sans qu'on n'ait jamais bien compris s'il fallait regarder à gauche ou à droite avant de traverser. Bref, nous sommes tous revenus entier de ce week-end, et je m'en félicite (étonne ?) encore.

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Totalement réfractaire au départ à l'idée de FAIRE du vélo moi-même (m'enfin, vous n'y pensez pas, déjà qu'à pieds, je manque de mourir d'un arrêt cardiaque toutes les trois minutes !), j'ai fini par me laisser convaincre ("on ne m'a pas laissé le choix" seraient les termes plus exacts, en fait) d'enfourcher moi aussi ma petite reine. Mmm... Comment vous dire ? Faudrait quand même prévenir que les freins, c'est le rétropédalage, les gars, merde ! C'était pas possible d'avoir deux manettes sur le guidon, comme tout le monde, non ?
Une fois passée l'apprivoisement de la bestiole à roues, restait à piger comment s'orienter dans la ville. C'est une chose de le faire à pied, avec arrêt-dépliage de plan à chaque coin de rue. C'en est une autre de le faire en vélo, avec lecture ultra rapide du nom des artères croisées au passage. Et je vous prie de croire que lire des trucs compliqués comme Bilderdijkstraat ou Weteringschans, ça met un peu de temps à monter au ciboulot. (Au passage, ça fait des supers noms à placer au scrabble, ces trucs, non ?).

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la_laiti_reNe croyez pas non plus que j'ai passé mes trois jours de week-end à batailler avec mon vélo. Non, j'ai aussi trouvé le temps de me culturifier un peu. Allez, une virée au RijskMuseum ET au Van Gogh Museum dans la foulée, hop hop hop, par ici la culture ! Verdict ? Après 35 minutes de queue dans le froid, je peux vous dire que j'attendais de pied ferme les merveilles de Rembrandt et Vermeer. Autant le somptueux Ronde de Nuit remplit bien son rôle de "j't'en colle pleins les mirettes", autant le minuscule La Laitière m'a laissé sur ma faim. Tout ce raffut pour une toile de la taille d'un timbre poste ? C'était bien la peine de chopper une bronchite, tiens ! Je caricature, évidemment, mais j'ai toujours en mémoire cette immense déception le jour où, du haut de mes onze ans, j'apprenais que le majestueux tableau de La Joconde si réputé et admiré dans le monde mesurait en fait la taille d'un vulgaire A4. Le talent ne se mesure pas en centimètres, certes. Mais quand même.

A suivre... Quelques bons plans resto / brunchs, et une petite échappée exotique !

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(Premier petit clin d'oeil private joke. Comprendra qui voudra !)

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(Second clin d'oeil moins private joke : Mouii, je suis comme vous, je me demande pourquoi "ils" ont lourdement insisté sur le trou du cul du chat... !)


16 août 2010

Sous le ciel de Paris

potager_partag_Puisque cet été, je n'ai pas la possibilité d'aller jouer les touristes dans une ville étrangère, pourquoi pas le faire directement dans "ma" ville, celle que j'habite et arpente depuis plus de trente ans, sans vraiment la connaître par coeur. Parce que ce n'est pas tout de connaître les lignes de métro sur le bout des doigts, ni d'avoir en tête l'implantation exacte de toutes les boutiques Zara, arrondissement par arrondissement.
Profitant d'une offre découverte dénichée sur Internet, je me suis donc inscrite à une balade guidée dans les espaces verts et protégés du sud parisien, à la découverte de coins préservés et fleuris. Paris, à nous deux, tes mystères et recoins cachés seront bientôt miens !

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Premier stop : La Petite Alsace, quartier dont l'architecture s'inspire fortement du pays de la choucroute ! Cette petite résidence s'avère être ... ... une HLM ! Voui Monsieur ! Et j'aime autant vous dire que la liste d'attente est longuette pour loger dans ce petit coin verdoyant.

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Petite cour arborée, vélos déposés contre le mur sans cadenas, porches décorés... La campagne à la ville.

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On s'croirait pas chez Mamie Saucisse, sérieusement ?

Seconde étape, La Cité Florale, petit pâté de maisons absolument charmantes planqué au fin fond du 13ème arrondissement. (Hé non, le 13ème, ce n'est pas que Tang Frères et les tours de Choisy et Vitry !)

 

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Porche_1   Porche_2

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Porche_3


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Bon, j'avoue, à ce stade de la visite, j'avais déjà très très envie de déménager rue des Glycines, évidemment... Et puis, finalement, j'ai hésité... Cité Florale ? Ou Square Montsouris (en toute simplicité) ?

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Square_Montsouris_3  Square_Montsouris_4

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Non, n'insistez pas, cette maison est la mienne, je l'ai vue la première !

La balade s'achève avec la visite du plus grand "potager partagé" de Paris, une parcelle de terre prêtée gracieusement par la Mairie à des associations de quartier, où chaque habitant vient y cultiver son petit potager, et partager une vie de quartier au vert avec ses voisins. (Pas de photo, l'appareil a rendu l'âme).

Première expérience de visite guidée super appréciée, avec un guide aimable, pleins de petites anecdotes, et une taille de groupe restreint, loin du troupeau de touristes en Birkenstock et bob colorés. Idée validée !

Pour en savoir plus : Curiocités

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15 juin 2010

New-Yorkers et douceur de vivre

Parce que notre périple new-yorkais est arrivé à son terme, et parce qu'on ne peut décemment pas parler de New-York sans ses habitants, voici pour conclure une jolie galerie de portraits attrapés au coin des rues (parfois un peu à la dérobée). Quelques scènes de vie captées sur le vif, qui traduisent toute la diversité des habitants de Big Apple, si cosmopolites.

Malgré l'agitation permanente qui agite cette ville, il existe à NY une vraie douceur de vivre, une "coolitude" parfaitement maîtrisée qui force le respect. Chacun son style, sans aucune peur du jugement ou du regard de l'autre. Chacun son rythme et son mode de vie. C'est tout ce paradoxe qui, je crois, me plait tellement ici...

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13 juin 2010

Postcard from NY #4

Hey you ! How's everything going today ? (Oui, je prends vite le pli, il faut croire...). Le temps s'est un peu assombri à Big Apple ces jours-ci, et les nuages se sont faits très menaçants. Nous en avons donc profité pour faire deux escapades culturelles dans l'Upper East Side : le famous MET, of course, et le très classique Guggenheim pour un genre plus moderne.

Nous voilà également partis à la conquête de Downtown, parcours classique du bon touriste de base avide d'images "so clichés" d'ici. Allez hop, best of :

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Trinity Church, toute petit église et son cimetière perdue au milieu des building de Wall Street...


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Ze famous New-York Stock Exchange (là ousqu'on aimerait bien que l'euro arrête de jouer au yo-yo dans le mauvais sens...)


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Vue depuis le Brooklyn Bridge


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Manhattan à contre-jour (!) vue depuis Brooklyn


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Et allez... la classique des classiques pour finir, Lady Liberty herself !

Après une petite virée sur les boutiques de la 5ème Avenue, dont l'incontournable Abercrombie & Fitch (il faudra d'ailleurs qu'on m'explique un peu mieux tout l'intérêt de ce magasin, où le simple t-shirt coûte un bras, où l'on n'y voit que dalle pour cause d'ambiance tamisée, et où l'on se fait parler comme à des chiens sous prétexte que les vendeurs ici sont recrutés au physique, mais bref), nous courrons nous vautrer sur les pelouses de Central Park, sous un ciel redevenu clément.
Ce parc est une simple tuerie, tellement il regorge de sentiers et des grands espaces où l'on peut se perdre et oublier instantanément les buildings que l'on vient de quitter. Rien que pour ça, je pourrais vivre ici sans difficulté...

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Partie de baseball amateurs sur Great Lawn, grande pelouse centrale

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Vue depuis le Réservoir

10 juin 2010

Postcard from NY #3

Hi there ! How are you doing ? Je vous avais promis des gratte-ciels et de la skyline Manhattanesque, il me semble, non ? Parce que c'est bien mignon, les immeubles en briques rouges avec échelle de secours partout sur la façade, mais où-qui-sont les buildings de Big Apple ?!!
Ils sont en grande partie à Midtown, juste au sud de Central Park, dans le quartier des affaires (enfin... le second quartier des affaires, après la Bourse et compagnie, situées downtown). Profitant d'un beau ciel bleu bien dégagé en fin de journée, nous voilà en route pour remonter Broadway jusqu'à Times Square. J'avais déjà expérimenté le choc du brouhaha sonore et lumineux permanent qui règne ici lors de mon précédent séjour à NY, mais cette fois-ci encore, Times Square m'a prise aux tripes. Ce n'est pas un quartier où l'on a envie de rester longtemps, mais le traverser, à toute heure du jour ou de la nuit, donne vraiment tout son sens à l'adage qui dit que New-York ne dort jamais...
Une fois la nuit tombée, en bons vieux touristes, nous avons grimpé au sommet du Rockfeller Center pour admirer la skyline de nuit. On dira ce qu'on voudra, mais ça en jette quand même pas mal, cette ville ! ...

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9 juin 2010

Postcard from NY #2

Chers vous,

Cette fois-ci, ca y est. Nous voilà définitivement acclimatés à l'ambiance new-yorkaise. Le décalage horaire est bien digéré, et les journées ultra remplies. Au menu du jour, une grande balade dans le Lower East Side cool et peace, puis à Chinatown la grouillante, et Little Italy qui rétrécie au fil des ans, avant de traverser Soho pour y faire un peu de shopping. Les ambiances de quartier se suivent et ne se ressemblent pas...

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Prochaine étape virtuelle, les grattes-ciel de Midtown,les lumières de Times Square et la skyline de nuit...
A très vite,
xoxo


7 juin 2010

Postcard from NY #1

Bien arrivés à destination. Stop. Fait une chaleur de ouf. Stop. Premières balades dans la ville très agréables. Stop. Premières ampoules aux pieds moins fun. Stop. Arpenté Greenwich Village, Chelsea, Union Square and East Village. Stop. Flâneries hasardeuses, au gré de l'humeur, pour s'acclimater à la ville. Stop. Ayé, comme un poisson dans l'eau. Stop. Quelques clichés en vrac. Stop. A très vite. Stop. Bises. Stop.

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4 juin 2010

Un jour, j'irai à NY avec lui

NYNew-York City...

Les billets d'avion sont payés depuis janvier.
Le petit appartement en plein coeur d'East Village est booké depuis mars.
Les guides ont été achetés, épluchés, annotés et post-ités en long, en large et en travers.
Les meilleures adresses de restos/bars/brunchs/boutiques ont été rassemblées dans mon petit carnet Moleskine spécial NY.
La shopping-list est proprement ordonnée par type d'achats (beauté, fringues, shoes, bouquins, autres).
Chéribibi, qui ne connaît pas du tout NY, est briefé sur les impératifs et incontournables de notre parcours.
Je suis, de mon côté, résignée à échoir dans un bar sportif le soir du premier match de foot de l'équipe de France.

...

Je crois qu'on est fin prêts, non ?

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18 janvier 2010

Laisse les gondoles à Venise

gondolesIl faut bien le dire : partir en week-end découverte au beau milieu de décembre dans une ville mythique comme Venise, c'était une drôle d'idée. Et pourtant, à la faveur d'une impulsion un peu remaniée, nous voilà une dizaine à embarquer sur l'Easy Jet pour le pays des gondoles, afin d'y célébrer en doudoune et polaire les trente ans d'une amie.

Étrangement, moi qui ai voyagé dans moult contrées exotiques et lointaines, je n'avais jusqu'alors jamais mis un pied en Italie, et partais avec la légère appréhension de me les cailler sévèrement dans mes bottes. Mais un pays qui sent bon les effluves de pizza et pasta à tous les coins de rue ne peut pas être foncièrement mauvais, me disais-je.

Armés de nos plus chauds cache-cols* et chandails* laineux, nous voilà ainsi partis arpenter les rues et ruelles de la ville aux mille ponts. Alors certes, Venise en plein décembre, ça ne ressemble en rien aux images qu'on peut avoir de la ville romantico-cucu des dépliants touristiques. Rangez les gondoliers chantonnants, les touristes encombrants et les quais grouillants. Il faut bien dire ce qui est : y'a pas grand monde pour nous casser les pieds dans les rues en cette saison.

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A chaque médaille son revers : certes, la ville nous appartient, mais elle a aussi profité de la basse saison pour se refaire une petite beauté. C'est sûr, la Basilique Saint Marc sous les échafaudages, ça perd tout de suite de son cachet initial. Déjà que je n'étais pas fan de son look de gros cupcake doré...

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Mais le pire reste à venir. Dans mon imaginaire, le fameux Pont des Soupirs, dont j'avais tant entendu parler, était selon moi un lien emprunt de romantisme et de fièvre amoureuse où l'on s'embrasserait fougueusement avec Chéribibi, emportés par un tourbillon de passion. Force est de constater que j'étais assez mal renseignée, puisqu'il apparaît que ce fameux pont reliait le Palais des Doges à la Nouvelle Prison, et qu'il est totalement fermé afin que l'on ne puisse voir ni entendre les condamnés qui se rendaient en tôle. Pour le romantisme, revenez en semaine 2, merci et au revoir. Quant au spectacle visuel, j'ai là aussi un peu la sensation de m'être fait arnaquer.

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Déconfits devant la tournure des événements, nous décidons de nous culturer un peu, et de visiter les deux bâtiments de la collection Pinault, supposée rassembler tout le gratin de l'art contemporain. Si j'avais encore des doutes à ce sujet, je suis désormais totalement convaincue : les artistes modernes sont tout de même bien barrés du ciboulot. Entre les sculptures de cul de cheval encastré dans le mur, les lapins géants qui câlinent des ours, et les reconstitutions de l'oeuvre nazie propre à faire rendre à quiconque ses gnocchis du déjeuner, mon coeur balance (comme mon estomac). Heureusement que le Palazzo Grassi en lui-même a vraiment de la gueule.

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Bien heureusement, mon imaginaire n'avait pas menti sur un point : la gastronomie. Pizza, pâtes et risotto comblent à merveille mes envies de féculents, et je me découvre une nouvelle passion pour les linguine al vongole (palourdes). L'italie est fourbe : c'est un pays où l'on prend cinq kilos rien qu'en lisant la carte du restaurant. Au moins, températures mister freeze obligent, j'ai évité le désastre complet en faisant l'impasse sur les gellati du coin.

De ce premier contact avec l'Italie me reste des souvenirs mitigés. Partagée entre la beauté de la ville et la déception ressentie devant les principales attractions touristiques. Je partirai volontiers à l'assaut de Rome, Naples ou Florence, à la découverte des campagnes de Toscane et des volcans de Sicile. Mais je laisse à Venise ses gondoles, ses canaux et ses vaporetto, sans être certaine de les revoir un jour. Ce qui ne m'étonne pas, finalement : je n'ai pas le pied marin.

* Spéciale dédicace à ma grand-mère.

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