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Gin Fizz

11 octobre 2006

C'est à moi que tu parles ?

oreilles_2Y’en a qui ont l’art de mettre les pieds dans le plat, et de toujours trouver les mots qu’on n’a justement pas envie d’entendre, là, maintenant, tout de suite.
Short-list de toutes ces petites questions si gonflantes…

A quoi tu penses ?
Tu fais quoi, dans la vie ?
Alors ? Quoi de neuf ?
Qu’est ce que t’as ?
C’était qui (au téléphone) ?
T’as pas un peu grossi, toi ?
Tu l’as achetée où, ta jupe ?
Mais qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ?
Pourquoi tu rougis, là ?
Tu veux mon avis ?
Et toi, alors, toujours célibataire ?
Ca vous dérange de vous décaler d’une place ?
T’as pas bien dormi, toi, j’me trompe ?
Tu peux m’avancer vingt euros ?
Et ça vous fait quel âge, maintenant ?
Tu peux me rendre un service ?
On fait moit’-moit’ ?
J’peux goûter ?
Tu sais ce que je ferais si j’étais à ta place ?
Non mais, en vrai, t’es blonde ?
Et le bébé, c’est pour quand ?
On se connaît ?
Tu sais que t’as un truc entre les dents ?
Allo ? T’es où là ?
Je peux te déranger deux petites secondes ?
Quoi ? Tu connais pââââs?
Ah t’es là, toi aussi ?
T’as pas une clope ?
T’en as parlé à ton psy ?
Tu mets combien de ‘l’ à « parallélépipède » ?
Tu m’aimes ?
C’est toi sur la photo ?
Tu mesures combien, sans talons ?
Je peux voir votre titre de transport, s’il vous plait ?
Mais ça te sert à quoi, un blog ? Tu préfères pas rencontrer des vrais gens ?

Et vous, c'est quoi les petites phrases qui vous font bondir au plafond ?

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9 octobre 2006

Bulles de bruit

bulle_1

Paf. La bulle de chewing-gum vient de lui exploser en pleine tronche. Elle l’a pas volée celle-là ! Ca fait bien quinze minutes qu’elle me mastique son bout de glucose mentholé dans les oreilles et qu’elle tente vainement de faire des petites bulles avec. Franchement, à 8h36 un lundi matin, j’aurais pas pu trouver pire comme spectacle dans mon wagon de métro (enfin si, mais j’aime bien exagérer).
Evidemment, pour une fois que j’ai oublié mon Ipod chez moi, je dois me farcir comme voisine de voyage une réincarnation de vache espagnole, qui rumine consciencieusement depuis une dizaine de stations.
Le spectacle visuel en lui-même serait déjà fascinant : bouche ouverte à chaque mastication, mâchoire qui dérape copieusement vers la gauche, sans doute pour se donner un genre. Vous imaginez la pétasse adolescente revêche qui défie l’autorité maternelle du haut de ses douze ans trois quarts et vous avez l’image de ma petite peste de voyageuse.
Mais la garce a décidé de nous gratifier d’un spectacle « sons et lumières », et nous fait bénéficier de la bande sonore qui va avec le décrochage de mâchoire. De généreux « tchlaaaaaaacccc tchlaaaaacccc » bien sonores viennent donc ponctuer un déjà ô combien délicieux tableau. (oui, je sais, je retranscris assez mal le cri du chewing-gum mastiqué de plein fouet, mais je pense que chacun aura déjà une bonne vision globale du truc. Non ?)

La greluche qui lui sert de copine, et qu’on avait fini par oublier dans un coin du wagon tellement le spectacle nous prenait aux tripes, se met soudain à lui donner des conseils : « naaaan, mais faut que tu pousses avec ta langue, faut pas laisser l’air rentrer, sinon ça pète tout de suite, et la bulle se développe pas ». Mazette, c’est technique, ce truc. La punaise a l’air expérimentée en la matière.
S’en suit un long débat sur les pour et les contre de telle ou telle marque, plus efficace selon l’une pour réaliser de belles bulles. C’est passionnant, vous vous en doutez. Dans un coin de ma tête, je réalise à quelle point j’ai oublié les préoccupations vitales de mes années collège. Enfin au moins, pendant que ça jacasse, ça ne mastique plus. Manque de pot, je n’aurai jamais les détails du test comparatif Hollywood / Malabar / Freedent / Stimorol, j’ai du descendre du wagon avant la conclusion de la réunion de consommatrices…

Tout ça pour dire (parce que je voulais quand même dire un truc intéressant, au départ) que sans vouloir faire ma Nadine de Rothschild, un petit détour par les cases « j’apprends à mâchonner mon chewing-gum autrement qu’en ayant l’air d’une carpe » ou « évitez-moi de faire autant de bruit qu’un troupeau de truies affamées quand je me rafraîchis l’haleine », ce serait pas du luxe pour tout le monde.
Le prochain que j’attrape en train de me ruminer dans les tympans, je lui extirpe son chewing-gum de force et je lui étale dans les cheveux. Y’avait qu’à pas m’énerver, aussi… 

5 octobre 2006

Parce que...

ordi_2

Parce que je manque de temps

Parce que j’ai la tête ailleurs en ce moment

Parce que j’ai été bâlâde et peu en forme depuis trois jours

Parce que dans ces cas-là, la flemme reprend le dessus facilement

Parce que j’ai un peu fait le « blog buissonnier »

Parce que l’inspiration n’est pas au rendez-vous

Parce que tout ce que je commence à écrire dernièrement ne me plait pas et est aussitôt effacé après relecture

Parce que y’a des jours comme ça

Parce que ça va passer

Parce que je vais me remotiver dare-dare

Parce qu’on en passe tous par là parfois

Parce que vous saurez être compréhensifs

3 octobre 2006

En aparté

coeur_1A toi qui es arrivé sur ce blog en tapant sur Google « recherche fille idéale »…

Ne cherche plus : tu m’as trouvée…  :-)

2 octobre 2006

Si j'osais...

oser

Je leur dis ? Je leur dis pas ? Parce que ça me démange pas mal, quand même…
(PS : Note à haute teneur en râlage du lundi matin. Vous êtes prévenus.)

Si j’osais...

-
Je demanderais à ces deux pipelettes dans le métro de baisser d’un quart de ton, parce que j’arrive pas à me concentrer sur mon bouquin. Ca fait dix fois que je relis le même paragraphe sans rien y piger et ça m’énerve prodigieusement. (En plus, l’une des deux a une voix de personnage de dessin animé qui me fiche la trouille. Et si encore c’était intéressant, ce qu’elles racontent. Mais même pas !).

-
Je dirais à la vendeuse qui me colle aux fesses depuis deux heures d’aller voir ailleurs si j’y suis. Parce que ça me stresse légèrement quand même. (D’autant que quand on cherche le même modèle en taille 38, bien entendu, y’a plus personne pour nous renseigner, toutes les vendeuses sont parties déjeuner).

-
Je lui dirais que son cadeau est vraiment très très moche. (Oui, je sais, « c’est l’intention qui compte ». M’enfin quand même, un châle en mélange de soie et velours multicolore avec des franges, franchement, j’en fais quoi, à part me déguiser avec ?)

-
J’avouerais à ma copine amoureuse pour la troisième fois du même garçon (sans commentaire) que je suis ravie de la voir sur son petit nuage, mais qu’il y a parfois des moments où il faut savoir garder sa pudeur et ne pas jeter en vrac son bonheur à la gueule des gens. (Surtout quand ils pataugent copieusement dans leur vie sentimentale, sans trop savoir vers où ni quoi aller).

-
D’ailleurs, dans la foulée, j’irais dire à ce petit con qu’il s’est vraiment comporté comme un gamin de seize ans, avec toute la puérilité, la lâcheté et le manque de classe et d’honneur que cela suppose. (Mais ce serait lui accorder bien trop d’importance que de perdre mon temps à lui faire la gueule, donc je considère le dossier classé. Reste l’arrière-goût amer à dissiper…)

-
Je dirais aussi à la greluche de mon père (cinq ans de plus que moi à tout casser, mais c’est une autre affaire) que je trouve ça relativement □ perplexisant □ gonflant □ naze (cocher toutes les cases) qu’elle mette le même parfum que moi. (Sur les 600 références qui existent sur le marché, il a fallu qu’elle aille choisir l’un des deux parfums que je porte depuis plus de trois ans. Non mais je rêve ? No but I dream ?)

-
Pour finir sur une note plus positive, je dirais à tous les lecteurs et lectrices de ce blog que vous êtes de plus en plus nombreux à lire mes « débilités de fille », que j’en suis ravie, et que même si je n’avais aucune envie d’arrêter d’écrire, ça me donne doublement envie de continuer. Alors merci, tout simplement. (C’est niais, hein ? :-) )

EDIT DE 11H02 : Après relecture, je me rends compte à quel point ce post révèle toute la colère qui m’habite dernièrement sur certains sujets. Alors disons juste qu’un blog sert aussi à jouer le rôle d’exutoire, que les « bulles de vie » peuvent parfois être bulles de colère, et que « demain est un autre jour »… (Enfin, il parait).

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28 septembre 2006

En raison d'un grand manque de motivation, demain est annulé

calendrier

Jeudi matin. H-48 avant le week-end. Encore trop long.
Suis sortie tard hier soir. Donc fatiguée. Une seule envie : aller retrouver ma couette.
Boulot chiant en ce moment. Clients très casse-pieds. Se sont donné le mot pour tous me prendre le chou aujourd’hui. Suis pas trop d’humeur.
Temps grisouille. Va pas s’arranger. Tongs rangées bien au fond du placard. Commencent à prendre la poussière. Flippant.
Faim. Envie de chocolat. Faut pas, faut pas, faut pas ! … Oui, mais faim quand même.
Risque de ne pas pouvoir aller à Blog Party de demain soir comme prévu. Fait chier. Voulais voir / revoir / rencontrer certaines personnes.
Motivation proche du zéro absolu. Et encore. C’est beaucoup dire.

Pour toutes ces raisons, je décide exceptionnellement que demain n’aura pas lieu. Vous pouvez donc dormir peinards. Merci de votre attention.

P.S. : Pour toute réclamation, merci de vous adresser à quelqu’un d’autre.

25 septembre 2006

Petit manuel à l’usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles – chapitre 3

Le sac à main d’une fille

sac_2En cette période de rentrée universitaire, il est grand temps de reprendre nos petites études des mœurs et coutumes de la gente féminine afin de t’aider, jeune homme, à mieux comprendre ces merveilleuses personnes que sont… les vraies filles.
Aujourd’hui, abordons un sujet particulièrement délicat : le sac à main. Sujet d’autant plus d’actualité que si tu as bien lu ton exemplaire de ELLE, tu as déjà compris qu’en cette saison, le sac se doit d’être taille XXL, ce qui complique encore plus l’exercice.

Je te vois sourire, preuve que tu sais d’avance que le sujet est vaste. Car oui, jeune homme, mille fois oui. Le sac à main d’une fille est le prolongement direct de sa vie. Contrairement à toi, deux poches de jean ne suffisent pas à une dame pour pouvoir sortir peinarde, le nez au vent, et l’air décontracté. Une fille digne de cette appellation possède tout un bazar qu’elle se doit de ranger quelque part. D’où le sac. CQFD.

Alors bien sûr, le terme « ranger » n’a pas le même sens pour chacune, tu as du t’en rendre compte. Certaines organisent méticuleusement le contenu de leur sac en triant grâce à une multitude de petites trousses girly. D’autres (oserais-tu dire « la plupart » ?) enfournent un bordel sans nom au fond de leur besace. Parvenir à y retrouver des choses vitales comme son trousseau de clés ou son portable relève soudain du parcours du combattant.
Ca t’agace prodigieusement, jeune homme, je le sais bien. Pas besoin de lever les yeux au ciel comme ça. Et encore moins d’empoigner le sac de ta compagne et d’en vider violemment le contenu par terre pour qu’elle retrouve ce qu’elle cherche plus rapidement. Parce qu’en ce faisant, tu t’exposes à un risque certain de crise de nerf, cri strident et/ou gifle bien claquante sur les deux joues. Et tu l’aurais mérité. Ne viens pas dire que tu n’étais pas prévenu…

Je me dois d’ailleurs de faire ici un petit rappel : il est strictement interdit, jeune homme, d’aller fouiner en douce dans le fourbi du sac à main de sa copine. Parce qu’au-delà du risque de se retrouver nez à nez avec des choses que tu ne maîtrises pas complètement (« tiens, c’est quoi ce bidule coloré qui fait un bruit de paquet de bonbons, au fond du sac ? Ca se mange ? … Ah ben non, merde, c’est une Vania »), tu t’engages sur un territoire ultra intime et personnel. Le respect de la vie privée, c’est un concept qu t’évoque quelque chose ? Vaguement ?

Pour finir, un conseil. En règle générale, il ne sert à rien de proposer à une fille de lui porter son sac à main. Tu penses sans doute être gentleman en le faisant, mais si tu as bien lu les lignes précédentes, tu sais désormais qu’une fille ne se sépare jamais de ses trésors, et ne confiera donc pas sa « prothèse de bout de bras ». En revanche, et c’est là jeune homme que tu interviens, n’hésite surtout pas à te proposer pour porter tout autre paquet que le fameux sac à main : courses du Monop’, sacs de shopping, poussette du petit dernier, commode Ikea livrée en huit cartons. Non, ça ne s’appelle pas être macho, ça s’appelle être galant. Tu ne vois pas la différence ? … Putain, y’a du boulot…

Exercices pratiques
Difficulté ** : Merci de bannir définitivement de ton vocabulaire les phrases telles que « t’as vraiment besoin de tout ça ? », « tu te trimballes l’encyclopédie en cinq volumes ? », ou le plus agressif « mais c’est quoi tout ce bordel ? ». Parce que, si, c’est vexant. Surtout le ton que tu emploies en le disant, à vrai dire… D'autant que le jour où tu demandras d'un ton piteux "t'as pas un Doliprane, steuplé", devine d'où elle le sortira ? Ouais... de son sac magique...

Difficulté **** : La plupart du temps, une fille normale possède une □ dizaine, □ vingtaine, □ centaine (cocher la bonne case) de sacs différents, et perd régulièrement un temps fou à transvaser ses affaires de l’un à l’autre, en oubliant généralement au passage sa carte orange ou son badge de cantine dans la petite poche à l’intérieur. Dans ces cas-là, jeune homme, une seule règle d’or : reste patient et sois compréhensif devant une injustice flagrante de l’humanité. Souviens-toi que tu n’as pas, toi, à te trimballer en permanence du gloss nacré, des Tampax ou la photo de ton petit neveu pour que ta journée se passe bien. Mesure ta chance, et ferme-la. Point.

Note de la directrice de l’établissement
Il reste encore quelques places pour les cours de rattrapage. Clique sur le module qui t'intéresse :
La garde-robe d’une fille
Les filles et le foot

EDIT du 28/09/06 :
EXCLUSIF : Deux éminents professeurs nous éclairent à leur tour sur le fonctionnement des hommes. Rendez-vous dans les commentaires de ce post !

21 septembre 2006

DIM-moi tout !

bas_5

Hier soir, le Publicis Drugstore célébrait les vingt ans de Dim Up, les célèbres bas auto-fixants de la non moins célèbre marque de lingerie Dim. J’ai eu la chance d’y être invitée par Thomas, en compagnie de la jolie blogueuse Deedee, et d’y passer un charmant moment en petit comité, à papoter et zieuter les potentielles V.I.P. avec mes deux acolytes, puisque les autres miss invitées par Thomas nous ont fait faux bond au dernier moment. Petit cocktail bobo-branchouille avec bulles, macarons, et cadeau promotionnel à la clé…

Bon, les garçons, on rentre la langue tout de suite et on arrête de baver. D’abord parce que ça dégueulasse tout par terre (yeeaaarkkk), et ensuite parce que oui, il y avait bien un défilé, mais que les hôtesses d’accueil n’étaient ni en string ni en porte-jarretelles. Désolée…

J’avoue qu’avec Deedee, on n’a pas franchement bien saisi le concept de la soirée au départ. Apparemment, une vingtaine de grands magazines féminins ont reproduit ce qu’ils conçoivent comme ZE silhouette Dim-up par excellence, réalisant ainsi un défilé de mode assez éclectique, tant au niveau des marques portées (Vanessa Bruno, Claudie Pierlot… ou André) que de l’époque représentée. Le tout présenté par Magloire, s’il vous plait (oui, bon, pas de commentaires désobligeants). Niveau V.I.P., pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est une Chantal Thomas qui passait par là, et sans doute quelques grands noms de la mode que je n’ai pas su reconnaître.

Ce fut quand même l’occasion pour Deedee et moi-même de vérifier une information de taille (et accrochez-vous, ça vaut son pesant de Curly) : même sur une greluche ligne haricot vert, le Dim-up peut vous saucissonner allègrement la cuisse, et vous rendre aussi appétissante qu’un Justin Bridou à l’apéro. Si ça, c’est pas réconfortant, je sais pas ce qu’il vous faut, les filles ! Perso, moi qui ai toujours trouvé que les bas auto-fixants m’allaient aussi bien que des bigoudis à une mouche, je suis contente de voir que je ne suis pas un cas isolé.

DIMAprès quelques coupettes de bulles (faut ce qui faut !), Deedee et moi avons abandonné Thomas à une horde de top models en collants Dim (j’exagère un brin, ok) pour retrouver nos home sweet home respectifs. Avant de partir, remise du fameux gift-bag promotionnel contenant, je vous le donne en mille : des Dim-up ! Fallait bien que ça nous tombe dessus, vu le thème de la soirée. Ce sera donc l’occasion pour moi de réviser mes préjugés à ce sujet. En plus de mes nouveaux cisaille-cuissots, un t-shirt « 20 ans de Dim-up », et une jolie boîte toute rose remplie de carrés de chocolat décorés du logo de la marque (histoire d’être encore plus serrée dans mes bas, quoi !).
Non, n’insistez pas, c’est niet de chez « no way josé » : je ne me prendrai pas en photo dans ces délicates petites choses. Faut pas pousser mémé, etc, etc… ;-)

20 septembre 2006

Pretty woman, walking down the street

sacs_en_vrac_1

C’est officiel, je suis ruinée. Et nous ne sommes que le 20 du mois. C’est mal barré. Tout ça parce que, comme toute vraie fille qui se respecte, j’ai choisi ce week-end pour faire mon shopping de rentrée. Bon, en même temps, quoi de plus normal ? J’vais pas me mettre sur le poil des jupettes et des mini ballerines jusqu’à la mi-novembre non plus, vous en conviendrez ?
Ouais… Sauf que là, j’ai un peu abusé, je crois. J’ai en quelque sorte appliqué la règle du "moitié du mois – moitié du salaire". Au départ, ça me semblait très censé, comme théorie. Le souci majeur, c’est que je n’avais pas fait le lien avec le premier tiers des impôts à payer (que j’ai d’ailleurs zappé, comme je l’ai déjà dit pour ceux qui suivent).
Enfin, c’est pas tous les jours la rentrée non plus. Ho et puis merde, à quoi ça sert de passer sa vie au boulot si on peut pas se faire plaisir de temps en temps et se la jouer Pretty Woman, avec cinq sacs de shopping à chaque bras ?

Hein, quoi, comment ? Qui a dit « je compense donc je suis », au fond de la salle ? Ah si, j’ai parfaitement entendu !

Mais qu’y a-t-il donc dans tous ces sacs ? J’en imagine déjà certaines en train de piaffer d’impatience à l’idée de savoir ce qui peut bien se cacher là-dedans…
Alllllllez, je suis sympa, j’vous raconte tout en détail. Les garçons, passez votre chemin, j’ai le sentiment que les lignes qui suivent ne vont pas vous passionner. Une intuition, comme ça…
Alors, dans mes sacs magiques, on trouve :

fringues_2- une robe-pull Comptoir des Cotonniers, super mimi, avec des petites poches qu’on voit pas sur la photo, dans une jolie couleur gris-beige qui ne fait pas un teint d’endive mal épluchée (ça, c’est de la métaphore),
-
un pull trompe-l’œil, toujours Comptoir des Cotonniers, gris avec illusion d’un petit top rayé bleu en dessous. Celui-là, c’est certain, je vais le voir sur le dos de la moitié des minettes de Paris, vu que pas moins de deux autres greluches l’essayaient en même temps que moi. M’en fous, y’avait plus leur taille, j’ai pris le dernier Small, niark niark !
-
un pull à petits boutons gris Caroll, tout doux tout fin, qui a l’avantage de me faire un décolleté qui tue sa race (heu oui, enfin, bon, moi j'trouve…),
-
un pull (oui, encore un pull ! hé bah quoi ?) bleu canard de chez Mango, tout simple tout con, mais en même temps, comprenez-moi bien, on peut pas être topissime tous les jours, c’est fatiguant pour soi et culpabilisant pour les autres !
-
des débardeurs blancs Petit Bateau, tellement évidents qu’ils devraient être livrés tous les trimestres gratuitement par la Poste,
-
une jupette rose poudré de chez Kookaï (oui, ok, j’avais dit « pas de jupette ») avec des petits boutons sur le côté et des plumetis sur le tissu (vous savez pas ce que c’est ? moi non plus, c’est la vendeuse qui a parlé de ça, et j’aime bien le mot. Alors voilà : des plumetis. Quelqu’un m’aide, là ?). Y’a de grandes chances que je ne porte pas cette petite chose avant quelques mois, mais j’ai pas su résister, elle était toute mignonne, sur son cintre, à m’attendre. J’ai le cœur tendre, moi, vous savez ?
-
enfin, last but not least, mon quatrième cinquième beaucoutième cabas à paillettes Vanessa Bruno, choisi dans un coloris bien pétard pour trancher dans le vif avec tous les gris, noir, marine et marron de la saison. Oui, je sais, les paillettes vont se barrer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire abracadabra, mais je les préfère comme ça, un peu usé, ça leur donne plus de charme.

Voilà, vous savez tout. Nooooooon, ne me demandez pas combien j’ai dépensé, je refuse catégoriquement d’additionner tous mes tickets de caisse, de peur de faire une syncope.
Y’a juste un truc de sûr : ça va être pâtes au beurre jusqu’à la fin du mois, histoire de pouvoir payer les factures. Heu non… attendez… Pâtes au beurre > kilos en trop > 2 tailles en plus > je ne rentre plus dans toutes mes fringues > crise de nerfs assurée. Bon, ben… salade verte (soupirs).

19 septembre 2006

Ravalement de façade

56007108

J’ai honte. Cinq mois de blog, et pas le moindre petit changement de mise en page. Il était temps de faire quelque chose. Alors dans un premier temps, ce sera un petit quelque chose : une bannière un peu plus colorée et dynamique que mes deux pauvres lignes de texte sur fond bleu. Ca casse pas trois pattes à un canard, vu que les logiciels de mise en page et moi, ça fait à peu près douze. Mais c’est un début. Qui ne demande qu’à s’améliorer.
Dans la foulée, remise à jour de ma liste de liens, avec les nombreux blogs que je lis régulièrement depuis des semaines, mais que je n’ai jamais pris le temps de « linker » ici. Voilà qui est fait !

Pfffff… Quand je vous dis que ça prend un temps FOU de s’occuper d’un blog… (et avec tout ça, j’ai laissé passer la date limite pour les impôts, et je suis pas très fière de moi…)

17 septembre 2006

Avec ou sans chantilly ?

La_fraise_party

Hier soir, parmi moult soirées parisiennes branchouilles et conviviales, avait lieu ze famous fraise party number five. Officiellement, les aux revoirs de l'équipe actuelle La Fraise. Officieusement, une occasion en or d’étrenner mon nouveau t-shirt lafraise, et de retrouver plein de gens fortiches pour mettre de l’ambiance. Vous pensez bien que j’allais pas louper ça.

Recette pour une fraise party réussie :
Réunir les ingrédients de base indispensables : Célinette (ma jumelle de t-shirt), La méchante (rebaptisée pour l’occasion la vilaine, la dégueulasse, ou mieux, la chanmé), Joëlle et Larcenette, Astigo (dont le niveau sonore n’est toujours pas ajusté ;-) ), le tandem de choc MaTT et Guillaume (on attend toujours le péstacle, les gars), TiBlond, Peter, Patrick, sa caméra et ses questions à la con (à venir prochainement, une vidéo bien débile dont il a le secret…).
Relever de quelques saveurs inédites, jusqu’alors inconnues : Sophie (ravie d’avoir fait ta connaissance ma belle), Edwood et Seb (j’attends les photos, comme promis !), Funkyflo (trop fier que je porte le t-shirt dont il est l’auteur), Romain, toute l’équipe lafraise… Impossible de citer tout le monde, autant vous recopier l’annuaire, ce serait plus vite fait.
Saupoudrer d’une pointe de têtes connues, mais juste entr’aperçues hier soir : Mathilde, Raphaël, Greg
Napper d’une bonne musique ringarde des années 80’s.
Remuer délicatement le tout.
Laisser mijoter quelques heures.
Admirer le travail.
Savourer jusqu’au bout de la nuit.

Suggestion d’accompagnement :
Haribo_fraises

 

 

 







La fraise party number five, c’était aussi, en vrac : un zouli piti badge en kdo (arrivée trop tard pour le polo), trois superbes tableaux offerts aux patrons, des croques monsieur à 2 heures du mat’, un serveur en terrasse qui devrait se payer des cours d’amabilité, de la bière à la cerise (c’est miam pour les filles, ça !), des tentatives de discussions interrompues, des glaçons qui volent, et des appareils photos qui mitraillent... (photos à venir)

 

 

 

« C’était bien, c’était chouette, on y retournera… »

 

 

 

14 septembre 2006

Rendez vous les yeux, vous êtes cernés !

fatigue_1J’ai une de ces tronches, en ce moment, je vous explique même pas ! Ce traître de marchand de sable me fait à nouveau des infidélités. Trois nuits de suite que je ne ferme pas l’œil. Ca commence à se voir, forcément. Et j’ai beau faire mumuse avec tous mes pinceaux de maquillage, tenter de tricher à grands coups d’anti-cernes et de blush bonne mine, y’a pas moyen. Au mieux, je ressemble à un camion volé. Au pire, à un camion volé défraîchi. Super, Gérard…

Je vous informe donc, en toute transparence : si vous avez récemment croisé dans le métro un zombi au regard de lémurien en descente d’acide, c’était probablement moi.

A côté de l’aspect « yeux de grenouille bouffie », je n’ose même pas vous parler de l’humeur de dogue allemand qui me caractérise depuis trois jours ! Passez votre chemin, je mors. Nan, je mors pas, je ronchonne. C’est pas tellement mieux, notez. Mais c’est plus calme. Disons que les assiettes ne volent pas.

Une seule vraie question demeure suspendue à toutes vos lèvres (et je vous vois d'ici, inutile de nier) : pourquoi je n’arrive pas à dormir comme un bébé ? Et bien figurez vous que j'en sais strictement RIEN !

Normalement, avec les journées que je me farcis ces derniers temps, je ne devrais même pas pouvoir dépasser 21h30 sans allumette pour me maintenir les paupiettes ouvertes (à part les soirs de Star Ac', où je fais un effort surhumain) (je déconne, c'était pour voir si vous suiviez).

Alors quoi ? C'est quoi mon problème, bordel ? Quelles petites choses inconscientes viennent insidieusement me chercher des noises pendant que je tente vainement de faire copain-copain avec Morphée ?


Franchement, j'ai une vie plutôt chouette, des projets en pagaille, des amis sympas, un appart mimi, un boulot épanouissant enrichissant amusant bon un boulot..., une bonne santé, un chat qui ronronne fort. Bref, aucun gros dossier qui coince. Donc tout en main pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles.

(J’ouvre ici une parenthèse afin d’attirer votre attention sur le fait que cette expression est d’ailleurs particulièrement con. Je mets au défi quiconque de pouvoir effectivement « dormir sur ses deux oreilles », parce qu’à moins d’être gaulé comme un Picasso, je vois pas trop bien… m’enfin bref, je m'égare).


Voilà, donc. Un problème. Pas de solution. Mais une certitude : va falloir que ça s'arrête très rapidement, ce petit manège, c'est moi qui vous le dit !

Allo Houston ? Base de lancement à Major Tom, on a un GROS souci...

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