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Gin Fizz
15 septembre 2010

Belles, belles, belles ! (Concours Beauté Day 3 : Clarins)

make_up_3Et ça continue, encore et encore... C'est que le début, d'accord, d'accord... ! Jour 3 du grand Concours Beauté, avec au programme, de très jolis cadeaux signés Clarins, mmmm...

EDIT : Toujours quelques soucis de connexion apparemment. Sorry sorrry ! N'hésitez pas à vérifier que votre commentaire est bien en ligne. Bonne chance !


Sortie au tout début de l'été, la Collection Instant Sun Light a réalisé un véritable carton. En ligne de mire, les trop jolis Baumes Cristal Lisse Minute, frais et translucides comme des berlingots. (Je vous en parlais déjà ici).

A gagner aujourd'hui :
La Palette Yeux 4 Ombres et Liner : une ravissante palette aux tons chauds rehaussés d'éclats dorés, qui sera également parfaite pour cet automne.

CLARINSInstantSunLightEye



A gagner également, deux duos composés chacun d'un Click & Gloss, et d'un Baume Cristal (tous deux éditions éphémères, donc épuisés en magasin).
Premier duo : baume cristal Coral / Gloss Vanilla.
Second duo :  baume cristal translucide / Gloss Cinnamon.
Il va y avoir des baisers colorés dans l'air ! ;-)

CLARINS_baume_cristal  CLARINS_instant_sun_light_gloss


Comme les laboratoires Clarins ne s'arrêtent jamais de bosser, cette rentrée a également vu sortir son lot de nouveautés. Et j'aime autant vous dire que leur dernière collection de rouges à lèvres Rouge Prodige est une simple tuerie !

2rouge_prodige_gamme

Des couleurs franches et éclatantes, un glissant parfait, une très belle tenue, et un soin (huiles végétales) dans le rouge, pour ne rien gâcher ! J'ai eu du mal à me séparer de quelques teintes, mais comme je fonds en priorité pour les rouges et grenats, je vous propose ici un lot composé de deux tubes Rouge Prodige : la teinte copper brown, un marron légèrement irisé, très joli sur les teints mat, et la teinte Miami Pink, un vrai rose de fille, frais et éclatant. (Vu porté sur Marie ici).

POUR PARTICIPER :
Quelques précisions s'imposent. Pour participer, vous laissez un commentaire ici, parlant de ce que vous voulez (mais un truc sympa, de préférence, je ne suis pas maso non plus). Un tirage au sort déterminera les quatre gagnant(e)s.
Vous pouvez multiplier vos chances en participant chaque jour, à chacun des cinq concours. C'est pas cool, ça ?
En revanche, comme les lots sont envoyés avec mes propres sous-sous, je suis obligée de limiter les envois au territoire 'France métropolitaine". Désolée pour les autres, vraiment vraiment.
Date limite de participation : vendredi 24 septembre, minuit. Annonce des résultats semaine du 27 septembre
.

A demain, pour des petites trousses de produits trop mimis ;)

EDIT du 25/09 : Le concours est terminé ! Résultats et gagnants publiés très bientôt sur le blog !

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8 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #1

DSCN9196Il faut croire que j'aime particulièrement les villes à canaux : après Copenhague et Venise, c'est vers Amsterdam que mes pieds bottés ont embarqués le week-end dernier. Très vagues souvenirs d'une première virée au pays des tulipes il y a plus de dix ans déjà, qui méritaient d'être rafraîchis. Voilà qui est chose faite.

Une chose est certaine. Dans une ville comme Amsterdam, croyez-moi, mieux vaut aimer le vélo. Je n'ai absolument rien contre, mais si on pouvait avoir l'amabilité de nous fournir le code de la route qui va avec, ça irait d'autant mieux. Parce qu'il est évident, après trois jours d'observation et de pratique, que les amstellodamois ont un code de la route bien à eux, aussi obscur et indéchiffrable que le nom de leurs rues d'ailleurs. Les bicyclettes et les scooters s'y croisent à toute allure, sans jamais pourtant se percuter ni même donner l'impression que l'accident est inévitable, joli ballet virevoltant et slalomant. A ce stade, ça tiendrait presque du miracle pour nous, parisiens mal embouchés et excités du klaxon.

Seul défaut, se balader dans les rues de la ville relève plus du parcours Koh-Lantesque que de la promenade de santé. Les trottoirs sont envahis par les vélos garés (mal, souvent), et incitent à marcher sur la rue, où chaque cycliste nous frôle en tintinnabulant de la sonnette. Les carrefours nous colleraient vite un torticolis, à vérifier de tous côtés qu'aucun vélo fou ne déboule. Et ne parlons pas des tramways, qui surgissent de nulle part sans qu'on n'ait jamais bien compris s'il fallait regarder à gauche ou à droite avant de traverser. Bref, nous sommes tous revenus entier de ce week-end, et je m'en félicite (étonne ?) encore.

v_los

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Totalement réfractaire au départ à l'idée de FAIRE du vélo moi-même (m'enfin, vous n'y pensez pas, déjà qu'à pieds, je manque de mourir d'un arrêt cardiaque toutes les trois minutes !), j'ai fini par me laisser convaincre ("on ne m'a pas laissé le choix" seraient les termes plus exacts, en fait) d'enfourcher moi aussi ma petite reine. Mmm... Comment vous dire ? Faudrait quand même prévenir que les freins, c'est le rétropédalage, les gars, merde ! C'était pas possible d'avoir deux manettes sur le guidon, comme tout le monde, non ?
Une fois passée l'apprivoisement de la bestiole à roues, restait à piger comment s'orienter dans la ville. C'est une chose de le faire à pied, avec arrêt-dépliage de plan à chaque coin de rue. C'en est une autre de le faire en vélo, avec lecture ultra rapide du nom des artères croisées au passage. Et je vous prie de croire que lire des trucs compliqués comme Bilderdijkstraat ou Weteringschans, ça met un peu de temps à monter au ciboulot. (Au passage, ça fait des supers noms à placer au scrabble, ces trucs, non ?).

DSCN9234


la_laiti_reNe croyez pas non plus que j'ai passé mes trois jours de week-end à batailler avec mon vélo. Non, j'ai aussi trouvé le temps de me culturifier un peu. Allez, une virée au RijskMuseum ET au Van Gogh Museum dans la foulée, hop hop hop, par ici la culture ! Verdict ? Après 35 minutes de queue dans le froid, je peux vous dire que j'attendais de pied ferme les merveilles de Rembrandt et Vermeer. Autant le somptueux Ronde de Nuit remplit bien son rôle de "j't'en colle pleins les mirettes", autant le minuscule La Laitière m'a laissé sur ma faim. Tout ce raffut pour une toile de la taille d'un timbre poste ? C'était bien la peine de chopper une bronchite, tiens ! Je caricature, évidemment, mais j'ai toujours en mémoire cette immense déception le jour où, du haut de mes onze ans, j'apprenais que le majestueux tableau de La Joconde si réputé et admiré dans le monde mesurait en fait la taille d'un vulgaire A4. Le talent ne se mesure pas en centimètres, certes. Mais quand même.

A suivre... Quelques bons plans resto / brunchs, et une petite échappée exotique !

coffee_ben

(Premier petit clin d'oeil private joke. Comprendra qui voudra !)

cabinet_chat

(Second clin d'oeil moins private joke : Mouii, je suis comme vous, je me demande pourquoi "ils" ont lourdement insisté sur le trou du cul du chat... !)


16 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 2)

epilation_montage

Alors, on en était où déjà ? Crème magique, cellophane, slip en plastoc, salle d'attente, pipi... Ah oui ! Grosse envie de faire pipi au plus mauvais moment de ma vie (ou presque).
Je suis en train de chercher soit un dérivatif pour faire passer l'envie, soit un moyen ultra intelligent de m'en sortir sans perdre toute dignité, quand une grande gigue brune débarque en salle d'attente et clâme bien fort mon nom, pour me faire entrer en cabine et passer aux choses sérieuses.

Rapide coup d'oeil mental à ma montre (c'est un concept que j'ai inventé) : je réalise que ça ne fait finalement "que" 25 minutes que je poireaute, alors que la crème est supposée agir en 90 minutes. Donc, qu'a priori, elle n'est pas encore active. Donc, que je vais douiller grave. Et alors ça, c'est niet de chez-même-pas-en-rêve, j'ai quand même pas fait tout ce tintouin tout à l'heure à jongler avec mes micro-tubes et à me saper comme un rouleau de printemps pour avoir QUAND MEME mal au final.

J'exprime mon désarroi à la jeune fille, elle me répond "on va s'arranger, ne vous inquiétez pas". (Oui bah si, justement, je m'inquiète. Mais la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que mon envie pipi s'est fait la malle direct, tellement je suis concentrée sur autre chose).

La cabine n'est pas bien grande, tout juste une table d'esthéticienne, une chaise pour les fringues et une énorme machine de l'espace qui ferait pâlir de jalousie R2D2. Je dépose mes affaires, grimpe sur la table en petite tenue de plastique, chausse les super lunettes infra-rouge (qui complètent parfaitement la panoplie : je pense que là, je ne peux pas faire plus ridicule), et m'apprête à morfler grave.

L'esthéticienne (appelons-la Jenny pour les besoins du post) (au hasard), fidèle à sa promesse du "on va s'arranger", ne découpe que le film cellophane qui entoure la demi-jambe emballée en premier, donc là où la crème a eu le plus de temps pour agir, et laisse tout le reste du corps au chaud dans son hammam forcé (mmm). Pour être certaine de balayer au rayon toutes les zones de la jambe, elle y dessine au crayon blanc un sorte de dammier ravissant, qui va la guider ensuite. Enfin, elle chausse à son tour les lunettes de la mort, et empoigne son instrument, un peu comme Lara Croft empoignerait son flingue.

Le truc se met alors à rugir d'un bruit assoudissant, mélange de réacteur d'avion et de machine à laver en mode essorage. Jenny me prévient : "le laser émet une châleur qui va brûler les bulbes de vos poils et les détruire, mais l'appareil contrebalance celle-ci en propulsant de l'air froid à - 12° pour anesthésier la peau et mieux supporter la sensation de brûlure". Devant mon rictus grimaçant, elle ajoute gentiment "on y va ?"... Ouais, allez, balance la sauce, Jenny, je suis prête ! En mode warrior ! Même pas peur !

Et là, miracle. Le premier contact est surprenant, mais effectivement indolore. C'est surtout le bruit de tac-tac-tac-tac du laser en action qui fait flipper, mais à la surface de la peau, on ne sent pas grand chose. Enfin, si, on sent que les angelures ne sont pas bien loin, rapport au froid de bâtard effectivement propulsé par la machine, mais c'est bien peu de choses comparé à ce que je craignais.
Jenny travaille sur les zones délimitées, l'une après l'autre, depuis le genou vers la cheville. Et moi, je recommence à respirer et à me détendre.

Bon, pas très longtemps, cela dit. Vers le bas du mollet, je commence à sursauter et à pousser des petits cris. A cet endroit, la crème n'a pas fait effet. A moins que... ah... c'est c'là oui... en fait, c'est plutôt moi qui ait étalé la crème de façon un peu rock'n roll. Je me revois me contorsionner dans la cabine de 2m carrés, et soupire intérieurement car oui, il est tout à fait possible que les mollets aient échappé à mon tartinage assez peu consciencieux. Damned ! (En même temps, cette sombre histoire me rappelle tous les coups de soleil choppés en plein milieu du dos pour cause de crémage plus qu'hasardeux. Mais ça, tant qu'on n'aura pas un gogo-gadget-au-bras pour nous filer un coup de main, hein...). Mon travail de souillon risquant donc de me jouer des tours sur certaines parties du corps, je reste vaillament sur mes gardes.

La suite se déroule finalement sans trop de problème. Jenny retire le cellophane partie par partie, et je m'aperçois qu'apparemment, je fais partie des chanceuses pour qui la crème miracle agit plus vite que de raison. Jambes, mollets, cuissots, devant, derrière, hop hop hop, c'est long, mais on avance peu à peu.

Arrive enfin le moment du maillot. Ahem. AHEM. A ce stade, on a retiré le cellophane sur l'intégralité des jambes, et il ne me reste donc plus qu'un magnifique slipos en plastoc transparent greffé à l'entrecuisse. Etant donné qu'on n'est pas là pour enfiler des perles, Jenny découpe ce qu'il me reste de vertu pour pouvoir opérer sur la zone critique.
Bon, les gars... on va dire qu'on ne va pas entrer dans les détails. On va dire que j'ai vécu des moments plus pudiques, et des positions moins embarrassantes. On va dire aussi que j'ai presque pas eu mal (faut dire que j'avais collé la dose de crème en prévision, hé hé), mais qu'en revanche, le coup du propulsage de blizzard glacé fut encore plus désagréable dans ce coin-là qu'ailleurs. Heureusement, la zone est petite, et mon sort est réglé en cinq minutes.

Les aisselles, pour finir la rigolade, s'avèrent un peu sensibles, rapport aux consignes "bras collés contre le torse" qui n'ont pas trop été respectées avec toutes ces émotions. Mais on s'en fiche, c'est quasi terminé, ça prend trente secondes de chaque côté, et j'accepte de souffrir un poil (ha ha) pour la beauté du geste.

Tartinage intégral à la Biafine, rhabillage express, et hop, par ici la sortie, merci d'avoir joué avec nous, et au revoir m'sieurs-dames (non sans avoir ENFIN fait un détour par la case pipiroom, oh my goodness !). Quoi ? Comment ça, on fixe tout de suite un rendez-vous pour la prochaine séance ? Ah ben oui, il faut recommencer ce petit manège 5 à 6 fois sur 2 ans pour espérer se débarasser totalement de ces maudits poils. M'enfin maintenant, j'ai quand même une bonne idée des sales pièges à éviter...


Rapide bilan post-1ème séance : aucune douleur ou sensation de brûlure sur la peau traitée, aucune marque. Les poils sont tombés peu à peu dans les jours qui ont suivi. A 3 semaines de la séance, très peu de nouveaux poils ont poussé, et les plus audacieux seront de toute façon éradiqués à leur tour lors de la séance number two. Honnêtement, c'est un vrai tintouin à gérer, et un gros investissement en temps et en argent, mais je sens que je ne vais rien regretter.

9 janvier 2012

Au poil ! (une histoire d'épilation définitive, part. 1)

rasoir et chat

Préambule : Je suis parfaitement consciente de ranger au placard une bonne partie de mon mystère et de mon glamour suite à l'écriture de ce billet.

Ca m'est tombé dessus comme ça, soudainement, sans prévenir. Un matin, alors que, déjà très en retard, je changeais de tenue pré-choisie depuis la veille pour cause de gambettes non suffisamment épilées (oui, même avec un collant à peu près opaque) (c'est dire), j'ai soudain eu l'illumination divine : il faut que je me lance dans l'épilation défintiive, point barre.

Sitôt dit, sitôt fait : étude de marché, estimation des coûts (ouille), estimation du gain de temps (yihaa), étude qualitative auprès d'un échantillon représentatif de la population (2 copines), me voilà ainsi embarquée dans une nouvelle aventure trépidante en plusieurs actes. (J'adore ma vie).

Rendez-vous est vite pris dans l'établissement choisi pour effectuer les tests de contrôle. En gros, si je suis trop blonde (au sens propre, hein), c'est niet. Si j'ai la peau trop bronzée, c'est niet. Si je suis sous traitement ou antibio spécifique, c'est niet aussi. Ouf, je passe les épreuves haut la main. Enfin... sauf l'étape où le médecin teste effectivement chaque zone à épiler avec son laser, qui ne manque pas de me faire bondir au plafond à cause de la douleur du machin. Oui, oui, appelez-moi chochotte, n'empêche que l'impression de se prendre cinq décharges à la seconde sur des zones aussi douillettes que les aisselles ou pire, le maillot, moi j'en connais pas beaucoup qui supporteraient peinards tout en sifflotant l'air du Pont de la rivière Kwaï.

Qu'on se rassure dans le public, je ne suis pas totalement maso. Il existe évidemment une crème anesthésiante à appliquer sur les zones à traiter, mais celle-ci a le bon goût de mettre 90 minutes à agir. Autant vous dire que, pour le jour du test, tout le monde (moi y compris) a autre chose à faire que de poireauter en culotte juste pour faire un petit essai. Donc on supporte, et on pleure serre les dents.

Le soir de la première vraie séance, je pousse la porte pleine d'enthousiasme et de sérénité. (Bon, j'enjolive un peu pour les besoins narratifs). C'est à dire que j'ai prévu mon coup, et me suis ruinée équipée en crème-qui-supprime-la-douleur, histoire de braver les événements à venir la tête haute. Sauf que... je n'ai droit qu'à dix minuscules tubes de crème, la quantité maximum autorisée pour quelqu'un de ma taille et de mon poids. Il va donc falloir la jouer serrer pour appliquer la lotion magique aux endroits stratégiques.

Sur les conseils d'une des hôtesses, je m'isole dans une cabine, me désape de haut en bas, et entreprend de vider les dix petits tubes dans un récipient, pour ajuster les quantités à appliquer par zone. C'te blague... Les tubes sont aussi récalcitrants qu'une huître qui refuserait obstinément de fêter le 24 décembre à table avec ses copains échalotte et vin blanc. Mais vu comme chaque goutte de produit m'est utile, je bataille pendant au moins un quart d'heure pour récolter la précieuse crème.

Une fois l'opération terminée, déjà en nage (ça promet, cette affaire), je m'accorderais bien une petite pause apéro pour me requinquer. Ah, oui, mais 1- je suis - ne l'oublions pas - à oilpé complet dans une cabine de 2m carrés, 2- j'ai comme l'impression que j'ai déjà sérieusement entamé mon capital temps de préparation, 3- on n'a pas toute la nuit devant nous, vu que la fameuse crème miracle s'évapore très vite au contact de l'air, et qu'il faut que je me tartine les zones critiques en moins de deux, si je ne veux pas qu'elle perde toute efficacité. (Et, tu l'auras compris, public, je ne veux pas, non non non).

En deux temps trois mouvements, me voilà en train d'étaler sommairement la crème avec autant de grâce qu'un maçon manie la truelle. C'est que le temps presse ! Fin prête, j'appuie enfin sur la petite sonnette placée dans la cabine, pour demander discretos à l'hotesse de venir m'enrober de papier cellophane.

Ah oui... parce que, histoire de rajouter une bonne partie de rigolade à ma soirée, il ne suffit pas de se tartiner de pied en cap pour être tranquille. Naaaaannn, ce serait trop simple, penses-tu. Il faut aussi activer la crème magique en la laissant agir au contact de la chaleur corporelle, d'où le cellophane, sensé jouer le rôle de "hammam". Je me retrouve donc là, cul nul, à tournicoter autour de la demoiselle, qui m'emballe dans son plastoc comme elle emballerait les restes de son dîner, en serrant bien, tant qu'à faire, pour mieux faire ressortir chaque micro bourrelet de peau. Su-per.

Cinq couches de cello plus tard, la dame me tend un peignoir en papier, me demande de rassembler toutes mes affaires, et d'aller patienter en salle de lecture, le temps que la crème fasse effet.

Bien, donc, je résume, juste pour être bien sûre :
* Je suis nue comme un vers sous un peignoir fin comme du papier cigarette,
* Mais saucissonnée de la taille aux chevilles d'un épais film de cellophane (donc pas totalement nue, à bien y regarder),
* J'ai un slip en plastoc littéralement greffé là où je pense,
* Je marche comme Robocop tellement elle a bien serré son paquet cadeau,
* Et chaque pas produit un crissement étrange, à mi-chemin entre la feuille morte et le bruit d'une craie sur un tableau noir,
* Je dois, en plus du reste, bien serrer les aisselles contre le corps pour que le produit reste en place, car le cellophane est impossible à mettre à cet endroit,
* Et je dois donc patienter élégamment, assise sur le canapé de la salle d'attente, à feuilleter mon Voici, au milieu d'autres dindes aux poils enrobés.

Easy. Les doigts dans le nez. Je maîtrise nickel. J'veux dire, c'est pas comme si je faisais jamais de manucure, qui m'oblige à rester les dix doigts en l'air sans rien faire ni toucher pendant des heures. Non, vraiment, hormis le fait que j'ai mal serré mon peignoir qui commence dangereusement à bailler de partout, et que j'ai du mal à approcher ma main du magazine pour tourner les pages, rapport aux aisselles à garder collées, je suis au top.

Pourtant, c'est là, en pleine lecture inspirée au sujet des Beckham, que le drame s'est produit : j'ai eu, d'un coup, une énorme et incontrôlable envie de faire pipi...

(to be continued)

7 novembre 2013

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #2

Les_gens_heureuxHeather_Mallender

Pfiouuuu... Novembre est déjà là, et je vous parle seulement maintenant de la suite de mes lectures estivales. Shame on me, tout ça n'est pas très régulier, blogueuse Katia !
Au menu du jour, deux nouveaux romans. Mais à l'inverse de mon premier opus 'Qu'est-que tu lis, doudou, dis donc ?' où je vous avouais avoir vraiment bien aimé mes lectures et vous les conseillais, je suis cette fois-ci plus mitigée... mais...

* Les gens heureux lisent et boivent du café, de Agnès Martin-Lugand.

* Le pitch : Diane perd brusquement son mari et sa petite fille dans un accident de voiture. Effondrée, figée, secouée, elle va devoir apprendre à vivre sans, difficilement, douloureusement. C'est peut-être à travers un voyage initiatique en Irlande qu'elle y parviendra.

* Mon avis : Aouch ! Forcément, à la lecture de la quatrième de couv', je me sens tout de suite dans le bain, moi qui stresse dès que Chéribibi et Babygirl partent en balade à deux plus longtemps que prévu. Pas de ronds de jambes ni de mise en bouche : on entre tout de suite dans le vif du sujet, puisque l'accident est expliqué au lecteur dès les premières pages. Pas de pathos, pas de gore, juste des faits. On partage ensuite la douleur de Diane, les pages suivantes sont difficiles à lire pour qui s'imagine un tant soi peu à la place de l'héroïne. (Perso, j'avais envie de pouvoir lire seule, tranquille, et de laisser éventuellement venir les quelques larmichettes qui embrumaient mes yeux) (mais je suis du genre facile à faire chialer, faut dire).

C'est après ces quelques pages assez fortes que tout se barre en cacahuète. Le voyage en Irlande et tout ce qui s'y raconte m'a fait penser à une mauvaise comédie sentimentale américaine jouée par, au pif, Cameron Diaz et Ryan Reynolds. Tous les clichés s'enchaînent page après page : la rencontre avec un beau brun ténébreux muré dans son monde, les engueulades, les "pour qui tu te prends ?" et les "Je le déteste !", les gestes tendres qui déroutent, les réconcilations, les semeuses de merde, la famille du héros qui s'attendrie pour la pauvre fille venue d'ailleurs, et même le gros chien qui court sur la plage. Et les personnages semblent par moment touchés par le fameux syndrôme du "j'ai 15 ans à nouveau et je me comporte en ado". Décevant, sur ce point.
Malgré tout, on se prend à tourner les pages, qui défilent vite. Parce que c'est facile à lire (c'est pas du Shakespeare quoi), parce qu'on espère que l'auteur veut en venir quelque part (mais en fait, non, pas trop), et parce que notre âme de midinette voudrait quand même savoir comment se termine l'histoire. (Happy end or not ?). Bref, on lit, on pleure, on rit, et on oublie aussi sec.

* Heather Mallender a disparu, de Robert Goddard.

* Le pitch : Heather Mallender, en voyage sur l'île de Rhodes, disparait mystérieusement lors d'une promenade en montagne. L'ami qui l'accompagnait, Harry, n'a rien vu et devient suspect n°1 d'office. Son seul espoir : résoudre lui-même l'enquête, avec pour unique matériel les vingt-quatre photos de la pellicule utilisée par la jeune femme avant sa disparition, qui retracent ses derniers moments, visites et rencontres.

* Mon avis : Ce livre est présenté comme un polar. J'avoue m'être sérieusement posé la question jusqu'aux pages 200 et quelques, tellement le commencement est lent et laborieux. En cause également, le fait que ce roman a été initialement publié dans les années 90 mais qu'il n'a connu son réel succès que très récemment, ce qui imprime un sentiment diffus de old school (limite has been) qui peut déplaire quand on pense avoir affaire à un livre écrit dernièrement. Harry, le héros, est un vieil anglais un peu hors du système, et j'avoue avoir eu du mal à le prendre en sympathie, et à m'attacher à son personnage.

J'ai pourtant persévéré dans ma lecture par je ne sais quel mystère ou force obscure (j'ai rarement du mal à abandonner les livres qui me gonflent), ce qui me fait penser qu'il y a dans cette oeuvre un petit je-ne-sais-quoi d'addictif, qui pousse à tourner les pages pour savoir. Au fur et à mesure que l'enquête de Harry avance, les pièces se mettent en place, et le dernier tiers du roman rend enfin justice à son étiquette de "polar" : j'ai englouti les 150 dernières page en un clin d'oeil, avide de comprendre enfin ce que l'auteur met tant de temps à amener.
Impossible pour moi de vous dire "foncez ! " ou "n'achetez pas !", car vous l'aurez compris, je suis super partagée. Et je serais curieuse de connaître votre opinion si d'aventure vous l'avez lu aussi.

Voilà pour cette petite sélection mi-figue, mi-raisin. Bonne lecture (ou pas) !

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13 janvier 2015

Et entendre ton rire comme on entend la mer

IMG_1435

(Photo empruntée à ma talentueuse copine A. qui a réussi pour les 2 ans de sa chouquette ce très joli gâteau !)

Comme un appel d'air. Un moment suspendu. Une parenthèse de douceur et de légèreté. Au milieu du triste ciel et des abominations qui ont plané sur ces derniers jours, Babygirl a soufflé sa deuxième bougie, dans un cocon de papiers cadeaux colorés et de gâteaux sucrés. Parce qu'à deux ans, on ne peut pas tout comprendre. Parce qu'à deux ans, on a le droit à l'insouciance et aux bonbons par poignée, même si les grands ont, eux, le coeur bien lourd.

Ma Babygirl, ma grande. Ma toute petite grande. Ma croquette qui rentre encore dans quelques rares vêtements taille 12 mois, mais qui a perdu tous ses traits de bébé, et s'affirme de plus en plus. Ma bouclée aux cheveux emmêlés qui réclame des barrettes dans ses couettes et qui tourne crânement sur elle-même dans son tutu de Noël. Ma boudeuse aux grands yeux qui sait si bien râler, mais distribue des bisous pour se faire pardonner. Ma gigoteuse toujours branchée sur mille volts quand on la voudrait calme et apaisée, pourtant si sereine endormie dans son tout petit lit qu'il faudra bientôt changer. Ma poupée bariolée de petits boutons de varicelle, qui a eu la bonne idée de débarquer pile pour agrémenter les photos d'anniversaire.

Deux ans déjà, deux ans seulement, et l'impression d'avoir fait un gigantesque bond en avant. Je fonds quand elle me raconte sa journée à la crèche, où elle semble avoir vécu quatre journées en une, tellement elle en a fait, des choses. Je craque quand elle chantonne en coeur avec moi en bouffant la moitié des mots et en ne répétant que les fins de phrases. Je trépigne, aussi, quand elle veut faire "toute seule, non maman, toute seule" alors que l'horloge tourne trop vite le matin. Et je la regarde, jour après jour, devenir grande, et me faire grandir avec elle.

Un tout petit bout de femme, mais une présence qui emplit tellement d'espace que c'en est à se demander ce qu'il y avait avant. Aujourd'hui, les jouets traînent dans les moindres recoins du salon, on retrouve des pièces de puzzle Tchoupi jusque dans la salle de bain. Aujourd'hui, il y a toujours dans mon sac à main une tétine de secours en plus du Doliprane. Aujourd'hui, les coussins du canapé sont balafrés de feutre noir, et la télécommande se cache souvent comme par magie dans le panier à linge sale. Aujourd'hui, il y a des miettes de Craquotte dans le fond de notre lit, et des petites traces de main dessinées à la carotte sur la porte d'entrée. Aujourd'hui, il y a des cris qui font frémir les chats, quelques pleurs et coups de colère parfois, et il y a surtout le plus joli rire du monde.

***

Je n'ai même pas encore eu ou pris le temps de vous souhaiter à toutes et tous une merveilleuse nouvelle année. Elle a malheureusement commencé en demi-teinte, espérons qu'elle amorcera le tournant vers quelque chose de meilleur, pour chacun de vous comme pour nous tous, tous ensemble.
Happy happy new year !

 

1 septembre 2014

Mère calme à bien agitée

plage

Coucou, là dedans ! Alors, ca y est, rentrés pour de bon et repartis pour un tour ? Les vacances sont déjà un vieux souvenir relégué au fond du placard, avec le sac de plage qui sent encore bon la mer et la crème solaire ? Ne rigolez pas, mais je me suis shootée pendant cinq jours aux relents de soleil capturés dans mon grand cabas estival, avant de le planquer derrière les manteaux, histoire de ne pas virer trop maso.

Pour la seconde année, nous avons donc passé des vacances plutôt sages avec une Babygirl nettement plus débrouillarde et active que l'an dernier. Je ne vous refait pas le topo, hein, on en avait déjà causé il y a douze mois, mais disons qu'une mini croquette qui sait désormais courir, grimper les marches et qui est curieuse de tout (oui, même de ce truc gluant et noirâtre qu'on peut appeler caca d'escargot - parce que c'en est) demande une sacré énergie et une attention non stop. Alors moi, j'appelle encore ça "vacances" parce que je ne veux froisser personne, mais à mon avis, le Boot Camp*, à côté, c'est l'hôtel quatre étoiles.

D'ailleurs, j'ai eu le temps, ces quelques dernières semaines, de faire diverses petites expériences, et je dois avouer que je suis assez colère sur deux trois choses.

Déjà, j'aimerais savoir si les personnes qui développent les crèmes solaires pour enfants ont des enfants elles-mêmes. A mon avis, non. Parce que sinon, ils nous auraient déjà pondu de nouvelles façons d'appliquer cette foutue substance épaisse et poisseuse autrement qu'en ayant besoin de quasi-coincer son môme en camisole forcée. Déjà que le combat de la crème visage en hiver me semblait exténuant, je vous laisse envisager dans quel état je me retrouve après avoir bataillé vingt minutes pour enduire la croquette des pieds à la tête, dans un somptueux concerto de cris semblant vouloir dire "mais maman, bon sang, laisse moi tranquilleuuu avec ta crème dégueu qui colle et qui sent pas bon" (si on reste poli).
Le pompon sur la cerise revient toutefois à la même corvée exercée SUR la plage, au milieu des grains de sable et du petit vent qui - comme de par hasard - souffle PILE POIL au moment où le tartinage est enfin accompli, et la peau bien collante. Je ne vous fais pas de dessin, si ?

Dans le même genre, je voudrais qu'on m'explique pourquoi les gens qui commercialisent les médicaments pour bébé font exprès de choisir les façons les plus reloues d'administrer leurs produits. Bon, ok, pour le Doliprane, ils ont fini par piger qu'en refilant un truc rose malabar et bien sucré, les mioches seraient demandeurs (et les fringues retapissés de trainées poisseuses, mais passons). Mais est-ce qu'on peut parler du Smecta au goût si dégueulasse qu'on n'arrive même pas à le camoufler sous des tonnes de jus de fruit ? Des petites gélules qu'on ne peut pas faire avaler telles quelles et qu'on s'acharne, encore mal réveillé et les yeux pas en face des trous, à écraser et réduire en miettes pour les mixer au biberon du matin ? Des pipettes à sirop qui font ventouse dans la bouche de la progéniture ? Ou, d'une façon générale, de tous ces machins au goût proprement immonde, que Babygirl flaire à mille pieds à la ronde et refuse donc obstinément d'avaler ?

Franchement, y'a encore du taf côté marketing, les mecs. Ah ça, pour nous pondre des vernis à ongles qui détectent les boissons droguées en changeant de couleur quand on les plonge dans le verre, là y'a réunion et brainstorming, hein ! Mais quand il s'agit de nous trouver des astuces pour que nos mômes avalent leur traitement anti caca mou sans moufler, BAM... plus personne ! 

Enfin, messieurs-dames les marketeux, expliquez-moi aussi, tant qu'on y est, ce que vous mitonnez dans les petits pots bébé, pour leur donner cette couleur si psychédélique. Non, désolée, chez moi, une purée de carotte n'a jamais eu cette allure orange fluo, et mes pâtes bolognaises spéciales Babygirl ne ressemblent pas à un verre de ketchup pur. Alors je veux bien comprendre que les petits pots doivent avoir l'air attrayants sur leur étagère de supermarché, m'enfin dans ce cas, arrangez-vous au moins pour nous faire des coloris qui partent à peu près au lavage, histoire qu'on ne se retrouve pas avec les grenouillères flinguées par les coulées oranges indélébiles. Quant à la version digérée qu'on retrouve dans la couche, c'est le 14 juillet assuré. Oh, la belle rouge ! Oh, la belle jaune ! Génial...

Allez, j'arrête là, sinon vous allez encore penser que je critique toujours tout. (Moi ?). Mais sinon, je vous assure, les vacances étaient calmes et reposantes, j'ai presque pas râlé. Promis !


Bonne rentrée, tout le monde !

 * Boot Camp :  sorte de "colonie de vacances " sportive, où (re)trouver un goût à l'effort et au dépassement de soi dans un cadre naturel, avec des règles et des types d'exercices non conventionnels. (En gros, un truc pour les gros masos).

11 décembre 2013

Je m'voyais déjà en haut de l'affiche

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Il faut quand même que je vous raconte. A la rentrée dernière, prise d'une subite pulsion, je suis allée m'inscrire à un cours de théâtre. Voilà des années lumière que je repoussais le truc, malgré une envie indéniable d'aller brûler les planches, et toutes mes excuses étaient très valables : pas le temps / pas trouvé de cours près de chez moi / j'y arriverai jamais / je suis trop coincée / non non, je ne veux pas jouer à poil comme c'est, semble-t-il, à la mode en théâtre contemporain. (Ne rayer aucune mention inutile).

Et puis finalement, en septembre dernier, boostée par je ne sais quelle force nouvelle, j'ai poussé la porte du petit studio qui accueillait un cours "grands débutants". La salle ne paye pas de mine, et là, sous les néons blafards, regroupés dans un coin, une dizaine de petites têtes se sourient timidement les uns aux autres. Présentations d'usage et motivations de chacun à s'inscrire à un cours de théâtre. Le discours est sensiblement le même pour tous : se faire plaisir, prendre confiance, gagner en aisance devant un public, placer sa voix, s'a-mu-ser. OK, ca va, on est sur la même longueur d'ondes. (J'veux dire, personne pour briguer le prochain César, donc).

Les choses sérieuses commencent. Echauffement du corps (on joue à chat. Littéralement) et de l'esprit (répétition des prénoms de chacun avec une rime associée différente à chaque fois. Autant dire que dans ce cas, on préfère s'appeler Katia que Raoul, ça laisse plus de marge de manoeuvre). Puis batterie de petits exercices pour faire connaissance et se donner confiance. A la fin du premier cours, mimer une chaussette sale, un plat de pâtes carbonara ou un cintre n'a plus de secret pour moi. Démo sur demande. (Très cher).

Petit à petit, séance après séance, les exercices deviennent plus complets, plus complexes. "Vous allez me mimer votre côté diabolique et démoniaque, à la limite de la folie, puis avec ou sans transition, votre côté angélique et pur". Gné ? Genre là tout de suite, faut que je mette à hurler comme une harpie et à agiter bras et cheveux dans le désordre complet en grognant comme un chien enragé ? Mais... c'est à dire... enfin... est-ce qu'on peut s'enfiler un petit Martini cul sec (ou trois) avant de se lancer ?

Se faire violence, accepter de jouer le jeu, se lancer sans (trop) réfléchir et laisser parler son moi intérieur. Ou plutôt, savoir faire taire son moi public, celui qui fait qu'on sait se tenir en société, garder les apparences et donner le change. Redevenir, le temps d'un exercice, un enfant sans complexe, sans jugement, sans inhibition. Facile à dire, hein ?

Dernièrement, quelqu'un a eu la bonne idée complètement masochiste de nous filmer durant nos répétitions, "pour mieux se rendre compte des points d'amélioration à bosser". Ah oui, je confirme, on s'en rend nettement mieux compte, après visionnage du bidule. Quel supplice de se regarder jouer soi-même ! Quelle horreur d'entendre sa propre voix pas du tout placée comme on l'imaginait. J'en ressors personnellement avec une envie de chialer un grand coup devant ma prestation. Un vague souvenir des séances d'humiliation offertes par la coach Raphaëlle Ricci aux élèves de la Star Ac' en débrifant les fameux Primes. (Oui, je regardais la Star Ac'. Ca pose un problème à quelqu'un ?)

Mais à ce qu'il parait, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Ou un truc dans ce goût-là. Je ne peux QUE progresser, et surtout, je m'amuse, et c'est bien là l'essentiel.

Vous voulez savoir le plus drôle ?
Il est prévu qu'on présente un spectacle à la fin de l'année.
Oui. Un S.p.e.c.t.a.c.l.e. Ecrit, imaginé et mis en scène par nous, les élèves.
LOL de feu.
J'arrive déjà pas à jouer mon bout de scène de façon convaincante alors pour le spectacle complet avec rideau rouge, costumes et tout le barnum, vous êtes bien mignons, mais on s'en reparlera plus tard, hein.

A vrai dire, non, on ne s'en reparlera pas. J'ai d'ailleurs soigneusement prévu de ne PAS y inviter ma famille et mes amis... Faut pas trop déconner, j'ai une réputation à tenir, moi, les gars.

14 mai 2012

Rock'n Rome

Zadig & Voltaire montre 1

Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une fille Rock'n Roll. Loin de là, même. Mais parfois... j'avoue... une petite touche par-ci, par-là, je ne dis pas non. Et ça ne vous aura peut-être pas échappé, mais le motif tête de mort revient en grande trombe sur le devant de la scène fashion ces temps-ci. Allez jettez un oeil chez Zara et H&M, surtout au rayon accessoires, et vous m'en direz des nouvelles !

Perso, j'ai jeté mon dévolu sur la touche sobre et classe de la montre Zadig & Voltaire, accompagné pour la touche girly d'un petit bracelet assorti du même motif. Mais l'âme Rock de Kate Moss reste encore loin de moi... j'ai préféré jouer le reste de la tenue coloré et pepsy, plutôt que de sortir mon éternel slim gris et mes boots motardes. Hé, c'est le printemps, oui ou oui ?

En guest special sur les photos, le paysage de Rome, où je m'en suis allée faire un petit tour pour le week-end du 8 Mai. (Mais t'inquiète, public, tu auras droit à du billet Voyage en bonne et due forme dès que j'aurai trié les 400 photos du séjour).

Bonne semaine toute courte à toutes et tous !


Montre Zadig & Voltaire (Partenariat Forzieri)
Bracelet Constance L

Zadig & Voltaire montre 3     Zadig & Voltaire montre 3bis

Zadig & Voltaire montre 2

Zadig & Voltaire montre 4

 

19 mai 2014

Milan en mai

porte

Marrakech ou Milan. Lorsqu'on a décidé, l'hiver dernier, de se réserver en week-end entre copines pour les ponts de mai, on a d'abord fait le tour des destinations qui nous tentaient et n'avaient pas encore été moultement visitées par les unes ou les autres. Le résultat qui est sorti des urnes était limité : Marrakech ou Milan. Bronzette et pâtisseries sucrées, ou visites culturelles, shopping et glaces ? Choix corsé, mais c'est, sans trop de surprise, Milan qui l'a emporté. (Bon, partir entre filles dans la capitale de la mode, c'était quand même un choix assez fastoche, j'avoue...).

A première vue, Milan n'est pas la ville la plus attirante de l'Italie. J'entends par là qu'on a souvent plus vite fait de courir à Rome ou à Florence pour s'imprégner de culture, d'histoire et de Dolce Vita. Et d'ailleurs, - vous allez encore dire que je râle -, je dois admettre que je n'ai pas eu le grand coup de coeur. Sortie des grands classiques cités dans tous les guides (et dont nous n'avons pas visité la moitié, le temps de rêve n'incitant pas à s'enfermer dans les musées), Milan est à mes yeux une ville agréable à visiter, sans plus.

Il faut bien dire aussi qu'on s'était dégoté pour l'occasion un super appartement avec une terrasse somptueuse (et un hamac !), et qu'on aurait tout aussi bien pu passer là-haut toutes nos journées, ne descendant de notre perchoir que pour l'appel du ventre. (Adresse en fin de billet, vous êtes nombreux au moins trois à me l'avoir demandé).

Et qu'est-ce qu'on y fait, à Milan, alors ?

* On visite le Duomo, emblème de la ville. Une jolie petite église (3ème plus grande d'Europe tout de même) assez bien fignolée dans les détails, faut bien dire ce qui est. Chaque recoin du biniou est sculpté, orné, décoré. En gros, prévoyez quatre heures si vous voulez admirer chaque détail. Sinon, embarquez comme nous sur les terrasses, d'où vous aurez une chouette vue sur la ville, et de jolies perspectives du bâtiment.

* On se balade au Cimitero Monumentale, le cimetière (donc) qui porte bien son nom : un immense jardin à la fois baroque et lyrique où la grande bourgeoisie milanaise rivalise de créativité et de fantaisie pour décorer ses stèles. Statues à taille réelles, tombes à l'architecture discutable (était-ce bien nécessaire de reproduire la Tour de Pise, par exemple ? Je pose la question), voire même, soyons fous-fous, reproduction grandeur réelle du tableau de La Cène, de Leonardo de Vinci. Allez, hop, faisons nous plaisir, on est là pour l'éternité !

* La Cène, tiens. Parlons-en. Cenacolo Vinciano dans le texte. L'oeuvre majeure du maître après la Joconde. Evidemment, qu'on avait très envie de la voir. Sauf que... sans réservation plus d'un mois à l'avance, impossible de dégoter le moindre ticket, à moins peut-être de débourser le triple du billet de base. Je veux bien me cultiver, mais pas me faire plumer, et à 60 euros les 15 minutes chrono de visite (véridique), on a décrété que la culture attendrait.

* Faire du shopping ? Bah non. Désolée de vous décevoir, mais revoyez immédiatement vos certitudes : Milan-ville du shopping = gros mytho-pipo. Point barre. A moins, évidemment, de faire péter le PEL des gosses en flambant chez Armani, Prada et Borsalino. J'aime autant vous dire que je suis restée sage comme une image. A peine un petit magnet touristique rapporté pour le frigo. C'est à dire que les enseignes italiennes plus bas de gamme n'ont rien à envier à Desigual, si vous voyez ce que je veux dire... Moi qui m'inquiétait pour le supplément bagage au retour, je suis rentrée peinarde.
Ceci dit, ne négligez pas un petit tour à la Galleria Vittorio Emanuele II, prouesse architecturale qui abrite toutes les belles enseignes sous d'immenses voutes de verre. Juste en face, le fameux Theatro alla Scala laisse un petit goût amer, tellement le bâtiment est insipide de l'extérieur.

* Maaaaannnngeeeeeeeeer ! Cuisine italienne, trattoria, tout ça, je ne vous fais pas de dessin, hein. Quoi que, si, quand même... La pizza authentique milanaise est fabriquée à base de farine qui lève durant plusieurs heures, et produit une pâte très épaisse et moelleuse. Rien à voir, donc, avec les traditionnelles pizzas de Naples à pâte très fine et croustillante. On aime, ou pas, mais en tout cas, y'en a pour tous les goûts.
Globalement, nous avons eu peu de chance avec nos choix de restos (celui qu'on voulait vraiment tester sur recommandation était fermé le seul jour où l'on s'est pointées affâmées), et avons mieux mangé (et pour nettement moins cher) en choisissant sur le pouce.
Enfin, sachez que le basilic semble être denrée rare en Italie, pusqu'il m'a été impossible de commander une salade "tomate-mozza-basilic" AVEC du basilic. Un mystère à élucider. Sherlock, si tu m'entends...

* Maaaaaaaaannnnnngeeeeeeerrrr des glaaaaaaaces ! Alors là... alors là, loto bingo ! Je vous livre deux adresses parfaites pour des glaces au parfum goûteux, des cornets croquants, et un prix vraiment riquiqui pour cette qualité.
     Cioccolat Italiani : spécialiste des saveurs chocolat, un cornet fourré sous vos yeux en chocolat coulant, et un supplément guimauve fraiche à se damner ! (via san raffaele, 6)

     Gelateria Marghera : plus confidentielle que la première, mais les parfums proposés sont impeccables en goût (l'impression de croquer dans des fraises) (via Marghera, 33).

* Prendre l'aperitivo sur les Navigli : les canaux au sud-ouest de la ville, qui approvisionnaient anciennement la ville, et qui sont aujourd'hui bardés de petits bars et restaurants parfaits pour l'heure de l'apéritif. Bon, forcément, quand les canaux sont temporairement pris d'assaut pour je-ne-sais-quel salon ou exposition du nautisme, l'ensemble est tout de suite moins harmonieux. Du coup, pas de photos. Vlan !

* Et quand y'en a marre de Milan ? On fonce en excursion aux alentours. Option 1, le lac de Côme. Option 2, le lac Majeur. C'est pour cette seconde version que nous avons opté. A une heure de train, on débarque à Stresa, station balnéaire huppée qui dégage une impression de pub Ricola. Montagnes au loin, lac, verdure, calme, sérénité. Un petit bateau nous dépose sur Isola Pescatori, l'île des pêcheurs, pour déjeuner de poissson fraîchement pêché, puis sur Isola Bella où l'on déguste une glace (nettement moins bonne et plus touristique qu'en ville) en visitant les jardins du palais Borromeo.

* Visiter les musées ? Oui, éventuellement, bien entendu, tout à fait. Il y a à Milan deux belles pinacoteca notamment, qui regorgent de jolies choses... mais, encore une fois, le beau temps nous a bien eues, et on a préféré rester avec lui.

Quelques photos pour finir. (Mon dieu que ce billet est long ! Vous êtes encore là ? Vraiment ?)

duomo 1

duomo 2

galleria 1

galleria 2

velib

cimetière 1

cimetière 3

cimetière 4

cimetière 5

isola bella

Panorama

barque

verres

 

Et donc, pour ceux que ça intéresse, l'appart, loué sur Airbnb, est juste là ! A louer à plusieurs, il est plutôt grand, mais bizarrement fichu. Chouffe la terrasse, ma fille, chouffe ! (prête pour le Maroc l'année prochaine, moi !)

terrasse 1

terrasse 2

2 mai 2012

Sri Lanka #3 : Baleines bleues et cocotiers

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Pour achever notre périple en douceur, nous optons pour quelques jours de glandouille reposante et bien méritée sur les plages du sud de l'ïle. Dévastées par le fameux tsunami il y a six ans, elles ont à peu près toutes été remises en état rapidement, et accueillent à nouveau les touristes. Restent ça et là quelques vestiges de cette parenthèse infernale : ici un bateau échoué bien loin du bord de mer, là un panneau "Tsunami, water level" qui oblige à lever la tête à quelques huit mètres de haut, et à réaliser combien cette vague meurtrière a dû être impressionnante.

Nous posons nos valises à Goyamboka, à côté de Tangalle, dans un ravissant éco-lodge fait de petites cabanes en bois tout confort disséminées au milieu d'une grande cocoteraie. La plage est belle, parce que très sauvage, non envahie par les gargottes de touristes et les parasols colorés. Les vagues sont hautes mais pratiquables (si on exclue les trois ou quatre tasses de mer salée que je m'ingurgite chaque fois...) et quand le ciel se pare des couleurs chaudes au coucher du soleil, on est tout simplement au paradis. D'ailleurs, nous qui pensions ne rester que deux nuits ici puis continuer à visiter la côte, avons rebroussé chemin après avoir aperçu Mirissa, plus touristique et moins nature, pour revenir sur nos pas.

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Sri Lanka 2 plage

Vue depuis la cabane. (Oui, tout va bien, et vous ?)

Sri Lanka 3 plage

Sri Lanka 4 plage     Sri Lanka 5 plage

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Les trois mousquetaires, gardiens de la cocoteraie.


A proximité se trouve le parc de Yala, grande réserve naturelle peuplée de singes, crocodiles, buffles, léopards, cerfs et éléphants. Vous imaginez bien que je n'allais pas passer à côté de la chose, moi qui ait gardé un superbe souvenir de mon voyage au Kenya. Ici, c'est un peu différent, pourtant. La saison humide a commencé et la végétation assez dense dissimule les fourrés et les bestioles qui s'y réfugient. Pas de léopard pour nous cette fois-là, hélas, mais quelques jolies rencontres, et un paysage de nature paisible et sereine très agréable.

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Sur la piste, au lever du soleil...

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Le dernier jour approche, nous devons nous rapprocher de Negombo (la ville la plus proche de l'aéroport), sur la côte est. Mais avant de boucler notre périple, nous tentons une dernière petite activité ultra touristique : la sortie en mer pour approcher dauphins et baleines bleues. En effet, de nombreux cétacés migrent entre le Golfe du Bengale et la mer d'Oman, passant à quelques encablures seulement de la côte sud.
Un peu sceptiques au départ, nous embarquons sur le rafiot pour quatre heures de balade en mer. Et quel festival au bout du voyage ! Des dauphins par dizaines qui nagent à nos côtés, sautent hors de l'eau, font les fous... et surtout, une douzaine de baleines bleues, aperçues au loin (on les distingue grâce à leur fameux jet d'eau en l'air), ou bien plus près, puisque la moins sauvage d'entre elles passera à environ quinze mètres du bateau ! Le plus grand animal au monde, juste là, sous nos yeux. Un moment assez magique, vous vous en doutez... (en revanche, va prendre la photo au bon moment, tiens...)

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Le port de Mirissa, point de départ des excursions en mer

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Flipper et compagnie. (En vrai, il y a plus de soixante dauphins autour de nous, mais impossible à photographier sans matos de compet').

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Une baleine, au loin. Et le jet d'eau recraché, qui monte à près de dix mètres, et fait un barouf d'enfer !

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Après sept ou huit crachés d'eau, la baleine replonge dans les profondeurs, dévoilant le petit airelon sur le bas du dos,
et sa grande queue puissante (ça, c'est pour le référencement Google, hop !).

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Sur cette dernière note positive s'achève notre voyage au Sri Lanka. Douze jours, c'est peu pour faire le tour de ce beau pays, mais nous aurons quand même réussi à en avoir un bon aperçu général. Si cette destination vous tente, sachez que nous avons toujours été bien reçus et accueillis ; les habitants (surtout les enfants) sont curieux de nous, mais nous observent toujours avec bienveillance et dans un grand sourire. Seul inconvénient rencontré, la désagréable sensation d'être parfois pris pour des porte-monnaie sur pattes prêts à payer (cher) pour tout et n'importe quoi. Il suffit de le savoir et d'essayer de passer outre pour vivre un très beau voyage.

 

20 août 2008

Derrière le rideau

cabines_2Je ne vous apprends rien en vous révélant que mercredi, c’est le coup d’envoi des soldes d’hiver. A nous les achats compulsifs, la jungle impitoyable des fashionistas, et le compte en banque dans le rouge.
Au milieu de ce parcours d’embûches qu’est la quête du vêtement adoré, il y a une terrible étape à franchir, capable de décourager les plus motivées : l’épreuve de la cabine d’essayage.

Après avoir rassemblé les « cinq articles maximum en cabine », après avoir fait généralement la queue pendant des plombes, après avoir failli laisser tomber huit fois en se demandant si on a réellement besoin de ce douzième jean (et conclu que oui), on pénètre dans un univers parallèle un peu hors du temps, où tout un petit monde se côtoie de près sans se connaître, se juge du coin de l’œil, partage des bribes de conversations passionnantes (« tu trouves pas que ça me fait un gros cul ? ») et des odeurs révolutionnaires de chaussettes humides et de transpiration rance (attention, minute glamour).

Chacune s’approprie alors « sa » cabine, espace ô combien réduit qui va devenir son petit chez-soi le temps de l’essayage. Vite, vite, se déshabiller pronto pour pouvoir enfiler les petites merveilles dénichées. Hop, le manteau ! Zou, l’écharpe ! Ouste, les trois pulls barrière anti-froid ! Ben oui, mais je les colle où, mes fringues à moi ? Parce que là, je m’interroge : pourquoi s’obstine-t-on à ne mettre dans ces foutues cabines que deux pauvres portemanteaux ? Ou mieux, quatre portemanteaux, mais tout pourris, qui permettent à peine d’accrocher un cintre, ou qui font que tout ce qu’on y entasse se casse immanquablement la gueule par terre en moins de deux. Et tant pis pour mon top blanc que je voulais garder nickel. Y’a un souci, quand même, ou je rêve ?

Dans ce cas de figure, deux écoles de pensées :
1- le tout-roulé-en-boule-jeté-dans-un-coin : simple, rapide, certes efficace, mais pas forcément compatible avec tout type de fringues (le top blanc en question, par exemple) ou de boutique (sol d’aspect plus que douteux, jonché de vieux cheveux et de poussière)
2- le plié-rangé-tout-remis-sur-cintre : plus classe, évidemment, mais prend un temps fou. Le genre de truc qui vous fait ressortir de la cabine quatre heures après tout le monde, avec limite l’air de dire « je vous emmerde » aux autres clientes hystériques dans la file d’attente.
Chacune son truc, bien entendu…

Je passe rapidos sur les éclairages blafards qui nous donnent toute la bonne mine d’un navet mal cuit, les cabines tellement exiguës qu’on en ressort pleine de bleus à force de s’être cognée partout, ou les put… de système de cintre pour soutien gorge, qui personnellement me rendent maboule (vous avez déjà pigé comment ça marchait, ce truc là, vous ?).

Parfois, le rideau est à peine suffisant pour pouvoir se déshabiller sans être vue. Question d’économies de tissu, sans doute. Résultat, on passe plus de temps à vérifier qu’on ne se fait pas mater de l’extérieur qu’à s’admirer dans ses fringues. Ce qui est complètement crétin, car les autres nénettes en présence sont inévitablement plus occupées à checker leur popotin à elle dans le miroir qu’à tenter d’apercevoir le notre par les deux centimètres de rideau qu’il manque.
Seule exception : le pauvre type qui se fait traîner par sa copine depuis trois heures dans toutes les boutiques, en train de poireauter patiemment devant la cabine de sa belle au cas où elle lui demanderait « le même en 40 », et qui pourrait bien laisser fureter ses petits yeux, histoire de passer le temps agréablement.

Le must, à mon sens, c’est quand le miroir est à l’extérieur de la cabine. Non mais franchement, c’est quoi ce délire ? Le mec qui a osé mettre en place ce concept est tout simplement un gros sadique, doublé d’un pervers. Je ne vois que ça. Parce que bon, admettons que j’ai réussi à boutonner mon jean slim taille 36 (ouais, oh, bon, ça va) dans lequel je voulais absolument rentrer. Faut maintenant voir si je ressemble à Kate Moss ou à Kate en moche. Et pour ça, pas de doute, faut que je me traîne jusque devant le grand miroir, tout là-bas, au fond. Ce qui veut dire que si j'ai le look d'un boudin saucissonné dans ce jean, tout le monde va s’en apercevoir.
Je passe une tête derrière le rideau de ma cabine. Personne à droite ? Personne à gauche ? La voie est libre, je fonce. C’est généralement quand je commence à me jeter un coup d’œil dans la glace qu’une nuée de sauterelles acheteuses débarque en frétillant. Or moi, m’admirer sous toutes les coutures devant d’autres personnes, c’est un truc que je n’ai jamais su faire. Ne reste donc plus qu’à me rapatrier les miches plus vite que ça dans ma petite cabine sans miroir, et à me décider sur un coup de poker si oui ou non, ce jean me va.

Bon là, je veux qu’on m’explique, merde. Pourquoi c’est si compliqué ? Y’aurait pas un gars qui se serait dit « on va leur rendre la tâche la plus difficile possible, juste histoire de voir à quel point elles sont accros aux fringues, et au bout de combien de temps elles craquent » ? Bien possible…
Le pire, c’est que même avec les cabines d’essayages les plus nazes du monde, on aura toujours des files d’attente de huit kilomètres le samedi après-midi devant les cabines de chez Zara et Kookaï. Un peu masos ? Non, juste shopping-addicts…

(Article posté le 8 janvier 2007).

1 août 2008

Dernière séance

cin__2Avant, quand on voulait aller voir un film au cinéma, c’était tout con. Suffisait de se pointer à l’heure de la séance choisie, d’acheter son billet, et d’aller se vautrer confortablement dans les fauteuils couleur caca d’oie des salles obscures en attendant le début du film. Pour patienter, on pouvait même héler une ouvreuse qui se ruinait le dos en trimballant son panier en bandoulière rempli de Chocoletti lait-noisettes, popcorn Baff, cônes Gervais et autres cochonneries calorifiques « en vente dans cette salle ».
En gros, avant, c’était peinard.

Aujourd’hui en revanche, quand on veut se faire une toile, c’est tout juste s’il ne faut pas s’y prendre six jours à l’avance, histoire d’avoir le temps de monter sur pied le plan d’attaque pour pouvoir aller voir le film qu’on veut à la séance qu’on veut. Sous peine de se retrouver en rade devant les écrans plasma des multiplex dix-huit salles, qui affichent « complet » pour le film voulu. Perso, ça m’a fait le coup deux fois de suite la semaine dernière.

Maintenant, j’ai pigé. Quand j’ai prévu d’aller au ciné, je réquisitionne les troupes une semaine avant le jour J. Ensuite, je répartis les rôles : toi, tu répertories les salles qui proposent le film et tu me fais une liste Excel par arrondissement. Toi, tu évalues combien de personnes ont une carte UGC, combien une carte Gaumont, combien s’en contrefoutent (cette histoire de carte, entre nous, c’est une bonne rigolade pour espérer aller tous ensemble voir le même film). Toi, tu checkes les heures des séances, VO, VF, dolby stéréo et tout le tintouin. Moi, je centralise les infos, et je tranche. Evidemment, personne n’est jamais d’accord avec ma décision. Au final, ça me colle une migraine du feu de dieu, et j’arrive au ciné avec l’envie de trucider le mec de la pub Mediavision, dont je ne peux plus saquer ni la tronche, ni la musique.

Non, mais sinon, c’est sympa, le cinéma. Ca manque juste un chouia de spontanéité, mais c’est sympa.

Et puis c’est sans compter la faune étrange qui peuple parfois les salles obscures :

Il y a ceux qui chuchotent entre eux pour se raconter à nouveau l’histoire, au cas où ils auraient loupé un détail capital. Ceux qui ponctuent toute scène d’amour de smaaacks sonores et dégoulinants de mièvrerie, ou au contraire, ceux qui soupirent de frustration quand à l’écran, Brad roule une méga pelle à Angelina. Ceux qui nous interpellent vingt minutes après le générique de début pour nous demander d’un air horrifié si « ça va être en V.O. pendant tout le film ? ».

Il y a ceux qui ont le rire un peu facile ou un peu trop prononcé. Ceux qui ont choppé une quinte de toux taille XXL et qu’on préfère ne pas avoir à côté de soi, sous peine de ne plus rien capter aux dialogues du film. Ceux qui ont oublié d’éteindre leur portable, ou ceux qui décrochent carrément en pleine séance (« Allo ? Oui, j’peux pas t’parler là, j’suis au cinéma… »).

Il y a ceux qui mâchonnent leur popcorn avec autant de classe et de discrétion qu’un bovidé dans son pré. Ceux qui préfèrent attendre une scène cruciale du film pour gonfler tout le monde avec le bruit d’ouverture d’emballage de leur Magnum trois-chocolats. Ceux qui remuent à la paille les glaçons au fond de leur Fanta grand modèle jusqu’à ce qu’ils aient bien fondu. Ceux qui farfouillent dans leur sac ou leurs poches pendant des heures, en remuant copieusement au passage trousseau de clés, porte-monnaie tintinnabulant et paquet de kleenex bien bruyants.

Il y a ceux qui nous demandent de nous déplacer « juste d’un siège », sauf que maintenant, on est assis derrière le brushing de Sonia Rykiel et on voit que dalle. Ceux qui mesurent 2m12 et qui choisissent de s’asseoir pile poil devant nous, alors que toute la rangée est libre. Ceux qui restent debout plantés au milieu de la rangée pendant les bandes annonces, le temps pour eux 1- d’enlever soigneusement le manteau, 2- le plier, 3- le déposer proprement sur le siège d’à côté, 4- épousseter le siège qu’ils ont choisi, 5- finir par enfin poser leur cul délicat. Ceux qui arrivent une fois que le film est commencé, et qui mettent des heures à trouver une place (« oui, mais il fait tout noir, je vois rien ») (je m’en fous, je veux pas le savoir, tu te magnes). Ceux qui s’étirent comme un chat au beau milieu du film, les bras en l’air au dessus de la tête, pensant sans doute que tous ceux de derrière pioncent depuis belle lurette et que ça ne les gênera pas.

Y’a des fois, franchement, j’me dis qu’un bon DVD chez soi…

(Article posté le 21 novembre 2006).

21 avril 2010

Marie dans le métro (coup de coeur pour le blog 'l'inconnu du métro")

m_trom_trom_tro_L'idée de départ était simple. Et pourtant, il fallait la trouver...
Marie Dinkle, 25 ans, a choisi de créer un blog présentant chaque jour un inconnu du métro, pris en photo par elle-même, à propos duquel elle raconte une mini biographie improvisée entre deux stations.
C'est frais, c'est simple, ça humanise considérablement ces transports quotidiens que de nombreux parisiens effectuent chaque jour en tirant la tronche, l'ipod sur les oreilles et le regard dans le vague.
Jolies tranches de vie prises sur le vif. J'apprécie beaucoup !

Morceaux choisis :
Luna, 7 ans : "Je lui demande si sa maman est la plus géniale des mamans. Elle me regarde comme si j’étais franchement niaise et me répond: « Oui enfin pas vraiment hein! » A côté sa maman rit beaucoup... "

Adeline, 18 ans : "
La seule chose qu’Adeline n’aime pas dans le métro ce sont les gens qui l’empêche de sortir (nous avons tous vécu cette situation des plus angoissante ou l’on se transforme en farfadet hystérique luttant pour sa survie)."

Maria, 64 ans : "Quand je demande à Maria si elle veut bien poser pour moi et répondre à mes questions pour mon blog, la seule chose qu’elle veut savoir c’est si elle va finir au journal de 20h00. J’ai presque envie de le lui faire croire."

La suite chez Marie : linconnudumetro


4 juin 2010

Un jour, j'irai à NY avec lui

NYNew-York City...

Les billets d'avion sont payés depuis janvier.
Le petit appartement en plein coeur d'East Village est booké depuis mars.
Les guides ont été achetés, épluchés, annotés et post-ités en long, en large et en travers.
Les meilleures adresses de restos/bars/brunchs/boutiques ont été rassemblées dans mon petit carnet Moleskine spécial NY.
La shopping-list est proprement ordonnée par type d'achats (beauté, fringues, shoes, bouquins, autres).
Chéribibi, qui ne connaît pas du tout NY, est briefé sur les impératifs et incontournables de notre parcours.
Je suis, de mon côté, résignée à échoir dans un bar sportif le soir du premier match de foot de l'équipe de France.

...

Je crois qu'on est fin prêts, non ?

P6020023



28 juin 2010

Coup de coeur pour... Dealissime !

Capture_d__cran_2010_06_22___23Une fois que je vous aurai parlé du site topissime que j'ai récemment découvert, il y a deux chances sur trois pour que vous me haïssiez. Vous, ou à plus forte raison, votre banquier... :-)

Partant du principe qu'il est toujours plus facile d'obtenir un bon prix si on est plusieurs à acheter le même produit, Tatiana et Lara, deux anciennes avocates, ont fait le pari de réunir en un seul lieu (virtuel) toute une communauté d'acheteuses à l'affut du bon plan et de prix négociés obtenus grâce au principe de l'achat groupé. Leur site Dealissime.com est ainsi né.

Le procédé est tout simple. Chaque jour, Dealissime propose un "deal" différent à un prix négocié à l'avance. L'achat de ce deal ne sera validé qu'à partir du moment où un nombre minimum d'acheteurs s'engage à passer commande.
Ex : Un soin éclat du visage au Spa des Cinq Mondes, proposé à 40 euros au lieu de 74, si au moins 20 personnes achètent ce soin. Les premiers acheteurs indiquent qu'ils sont partants en posant un option sur le deal. Une fois le quota de personnes atteint, le deal est validé pour tous ses acheteurs en option, et reste bien entendu accessible à toute personne intéressée, durant une période limitée. Facile, non ?

Quelques exemples de deals récents qui m'ont sévèrement fait de l'oeil :
- un brunch aux Jardins du Marais, pour 15 euros au lieu de 30
- une initiation à la Zumba avec un cours payé 5 euros au lieu de 10
- une demi-journée en spa + un massage du dos à l'institut Payot, à 70 euros au lieu de 145
- un cours de cuisine avec un vrai chef à 35 euros au lieu de 50
- un atelier "création de parfum" à 75 euros au lieu de 125
...

Chaque matin, dans ma boîte aux lettres, m'attend le petit message de Dealissime annonçant le deal du jour. Deux fois sur trois, j'ai envie de craquer, et ne me retiens que parce que, peut-être, le deal du lendemain sera encore plus attirant. Une vraie drogue !

Évidemment, le concept est pour le moment essentiellement centré sur les parisiennes, car la majorité des deals proposés concerne des adresses de la capitale. Mais mais mais... il est possible que les offres évoluent très rapidement. Restez à l'affût !

Plus d'infos : www.dealissime.com

Article absolument non sponsorisé, si ce n'est par le coup coeur perso ! :-)



13 septembre 2010

Belles, belles, belles ! (Concours Beauté Day 1 : Roger & Gallet, Juicy Couture)

make_up_1Ladies & ladies,

Chose promise, chose due. Pour adoucir un peu la rentrée des classes (c'est même plus drôle, cette période, depuis qu'on ne choisit plus son cartable et ses fournitures toutes neuves), je vous propose cette semaine un petit concours exceptionnel pour qu'on se fasse toutes belles !
Vous le savez (ou pas, et vous allez l'apprendre), la vie de blogueuse top-über-influente permet quelques privilèges, comme recevoir parfois des cosmétiques de grandes marques. Ouais-trop cool-youpi. Sauf qu'en toute sincérité, je reçois beaucoup plus que je n'utilise au quotidien, et je trouve ça dommage de laisser tous ces produits dormir dans un coin. Pourquoi ne pas vous en faire profiter, vous lectrices, qui êtes aussi, à votre façon, une facette de ce blog ?

Alors voilà, en cette rentrée 2010, je vous propose de gagner des mini-lots composés de ces produits (tous neufs et sous emballage), sortis cet été, ou qui sortent ces jours-ci.

Voici donc les jolis petits lots de ce lundi :

huilesublime01Roger & Gallet, Huile sublime bois d'orange : Un vrai bonheur à utiliser pour hydrater la peau, la rendre douce et satinée, et légèrement parfumée. Je n'étais pas prête, au départ, à abandonner mon chouchou l'huile prodigieuse de Nuxe, mais il faut bien dire que ce produit est parfait : vite pénétré, il ne graisse pas du tout la peau, et lui laisse un délicat sillage qui rappelle les vacances. Parfait pour prolonger l'effet ensoleillé quelques semaines de plus.
Lot : Un flacon vaporisateur 100 ml.


amande_persane_gammeRoger & Gallet, Gamme de voyage "Amande Persane" : La petite nouvelle des senteurs fraiches de la marque, supposée raviver les souvenirs des bancs d'école et de la fameuse colle en pot Cléopâtre. En toute sincérité, je n'adhère pas à 100 %, et lui préfère très nettement l'Eau de Rose (très coquette), l'Eau de Cédrat (parfaite après le sport pour redonner un coup de frais), et l'Eau de Gingembre (mon must absolu en matière de parfum léger d'été). Mais si moi je n'aime pas plus que ça, d'autres trouvent cette odeur d'amande irrésistible. A vous de juger !
Lot : Un flacon vaporisateur de sac 30 ml + un Lait hydratant corps 50 ml + un Mini savon parfumé 25g.
J'en profite pour signaler que toutes les eaux parfumées de la marque sortent en mini-vapo de sac, ultra pratique pour les retouches en journée.

JuicyCouture Couture, by Juicy Couture : La marque est connue pour ses joggings célèbrement portés par les fesses de Jennifer Lopez, un peu moins pour ses produits cosmétiques. Elle sort en cette rentrée son second parfum, un jus doux et sucré, très girly, presque trop teenager à mon goût, mais qui ravira toutes les jeunes femmes qui aiment les odeurs florales et fruitées.
Lot : Vaporisateur Eau de parfum 50 ml.


POUR PARTICIPER :
Quelques précisions s'imposent. Pour participer, vous laissez un commentaire ici, parlant de ce que vous voulez (mais un truc sympa, de préférence, je ne suis pas maso non plus). Un tirage au sort déterminera les trois gagnant(e)s.
Vous pouvez multiplier vos chances en participant chaque jour, à chacun des cinq concours. C'est pas cool, ça ?
En revanche, comme les lots sont envoyés avec mes propres sous-sous, je suis obligée de limiter les envois au territoire 'France métropolitaine". Désolée pour les autres, vraiment vraiment.
Date limite de participation : vendredi 24 septembre, minuit. Annonce des résultats semaine du 27 septembre
.
 
A demain, pour des cadeaux beaux et bios...


EDIT du 25/09 : Le concours est terminé ! Résultats et gagnants publiés très bientôt sur le blog !
 

10 octobre 2011

Golden State of mind (#6 : Death Valley, Yosemite Park)

Yosemite Park;Californie;USA;Road Trip

Après les strass et les néons de Sin City, nous revoilà partis sur les routes de Californie, vers notre prochaine étape : Death Valley. Terre de désert absolu, étendue de vallées, canyons, lacs salés et dunes entremêlées sous des températures accablantes, voici l'endroit le plus bas, le plus sec et le plus chaud d'Amérique du Nord. Tout un programme.

La Death Valley mérite bien son nom. Avant de s'engouffrer sur ce territoire hostile, tous les guides s'accordent à dire qu'il faut prendre un minimum de précautions : vérifier l'état de son véhicule pour ne pas tomber en panne en plein "nowhere", prévoir au moins trois litres d'eau potable par personne, éviter les heures les plus chaudes, faire le plein, couper la clim de temps en temps pour ne pas "épuiser" le véhicule qui surchauffe... Autant de conseils qu'il ne faut pas prendre à la légère, étant donné la châleur écrasante (plus de 48° en journée, sans le moindre souffle d'air) et les grandes étendues à parcourir avant de trouver un éventuel abri, une station service, un relais téléphonique...

C'est donc avec l'âme de super warriors et l'étrange impression de braver tous les dangers que nous pénétrons dans la Vallée de la Mort. Tout ça pour finalement croiser des dizaines de véhicules de touristes (haute saison oblige) et nous dire que, bon, ok il fait chaud, mais que c'est tout à fait gérable. (En fait, le jour de notre visite, il faisait bizarrement très en dessous des températures de saison. Autour de 38°, quoi. Une bagatelle).

Death Valley;California;USA;road trip     Californie;death valley;USA;road trip

Nous allons traverser le parc (oui, la Death Valley est un parc national) d'ouest en est, en nous limitant à l'axe principal et deux ou trois points de vue incontournables, car le temps nous manque, et nous devons arriver à notre prochaine étape à la tombée de la nuit. Mais finalement, rien que sur cette route principale, nous allons croiser des paysages très changeants, bien que tous très lunaires et enigmatiques.

* Zabriskie Point, qui a donné son nom au film d'Antonioni, est une ancienne exploitation de Borax. Les collines offrent un paysage unique de roche plissée comme un drap de lit, s'étendant à 360° autour de nous. On se croirait sur la Lune, vraiment.

Death Valley; Californie, Zabriskie Point

Death Valley; Californie, Zabriskie Point     Death Valley; Californie, Zabriskie Point


* Bad Water, le lieu le plus bas de l'hémisphère nord, situé à 86 mètres sous le niveau de la mer. Une immense étendue où se tenait autrefois un lac, mais dont ne reste aujourd'hui que les cristaux de sel, séchés à la surface du sol. De loin, on pourrait croire que l'eau est encore présente (l'effet mirage...). La réverberation est aussi intense qu'en pleine montagne, et la châleur est très éprouvante, le petit malaise n'est pas loin... (warriors, je vous dit !)

Death Valley; Californie; USA; Bad Water

Death Valley; Californie; USA; Bad Water

Death Valley; Californie; USA; Bad Water     Death Valley; Californie; USA; Bad Water


* Artist's Palette, nommé ainsi en raison des tonnes de couleurs que revêt la roche, surtout au soleil couchant. Les particules de manganèse, fer, mica en décomposition colorent en effet les reliefs de rose, parme, bleu, jaune, vert... C'est superbe et fascinant, mais évidemment très difficile à rendre en photo, donc il vous faudra surtout imaginer la beauté du spectacle.

Death Valley; Californie; USA; Artist's Palette


* Mesquites Sand Dunes, où nous nous rendons au coucher du soleil, est absolument magique. Comme un morceau de Sahara en plein désert américain ! Les dunes de sable blanc et fin sont l'oeuvre des vents, qui se rencontrent tout particulièrement en ce point du désert. Ca a l'air petit et praticable à pied sur les photos, mais ne vous y trompez pas, c'est immense, et plus d'un touriste trop aventureux s'est perdu dans ces gigantesques tas de sables. Décor utilisé d'ailleurs dans de nombreux films, notamment "La Guerre des Etoiles".

Death Valley; Californie; USA; Mesquite Dunes

Death Valley; Californie; USA; Mesquite Dunes 


La nuit est tombée, nous terminons notre traversée dans l'obscurité la plus complète, sillonnant les virages à la simple lueur des phares. Dans l'ensemble, cette étape ne m'aura pas chamboulée (loin de là) mais je dois quand même reconnaître que c'est un lieu mythique (et mystique) et que je suis heureuse de pouvoir dire à quoi ressemble la si fameuse Death Valley...

Pour notre prochaine étape, nous longeons la Sierra Nevada vers le nord, traversant quelques villes de l'amérique profonde, dont les rues et devantures semblent dater des années 50. Difficile de le croire mais pourtant, la Californie, c'est à la fois le grouillement d'un Los Angeles ultra urbain et dynamique et l'aspect old school des vieux dinners et drugstores de villes plus modestes comme Lone Pine, dans laquelle nous avons fait étape.

Californie; USA

Californie; USA

Californie; USA


Nous mettons ensuite le cap sur Bodie, une ghost town abandonnée à l'époque des chercheurs d'or et des desperados. Au 19ème siècle, quelques ambitieux s'installent sous le soleil écrasant de Californie pour suivre les filons de métaux précieux. Ainsi  jaillit de terre Bodie, ville minière qui connu la pleine gloire lors de la conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or, avant de retomber dans l'oubli lorsque les filons s'épuisèrent. Pourtant, rien n'a bougé,et la ville est restée figée comme dans le passé. Les principales habitations et lieux de vie (saloons, église, cimetière, école) sont encore debout, les intérieurs meublés (bien que très poussiéreux), comme si leurs propriétaires allaient revenir d'un instant à l'autre.

Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town; Californie, USA

Bodie Ghost Town en Californie aux USA     Bodie Ghost Town en Californie aux USA


Pour boucler notre parcours au sein du Golden State (nom de la Californie) avant de finir en beauté à San Francisco, nous filons vers le célèbre Yosemite Park, merveille des merveilles de la nature amércaine, qui vaudrait huit jours de visite à lui seul. Hélas, nous n'en avons qu'un et demi, il va donc falloir choisir judicieusement. Le parc couvre des hectares de paysages et panoramas tous plus somptueux les uns que les autres, mais nous optons pour la randonnée des Yosemite Falls, les cascades d'eau les plus hautes du parc. Plus de six heures de marche sur des sentiers escarpés qui grimpent... je vous prie de croire que les merveilles croisées sur notre route se méritent à l'effort ! Mais une fois là-haut, les muscles endoloris se taisent devant la beauté des lieux. De là, on a également une vue incroyable sur le Half Dome, mont granitique emblème du parc, dont l'ascension est réservée aux alpinistes les plus expérimentés.

Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA

Yosemite National Park en Californie aux USA

Le lendemain, avant de reprendre la route, nous partons en quête des séquioas géants de Mariposa Groove, une forêt au sud du parc rassemblant quelques beaux specimens de ces arbres mythiques millénaires (parfois vieux de plus de 2 500 ans), pouvant atteindre 15 mètres de circonférence pour une centaine de mètres de hauteur. La faune apprécie aussi la beauté de ces arbres, et il n'est pas rare de croiser des biches ou des cerfs dans les fourrés. En revanche, nous n'aurons pas croisé d'ours, animal emblématique de Yosemite, et pas si farouche que cela, si l'on en croit les nombreuses pancartes et avertissements disséminés pour sensibiliser les visiteurs à la plus grande prudence.

Yosemite National Park en Californie aux USA     Yosemite National Park en Californie aux USA
(Où est Charlie ?)


(Allez... encore une tartine ! Courage, il ne reste plus qu'un billet sur ce fameux Road-Trip !) ;-)

24 juin 2012

3 jours à Lisbonne

Lisbonne 1

(Encore partie en vadrouille ? Rhaaa, mais elle n'arrête pas, celle-ci !). C'est vrai, j'avoue. Grâce à Easy Jet et à une organisation ultra visionnaire (bah, tiens, réserver un week-end pour juin en plein mois de septembre, faut pas trop se stresser sur l'imprévu), à peine sommes nous rentrés de Rome que nous voilà repartis à l'assault de Lisbonne. Avec ce léger petit regret, toutefois, d'avoir plannifié les deux week-ends un poil trop rapprochés, et d'avoir à peine eu le temps de "digérer" le premier qu'il fallait déjà attaquer le second. (Mais voilà qu'elle se plaint, maintenant, je rêve...).

Lisbonne, 3 jours, Juin 2012. Encore une fois, cette satanée météo nous joue des tours et nous plombe le premier jour sur place sous un ciel bas et lourd. Dommage pour cette première découverte de la capitale portugaise, mille fois plus éclatante sous le soleil, comme nous le verrons les deux jours suivants.
Allez, je vous emmène pour quelques photos, anecdotes et bonnes adresses ?

* Cette fois, c'est sur Wimdu que nous trouvons un chouette petit logement en plein coeur du Bairro Alto, le quartier animé de la ville. Enfin, animé, tout dépend de l'heure, à vrai dire. Ce quartier est un véritable caméléon, qui change d'ambiance et d'atmosphère en fonction du moment de la journée : calme et assoupi jusqu'en milieu d'après-midi (au point qu'on s'est demandé si on ne nous avait pas embobiné à nous conseiller de loger dans le coin), il s'agite peu à peu au fil des heures. Les façades qui ne payent pas de mine révèlent soudain un petit resto convivial ou une boutique branchouille, qui n'ouvrent leurs portes que bien après l'heure de la sieste. Sans parler des nombreux bars et tavernes qui eux, ne vivent que de nuit ou presque, dans les quelques "rues de la soif" réputées du quartier. Ca vaut donc le coup de s'y balader à toute heure, pour avoir cette presque impression d'avoir visité deux ou trois villes différentes en un seul endroit.

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Sont stylées, les poubelles à verre devant les disco nights, non ?


* A partir du 10 juin, toute la ville est en fête pour honorer Saint Antoine de Padoue. Nous y étions quelques jours plus tôt seulement, et l'ensemble des rues et des habitants avaient déjà à coeur de soigner les décorations et pancartes à dégainer le jour J. Partout, des guirlandes colorées, des guinguettes éphémères et des estrades pour spectacles. Forcément, nous avons loupé les festivités, mais assister à ces préparatifs enjoués donne déjà la bonne mesure de la super ambiance qui doit régner dans la ville à ce moment-là.

* Mon quartier de prédilection ? L'Alfama, vieille ville dans la ville, quartier populaire par excellence fait de ruelles pentues et tortueuses. Le meilleur moyen de la découvrir est d'emprunter le bringuebalant mais mythique tramway n°28 qui traverse la zone de part en part, frolant les immeubles et les voitures garées. Se perdre dans les venelles, admirer les vieux balcons forgés, les linges étendus, les façades en azulejos bleus ou jaunes, écouter les voisins s'aranguer d'un porche à l'autre, et sentir toute l'atmosphère de ce coin si pittoresque.

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* Un peu au nord de l'Alfama, grimper au Castelo Sao Jorge, ancienne forteresse construite sur la plus haute coline de la ville. Inconvénient : ouais, ça grimpe sévère ! Avantage : l'une des plus jolies vues qui soit sur l'ensemble de Lisbonne jusqu'au Tage miroitant sous le soleil (oui, bon, si vous avez du soleil...). Le chateau en lui-même n'est pas franchement spectaculaire, mais la balade est jolie, et présente l'avantage d'être ventée et aérée juste ce qu'il faut, petite pause fraîcheur appréciée dans la chaleur estivale. Et les paons qui habitent le jardin ne sont pas farouches pour deux sous.

* Incontournable, la virée à Belém le dimanche, pour se la jouer couleur locale et se mixer aux habitants en guoguette et pique-niques sur les pelouses du coin. Et, of course, passer par la case "kilos bingo" en s'arrêtant à la si réputée Antiga Confeitaria de Belém pour s'y approvisionner en délicieux Pasteis de Nata, petits flans tièdes enrobés de pâte feuillettée croustillante et saupoudrés de cannelle. Une institution que même les locaux ne boudent pas !

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* Testé et approuvé : le fameux restaurant Chapitô, lieu hybride entre école du cirque, bar lounge et resto branché, qui offre une vue superbe sur le Tage (et un poulpe grillé qui m'a donné l'eau à la bouche, dommage, on avait déjà déjeuné). Rua Costa do Castello, 7.

* Testé et désapprouvé : la cantine du Bairro Alto, pourtant réputée dans les guides touristiques : Principe do Calhariz. Certes, il y a toujours du monde, oui ce n'est pas hors de prix, et oui il y a du choix. Mais le côté gras et lourd de la cuisine portugaise n'a jamais autant pris son sens que dans ce restaurant. Bien pour les gros estomacs qui recherchent la quantité, passez votre tour si vous voulez une ambiance douce et une cuisine un peu raffinée.

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Monsieur le crâneur en pleine action...

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28 juillet 2008

Vent frais, vent du matin

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J’ai un vrai souci avec la météo. Je veux bien reconnaître que c’est assez pratique, si on met de côté le fait qu’ils se plantent environ deux coups sur trois. Une fois qu’on sait ça, on fait avec, et on laisse une part à l’improvisation.

Non, moi, mon problème vient de mon obstination à vouloir écouter la météo à la radio. J’ai beau y mettre du mien, connaître les horaires des flashs info météo par cœur, guetter le jingle, identifier la voix suave de « Joël Collado pour France Info » entre mille, ça veut pas.

J’écoute pourtant avec l’oreille d’un Sioux les précieuses secondes durant lesquelles on nous mitraille de données à vitesse supersonique. J’essaye vaillamment de chopper au passage les mots « Paris », « Bassin Parisien », « Ile de France » (ou « au nord de la Loire » quand ils décident de nous faire les prévisions à la louche) (ah si, je regrette, la moitié du pays, c’est très à la louche, comme prévisions, quand même). Et puis je m’en tiens là, parce que j’arrive jamais à retenir ce qui va avec, question soleil ou pluie.

Pour les températures, même topo. Joël nous débite les chiffres tellement vite, que même les résultats du tiercé sont plus clairs pour moi. Donc au final, je sais de source sûre qu’ils ont parlé de ma région, mais je n’ai aucune idée du nombre de cumulo-nimbus prévus au mètre carré.

Qu’est-ce que vous voulez, je suis une visuelle, moi, pas une auditive. Pour comprendre et apprécier pleinement ce monde merveilleux qu’est l’art divinatoire du « Koi-toi-mettre-demain », il me faut des cartes, de la couleur, des images, des petits symboles. A ce titre, la météo télévisée présente évidemment des avantages à mes yeux.

Encore que. Là aussi, j’ai mes limites.

Je veux du simple et du sobre. Des graphiques clairs, et juste une voix off pour m’informer gentiment qu’on va se les cailler sévère demain, ou qu’à l’inverse on peut sortir les tongs. Avant, j’aimais bien la météo de M6 pour ça, justement. Mais maintenant, même chez eux, on a droit aux greluches déguisées en couverture de Vogue. Ca me dépasse. J’ai pas besoin d’un sourire de pin-up à l’écran pour apprendre que demain, on perd deux minutes de soleil ou qu’on fête les Médard.

Et puis, je vais sans doute vous sembler un peu chiante, mais honnêtement… quel besoin a-t-on de nous coller devant la carte de France un mec qui va gesticuler dans tous les sens, nous expliquer que l’anticyclone des Açores a encore fait des siennes, ou nous comparer les courbes des pressions atmosphériques relevées à Calais, Saint-Laurent-du-Var et Plougastel ? Est-ce que j’ai une gueule à comprendre les pressions atmosphériques, d’abord ?
Bon. Alors viens-en aux faits direct, mon pote, parce que là, on se dilue, et à tous les coups, ça va me refaire le même plan qu’à la radio : je vais perdre le fil, et finir par ne plus écouter pile au moment où ça devient intéressant.

Ca vous fait pas ça, vous ? Allumer TF1 uniquement pour la météo, patienter deux secondes pendant leur baratin incompréhensible sur les images satellites et tout le merdier qui va avec, se focaliser sur autre chose « en attendant », et finalement tout louper. Perso, c’est systématique. Et ça m’énerve force 8, comme le vent. Sans compter les tailleurs d’Evelyne Dhéliat, qui m’agressent légèrement les rétines. Mais c’est un autre débat.

(Article posté le 16 novembre 2006).

24 septembre 2010

Blog-Notes #1

post_it4LU :
Plus besoin de se ruiner pour faire la chasse aux rides ! Le dernier numéro de "60 millions de Consommateurs" (daté de septembre 2010) a classé dix crèmes anti-rides toutes marques confondues (luxe, grande conso, pharma...). Et, ô surprise, les grandes gagnantes de ce test ne sont pas forcément les plus chères, puisque ce sont les crèmes Cosmétiques de chez Carrefour, et Revitalift de L'Oreal Paris, qui arrivent en tête du classement. L'article détaille que ces deux marques proposent un excellent rapport qualité-prix, et obtiennent, tous critères confondus, une note de 14/20. J'ai personnellement en mémoire le petit pot rouge de Revitalift qui trônait dans la salle de bain de ma mère, et je me dis qu'elle avait déjà vu juste, il y a une dizaine d'années. Bien ouej, mummy !

ENTENDU :
Capture_d__cran_2010_09_23___20Le nouvel album de Cocoon, "Where the Oceans end", qui sortira dans les bacs le 25 Octobre. Je n'avais pas vraiment pris la peine de découvrir le premier, "My friends all died in a plane crash" (super fendard, le programme !), mais je savais que j'aimais ce groupe pour avoir entendu leurs voix et leur style sur des albums dérivés genre Paris Dernière ou des spots publicitaires. Ce second album m'a terriblement séduite. Je suis nulle pour retranscrire en mots des émotions, ou parler d'un film, livre ou disque que j'ai aimé, mais je sais que "Where the Oceans end" va m'accompagner souvent ces prochaines semaines, et remplacer mon sacro-saint disque-de-fond-sonore-de-quand-j'ai-des-invités-et-que-je-sais-pas-quoi-mettre, qui tournait jusque là entre Jack Johnson et Paris Dernière (toute la collec').
Cocoon, "Where the Oceans end", Sortie le 25/10. Plus d'infos (et des extraits) ici.

LU :
Le site qui m'occupe cinq minutes quand je veux déconnecter : J'aime / J'aime pas. "Les petites phrases de tous les jours". Un recueil de citations, phrases-choc, maximes détournées qui alimentent notre quotidien. Tout n'est pas drôle, of course, mais j'ai particulièrement aimé :
- "Ma mère m'a toujours dit qu'il y aurait des jours comme aujourd'hui, mais elle ne m'a jamais dit qu'il y en aurait autant".
- "Tousse pour un, rhume pour tous !"
- "Les clients ont leurs raisons que souvent, la raison ignore. Parole d'agence" (Celui-là, c'est une dédicace pour mes collègues).
Allez-y faire un petit tour à l'occasion : www.jaimejaimepas.com

ClarinsVU :
La fameuse Eau Dynamisante de Clarins s'habille d'un coeur XXL tagué à grands coups de couleurs vives pour son modèle collector 2010. Le produit n'est pas nouveau, mais reste un incontournable de ma salle de bain ET de mon sac de sport (parce que ouiiii, je fais du sport). Cerise sur le cupcake, chaque flacon Eau Dynamisante Collector vendu permet de reverser 5 euros à des associations en faveur d'enfants. Une bonne odeur ET une bonne action !

Bon week-end, everyone !

 

22 juillet 2010

Embrassez qui vous voudrez ! (concours Taillefine Stévia inside)

grenouille3Article sponsorisé

Maintenant que les équipes de foot et le ballon rond n'ont plus le vent en pou(l)pe (ha ha, que je suis drôle), il est temps pour nous, ladies and ladies, de reprendre nos bonnes petites habitudes de filles et de nous bichonner un peu.
Chose qui tombe bien, car je suis chargée aujourd'hui de vous faire part d'un petit jeu muy sympatico (hommage aux Espagnols ! Olé) et plein de jolies surprises girly.

Taillefine, la marque qui veut du bien à notre tour de hanches, lance ces jours-ci sa nouvelle gamme
Taillefine à l'extrait de Stevia : des yaourts allégés en sucres grâce à l'extrait de Stévia (donc), une petite plante qui a tout pigé à la nature féminine, permettant de sucrer les aliments sans leur apporter la moindre calorie. (Franchement, si elle pouvait faire copain-copain avec mes chamallows préférés, ca ne serait pas de refus!).

Consciente qu'en chaque femme sommeille une petite princesse dans l'attente de son preux chevalier, la marque a mis en scène, pour défendre les couleurs de ces nouveaux produits, quatre conquérants vaillants prêts à tous les sacrifices, quatre valeureux guerriers sexy et séducteurs, quatre âmes sensibles et tendres sous une carapace de fer...
Let me introduce you to Prince Citron, Prince Cherry Chéri, Jet set Mango et Strawberry King, quatre grenouilles au grand coeur qui n'attendent plus qu'un de nos baisers pour se transformer en charmants princes et nous couvrir de cadeaux.

Comment jouer ? Hyper fastoche ! Rendez vous sur la page Facebook du jeu concours Taillefine et votez pour votre grenouille préférée. A la clé, des parures de bijoux à gagner, et surtout un super moment de princesse pour aller se la jouer reine de la sape au Printemps (2 000 euros à claquer avec l'aide d'un conseiller mode). Alors, on dit côaaa ?

01_badge_strawberry_kingPerso, je mise tout sur Strawberry King ! Je l'imagine déjà me faire la cour de sa voix rauque et puissante, puis me sussurer les paroles des Beatles remaniées rien que pour moi ("Strawberry queen foreveeeeeer"), et glisser au fond de ma coupe de Champ' une jolie fraise écarlate (à défaut de baguouse à carat... on n'en est pas encore là !).

Et vous, quelle grenouille allez-vous embrasser ? Allez voter sur le site pour participer au concours, et racontez-moi ici une petite anecdote mignonnette pour doublez vos chances. J'offre à la meilleure histoire une chouette SmartBox "Instant détente", pour aller se faire papouiller, dorlotter et bichonner, en vue, qui sait, d'un premier rendez-vous princier ? Alors ? Qui a dit que les crapauds qu'on embrasse ne réservent jamais de bonne surprises ?

EDIT du 9/08 : Allez hop... Roulement de tambours... La gagnante de la SmartBox "Instant Détente" est... trrrrrrrtrrrrrrtrrrrrrr... Le tout dernier commentaire posté ! A savoir, Roxinette ! Bravo madame, voilà un joli petit cadeau pour te faire dorloter. Il n'y a plus qu'à m'envoyer tes coordonnées pour recevoir ton colis ! Et merci à tous/toutes pour votre participation. Un nouveau concours (bôôôôté...) à venir à la fin de l'été ! Stay tuned... ;-)


28 avril 2010

Bijoux, cailloux, choux, genoux

Ce n'est plus un secret pour personne*, je suis une grande fan de colliers et sautoirs en tous genres. Je veux dire... comment nier la chose quand on a un pan de mur complet rempli de ces petites choses colorées ?

collection_sautoirs


Oui, je sais. J'essaye de me soigner, mais j'ai beaucoup de mal. Que voulez-vous ; certaines achètent un rouge à lèvres à chaque fois qu'elles passent au Monoprix, d'autres se ruent chez Ladurée et consorts pour une douceur sucrée sitôt qu'elles ont le moral en berne... Moi, ma drogue, c'est les sautoirs. (Y'a plus grave, en même temps).

En octobre 2006 (ah, ça ne nous rajeunit pas, ma bonne Lucette), j'avouais déjà sur ce blog, photo à l'appui, que j'étais un peu maboule de la breloque au cou. Et finalement, quand je regarde la photo d'alors et ma collection enrichie d'aujourd'hui, je trouve que certains achats sont plutôt rentabilisés, puisque je les porte toujours avec grand plaisir des années plus tard.

Et pourquoi je vous raconte tout ça, vous demandez-vous fort à propos (si ce n'est pour raconter une énième fois ma formidable vie pleine de rebondissements et de suspens) ?
Figurez-vous que j'ai dernièrement élargie ma collection (va bientôt falloir agrandir la chambre) de nouveaux modèles qui mériteraient qu'on en cause deux minutes.

La première venue dans mon "jewelry-room", c'est la douce Ségolène Sagoff, avec les créations de sa marque AlphaBeta. Je l'avais découverte chez Deedee, et j'avais littéralement flashé sur ses créations.
Quelques recherches et shopping plus tard, me voilà l'heureuse propriétaire de deux nouvelles beautés : ma toute mimi ceinturette en liberty, et un doux collier fin et raffiné hyper simple à porter. (Photos issues du lookbook de la marque).

Ceinture_liberty_Alphabeta
(Ne tient pas vraiment le pantalon - soyons clairs- mais apporte une petite touche bohème parfaitement dans l'air du temps.)

collier_Please_Me_alphabeta
(Une petite fleur sur le côté, une corne d'abondance en pendentif, et un mélange de deux couleurs de chaînes. Facile, pas cher, et peut rapporter gros... à une tenue trop simple !)


L'univers de Ségolène est sobre mais plein d'émotion. Elle choisit précieusement tous ses matériaux, favorise le vintage et le naturel, et assemble le tout au gré de sa fantaisie, pour des pièces quasi uniques, au sein d'une collection sans cesse renouvelée. Fan, je suis. ("J'aime", on dirait sur Facebook) (Je surkiffe, même. Mais ça n'existe pas chez Facebook).

La prochaine fois, on causera d'une autre créatrice de bijoux pas franchement nouvelle, mais que je viens (avec bonheur et effroi pour mon porte-monnaie) de découvrir au détour d'un chemin. (Bon, ok. Au détour d'un chemin de shopping-trip fiévreux, rhaaa).


* Du moins, pour ceux qui lisent ce blog depuis... pfouuuu... déjà 4 ans !


16 septembre 2010

Belles, belles, belles ! (Concours Beauté Day 4 : Nivea, Miss Helen, Studio Make Up)

makeup1Oh la la, désolée pour le retard dans la mise en ligne, j'ai bien vu que vous trépignez d'impatience ! Allez hop, on y va, en route pour la suite de la grande semaine du Concours Beauté ! Jour 4, avec au menu notamment de jolies trousses de produits assortis. Désolée pour les photos vraiment médiocres, qui ne rendent pas hommage aux produits.

Lot_StudioMakeUpStudio Make Up : Vous ne connaissez pas cette marque ? C'est tout à fait normal, elle n'est commercialisée qu'à partir de cette rentrée aux Galeries Lafayette. Packaging très inspirés de Make Up for Ever, on pourrait presque s'y tromper, non ?
Le lot du jour comporte une petite trousse remplie de :
- 2 fards à paupières : kaki twist / midnight blue
- 1 rouge à lèvre n°05 vibrant wine
- 1 gloss/brillant à lèvre berry
- 1 eyeliner + estompe true black

Lot_MissHelen
Miss Helen
: La fameuse petite marque de cosmétique de Monoprix, amie des petites bourses qui souhaitent malgré tout suivre la tendance ! Au programme de cette rentrée chez Miss Helen :
- 3 mini vernis aux teintes très mode : beige rosé, rubis, gris
- 1 palette de 5 ombres à paupières assorties
- 1 pinceau à blush


Nivea_contour_yeuxNivea, Duo Aqua Sensation Soin Nourrissant Fondant + Soin Anti-cernes Anti-poches : L'hydratation 100 % sensations ! Des produits frais et vivifiants, pour une jolie peau rebondie, douce et parfaitement hydratée, que demander de plus ? Ce troisième lot de la journée comprend donc un pot de crème nourrissante spéciale peaux sèches, et un contour des yeux de la même gamme.
Lot : Soin Nourrissant Fondant AquaSensation + Soin Anti-Cernes Anti-Poches, 50 ml + 15ml.


Nivea_Mascara_Volume_TwistNivea, Mascara Max Volume Twist : Le premier mascara interactif, qui permet de doser sur commande le volume de produit appliqué, et donc le résultat obtenue sur les cils. Grâce à une bague multi-cran qui ouvre plus ou moins le diamètre de l'essoreur, vous aurez le choix entre un résultat élégant (bague placée au minimum), un volume plus glamour (bague en position intermédiaire), ou carrément un effet diva (ouverture de la bague au maximum). Et tout cas, en un seul produit ! Magique, non ?
Lot : 1 Mascara Max Volume Twist, noir.


POUR PARTICIPER :

Quelques précisions s'imposent. Pour participer, vous laissez un commentaire ici, parlant de ce que vous voulez (mais un truc sympa, de préférence, je ne suis pas maso non plus). Un tirage au sort déterminera les quatre gagnant(e)s.
Vous pouvez multiplier vos chances en participant chaque jour, à chacun des cinq concours. C'est pas cool, ça ?
En revanche, comme les lots sont envoyés avec mes propres sous-sous, je suis obligée de limiter les envois au territoire 'France métropolitaine". Désolée pour les autres, vraiment vraiment.
Date limite de participation : vendredi 24 septembre, minuit. Annonce des résultats semaine du 27 septembre
.

A demain, pour une fin de concours en apothéose avec des cadeaux qui sentent boooonnnnnn, mmmm... :-)

EDIT du 25/09 : Le concours est terminé ! Résultats et gagnants publiés très bientôt sur le blog !


15 novembre 2011

Berlin l'enchanteur

Berlin Mur 7

Trois jours à Berlin. C'est peu, quand on considère que la ville mesure à peu près sept fois la superficie de Paris. Autant vous dire que malgré notre quadrillage au pas de course des différents coins, je suis loin de pouvoir dire que je connais Berlin aujourd'hui. Mais j'en ai quand même aperçu un joli petit bout, suffisant pour vous faire un compte-rendu.

Sans a priori ni envie particulière au départ (ok, j'avoue, j'y allais surtout pour faire plaisir à Chéribibi) (je n'ai pas de passion démesurée pour l'Allemagne depuis mes souffrances sur les déclinaisons au lycée, en fait), je me suis totalement laissée porter par le vent et les découvertes au hasard des rues, bien qu'un poil cadrée par les grandes zones "incontournables" pour tout touriste. (Cette phrase veut-elle seulement dire quelque chose ?)

Sur les traces de l'histoire, nous avons fait un saut au Mémorial aux juifs d'Europe assassinés, dont l'entrée souterraine se perd dans un dédale de deux mille sept cents stèles anonymes en béton brut, paysage un peu glaçant. Et bien sûr, nous avons croisé le fameux Mur, ou ce qu'il en reste aujourd'hui : une démarcation figurée symboliquement par des tiges de fer alignées, et un pan entier conservé pour le souvenir, totalement recouvert de graffitis d'artistes variés, galerie d'art à ciel ouvert.

Berlin regorge de jolies petites places bardées de terrasses acceuillantes (du moins, j'imagine. Quand il ne fait pas 3° comme c'était le cas ce week-end) où il doit faire bon vivre aux beaux jours. Découvrir Berlin, c'est flâner sur Sophienstrasse. Se perdre dans les petites cours intérieures du Hackesche Höfe. Admirer les variétés architecturales, qui présentent côte à côte l'authentique et l'ultra moderne d'après guerre. Se réchauffer d'un latte macciato (oui, pas très allemand, mais la bière ne réchauffe pas, il parait) dans une Kneipe, petite auberge typique...

Je vous laisse avec ces quelques photos (je sais que vous n'êtes pas tous adeptes des longs tartinages et récits moultement détaillés) (si, je vous connais). Allez, tschuss ! (Et promis, maintenant, on se calme un peu sur les voyages. Au moins pour 2011).

Berlin Mémorial Juifs 3     Berlin Mémorial Juifs 2

Berlin Mémorial Juifs 1     Berlin Mur reconstitué

Berlin Mur

Berlin Mur 5     Berlin Mur 3

Berlin Mur 6     Berlin Mur 8

Berlin Porte de Brandebourg

Berlin Frank Geary

Berlin panneau

Berlin place 1     Berlin place 2

Berlin Sony Center     Berlin architecture

Berlin de nuit 1

Berlin de nuit 2     Berlin musée allemand

Berlin tag 1     Berlin tag 3

 

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