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Gin Fizz

20 août 2007

Retour à Cold City

retour_6Hé ben voilà, je crois qu’on y est, là, hein. Rentrée des classes, nouveau cartable, achat de cahier-grand-format-petits-carreaux-à-spirale et tout le bataclan. Et température hivernale en cadeau bonux.

Ô joie…

Bon, qu’on ne se méprenne pas, les gars. Je suis très contente de vous retrouver, mais franchement, je serais bien restée un poil plus longtemps sur ma plage crétoise à regarder mes marques de bronzage s’intensifier.
« Ah oui, c’était comment, la Crète, alors ? » me demandez-vous ? Rhhhaaaaa, c’était topissimo. Mer turquoise, collines d’oliviers à perte de vue, figuiers généreux, soleil de plomb, et huile d’olive fruitée à tous les repas. Un concentré de bonheur.

Seul bémol : l’overdose de sirtaki en ambiance sonore. Les découvertes musicales locales, c’est comme la gastronomie du coin, ça se découvre avec bonne humeur les premiers jours, mais y’a un moment où on arrive à saturation. Et l’impression étrange de vivre en permanence dans une pub géante pour la fêta Salakis, ça va bien deux secondes, à vrai dire.

Sinon, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’ai absolument tenu à m’essayer à la planche à voile durant ces vacances. Ouais, c’est bon, vous pouvez rigoler, y’a de quoi. Avec mon sens de l’équilibre plutôt conceptuel et mes petits biceps de poule anémique, c’était pas gagné dès le départ. ... Et à l’arrivée non plus, faut bien dire ce qui est.
Vous avez déjà essayé de faire joujou avec une voile par grand vent. Moi non. Ce n’est qu’après m’être mangé quatre ou cinq fois le truc dans les dents et avoir manqué de m’envoler que j’ai pigé comment positionner la voile et me déplacer avec sur la plage. Démarche très élégante dite du ‘crabe tonkinois’. Le must pour faire ressortir tout son sex-appeal, j’vous dis pas.
Sur l’eau, pas mieux. J’ai très clairement passé plus de temps aplatie comme un fax sur ma planche que debout, vaillante face au vent. Le Nikos local qui m’a servi de moniteur était au bord du gouffre, devant tant de témérité. Je crois qu’il a filé sa dem’ à la fin de la semaine.

Mais faut pas croire, j’ai rapporté un paquet de souvenirs : une superbe collection de bleus et écorchures en tous genre, qui me défigurent les jambes sur toute la longueur, et des ampoules plein les paluches. Non, vraiment, y’a pas à dire, c’est un sport trop glamour, la planche à voile. La prochaine fois, je m’initierai au croquet, ce sera moins dangereux.

Du coup, je n’ai plus aucun intérêt à faire la crâneuse parisienne toute dorée et reposée, avec mon bronzage tacheté de cicatrices. En même temps, avec ce temps merdique digne d’un mois de novembre, je me voyais assez mal arborer le look cagole en mini-jupe et débardeur à bretelles dès la descente de l’avion. Remarquez, si le soleil avait été au rendez-vous (genre au hasard, si on avait été en août), ben j’aurais juste eu l’air d’une cagole qui serait passée dans une moissonneuse-batteuse. Sexxxxxyyyyyy…

Non, en fait, c’est mieux qu’il fasse un temps pourri. Vraiment.

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3 août 2007

On connaît la chanson

disque_1Et paf ! J’me suis encore fait refiler un questionnaire blogobullesque. Cette fois-ci, c’est elle, la coupable. Et le but du jeu, c’est de répondre aux questions par une chanson, dont le titre, les paroles ou la musique pourraient exprimer mes pensées mieux que des mots. Ou différemment.
(Ouais, bon, ok, j’ai un peu trichouillé. A la base, fallait laisser faire le hasard du lecteur mp3 qui choisissait les réponses pour nous. Mais franchement, je voyais pas trop l’intérêt…)

Tu vas encore me dire que ça ressemble à un post de feignasse qui n’a pas envie de trop se fouler. Mouais, c’est pas faux. En même temps, j’aurais aussi pu me REbarrer en vacances sans rien te coller à lire ici, et ça aurait encore chouiné. Alors faudrait voir à pas trop déconner, tu saisis ?

Je tiens à dire que les musiques choisies ne reflètent pas toute la panoplie complète de mes préférences musicales. En vrai de vrai, j’ai des goûts de chiotte bien pires que ça.

1 Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Nan, cherche pas de signification dans le titre. Rien à voir. Mais celle-là, c’est juste moi, aujourd’hui.

2 Comment vos amis vous voient-ils ?
Ah ! Enfin l’occasion de me la péter un peu. Alors, voyons voir... j’hésite entre
ou
(oué oué, Tom Jones, carrément. Peur de rien, moi. Et encore. J’aurais pu te mettre "Sex bomb", tant qu’on y était. Mais après, on va dire que j’me la raconte grave, c’est bon, merci.)

3 L’histoire de votre vie ?
Ouais. Pas si facile, d’être une "femme libérée", comme on dit. Y’aurait comme qui dirait encore du taf. (Et te marre pas, parce qu’au début, je voulais te mettre Britney et son "Stronger than yesterday". Là t’aurais clairement pu te foutre de moi.)

4 C’était comment, le lycée ?
Assumer les nénés qui poussent d'un coup et les remarques désobligeantes des petits mectons boutonneux qui tueraient leur mère pour trois poils au menton… toute une époque.

5 Qu’est-ce qui vous fait avancer dans la vie ?
Un mec pas con a dit un jour « I have a dream ». Du coup, je me suis dit que moi aussi. Y'a pas de raisons.

6 Et dans les moments de doute ?
Je l’écoute, elle. Ca me calme direct. Je relativise un chouïa plus, après…

7 Celle qui pourrait décrire votre personnalité ?
Légère petite tendance à ne jamais me satisfaire pleinement de ce que j’ai. Un défaut comme une qualité, quelque part.

8 L’amour, ça vous inspire quoi ?
Ca dépend, quand même. Parfois, c’est ça

En ce moment, c’est plutôt ça


9 Quelle musique pour votre mariage ?
Mmm, bof, chais pas trop. P’têt ça, mais juste pour rire


10 Et quelle musique pour votre enterrement ?
Ca devrait faire l'affaire. En même temps, j'ai un peu envie de te dire que je m'en fous, vu que je serai pas là pour l'entendre.

11 Des projets pour ce soir ?
Ouais, bah là, si tu t’arrêtes au titre, t’es mal, forcément. En gros, si c’est trop compliqué pour toi d’écouter, ça parle de greluches qui vont faire la fête et draguer. Je te fais pas de dessin, c’est bon ?

31 juillet 2007

Et Dieu créa la flemme

hamac_pieBen là, franchement, ouais. Grosse flemme. Du genre à préférer très clairement glandouiller ailleurs que devant un ordinateur, tu vois ?
Alors du coup, je me suis dit que c’est toi, lecteur, qui allait faire un peu l’animation aujourd’hui. Je sais, je sais, ça fait vraiment feignasse puissance douze de faire ça. Mais après tout, je suis une feignasse. Et puis comme ça, ça ressemblera parfaitement à un post digne du 31 juillet. Même pas mal.
Bon, évidemment, pour ça, faudrait pas que toi et tous tes petits copinous se soient barrés en douce à la plage comme des traîtres, hein ?

Donc aujourd’hui, c’est journée portes ouvertes : t’as le droit de dire tout ce que tu veux à propos de mon blogounet, tant que c’est un chouïa argumenté. Remarques, critiques, suggestions…

T’as le droit, par exemple, de me donner des idées de futurs billets, parce qu’on va pas se voiler la face, y’a quand même des jours où franchement, je me demande bien ce que je vais pouvoir te raconter ici. (T’inquiète, après, je trouve toujours, je suis super forte, comme nana. Mais néanmoins, une petite liste d’idées potentielles, je suis pas contre, tu vois ?)

T’as le droit, aussi, de me dire que c’est complètement crétin d’avoir mis des trucs qui ressemblent à des Mojitos dans ma bannière, alors que mon blog s’appelle GinFizz. Et t’aurais raison, en même temps. (Mais je te répondrais que vu que j’ai déjà mis trois plombes à pondre cette bannière-là, va falloir être patient pour attendre la prochaine. J’ai d’autres priorités sur ma to-do list que d’apprendre Photoshop par cœur, mon biquet…)

Juste deux petits bémols, parce que quand même, je suis de bonne humeur, mais que je tiens à le rester :
-
Les critiques, j’accepte, of course. Mais uniquement avec plan argumentaire détaillé en trois parties (thèse/antithèse/synthèse), citation d’illustration des propos et indication des sources et de la bibliographie en fin de page. Nan parce que sinon, c’est trop facile, quoi…
-
Les insultes gratuites et nases, comme j’ai pu le voir dernièrement… ben là, bizarrement, je suis légèrement moins tolérante. Sérieux, si t’as envie de te défouler les nerfs sur ton clavier, écris plutôt à ton centre des impôts, ton ex qui t’a largué(e) avec la bombasse du coin, ou ton coiffeur qui a foiré son coup. A la limite, copie-nous ton truc dans les commentaires, ça nous fera rire aussi. Mais basta.

Si tu me cherches, je suis juste dans le hamac, en haut à droite, là. Mais t’inquiète, j’ai un peu de temps libre aujourd’hui, je te surveille du coin de l’œil...

12 juillet 2007

Desperate Whitehouse

* Note avec des cadeaux dedans
** Mais note très longue (on n’a rien sans rien, en même temps)

canderel… Oui, bon, forcément, à première vue, tu peux pas piger le génialissime jeu de mot de mon titre. Voire même, à première vue, tu flippes légèrement en te disant « merde, la GinFizz, elle est en train de nous péter un câble, elle se met à nous causer politique de Bush, course à la Maison Blanche et tout le bordel ».
Mais naaaaan, attends, pars pas, j’t’explique. Tu vas voir, en fait, c’est hyper recherché, mon truc. Même pas tu vas en revenir, j’crois bien.

Figure-toi, l’ami, que ta copinette la blogueuse dont tu lis assidûment les billets jour après jour (hé ? t’as un problème avec mon argumentation, là ? bon, j’préfère…) a été officiellement nommée "Ambassadrice Canderel". Ouais monsieur, rien que ça. Pffiouuu, c’est ma mère qui va être contente. Même pas besoin de passer par la case mariage, bagouze et confettis, et déjà un titre honorifique. La classe.
« Et ça veut dire quoi, madame, ambassadrice ? ». Ca veut dire, mis à part le fait que mes soirées sont toujours un succès quand j’achète des tonneaux entiers de Ferrero Rochers (ce qui est quand même con, vu que j’aime pas ça) que, en gros, je vais avoir l’infime honneur, durant les mois qui viennent, de te faire découvrir des tas de produits Canderel, et te faire gagner des beaux p’tits cadeaux, à condition que tu te bouges le boule.

Hé ouais, mon gars, hé ouais. Autant y’en a qui raflent des téléphones portables, des appareils photos numériques ou des ipods Nike-je-sais-plus-quoi, autant moi, j’ai droit à toute la gamme Canderel en avant-prem’s. Carrément, quoi. Alors, je sais. T’es en train de te dire « pffff, c’est trop clair, elle a couché ». Ben même pas. Ou alors si, mais de toute façon, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat.

Mais bref, revenons à nos poneys, parce que je sens bien que là, on s’égare dangereusement, et que j’en ai déjà perdu deux trois en cours de route.

L’équipe Canderel a donc organisé il y a quelques temps un petit cocktail rassemblant les diverses "ambassadrices" (rhhhha, j’adore, j’me la pète trop) dans le superbe cadre de la Maison Blanche, Avenue Montaigne, à Paris. Alors, déjà, tu notes : premier effet kiss cool de mon super titre qui déchire : "Maison Blanche"/"Whitehouse"… Tu saisis ? C’est fort, non ?

But de l’opé : ben primo, faire connaissance, on n’est pas des chiens, quoi. Et deuz’, nous montrer et nous filer les produits dont j’vais te causer dans pas longtemps (oh la la, mais quel suspens, je n’y tiens plus) et les petits cadeaux à te faire gagner via un super concours où tu vas pouvoir déchaîner ta créativité. Et les cadeaux, tu sais pas quoi, ils sont sur le thème de… "Desperate Housewive".
Tadaaaaaam, deuxième effet kiss cool : "Desperate Housewive"/"Desperate Whitehouse". Capiche ? Ouais, je sais, ça tue. Je suis trop forte. Allez, pendant que tu reprends tes esprits, j’en profite pour te parler des produits, ok ?

frambD’abord, on a les DélicéO. Kézako que ce machin, tu vas me dire. Des sticks de poudre aromatisée à diluer dans l’eau (ou le lait, ou la vodka… tu fais bien comme tu veux, après tout), qui lui donnent un petit goût sucré/fruité avec quasi zéro calories. En gros, quand t’es une nana qui doit s’ingurgiter son litron de flotte par jour pour éliminer les toxines, ben c’est pas désagréable de remplacer l’eau de la fontaine du bureau par un truc au goût un peu plus sexy-miam, tu vois ? Et c’est légèrement plus light que le Fanta orange tout chimique, aussi. Ca existe pour le moment en trois parfums : menthe fraîche (j’aime pas trop), citron-citron vert (pas mal du tout) et framboise-cassis (mon préféré).
Boite_Vanilla_40_SticksOn a de l’autre côté les sucres aromatisés, qui servent à sucrer (c’est fou, quand même) en ajoutant une touche gustative insolite : une pointe de vanille, ou un goût caramélisé. Super pratique pour « funkyser » un yaourt nature, un café ou un chocolat chaud.

Mais le must, c’est de détourner ces produits de leur utilisation d’origine pour leur en trouver de nouvelles. Et c’est justement là qu’intervient ze famous concours : 1001 façons d’utiliser les sticks Canderel.
Alors, à ton avis ? Qu’est-ce qu’on peut en faire d’autres, de ces sticks Canderel ?
Allez, je t’aide un coup, pour te donner quelques pistes : saupoudrer un Canderel caramel sur une tranche d’ananas frais, mélanger un DélicéO menthe à une salade d’agrumes, ajouter un DélicéO citron à la cuisson d’un poisson au lait de coco. Quoi ? Tu veux un exemple plus concret ? Rrrrhooo, faut vraiment te mâcher le boulot, hein. Bon, _le_vanill_eben, disons que tu rassembles dans un shaker un demi yaourt nature, un peu de nectar de mangue et du jus d’ananas, un stick de Canderel Vanilla. Hé ben en un claquement de doigt, t’obtiens un truc frais et coloré qui ressemble à la photo, là, sur le côté. Ca a de la gueule, non ? Bon, évidemment, ça nécessite d’avoir un shaker. Evidemment…

Hop, à ton tour, trouve-moi des idées de recettes qui pourraient faire intervenir un petit machin Canderel, là. Soit les délicéO, soit les sucres aromatisés, soit les deux ensembles même. T’as le droit à tout : cocktails avec alcool, sans alcool, recettes aux fruits, aux légumes, à base de pâtes, de viande, de poisson… tout !
Juste deux limites : 1- si ta recette me donne presque envie de vomir rien qu’à sa lecture, c’est pas bon signe. 2- le premier qui me file la recette du GinFizz fabriqué à base de DélicéO citron-citron vert prend perpet’ direct. Faut pas déconner avec ces choses-là, t’entends ?

Tu peux répondre dans les commentaires ici, ou bien par mail en cliquant sur "contacter l’auteur" (que je vais bientôt changer en "contacter l’ambassadrice", parce que ça tape plus, quand même, nan ?). Après, si tu veux vraiment gagner, tu peux aussi m’envoyer un gros chèque par la poste (ou des macarons) et je verrai ce que je peux faire, officieusement.

pocket_DHLes deux plus créatifs recevront le coffret des quatre Pockets Collector « Desperate Housewive ». (Oui, bon, toutes celles qui ont déjà reçu le buzz kit avec ces fameux distributeurs, c’est pas la peine de faire les crâneuses, hein. Ca va.). Et puis nan, c’est pas la peine non plus de penser « m’en fous, je l’achèterai direct au Monop’ », parce que c’est pas du tout la même chose de recevoir un beau paquet dans sa boîte aux lettres.
Si besoin est, j’ai même de quoi récompenser un troisième artiste avec un petit quelque chose, mais j’dis pas quoi, ce serait trop facile.

Allez, zou, au boulot tout le monde. Je ramasse les copies dans dix minutes.

… Ok, pas dans dix minutes, parce que t’as de la chance, je pars en vacances la semaine prochaine, donc t’auras tout le temps de bosser pendant que moi, je serai à la playa, les doigts de pieds en éventail.
Ah ben non, pleure pas. Un peu de tenue devant une Ambassadrice, enfin, quoi, merde… :)

EDIT du 25 Juillet : And the winners are...  roulements de tambours...  réponse tout en bas des com' !!!  :)

9 juillet 2007

Fille perdue, cheveux fous

cheveux_1Hé dis donc. Plus d’un an que je vous raconte ma life, et je m’aperçois que je ne vous ai encore jamais parlé de mes cheveux. Je sais, c’est complètement dingue. On va réparer ça tout de suite d’ailleurs, parce que je ne supporte pas l’idée de vous laisser un jour de plus dans l’ignorance la plus complète à propos d’un sujet aussi primordial.

En même temps, rassurez-vous, ça va être assez vite fait : mes cheveux, c’est la cata. Voilà. Je crois qu’on peut difficilement faire plus clair.

Je pars évidemment du principe qu’on n’est jamais content de ce qu’on a, bien sûr. Je ne vois pas pourquoi je dérogerais à la règle, ça se saurait si j’étais une fille conciliante. Mais là, quand même, je trouve que cette pétasse de Dame Nature s’est particulièrement foutue de ma gueule.

Je voudrais qu’on m’explique pourquoi il existe dans ce monde des filles qui peuvent se laver les cheveux, les laisser sécher à l’air libre, et ressembler à un truc pas trop mal en finalement assez peu d’efforts, et pourquoi, moi, quand je le fais, je me retrouve avec sur la tête un truc qui ressemble au mieux à une ruche, au pire à la perruque de Louis XVI un lendemain de bal trop arrosé.

Je voudrais aussi qu’on m’explique, du coup, pourquoi ces petits cons de cheveux refusent de se laisser boucler en douceur – puisqu’apparemment, ils aiment bien ça – quand j’ai la patience de les "sèche-cheveuter" moi-même au diffuseur. Mais non. Là encore, rien à faire. Je n’arrive qu’à obtenir l’aspect de longs spaghettis vaguement ondulés. A défaut de ruche, je me tape les oreilles d’épagneul breton. Très bof.

Du coup, grands moyens, j’ai investi dans le sèche-cheveux lissant. Et ça, j’vous raconte pas, c’est franchement top. Ca prend trois quarts d’heure, c’est chiant comme la pluie à faire, mais ça fait un beau brushing, qui dure bien… pfffffiouuuu… dix bonnes minutes. Ouaiiiis, fête du slip ! Tout juste le temps d’admirer le boulot.  Après, zou, les pointes rebiquent et les boucles raboulent. Et on est super content de s’être niqué le bras à tenir son sèche-cheveux de quinze tonnes pendant tout ce temps, pour un truc qui ne ressemble une fois de plus à rien. Ou en tout cas, sûrement pas à ce pour quoi on s’est donné ce mal de chien.

L’autre problème, c’est que pendant les vacances, ça devient complètement crétin de se servir d’un sèche-cheveux. Déjà qu’on passe le tiers de sa journée à se tartiner de crème solaire, on ne va peut-être pas perdre encore plus de temps à se lisser les cheveux tous les soirs en rentrant de la plage, si ?
La solution miracle que tous les magazines féminins nous ont dégotées, c’est … tadaaaaam, attention les yeux… « optez pour le look surfeuse ». En gros, on laisse le sel de mer et le vent donner de la matière aux cheveux, et on fait genre on s’en fout de notre look, limite on reste crade des cheveux pendant deux trois jours, même.

Elles ont de l’humour, les rédactrices des magazines féminins, je trouve.

Parce que moi, j’ai testé, l’été dernier, leur bidule de surfeuse-truc, là. C’est vrai que c’est pas moche. De loin. Et sur les photos des magazines. Et puis le jour où on décide de passer au shampoing (parce que bon, faut bien, quand même), on maudit ces nanas sur les huit prochaines générations. Ce truc, ça vous colle un de ces paquets de nœuds à la con sur la tête, j’en chiale encore quand je repense à la douloureuse étape du démêlage. Même mes histoires de poux en colo, c’est de la rigolade, à côté.

Bref, tout ça pour en arriver à la conclusion implacable qu’on est le 9 juillet, que je pars en vacances dans quelques jours, et que comme vous l’aurez noté, j’ai des problèmes existentiels. Parfois, je comprends ce qui est passé par la tête de Britney Spears quand elle s’est rasée le crâne, j’vous jure…
Vous aussi, vous vous prenez la tête avec vos cheveux, comme ça ? (ooooh, quel jeu de mots somptueux,je m’épate toute seule).

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3 juillet 2007

Sept ans de réflexion

septC’est à peu près le temps qu’il m’a fallu pour répondre au petit questionnaire qui tourne en ce moment sur la blogobulle : vous dévoiler sept choses que vous ne savez pas encore à propos de moi ou de mon blog.
J’vois pas trop bien qui ça va intéresser, mais puisqu’il faut –parait-il– jouer le jeu, et puisqu’on (elle, lui et elle) m’a refilé le bébé (merci les gens, mais vraiment, fallait pas hein…), je m’y colle à mon tour. Accrochez-vous, ça va être tout simplement fa-sci-nant (et le mot n’est pas trop fort).

Je ne suis partie qu’une seule fois en colo de vacances, et j’en ai gardé un souvenir amer, rapport à la méga honte que je me suis collée l’avant-dernier jour, lorsque tous les gamins subissent le contrôle anti-poux, avant d’être rendus à leurs parents. La fille qui m’a examiné les cheveux a poussé un cri en découvrant l’ampleur des dégâts, et m’a envoyée presto sous la douche avec leur shampooing anti-poux à l’odeur infecte. J’ai joué la niaise, évidemment, disant que j’avais sans doute attrapé ces saletés au poney-club. Mais je suis à peu près certaine d’avoir eu des poux avant même de mettre un pied dans le car, et d’avoir refilé mes saloperies à toute la bande. Hin hin, bien fait pour leurs gueules, z’avaient qu’à pas m’obliger à bouffer leur camembert tout dégueu alors que je déteste ça.

Je suis myope comme une taupe. Et encore. Une taupe, à côté de moi, elle se débrouille « fingers in the nose », hein. Evidemment, je carbure aux lentilles de contact depuis mes 14 ans, parce que bon, les lunettes triple foyer, question féminité, c’est pas en haut de la liste. Et je ne me supporte pas avec ces lunettes sur le nez. Affreux, affreux, affreux, je vous dis. Depuis peu, j’hésite. Opération ? Pas opération ? Ca me changerait la vie, quand même…

Pendant mes études, j’ai fait un stage dans une grande agence de pub où bossait F. Beigbeider à l’époque. Je pense que c’est depuis ce temps-là que je ne porte pas ce type en haute estime, parce qu’on ne peut pas dire que lui et ses petits copains les créatifs, c’était la classe incarnée. Blagues vaseuses, regards déshabilleurs à la moindre jupe qui passe, humour caca-prout-bite… tout ça sur fond de hurlements de « buuuuuuuuutttt » et autres «  alors, connard, qui c’est qu’a la plus grosse, hein ? » autour du baby foot. Un régal. Il a vachement bien fait de critiquer le milieu après, le mec…

Toujours dans cette agence de pub, il m’est arrivé deux ou trois fois de m’absenter de mon bureau pour aller… ahem… faire une sieste dans les toilettes. Comment ? Facile. On retapisse tout le sol avec du PQ pour pouvoir s’asseoir par terre (écolo zéro), on se calle bien contre la porte (fermée à clé, bien entendu), et on laisse venir le sommeil. Bon, j’en suis pas très fière, mais c’était ça, ou je m’écroulais de sommeil sur le bureau, ce qui n’aurait pas été du meilleur effet dans mon évaluation de stage, vous en conviendrez.

J’adore mon blog, et même si j’ai moins de temps pour m’en occuper dernièrement, je n’ai pas envie de le lâcher. Mais je prends souvent les choses trop à cœur en ce qui le concerne. Une baisse du nombre de visiteurs et c’est le drame. Moins de commentaires qu’avant, et je me demande si je n’écris pas de la merde. Un commentaire un peu sec ou qui ne comprend pas le second degré (quand même bien présent sur mon blog), et j’ai envie de tout envoyer bouler. Un commentaire sympa et je suis aux anges. Une vraie gosse !

L’été, j’achète les numéros de "20 ans" et de "Jeune et Jolie" juste pour les cadeaux ringards offerts en supplément. Ouais, j’aime bien les paréos et les débardeurs plouquos à mort marqués de phrases profondes dans le genre « I’m your lucky star ». Bon, bien sûr, ça me fait juste la saison, étant donné qu’après être passé trois fois en machine, le truc n’irait à personne d’autre qu’un troll informe, tellement il a raccourci et ne ressemble plus à rien. Mais après, ça fait les vitres, c’est pratique comme tout. C’est trop con, je crois que c’est râpé pour cette année, le cadeau étant du maquillage de cagole cosmique. Merci mais non merci, j’ai quand même mes propres limites à la pouffe-attitude.

J’aurais voulu être une artiste. Savoir chanter, jouer de la guitare, dessiner, peindre… même cuisiner, à la rigueur. Pas de pot, ma voix déraille au-delà d’une octave, je pianote vaguement « Lettre à Elise » et basta, je ne dessine que les cubes en perspective, et je sais à peine mettre du vernis sur mes ongles sans déborder. Quant à la cuisine, heu, avec moi, faut aimer les pâtes, quoi… Mais c’est bon, les pâtes, non ? :)

Aaaah, ben c’était vraiment très intéressant…

28 juin 2007

Chut...

chut_enfant_1# 4 : Heu, non… Ca, vaut mieux pas le dire à sa mère

-
Ca commence à bien faire, le gigot d’agneau-flageolets tous les dimanches, non ? (sacrilège !)
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Je sais pas comment je ferais sans toi… pour mes ourlets de pantalon (de l’art de la faire se sentir indispensable)
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C’est où, le bouton off, pour que t’arrêtes de jacasser comme une pie ? (parfois, ça démange, mais non, faut pas…)
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Tu veux pas te mêler de tes oignons et de ton pot-au-feu, juste pour voir ? (nan, elle peut pas… faut le savoir)
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Je comprends mieux pourquoi papa s’est barré avec la secrétaire (ouh, le vilain coup bas)
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T’es au courant, quand même, que passés 35 ans, les cheveux longs, c’est plouc à mort ?
-
Mon nouveau mec, c’est un vrai dieu du tango horizontal ! (heu, pas sûr qu’elle ait envie de le savoir, ça)
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Mais merde, maman, lâche-moi ! (ça fait trop de « m » d’un coup)
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Non, je ne ferai pas de bébé tout de suite, alors trouve-toi un autre pigeon pour jouer à la mamie-gâteau (et c’est qui le pigeon qui fera la babysitter, le moment venu, hein ?)
-
Ok, j’ai oublié la fête des mères, mais on s’en fout, c’est commercial à mort, ce truc, non ? (ben on verra ça à Noël, "commercial à mort" aussi, hein !)

25 juin 2007

Ainsi parlait Zara

zara_1Alors là, moi je dis, c’est un scandale. J’me suis fait avoir comme une débutante. Me faire dépenser tout cet argent d’un coup, alors que je disais encore la semaine dernière à mes copines que Zara, en ce moment, c’est nullach’ et que j’y trouve rien de beau, ça me fait passer pour quoi, maintenant ? Hein ?
Heureusement, j’ai ma botte secrète, mon arme infaillible, mon dernier-mot-Jean-Pierre : « ouais, mais tu sais, cette semaine j’avais pas trop le moral, j’avais besoin d’acheter un truc, n’importe quoi ». Ca marche à tous les coups. Entre greluches, on se comprend trop bien, y’a pas à dire.

Rhaaa, ça y’est, j’entends déjà les voix viriles soupirer. « Faich’, aujourd’hui, c’est un billet de meuf… ». Ben ouais. Plat du jour : chiffons et fanfreluches. Tout juste pêchés ce vendredi, on peut pas faire plus frais.
Homme, si t’as peur de te faire chier ici, tu peux aller voir ailleurs si on y est. J’ai bien envie de te dire que non, a priori, mais si ça t’amuse de chercher, après tout… (Et puis j’aime autant te prévenir, au passage, que des billets fringues et « craquage compulsif », tu risques de t’en farcir un paquet sur les blogs de nanas dans les jours qui viennent, rapport aux soldes qui démarrent mercredi.)

Bon, Zara, donc.

En règle générale, je ne suis pas une grande groupie de l’ami espagnol des fashionistas. Hé ho, ça va oui. Ne me regardez pas comme si je venais d’insulter votre famille sur trois générations. Moi, les pulls qui gratouillent, les pantalons aussi longs que les traînes des robes de mariées et les tuniques 100 % nylon ou polyester, j’adhère pas plus que ça, désolée. Y’a que les chaussures qui méritent mon attention, en admettant que j’arrive à me pointer dans les douze heures qui suivent la mise en rayon, rapport à ma pointure de pied archi-courante.

Pourtant, vendredi dernier, puisque j’avais une grosse heure à tuer en attendant un rendez-vous médical, j’ai décidé d’être indulgente et de donner à nouveau sa chance au produit. (C’est vrai, ce serait con de passer le temps en allant plutôt visiter une expo, manquerait plus que je me cultive en plus, et puis quoi encore !)

Rapide coup d’œil dans la boutique. « Tiens, c’est pas mal ça… oh, et ça aussi… et puis ça, ça, ça… et ça, là-bas, hop ! ».

zaraEt voilà qu’au final et à ma grande surprise (et je ne vous parle pas de la surprise pour ma carte bleue), je m’en tire avec une bonne pioche :
- u
ne tunique à motifs papier peint seventies qui souligne avantageusement la poitrine (tremble, Scarlett J., la relève arrive, ha ha !)
- une tunique légère à gros pois roses, non cintrée et qui donne des faux airs de femme enceinte (bon plan pour négocier une place assise dans le bus)
- u
n pantalon blanc qui, oh my god, ne met pas en valeur tous les défauts (so "soirée byblos à Saint-Trop’", isn’t ?)
- u
ne touche de jaune parce qu’il paraît que c’est de saison. (J’émets quelques réserves sur la compatibilité de cette couleur avec mon teint de demi-blonde, donc le simple t-shirt semble un moindre risque)
- u
ne robe couleur corail pour aller faire ma pétasse au bal des pompiers du 14 juillet (« Ouh la la, je crois que je me sens mal, au secours monsieur le pompier dans ton bel uniforme, vite, pimpon pimpon pimponnnnn »).
(Ouais, je sais, la photo est super moche. En même temps, si j'étais 'responsable vitrines' chez Zara, ça se saurait...)

En posant tous ces machins colorés devant la caisse, j’ai eu l’impression d’offrir un grand verre de vitamines C à mon armoire. Et un double shoot d’endorphines à mon petit moral en berne. Aaaaaaaaah, ça fait du bien.

Y’a-t-il des questions dans le public ? Oui, la jeune femme en bleu, au fond. Qué ? « Le montant du ticket de caisse final » ? … Heu, non, désolée, je ne comprends pas ce que vous dites, au revoir et merci d’être passée.

Morale de l’histoire : ne surtout pas prendre de rendez-vous médical aux alentours de la Place Vendôme ou de l’Avenue Montaigne. Ca risquerait de saigner à la banque en cas de « remplissage improvisé d’emploi du temps ».)

21 juin 2007

Femme au bord de la crise de nerfs

Attention : Note à caractère strictement défouloir, et hautement inintéressante.

crise_2Bon, là, les gens, on arrête de déconner deux secondes. Je sais pas ce que j’ai fabriqué dans mes vies antérieures, mais j’ai du me comporter en parfaite connasse, parce que je trouve que mon karma me fait payer pas mal de choses ces temps-ci. Vous savez ce que ça veut dire « semaine de la loose intégrale » ? Bon. Hé ben là, semaine de la loose intégrale. Et on n’est que jeudi, je crains le pire pour le week-end.

Déjà, j’ai choppé la crève à cause de cette saloperie de clim du bureau, branchée en permanence. L’impression de bosser dans un congélo, c’est top pour la concentration. Et facile à gérer niveau look : jupe et sandales dehors, moonboots et doudoune polaire dedans. Simple, quoi. De toute façon, avec mes yeux défoncés de lapin myxomatosé, je crois que c’est peine perdue pour l’Oscar du style.

Ensuite, je trouve que la RATP se paye ma tronche puissance 15. Après m’avoir cassé les noix pendant trois mois l’été dernier pour ravaler la station de métro la plus proche de chez moi (tout ça pour changer trois carreaux au mur, franchement, merci bien mais fallait pas vous déranger), elle remet le couvert cette fois-ci pile sur la station phare de mon trajet pour aller bosser. Nan, je vous dis pas laquelle, des fois que des barjos fétichistes trop fans de ma prose délicieuse iraient planquer là-bas pour tenter d’apercevoir un de mes mollets tout dorés sous ma jupe virevoltante (ben quoi ?). Mais bref, je vais devoir m’extirper du lit un quart d’heure plus tôt, et ça…

Et puis, beaucoup de boulot, beaucoup de corvées, beaucoup de stress…
Peu de temps libre, peu de motivation pour raconter des conneries ici, peu d’inspiration pour écrire des notes marrantes ou pêchues (ouais, on l’aura vu tout seul, je sais)…

Et enfin tout le reste, que je ne vous raconte pas en détails, parce que 1- j’ai pas envie (ben ouais, y’a des jours, hein, faut pas insister) et 2- on n’est pas là non plus pour faire des tartines d’auto apitoiement (même si, parfois…)

Alors oui, bon, je sais : « Y’a des enfants qui meurent de faim partout dans le monde, des maladies incurables, et y’a mêmes des pays en guerre » (naaaaaaannnn, arrête, déconne pas ?!)

Mais bordel, j’ai quand même le droit de chouiner une fois de temps en temps, je suis ici chez moi, non ?

Bref. Envie imminente de tout envoyer bouler très loin. Et de dire merde à tout le monde. A lui, elles, elle, eux et eux aussi.

C’est rien, ça va passer. Il parait...


(Ah ouais, on rigole moins, tout de suite, hein ? Ben c'était ça, ou rien du tout pendant encore une semaine. J'ai tranché).

14 juin 2007

On s’était dit rendez-vous dans dix ans… de moins

rides_1Finalement, c’est pas si con que ça de se plaindre sur son blog qu’on devient vieille, moche et ridée. Parce qu’après, on se fait refiler des produits anti-rides à essayer gratos. La classe internationale, non ?
Bon, honnêtement, dans un autre monde où j’aurais joué à la connasse, j’aurais feint d’être vexée, quand même (« Quoi ? Vous m’offrez un produit anti-rides ? Mais allons-y gaiement, madame. Pourquoi pas une gaine de maintien et un déambulateur aussi, tant qu’on y est ! »). Mais en fait, pffff, tu parles… trop happy, la fille !

Du coup, après bien des déboires avec ces branquignoles de chez Chronopost (qui ne savent manifestement pas livrer un colis dès lors qu’il y a un interphone dans l’immeuble, trop compliqué…), j’ai reçu ma jolie trousse de future jeune fille en fleur, contenant – je te le donne en mille, lectrice – non pas un mais deux produits (c’est la fête du slip, là !) des laboratoires Eucerin, répondant au doux nom de « Hyaluron-Filler » jour et nuit.

eucerinNan nan, cherche pas, c’est pas du français. Mais ça veut dire un truc du genre « j’vais t’remplir tes rides avec pleins de trucs bien et t’y verras plus que du feu » (en gros, hein, je te l’fais pas mot pour mot, là).
L’idée de base, fastoche, c’est tout con. Tu te tartines la frimousse matin et soir avec la crème magique, et tu perds tes rides petit à petit parce que tes nouveaux potes nommés "acide hyaluronique" et "saponide" font tout le sale boulot à ta place. Ca, c’est la théorie.
Bon, en pratique, je me dois de te dire qu’il faut pas trop pousser non plus, tu te réveilleras pas tout de suite avec la tronche de Jordy à quatre ans, quand il couinait qu'Alyson c'était sa copine à lui, (des fois qu'on chercherait à l'embrouiller)(alors que moi, j'aurais une copine qui s'appelle Alyson, j'la ramènerais pas trop haut, tu vois?).

Mais quand même, je suis ma foi assez emballée par ces deux petits trucs. Ca sent plutôt bon, mais de façon discrète, ça poisse pas des heures, et une toute petite quantité suffit pour tartiner tout le visage. Question réduction des rides, difficile de juger au bout de seulement quinze jours d’utilisation, mais la peau est déjà plus souple et douce, le teint lissé et clair. Perso, j’adhère à donf.

Alors oui, bon, effectivement, je te l’accorde, c’est pas top glam’ comme packaging. Ca tapera sûrement moins sur ton étagère de salle de bain que du Chanel ou du Dior. Mais tu préfères quoi ? Epater tes copines bobos en crânant avec tes produits à trois mille boules le centilitre ou avoir un teint de reine épanouie et heureuse pour épater tes copines bobos ? (fais bien gaffe à ce que tu réponds, là…)

Et the top of the pop, c’est que ça coûte même pas une blinde, ce bidule magique. Un truc genre environ 24 euros le pot. Tu multiplies par deux et t’as le total package « day & night pour être la plus belle du monde et avoir l’air d’avoir douze ans alors que t’en as le triple c’est trop d’la balle ».

Si mes explications hautement scientifiques ne t’ont pas convaincue, t’as le droit d’aller fouiner par ici pour plus d’infos (mais je te trouve un peu difficile, quand même, permets-moi de te le dire…)

Et là où tu vas même te mettre à chialer de bonheur, c’est quand tu vas apprendre qu’en tant que V.I.P. trop internationale de la blogosphère française (hin hin, c’est là qu’il faut rire, les gens), j’ai dix bons de réduction de 50 % à offrir généreusement (alors que franchement, j’aurais très bien pu les garder pour moi, j’te signale).
Si toi aussi, tu veux paraître dix ans de moins, clique donc sur « contactez l’auteur » (ça, c’est moi), raboule ton adresse mail, et ensuite, roulez roulez petits bolides.

Mais ensuite, attention, lectrice. Prépare-toi à ne plus pouvoir entrer en disconiiiiight sans qu’on te demande tes papiers d’identité. Ou pire, à chanter Lorie à tue-tête en secouant tes couettes sans te trouver ridicule devant ton miroir, surtout avec ta ChupaChups coca dans la bouche. Hé ouais, c’est ça, d’avoir rajeuni d’un coup. Les boules, quand même, nan ? Oseras-tu relever le défi ?

En attendant, je suis en train de me dire que si ma technique de chouinage a fonctionné avec les produits anti-rides, y’a aucune raison que ça marche pas avec les diamants, les Smart cabriolets ou les apparts 5 pièces et vue sur Tour Eiffel. Allo ? Y’a quelqu’un au bout du fil, là ? Houhouuuuu…

11 juin 2007

Vingt mille lieues sous la mousse

bain_2Il doit me manquer un gène, je ne vois que ça. Pourtant, j’ai tenté l’expérience, hein. Plusieurs fois, même. Mais y’a rien à faire : j’aime pas les bains. Enfin, en y regardant de plus près, ce sont surtout les bains qui ne m’aiment pas. Et c’est pas faute d’avoir joué le jeu…

Je vous raconte ma vie deux secondes : chez moi, j’ai ce qu’on appelle une baignoire-sabot. Vous savez, cette espèce de truc infâme mi-douche, mi-bac à glaçon géant. Je sais même pas comment on ose encore appeler ça une « baignoire », mais bref, passons. Bon… Etant une fille qui aime les expériences inédites (jusqu’à un certain point, hein, je précise), j’ai essayé, quand même, d’y prendre un bain. Ouais. Un jour de bonne volonté, je me suis dis comme ça « allez hop, on y va, en route pour l’aventure, attrape ton Monsavon douceur pomme-vanille, on va s’faire un p’tit bain j’te raconte que ça ! ».
Bon ben non en fait. Le côté « jambes à l’air qui dépassent des deux côtés dans l’air froid », j’ai pas trouvé ça génial, bizarrement. En même temps, vu que le principe d’un bain, c’est de se détendre, si je dois faire de l’origami avec mes gambettes pour pouvoir tenir dans une baignoire taille minipouce, c’est pas trop la peine non plus.

Faut dire que j’arrive jamais à régler convenablement la température de l’eau, aussi… Un coup c’est froid comme la Manche en novembre (tu parles d’une détente !), un coup c’est brûlant comme l’eau bouillonnante qui n’attend plus que les coquillettes (même pas envisageable d’y tremper un quart d’orteil). Je passe donc mon temps à rajouter eau chaude ou froide selon le cas, et trois plombes plus tard, je peux enfin espérer poser mes fesses au fond de ma baignoire. En gros, faut prévoir un créneau horaire d’environ deux heures rien que pour faire couler le machin.

Bon. Et après, quoi ?

Ben après, j’me fais chier.

Sérieux. C’est là mon second grand problème : je ne sais pas m’occuper dans un bain.

Lire ? J’arrive jamais à bouquiner tranquilos. Le magazine est trop grand, il trempouille dans la flotte, gondole, double de volume, les pages collent entre elles. Le bouquin, pour peu que j’y tienne, me demande des efforts surhumains pour survivre à une hauteur respectable au dessus du niveau de l’eau. Et puis j’ai les bras qui fatiguent à force.

Jouer avec la mousse ? Ok, super. Je veux bien avoir six ans l’espace de deux minutes, mais y’a que dans les pubs Obao que les nanas s’éclatent à souffler sur la mousse avec une bouche en cœur. En vrai, c’est vite relou.

Ecouter de la musique ? booooof. Le bain, pour moi, ça rime avec silence et zen, me demandez pas pourquoi.

Ne rien faire ? Heu… c’est con mais j’y arrive pas. En tout cas, pas dans une baignoire. Autant sur la plage ou dans mon plumard, je suis championne de « glandage du rien du tout », autant dans la flotte, c’est niet.
A part regarder mes doigts se friper doucement, je vois pas. Et puis tiens, entre nous, franchement, le look papier crépon à la sortie du bain, c’est moyen glamour, hein. Nous vanter les mérites de la peau douce et satinée d’un bain aux huiles essentielles, et ressortir avec la gueule d’une vieille guirlande de kermesse fabriquée maison, je voudrais pas dire, mais ça pue l’arnaque à mille bornes quand même.

De toute façon, même si je le voulais, y’aurait même pas moyen d’être peinard. Mon débile de chat claustrophobe ne supporte pas d’être enfermé dans une pièce. Si je l’enferme avec moi dans la salle de bain, il va gratter à la porte et miauler à m’en faire péter les tympans. Si je l’enferme à l’extérieur, vous pouvez parier trois kilos de whiskas que c’est précisément à ce moment-là que mademoiselle voudra faire sa crotte dans sa litière, située – dois-je vraiment le préciser ? – à deux pas de ma baignoire.

Alors franchement, si toute cette mascarade autour du bain, c’est pour en ressortir aussi tendue qu’un string à Rio, même pas la peine…

5 juin 2007

Chut...

chut_patron_1# 3 : Heu, non… Ca, vaut mieux pas le dire à son patron

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Non, pas aujourd’hui… j’ai pas envie de bosser, là. Demain ?
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Y’a Monsieur Tang qui demande à parler à « mon connard de responsable ». Je vous le passe ?
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Je vous préviens, je suis de très mauvaise humeur !
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Et ta sœur ?
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Pouah, cette haleine… vous avez bouffé du Sheba à midi, ou quoi ?
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Hé ho… sourdine, hein !
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Monsieur… Florence, elle a chouré des post-it pour chez elle !
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Deux secondes, je finis ma partie de Tétris, et je suis à vous.
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Si vous me cherchez, je suis au bistrot d’en bas avec Pauline et Nathalie, ok ?
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Le rapport "CaDékonnePas" fini pour 17h ? Et tu veux pas dix balles et un Nuts aussi, tant qu’on y est ?
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Votre femme a appelé, faut que vous rameniez du pain. « Et pas dans 3 plombes », elle a dit, la dame.
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Non mais c’est quoi ces conneries, là ? C’est une blague, cette réunion le premier jour des soldes ?
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Je-ne-sais-pas. Faut vous le dire en quelle langue ?
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Oui, je suis en retard d’une demi-heure, mais comme vous hier, non ?
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Si ma mère appelle, vous pouvez dire que je ne suis pas là ?
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Votre cravate, là… c’est pour faire marrer l’équipe, non ? ah bon, je croyais…
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C’est d’un chiant, le boulot que vous me filez, chef !
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Et rangez-moi ce bureau un peu, non mais vous avez vu ce bordel ?
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Juste pour savoir… la nouvelle stagiaire payée trois smics au service RH, c’est votre nièce, votre filleule ou votre petite cousine ?
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Attends un peu que je gagne au loto, toi, pour voir…
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On peut se tutoyer ? T’es lourd.

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