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Gin Fizz
23 janvier 2012

Le riz dans La Vallée (La Chine s’expose avec Esmod)

Croquis Vallée Village rouge

La Vallée Village, vous connaissez ? Mais siiiii, je vous en avais rapidement parlé là, alors même que je me l’étais jouée Pretty Woman à faire mon shopping en limo Benz ! (on n’a pas des vies faciles tous les jours, nous les blogueuses !).
Bon, pour ceux du fond qui ne suivent pas, en quelques mots, la Vallée Village, c’est un charmant petit ensemble de boutiques de fringues et accessoires proposant toute l’année les collections des années précédentes à prix réduits (Maje, Zadig & Voltaire, Antik Batik, Jimmy Choo… ), à seulement 35 minutes du cœur de Paris.

Oui, mais. Ce n’est pas QUE ça. C’est aussi une galerie d’art nommée l’Espace La Vallée Village, dont la vocation est de permettre à des personnalités du monde de la mode de s’exprimer sur des thèmes variés et de permettre une ouverture culturelle sur ce milieu parfois qualifié de snob. (Si si, snob. T’as qu’à essayer de gratter une place pour un défilé haute couture, tu verras de quoi je parle).

A l’occasion du nouvel an chinois, (pour info, on entre aujourd’hui dans l’année du Dragon, ça pète ou pas ?), l’Espace a choisi cette année de nous présenter une thématique « Entre Mode et Culture », en partenariat avec la prestigieuse école Esmod. Un voyage au pays des rizières mêlant traditions ancestrales et avant-garde fashion. (Un peu comme si on jetait du riz sur une robe de mariée signée Jean-Paul Gaultier ?)(non).

Sont donc exposées depuis le 21 janvier les créations et croquis des étudiants d’Esmod, qui avaient pour mission de concourir en réinterprétant au goût du vingt-et-unième siècle les costumes et tenues ancestrales de la Chine Impériale ou de l’Opéra de Pékin.

Petit avant-goût en photos (et plus d'infos ici) :

Esmod mannequins     Esmod mannequin jaune

Croquis Vallée Village bleu

Croquis Vallée Village rose

Esmod mannequin bleu     Esmod Affiche Vallée Village

 

Un vote des visiteurs et internautes permettra au binôme gagnant de remporter une bourse d’étude offerte par La Vallée Village, et qui sait, de marcher sur les traces de Daniel Hechter ou Eric Bergère, talents issus de l’école de mode.
Et, cerise sur le nem, participation automatique pour les votants au tirage au sort permettant de gagner un voyage pour deux à Macao ! Quel bol, non ?

Exposition « Entre Mode en Culture »,
Du 21 Janvier au 19 février 2012
L’Espace, Vallée Village, Serris (Seine et Marne).


Article sponsorisé

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16 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 2)

epilation_montage

Alors, on en était où déjà ? Crème magique, cellophane, slip en plastoc, salle d'attente, pipi... Ah oui ! Grosse envie de faire pipi au plus mauvais moment de ma vie (ou presque).
Je suis en train de chercher soit un dérivatif pour faire passer l'envie, soit un moyen ultra intelligent de m'en sortir sans perdre toute dignité, quand une grande gigue brune débarque en salle d'attente et clâme bien fort mon nom, pour me faire entrer en cabine et passer aux choses sérieuses.

Rapide coup d'oeil mental à ma montre (c'est un concept que j'ai inventé) : je réalise que ça ne fait finalement "que" 25 minutes que je poireaute, alors que la crème est supposée agir en 90 minutes. Donc, qu'a priori, elle n'est pas encore active. Donc, que je vais douiller grave. Et alors ça, c'est niet de chez-même-pas-en-rêve, j'ai quand même pas fait tout ce tintouin tout à l'heure à jongler avec mes micro-tubes et à me saper comme un rouleau de printemps pour avoir QUAND MEME mal au final.

J'exprime mon désarroi à la jeune fille, elle me répond "on va s'arranger, ne vous inquiétez pas". (Oui bah si, justement, je m'inquiète. Mais la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que mon envie pipi s'est fait la malle direct, tellement je suis concentrée sur autre chose).

La cabine n'est pas bien grande, tout juste une table d'esthéticienne, une chaise pour les fringues et une énorme machine de l'espace qui ferait pâlir de jalousie R2D2. Je dépose mes affaires, grimpe sur la table en petite tenue de plastique, chausse les super lunettes infra-rouge (qui complètent parfaitement la panoplie : je pense que là, je ne peux pas faire plus ridicule), et m'apprête à morfler grave.

L'esthéticienne (appelons-la Jenny pour les besoins du post) (au hasard), fidèle à sa promesse du "on va s'arranger", ne découpe que le film cellophane qui entoure la demi-jambe emballée en premier, donc là où la crème a eu le plus de temps pour agir, et laisse tout le reste du corps au chaud dans son hammam forcé (mmm). Pour être certaine de balayer au rayon toutes les zones de la jambe, elle y dessine au crayon blanc un sorte de dammier ravissant, qui va la guider ensuite. Enfin, elle chausse à son tour les lunettes de la mort, et empoigne son instrument, un peu comme Lara Croft empoignerait son flingue.

Le truc se met alors à rugir d'un bruit assoudissant, mélange de réacteur d'avion et de machine à laver en mode essorage. Jenny me prévient : "le laser émet une châleur qui va brûler les bulbes de vos poils et les détruire, mais l'appareil contrebalance celle-ci en propulsant de l'air froid à - 12° pour anesthésier la peau et mieux supporter la sensation de brûlure". Devant mon rictus grimaçant, elle ajoute gentiment "on y va ?"... Ouais, allez, balance la sauce, Jenny, je suis prête ! En mode warrior ! Même pas peur !

Et là, miracle. Le premier contact est surprenant, mais effectivement indolore. C'est surtout le bruit de tac-tac-tac-tac du laser en action qui fait flipper, mais à la surface de la peau, on ne sent pas grand chose. Enfin, si, on sent que les angelures ne sont pas bien loin, rapport au froid de bâtard effectivement propulsé par la machine, mais c'est bien peu de choses comparé à ce que je craignais.
Jenny travaille sur les zones délimitées, l'une après l'autre, depuis le genou vers la cheville. Et moi, je recommence à respirer et à me détendre.

Bon, pas très longtemps, cela dit. Vers le bas du mollet, je commence à sursauter et à pousser des petits cris. A cet endroit, la crème n'a pas fait effet. A moins que... ah... c'est c'là oui... en fait, c'est plutôt moi qui ait étalé la crème de façon un peu rock'n roll. Je me revois me contorsionner dans la cabine de 2m carrés, et soupire intérieurement car oui, il est tout à fait possible que les mollets aient échappé à mon tartinage assez peu consciencieux. Damned ! (En même temps, cette sombre histoire me rappelle tous les coups de soleil choppés en plein milieu du dos pour cause de crémage plus qu'hasardeux. Mais ça, tant qu'on n'aura pas un gogo-gadget-au-bras pour nous filer un coup de main, hein...). Mon travail de souillon risquant donc de me jouer des tours sur certaines parties du corps, je reste vaillament sur mes gardes.

La suite se déroule finalement sans trop de problème. Jenny retire le cellophane partie par partie, et je m'aperçois qu'apparemment, je fais partie des chanceuses pour qui la crème miracle agit plus vite que de raison. Jambes, mollets, cuissots, devant, derrière, hop hop hop, c'est long, mais on avance peu à peu.

Arrive enfin le moment du maillot. Ahem. AHEM. A ce stade, on a retiré le cellophane sur l'intégralité des jambes, et il ne me reste donc plus qu'un magnifique slipos en plastoc transparent greffé à l'entrecuisse. Etant donné qu'on n'est pas là pour enfiler des perles, Jenny découpe ce qu'il me reste de vertu pour pouvoir opérer sur la zone critique.
Bon, les gars... on va dire qu'on ne va pas entrer dans les détails. On va dire que j'ai vécu des moments plus pudiques, et des positions moins embarrassantes. On va dire aussi que j'ai presque pas eu mal (faut dire que j'avais collé la dose de crème en prévision, hé hé), mais qu'en revanche, le coup du propulsage de blizzard glacé fut encore plus désagréable dans ce coin-là qu'ailleurs. Heureusement, la zone est petite, et mon sort est réglé en cinq minutes.

Les aisselles, pour finir la rigolade, s'avèrent un peu sensibles, rapport aux consignes "bras collés contre le torse" qui n'ont pas trop été respectées avec toutes ces émotions. Mais on s'en fiche, c'est quasi terminé, ça prend trente secondes de chaque côté, et j'accepte de souffrir un poil (ha ha) pour la beauté du geste.

Tartinage intégral à la Biafine, rhabillage express, et hop, par ici la sortie, merci d'avoir joué avec nous, et au revoir m'sieurs-dames (non sans avoir ENFIN fait un détour par la case pipiroom, oh my goodness !). Quoi ? Comment ça, on fixe tout de suite un rendez-vous pour la prochaine séance ? Ah ben oui, il faut recommencer ce petit manège 5 à 6 fois sur 2 ans pour espérer se débarasser totalement de ces maudits poils. M'enfin maintenant, j'ai quand même une bonne idée des sales pièges à éviter...


Rapide bilan post-1ème séance : aucune douleur ou sensation de brûlure sur la peau traitée, aucune marque. Les poils sont tombés peu à peu dans les jours qui ont suivi. A 3 semaines de la séance, très peu de nouveaux poils ont poussé, et les plus audacieux seront de toute façon éradiqués à leur tour lors de la séance number two. Honnêtement, c'est un vrai tintouin à gérer, et un gros investissement en temps et en argent, mais je sens que je ne vais rien regretter.

9 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 1)

rasoir et chat

Préambule : Je suis parfaitement consciente de ranger au placard une bonne partie de mon mystère et de mon glamour suite à l'écriture de ce billet.

Ca m'est tombé dessus comme ça, soudainement, sans prévenir. Un matin, alors que, déjà très en retard, je changeais de tenue pré-choisie depuis la veille pour cause de gambettes non suffisamment épilées (oui, même avec un collant à peu près opaque) (c'est dire), j'ai soudain eu l'illumination divine : il faut que je me lance dans l'épilation défintiive, point barre.

Sitôt dit, sitôt fait : étude de marché, estimation des coûts (ouille), estimation du gain de temps (yihaa), étude qualitative auprès d'un échantillon représentatif de la population (2 copines), me voilà ainsi embarquée dans une nouvelle aventure trépidante en plusieurs actes. (J'adore ma vie).

Rendez-vous est vite pris dans l'établissement choisi pour effectuer les tests de contrôle. En gros, si je suis trop blonde (au sens propre, hein), c'est niet. Si j'ai la peau trop bronzée, c'est niet. Si je suis sous traitement ou antibio spécifique, c'est niet aussi. Ouf, je passe les épreuves haut la main. Enfin... sauf l'étape où le médecin teste effectivement chaque zone à épiler avec son laser, qui ne manque pas de me faire bondir au plafond à cause de la douleur du machin. Oui, oui, appelez-moi chochotte, n'empêche que l'impression de se prendre cinq décharges à la seconde sur des zones aussi douillettes que les aisselles ou pire, le maillot, moi j'en connais pas beaucoup qui supporteraient peinards tout en sifflotant l'air du Pont de la rivière Kwaï.

Qu'on se rassure dans le public, je ne suis pas totalement maso. Il existe évidemment une crème anesthésiante à appliquer sur les zones à traiter, mais celle-ci a le bon goût de mettre 90 minutes à agir. Autant vous dire que, pour le jour du test, tout le monde (moi y compris) a autre chose à faire que de poireauter en culotte juste pour faire un petit essai. Donc on supporte, et on pleure serre les dents.

Le soir de la première vraie séance, je pousse la porte pleine d'enthousiasme et de sérénité. (Bon, j'enjolive un peu pour les besoins narratifs). C'est à dire que j'ai prévu mon coup, et me suis ruinée équipée en crème-qui-supprime-la-douleur, histoire de braver les événements à venir la tête haute. Sauf que... je n'ai droit qu'à dix minuscules tubes de crème, la quantité maximum autorisée pour quelqu'un de ma taille et de mon poids. Il va donc falloir la jouer serrer pour appliquer la lotion magique aux endroits stratégiques.

Sur les conseils d'une des hôtesses, je m'isole dans une cabine, me désape de haut en bas, et entreprend de vider les dix petits tubes dans un récipient, pour ajuster les quantités à appliquer par zone. C'te blague... Les tubes sont aussi récalcitrants qu'une huître qui refuserait obstinément de fêter le 24 décembre à table avec ses copains échalotte et vin blanc. Mais vu comme chaque goutte de produit m'est utile, je bataille pendant au moins un quart d'heure pour récolter la précieuse crème.

Une fois l'opération terminée, déjà en nage (ça promet, cette affaire), je m'accorderais bien une petite pause apéro pour me requinquer. Ah, oui, mais 1- je suis - ne l'oublions pas - à oilpé complet dans une cabine de 2m carrés, 2- j'ai comme l'impression que j'ai déjà sérieusement entamé mon capital temps de préparation, 3- on n'a pas toute la nuit devant nous, vu que la fameuse crème miracle s'évapore très vite au contact de l'air, et qu'il faut que je me tartine les zones critiques en moins de deux, si je ne veux pas qu'elle perde toute efficacité. (Et, tu l'auras compris, public, je ne veux pas, non non non).

En deux temps trois mouvements, me voilà en train d'étaler sommairement la crème avec autant de grâce qu'un maçon manie la truelle. C'est que le temps presse ! Fin prête, j'appuie enfin sur la petite sonnette placée dans la cabine, pour demander discretos à l'hotesse de venir m'enrober de papier cellophane.

Ah oui... parce que, histoire de rajouter une bonne partie de rigolade à ma soirée, il ne suffit pas de se tartiner de pied en cap pour être tranquille. Naaaaannn, ce serait trop simple, penses-tu. Il faut aussi activer la crème magique en la laissant agir au contact de la chaleur corporelle, d'où le cellophane, sensé jouer le rôle de "hammam". Je me retrouve donc là, cul nul, à tournicoter autour de la demoiselle, qui m'emballe dans son plastoc comme elle emballerait les restes de son dîner, en serrant bien, tant qu'à faire, pour mieux faire ressortir chaque micro bourrelet de peau. Su-per.

Cinq couches de cello plus tard, la dame me tend un peignoir en papier, me demande de rassembler toutes mes affaires, et d'aller patienter en salle de lecture, le temps que la crème fasse effet.

Bien, donc, je résume, juste pour être bien sûre :
* Je suis nue comme un vers sous un peignoir fin comme du papier cigarette,
* Mais saucissonnée de la taille aux chevilles d'un épais film de cellophane (donc pas totalement nue, à bien y regarder),
* J'ai un slip en plastoc littéralement greffé là où je pense,
* Je marche comme Robocop tellement elle a bien serré son paquet cadeau,
* Et chaque pas produit un crissement étrange, à mi-chemin entre la feuille morte et le bruit d'une craie sur un tableau noir,
* Je dois, en plus du reste, bien serrer les aisselles contre le corps pour que le produit reste en place, car le cellophane est impossible à mettre à cet endroit,
* Et je dois donc patienter élégamment, assise sur le canapé de la salle d'attente, à feuilleter mon Voici, au milieu d'autres dindes aux poils enrobés.

Easy. Les doigts dans le nez. Je maîtrise nickel. J'veux dire, c'est pas comme si je faisais jamais de manucure, qui m'oblige à rester les dix doigts en l'air sans rien faire ni toucher pendant des heures. Non, vraiment, hormis le fait que j'ai mal serré mon peignoir qui commence dangereusement à bailler de partout, et que j'ai du mal à approcher ma main du magazine pour tourner les pages, rapport aux aisselles à garder collées, je suis au top.

Pourtant, c'est là, en pleine lecture inspirée au sujet des Beckham, que le drame s'est produit : j'ai eu, d'un coup, une énorme et incontrôlable envie de faire pipi...

(to be continued)

2 janvier 2012

Bye bye 2011, Welcome 2012

 guimauve  météo  coiffure noeud

easy jet  princessetamtam  gü

apocalypse now  chat  cahier

Voilà un petit billet assez peu original, mais incontournable à écrire, vue la période. Il me semble que c'est déjà le sixième article de "bonne année" que j'écris sur ce blog, alors forcément, je n'ai plus trop d'imagination pour faire dans l'excentrique et le décalé. (Qu'est-ce que ça sera quand on fêtera le passage en 2020, alors...).

Il y a un an, j'avais pris comme seule et unique résolution de dépenser moins de sous en fringues, de calmer ma boulimie à accumuler des tonnes de pulls, robes et bottes alors que ma penderie déborde déjà de partout, et de consacrer plutôt ce budget à des choses moins matérielles, avec en ligne de mire les voyages. Il y a au moins une chose qu'on ne pourra pas me reprocher, c'est d'avoir manqué à ma parole !

Le cru 2011 a été riche, dense et varié :
* Soleil des tropiques aux Maldives (février)
* Dolce Vita italienne à Naples et Capri (avril)
* Tapas et cervezas à Madrid (juin)
* Première conquête du fabuleux Grand Ouest américain en 3 semaines de road-trip (août)
* Arty et underground à Berlin (novembre)

Pas si mal, hein ? Bon, je ne suis pas encore prête à me reconvertir en Guide du Routard, mais c'est pas loin. Et je croise les doigts (et resigne ma seule et unique résolution) pour faire aussi bien en 2012 (ça va être compliqué, quand même...)

Je vous souhaite en tout cas une nouvelle année exceptionnelle, pleine de découvertes, d'exotisme, de valises et d'aéroports, mais aussi de petites douceurs et de grands bonheurs. Que votre millésime 2012 soit à la hauteur de tous vos espoirs !

Merci à vous de me lire, aussi. Vous êtes peut-être un peu moins nombreux qu'il y a quelques temps mais toujours fidèles au poste, même en restant dans l'ombre (je le sais, j'ai mes sources).
Et j'en profite pour vous signaler (essentiellement aux détenteurs d'Iphone, en fait) mon compte Instagram (oui, j'ai fini par céder à l'effet de mode depuis quelques mois, moi aussi) où je partage quelques clichés "instants de vie", parfait complément à ce blog : katiaginfizz (pas trop compliqué).


Happy et jolie année 2012 !

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